Révision de certains textes par Leelou

La naissance des Lycans

L'apparition des Lycans remonte à bien longtemps. Aucune archive n'en garde une date précise, mais les légendes des bardes racontent que le premier cas de Lycanthropie fut déclaré à Hautesylve, la cité des mages.

Un jour, un homme, un jeune alchimiste, se présenta de son propre fait aux autorités de la ville, après une énième nuit durant laquelle il s'était réveillé au cœur de la Sombreforêt, nu et souvent couvert de sang, ne se rappelant de rien.

Une série de meurtres ayant commencé à secouer la ville depuis quelques mois, il fut placé en observations. Et la nuit suivante, les mages qui l'observaient furent les témoins de sa métamorphose. A l'aide de leur magie, ils vinrent à bout de cette abomination, à mi chemin entre un homme et un loup.

L'enquête démontra plus tard que cet alchimiste réalisait des expériences sur son propre corps et avait ainsi modifié son propre sang. Alchimiste de métier, il se rendait souvent dans la Sombreforêt pour ramasser toutes sortes de plantes. Et il semblerait qu'en affrontant un loup, leur sang se serait mélangé, créant cette nouvelle maladie que les mages d'Hautesylve nommèrent plus tard Lycanthropie.

Cette anomalie se propagea alors parmi les loups mais également chez les survivants des victimes de ses nuits de transformations. Il ne fallut pas longtemps aux mages d'Hautesylve pour s'en rendre compte, mais de nombreux loups étaient déjà contaminés.

La chasse aux Lycans

Une chasse aux loups fut alors organisée dans la Sombreforêt, et de nombreux loups périrent, malades ou non, disparaissant presque de la Sombreforêt. Parallèlement, les nuits de transformations, c'est-à-dire chaque nuit de pleine lune et les trois suivantes, des expéditions de mages étaient envoyé dans la Sombreforêt afin de tuer les pauvres victimes de lycanthropie.

Cette extermination bien que barbare porta ses fruits, la maladie ayant aujourd'hui quasiment disparu du sang des loups, limitant sa propagation. De plus, le nombre d'homme atteint de lycanthropie est aujourd'hui extrêmement faible, du fait de la haine et de la crainte qu'ils inspirent et du dégout que la plus part ont d'eux même.

La plus part des hommes atteints de lycanthropie se rendent aux autorités, ou deviennent fou. Dans les deux cas, ils finissent la plus part du temps par retourner au royaume de Nethfer rapidement. En effet, les hommes se rendant sont souvent pendu, au cas où, et les autres se font tuer les nuits de transformations ou chassé les jours normaux.

Symptômes et Moyens de Propagations de la Lycanthropie

Les symptômes de la lycanthropie sont :

• Une sensibilité accrue à la lumière : sous sa forme humaine, un lycan sera gêné en plein jour et à l'inverse, aura une vision plus perçante dans l'obscurité
  
• Une perte de mémoire les nuits de pleines lunes et les 3 nuits qui suivent
  
• Un comportement plus impulsif : un lycan sous forme humaine réagira de manière excessive à toute provocation
  
• Une envie de viande un peu plus importante pendant la forme humaine.
  
• Quelquefois, la présence de puces sur la peau
  
• Une douleur cuisante à l’endroit de la morsure durant les jours avant la première transformation (la douleur sera toujours présente lors de futures transformations mais beaucoup plus supportable)
  

Le seul moyen de propagation connu est la morsure de l'individu par un loup porteur de la lycanthropie ou par un lycan (transformé ou sous forme humaine). Cela s'accompagne généralement par un contact entre le sang de mordu et la bave du lycan. Mais un échange sanguin entre les deux parties peut également causer la transmission de la maladie.

Description physique et mentale du Lycan

La transformation en lycan s'effectue les nuits de pleine lune et les trois nuits qui suivent. Elle commence dès que Këgoh disparaît complètement pour laisser place à sa cher et tendre Neïs. Elle s'annule dès que le dieu soleil se lève, levant au passage la malédiction du lycanthrope pour la journée.

La transformation est horriblement douloureuse, poussant le lycanthrope à hurler comme un damné, alertant les personnes aux alentours. Son corps alors subit d'horribles transformations, augmentant sa masse musculaire, solidifiant ses os et faisant passer le malade d'une posture bipède à une posture quadripède (ce qui ne l'empêche pas de se déplacer sur deux jambes).

La pilosité du lycanthrope s'accentue de manière accélérée, recouvrant tout son corps en quelques dizaines de seconde. Ses ongles se transforment en griffes acérées, ses dents s'élargissent pour former de redoutables crocs qui seront ensuite recouvert de bave. Son visage s'étant, sa mâchoire épousant la forme d'une mâchoire de loup. Ses mains perdent de leur agilité pour se transformer en redoutables pattes de loups.

Au milieu de la transformation, le lycanthrope perd connaissance et laisse ainsi la place au lycan qui sommeille en lui. A partir de ce moment, il perd toute son humanité. Il devient une bête sauvage à l'instinct de survie ultra-développé. Son instinct le pousse alors à retourner à l'endroit où il a été mordu.

S'il rencontre ou sent la piste d'un autre lycan, son instinct le poussera à passer la nuit à le traquer et s'ils se retrouvent nez à nez, ils s'affronteront à mort. Plus généralement, si un lycan rencontre quelqu'un, être humain ou animal, il essayera de le tuer, sans toutefois le traquer comme il traquerait un de ses cousins.

Tolérance des cultes

La transformation ayant lieu durant les nuits de pleine lune, nuits ou l'influence de Neïs est la plus grande, le clergé de Neïs, comme souvent avec les créatures de la nuit, décida d'offrir protection et soin aux lycanthropes. Dans chaque temple de Neis se trouvent des cages, destinées à enfermer les lycanthropes se présentant d'eux même avant chaque transformation.

À l'inverse, le clergé de Këgoh ne tolère pas du tout les lycans. Tous les paladins de l'Ordre doivent prendre les armes les nuits de transformations pour chasser les lycans qu'ils sont susceptible de croiser. Il n'est donc pas fréquent de tomber nez à nez avec un paladin de Këgoh les nuits de pleines lune.

Ce sont d'ailleurs à eux que l'on fait appel lorsque l'on soupçonne la présence de lycans dans une ville ou un village. Toutesfois, lorsque Këgoh illumine le ciel, les lycanthropes ne sont pas menacés et si un paladin découvre un malade, il le conduit généralement dans un temple de Neïs avant la nuit ou le suit pour le tuer pendant sa transformation s'il refuse.

Ce qui n'est pas le cas de tout les chasseurs de lycan qui ne font souvent pas la différence entre un lycan transformé et un lycanthrope.

Maladie contre Magie

Lorsque l'on parle de Zombification, l'on pense souvent Nécromancie. Mais il n'en n'est rien. Dhamirgä fut la première nécromancienne. Elle se servit de Magie pour ramener la vie aux corps morts. Mais il ne s'agissait ici pas de Zombification mais bel et bien de Nécromancie. Mais vous allez le voir, Zombification et Nécromancie restent très liées.

Naissance de la Zombification

La Zombification, maladie transformant tout être vivant infecté en cadavre ambulant est en effet la résultante d'un rituel nécromantique raté. Ce rituel avait été mis au point par un cercle de mage poursuivant des recherches sur l'immortalité. Ils se servaient de la lueur des étoiles et de la lune comme catalyseur, leurs formules évoquant l’antagonisme de Këgoh et Neïs comme celui de la Vie et la Mort. Mais ils échouèrent et devinrent zombies, n’accédant pas à l’immortalité tant désirée, car étant en fait déjà morts. De plus, ils comprirent que leurs corps finiraient par pourrir totalement, laissant peut être un squelette animé, et s’inquiétèrent du sort réservé à leur âme.

Mais, ils n’eurent pas le temps de vérifier ces théories. Le clergé de Neïs les classa à l’index des hérésies pour avoir osé insulter la déesse par leurs pratiques obscènes, ils furent donc massacrés par des paladins spécialement mandatés pour cette tâche.

Il est à noter, et c’est là un point essentiel, que le rituel raté se transforma en maladie. On suppose que les sorts de mort ont imprégné le sang des créatures, rendant ainsi transmissible cet état révulsant. Ainsi, certains non-morts défaits ont transformé leurs vainqueurs en cadavres ambulants. Ce fut le cas d’un des paladins de Neïs qui participa au massacre des mages. Il se réfugia en forêt, où il fut tué par un ours, à qui il transmit la maladie. Qui la transmit lui-même à un groupe de brigands, qui s’éparpillèrent peu après. C’est pour cela que, bien que ces évènements datent de quelques siècles, les zombies existent toujours, de même que leurs poursuivants, les paladins de Neïs.

De plus, certains dieux désapprouvèrent fortement ces nouvelles entités. En plus de Neïs, Gilnis prit aussi le parti de la destruction des non-morts à cause du terrible déséquilibre que représente le pouvoir sur la mort et la non-vie, de même que Netfher qui n'accepte pas que des âmes restent attachées à des corps morts et ne rejoignent pas son monde souterrain. C’est pourquoi les artefacts bénis par ces dieux blesseront gravement les zombies.

Évolution de la Maladie

Une personne infectée verra sa peau blanchir et se crevasser progressivement et profondément. Ses membres se raidiront progressivement jusqu'à l'handicaper dans des actions basiques comme sauter ou se baisser. Au bout d'une semaine, il ressemblera réellement à un cadavre, provoquant un sentiment de crainte et de rejet chez la plupart de la population, l'empêchant d’avoir un rapport avec un quelconque vivant. Il sera même pourchassé par les aventuriers protecteurs du bien, pour sa nature morte-vivante.

Dans la deuxième semaine qui suit la contraction de la maladie, son cœur finira par s'arrêter mais l'âme de la personne ne quittera pas son corps qui continuera de vivre malgré tout. Commencera alors un lent pourrissement du corps accompagnée de déformations physiques parfois monstrueuses. Les personnes zombifiées pourrissent comme de simples cadavres, mais de manière lente, parfois même la dégradation se fige. Mais elle n’est pas sans effet : une personne dont l’esprit n’est pas fort et puissant verra son intelligence réduire, voire disparaître, le ramenant à un état primitif ou sa seule préoccupation est de se nourrir.

Nota Bene

Il ne faut pas confondre créatures zombifiées et zombies. Les premiers résultent d'une contamination et peuvent garder un semblant d'intelligence et d'autonomie, tandis que les seconds sont victimes d'un sort de zombification et obéissent aux doigts et à l'oeil de leur maitre. La nécromancie joue donc un rôle important dans l'expansion de la Zombification car les rituels et sorts nécromantiques utilisent les mêmes bases que de cet obscur cercle des mages responsable de la création de la maladie.

Impact sur l’individu malade

La zombification confère à celui qui la contracte :

• Régénération lente mais sûre de toute blessure.
  
• Immunité à toutes les autres maladies ou empoisonnements.
  
• Immunité à la gangrène (mais possible pourrissement du corps).
  
• Résistance physique fortement accrue, insensibilité à la douleur (néanmoins le mort-vivant, en dehors de sa douleur, sera handicapé identiquement par la perte d’un membre par exemple).
  
• Dextérité et rapidité diminuées de manière relativement importante.
  
• Fragilité aux sorts et objets bénis des dieux.

Contraction de la maladie et curation

La Zombification se contracte par morsure venant d’un zombie ou griffure d’une goule, si cette morsure ou griffure est suivie d’un contact avec le sang de la créature.

La Zombification est perdue à la mort de la cible. Il n’existe pas d'autre remède connu pour faire revenir un mort-vivant à la vie. Ils sont de même insensibles à toute résurrection, leur âme ne quittant pas leur corps.