[Ellesär-Elizabeth] Un petit détour...[POST N° 43-48]

[HRP]Action précédente: Les Quartiers Marchands[/HRP]

Ellesär Ellensar
POST N° 43

Elizabeth, voyant qu'Ellesär ralentissait, répondit vite à sa question, lui disant que de passer par la taverne ne le dérangeait pas. Ainsi, ils se hâtèrent d'arriver à la petite auberge, qu'ils atteignirent bien vite. Une fois là-bas, le tavernier faussa compagnie au groupe de clients avec lesquels il parlait et buvait, pour se diriger vers le couple. Tentant sans nul succès d'être discret, il s'adressa à Ellesär, le questionnant sur sa captive. Il complimenta d'abord sa réussite, tout en lui proposant une chambre, puis d'un ton plus pervers lui demanda si il avait "profité" de sa réussite. Voyant la blessure, il la mit au compte d'Ellesär, auquel il fit reproche, de peur de perdre sa clientèle. Ellesär, voyant que sa bien-aimée perdait de plus en plus de sang, se contenta de répondre en quelques mots, se retenant de gifler l'aubergiste qui caressa de ses gros doigts les douces joues emplis de grâce de sa tendre. Ainsi, il lui dit:

"Merci, je vous prends une chambre, mais qu'elle soit assez grande."

Et il tendit le prix de la chambre dans les mains de l'aubergiste, qui satisfait d'être payé, repartit d'un pas rapide. Il savait déjà où se trouvait leur chambre, et s'y dirigea, alors qu'il remarqua le ton interrogateur d'Elizabeth. Ne voulant pas être entendu par qui que ce soit, il lui chuchota à l'oreille, comme quoi ils parleraient dans leur chambre. Et il la serra fort contre lui, faisant toute fois garde à ne pas lui faire mal. Ellesär monta les escaliers à un rythme lent, pour ne pas faire tomber sa passagère, et lorsqu'ils arrivèrent au sommet des marches, ils entrèrent dans leur chambre qui était juste à côté. Celle-ci était grande, et sa fenêtre montrait sur les quartiers riches de la ville. En son centre, régnait un lit à deux places, où Ellesär déposa la blessée. Il lui fit un petit baiser sur la joue, et tout en lui caressant le visage, remarqua qu'elle était en sueur; c'était probablement les effets secondaires de la blessure. Il s'assied à ses côté, et tout en lui caressant la main droite, lui parla.

"Concernant l'aubergiste, ne te préoccupe pas de lui, il est un gros imbécile. Ses mots étaient en rapport avec ma mission première, à savoir ta capture, mais cela n'a plus d'intérêt. Je vais soigner ta blessure, allonge-toi."

Puis il hésita quelques instants, avant de rajouter:

"Je t'aime, Elizabeth !"

Et il remplit un récipient d'eau, puis prit une serviette. S'asseyant à côté de son amour, il observa tristement la blessure. Une seule chose le gênait, c'était l'habit qui l'empêchait de bien bander la plaie, mais, par politesse, ne demanda pas à Elizabeth de se dévêtir. Il eût cependant à déchirer quelque peu l'habit à ce niveau, afin de pouvoir soigner la blessure. Celle-ci n'était vraiment pas belle à voir. Ellesär trempa la serviette dans l'eau, l'essora, puis purifia la plaie du sang. Pour laver la blessure, il usa au total trois récipients d'eau, la quantité de sang à nettoyer étant impressionnante. Cela avait l'air de soulager quelque peu Elizabeth. Ensuite, Ellesär prit une autre serviette, dont il se servit comme bandage. Il n'était point guérisseur, mis était néanmoins satisfait de son accomplissement.

"Voilà, c'est fini. Pour l'instant, ça fera l'affaire. Tu te sens mieux ?"

Il se lava les mains, puis retourna auprès de sa chérie, s'allongea à ses côtés, et l'enlaça, attendant sa réponse.

[ Eliz : 7 ors retirés, puisque c'est une grande chambre ]

Elizabeth
Poste N°50

Post Précédent : Regret et Conscience

Ellesär s’était à grande peine retenu de ne pas gifler le tavernier, mais, comme il avait d’autres chats à fouetter, il avait laissé faire l’homme. Il avait simplement demandé, quoique d’un ton quelque peu coléreux, une chambre assez grande. Il remarqua la discrète interrogation dela jeune fille et lui dit à l’oreille :

“ On en parlera dans la chambre. Ici, les oreilles sont trop aux aguets ”

Le jeune homme monta les escaliers. Même s’il le faisait doucement, chaque marches soulevaient légèrement le torse d’Elizabeth, la faisant souffir de milles morts. Enfin, on voyait le bout. Il entrèrent dans la chambre. Elle était simplement meublée, un grand lit, une table, mais vastement éclairée par la lumière de cette moitié de journée, et très spacieuse, ce qui donnait la sensation à la jeune fille d’être toute petite. Alors qu’elle était déposée sur le lit par son amour, elle se sentit chaude. Elle avait chaud, elle transpirait. L’effort qu’elle faisait pour ne pas montrer sa douleur faisait perler sur son front de petites gouttes de sueur. Pendant qu’elle reprenait son calme, le jeune homme lui expliqua que le tavernier parlait de ce que devait faire Ellesär, à la base, c’est-à-dire la capture de la jeune fille.

Celle-ci haussa les sourcils, qui aurait put demander une chose pareille ?? Ca ne pouvait pas être quelqu’un qui lui en voulait personnellement, car elle n’avait pas vraiment d’ennemis. Mais si c’était quelqu’un qui en voulait à un groupe, par exemple la Garde Rouge, ça pourrait se tenir, même si là, tout le monde semblait aimer le Clan. Elizabeth abandonna ses hypothèses farfelues et se laissa soigner. Pour la convaincre qu’il avait renonçé à cette mission, le jeune homme avait répété à Elizabeth qu’il l’aimait et ça, la jeune fille en était convaincue. A l’aide de serviettes et d’eau il essuya et nettoya la blessure, avant d’en utiliser une comme bandage. Puis il demanda si la jeune fille se sentait mieux. Effectivement, c’était le cas, elle sentait le la blessure pourrait enfin commençer à cicatriser. Peut-être Elizabeth était encore un peut faible ou pensait-elle à autre chose, elle ne répondit que par un hôchement de tête. Effectivement, la jeune fille se demandait si, puisque on avait demandé à Ellesär de faire ça, le commanditaire pourrait bien se venger si le jeune homme n’accomplissait pas sa mission. Elizabeth était sur le point de lui faire part de cette réflexion quand, son loup, prit par un brusque élan d’amitié, entreprit de se jeter de toutes ses forces sur le jeune homme.

La jeune fille fut d’abord inquiète, peut-être l’animal voulait-il attaquer, mais ce sentiment se dissipa quand elle vit le loup modre affectueusement Ellesär, commençer une lutte sans pitié, au sens du sans pitié les grands coups de langue sur la figure et les roulés-boulés. De longues minutes passèrent durant lequeles ils jouèrent joyeusement. Quand le calme fut revenu, Elizabeth voulut de nouveau parler mais elle fut interrompue par un toquement de porte. Avant même qu’un des deux tourteraux aient eut le temps de répondre, on enfonçait la porte.

Dans l’encadrure, un vieil homme qui semblait être un pêcheur, mais Elizabeth ne pouvait le savoir avec certitude. A côté de lui, un homme dans la force de l’âge, assez musclé, apparemment assez vantard. Le pêcheur, qui semblait diriger l’opération dit :

“ Ainsi, on me trahis ? Quelqu’un m’a rapporté que tu pleurais devant elle. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Comme je suis généreux, je te laisse partir. Tob s’occupera de la délicieuse jeune fille. ”

La personne concernée s’assit sur son lit, pour montrer qu’elle n’était pas sans défences. Le vieil homme lui jeta un regard dédaigneux, au contraire du dénommé Tob qui semblait très interressé à elle, avant que les deux ne répondent, en commençant pas le pêcheur :

“ Après avoir réfléchi, je vais quand même te punir. C’est toi qui sera chargé de la tuer, je t’y obligerai, quand elle aura eu l’enfant de mon fils. D’ici là, tu ira dans un cachot. ”

Ainsi, Tob était son fils. A son tour il parla :

“ Elle fera une parfaite compagne, mais il faudrait trouver un endroit adapté à sa beauté ”.

Le vieux lui répondit :

“ Montre-lui qui tu est dans cette chambre mais avant ça, assomme-moi l’autre, que je m’en occupe. Tiens ton anneau ”.

C’était un anneau de métal et, devant le regard perplexe de la jeune fille, Tob, tout souriant, lui répondit :

“ Dans la lèvre, ainsi on verra que tu es à moi. ”

Elizabeth était horrifiée, elle attendit une réaction d’Ellesär.

Ellesär Ellesar
POST N° 44

Les deux amants restèrent quelques temps allongés l'un à côté de l'autre, mais Ellesär se releva finalement. A l'instant même, le loup d'Elizbeth courra en sa direction, de qui d'abord inquiéta Ellesär, de peur d'être châtié comme la dernière fois, mais il n'en fût rien. L'animal lui sauta dessus, et d'un élan d'amitié lécha le visage d'Ellesär. C'estui-là fût étonné de premiers abords, mais ce fût finalement un grand rire auquel il succomba. Il caressa le doux pelage du loup, et jouèrent ensemble durant de longues minutes. Au passage, Ellesär remarqua le silence relativement étonnant d'Elizabeth, et au moment où le calme revint, il voulu la questionner, pour savoir si tout allait bien, mais à l'instant où il allait ouvrir la bouche, il fût interrompu par un subit frappement à la porte. Alors qu'il voulait se lever, la porte était déjà défoncée, et par elle entrèrent deux personne dont il ne reconnu pas le visage à première vue. Cependant, en regardant mieux celui qui semblait être le chef, il se rendit compte qu'il s'agissait là du vieux pêcheur qui lui avait demandé de capturer un membre de la Garde Rouge.

A ses côtés était un jeune homme, légèrement plus petit qu'Ellesär, mais non moins sans muscles, et le crâne chauve. Les deux s'avancèrent dans la pièce, et le vieux pêcheur, dont le nom échappait à Ellesär, prit la parole. A ce qu'il dit, il avait appris la trahison d'Ellesär, sûrement de par ce voleur qui les avait attaqué et qu'ils avaient fait l'erreur de laisser en vie. Il révéla aussi le nom de son accompagnateur, Tob. C'estui-là, à ce qu'il dit, allait s'occuper d'Elizabeth. La tournure de ces mots ne plaisaient guère à Ellesär, mais il ne pût intervenir, coupé par le pêcheur. Cette fois-ci, il menaça Ellesär de l'obliger à tuer sa bien-aimée. De même, il destina celle-ci à donner enfant à son fils, qui lui même intervint, disant qu'il leur faut un endroit adapté pour qu'il puisse faire son affaire. Puis une nouvelle fois répliqua le vieillard, qui dit à son fils de prouver sa valeur ici-même, après avoir assommé Ellesär, bien sûre. C'était le mot de trop. Alors que Tob, s'allongeant sur la jeune femme, commençait déjà à caresser les douces formes d'Elizabeth, qui se défendait de toutes se forces, Ellesär se leva, et soulevant l'agresseur, il le dégagea du corps sans défense de sa tendre.

Tob se releva rapidement et donna un grand coup de poing à Ellesär. Celui-ci cracha du sang et s'essuya la bouche de son avant-bras. Il sortit sa chaîne, avec laquelle il frappa son adversaire au torse, lui provoquant une légère blessure. Pendant que celui-ci dégainait son épée, Ellesär usa de sa technique **Balayage** et fit tomber le vieillard. Celui-ci était déjà bien trop vieux pour combattre, mais pour être sûr qu'il ne lui nuira plus, Ellesär lui écrasa la tête à coups de coups de pieds. Maintenant, c'était un combat équitable. Tob avait une large épée, à l'encontre d'Ellesär qui se battait à la chaîne et la dague. Son avantage était d'avoir un adversaire très lent, car son arme était lourde, et difficile à manier. Ellesär esquiva aisément les coups qui lui étaient portés, et pouvait répliquer à coups de fouet. Les deux hommes se battaient pendant une bonne vingtaine de minutes. A chaque fois que l'un d'entre eux reprenait l'avantage, l'autre parait le coup, et ainsi, le combat semblait se prolonger infiniment, les deux hommes étant à forces égales. Ellesär utilisa sa technique "Chaîne enflammée", et son arme devint ardente comme la braise. Son adversaire, n'étant pas habitué à la magie, fût perturbé par les pouvoirs d'Ellesär, chose dont profita c'estui-là pour porter un coup à la taille de Tob. Sous la chaleur ardente de la chaîne, la blessure brûlait au sens propre du terme durant une dizaine de secondes, causant d'affreuses souffrances à Tob. On pouvait sentir le mélange de la chair et du métal fondu dont se dégageait une affreuse odeur inhumaine. Cependant, Tob ne se laissa pas faire, et riposta d'un puissant coup, qu'Ellesär esquiva de justesse, sauvant son bras qui faillit y passer. Nonobstant, au moment de répliquer, il vit que l'un des premiers maillons de sa chaîne s'était détachée, et qu'il se retrouvait sans arme. Tob, se rendant compte de son succès, rit d'une voie cassée, et d'une attaque latérale, faillit bien couper la jambe gauche d'Ellesär, qui n'en sortit pas intacte pour autant: sa cuisse gauche était à moitié déchiquetée. Il cria, tant la douleur était grande, mais se ressaisit. Il devait se battre. Dégainant sa dague, il sauta sur son ennemie, et quoiqu'il n'atteint pas sa nuque, il parvint à planter son arme dans l'épaule droite de Tob, qui suite au coup, dégagea Ellesär d'un coup de poing à la tête. Il arracha ensuite la dague de son épaule, et la lança. Les deux hommes se relevèrent simultanément, et sans même se mettre en garde, en respect des règles de l'honneur, s'engagèrent brutalement. Pour cause d'un coup qui se retrouva dans le mur, Tob brisa son épée, qui se feint en plusieurs petits morceaux, qui tombèrent au sol. Les deux hommes étaient en sueur, enragé, armés de leurs poings, et su ruèrent l'un sur l'autre. Ils se frappèrent coups sur coups. Tous deux avaient le visage ensanglanté, meurtri de blessures, mais il continuaient leur affrontement. Ce n'est que grâce à la chance qu'Ellesär pût reprendre l'avantage contre Tob, qui en reculant, trébucha dans un des débris de sa lame. Ellesär en profita pour se ruer sur lui, et suite à de nombreux coups de poings, il ramassa un des morceau de l'épée de Tob, enfonça celle-là dans le torse de son adversaire, et ce n'est qu'après une dizaine de coups dans le coeur de Tob que, satisfait, Ellesär se releva, crachant sur le cadavre.

Elizabeth et le loup s'étaient cachés dans un des coins de la chambre, derrière le lit, à la demande d'Ellesär avant d'engager le combat. Ellensar alla maintenant les rejoindre, et se mettant à genoux devant sa bien-aimée, corps et visage ensanglanté, il lui parla, d'un ton des plus sincères, quelques larmes ruisselant le long de son visage.

"Je... je suis désolé... sincèrement, désolé, de t'avoir entraîné dans telle situation. Je n'aurais jamais cru qu'il apprendrais ma trahison. Mais tu mérite de tout savoir. Si je devait te capturer, c'est car en échange, il m'a aidé à la création de ces deux bagues, dont l'une est à mes doigts. Ca peut te paraître ridicule d'obéir à un homme pour si maigre récompense, mais je ne me posais pas de questions, je sentais que je devais le faire, c'est tout, tout comme je sens en ce moment que je t'aime. Et je ne regrette aucunement mes actes, car sans cela, jamais je ne t'aurais rencontré, jamais je ne t'aurais aimé. Je... je t'aime, Eizabeth, veux-tu bien me pardonner ?"

Et il regarda la tendre Elizabeth, attendant sa réaction, en lui lançant un petit sourire, essuyant ses quelques larmes.

[HRP]Trouve-je quelque chose d'utile sur les cadavres ?[/HRP]

[Mdjitage by Val' : Le vieux n'a que 7 pièces d'or dans les poches.
En ce qui concerne Tob, il n'a rien du tout hormis un collier tribal et une bague en cuivre

Rajouté :
- 7 pièces d'or
- collier tribal
- bague en cuivre]

Elizabeth
Poste N°51

Alors qu’Ellesär n’avait pas encore réagit, Tob c’était approcha d’Elizabeth et s’était penché vers elle, l’emprisonnant, et en même temps lui caressant le visage, les hanches. La jeune fille avait beau se débattre, se démener dans tous les sens, donner des coups de pieds et de poing, rien n’y faisait, Tob était plus fort. Se sentant dominant, il avait approché ses lèvres de celles de la jeune fille. C’est Ellesär qui la sortit de cette situation en dégageant Tob. C’est un duel acharné qui commença alors. Tob avait riposté d’un coup de poing à la figure, faisant cracher du sang à son bien-aimé, qui ne s’en souciait guère. Pendant que Tob se remettait d’un coup de chaine au torse, le jeune homme anéantissait le vieillard, pour être sûr qu’il ne serait pas dans ses pattes. Pendant une vingtaine de minutes, le combat entre les deux hommes était presque stable. Lorsque l’un des deux prenait l’avantage, l’autre mettait un peu plus de forces pour que ce soit égalitaire. A la fin, Ellesär réussit à surprendre Tob avec sa chaine enflammée, qui malheureusement perdit l’un de ses maillons peu après. Voyant sa victoire proche, Tob redoubla d’efforts et infligea une grave blessure à Ellesär, qui riposta en plantant sa dague dans l’épaule de l’homme, ratant son cou. C’est quelques instant plus tard que Tob vit son épée se casser en morceaux, ils s’attaquèrent donc aux poings. Alors qu’Elizabeth voyait son amour en mauvaise position, elle décida d’intervenir. Pendant que Tob reculait, elle lui fit un petit croche-pied, le faisant tomber en arrière, avant d’aller dans un coin de la chambre. Son loup voulait sans arrêt se précipiter dans la bataille pour sauver son nouvel ami. Calmement mais fermement, la jeune fille lui fit comprendre que c’était trop dangereux et que son copain arriverait à s’en sortir tout seul. Au moment où elle disait ça, Ellsär achevait Tob à coups de morceau d’épée. A moitié mort, il s’approcha d’Elizabeth et, à genoux, lui expliqua ce qu’il avait fait et pourquoi. Et ... il lui demandais pardon.

Il n’avait pas à lui demander pardon et, pour toute réponse, elle se mit à genoux elle aussi, le regarda fixement dans les yeux et l’embrassa. Même si sa bouche avait le gout du sang, elle s’en contre-fichait. Elle l’embrassa avec toute la passion imaginable, se donna à lui, se laissa posséder. Avec ça, il devait avoir compris le message.

Pour égayer un peu ce moment de sang et de combat, le loup, tout en chatouillant Ellesär, entreprit de lécher ses blessures, à grands coups de langue. L’effet fut réussi, car Elizabeth rit aux éclats et elle aussi se mit au travail. Elle refit une lotion purifiante pour nettoyer les blessures et, en déchirant un morceau de son habit, là où il y avait sa blessure, elle fit un bandage de mauvaise qualité pour le mettre sur la jambe blessée du jeune homme, avec une bonne dose de lotion. Elle essuya les larmes d’Ellesär, le chatouillant, en synchronisation avec les coups de langue, pour qu’il rigole. Enfin, elle utilisa ses petits doigts pour remettre le maillon de la chaine, qui aurait grand besoin d’être changé, ou au moins huilé. La jeune fille se leva, et après que le jeune homme eût pris ce qui était utile, elle jeta les corps par-dessus la fenêtre. Cette fois, elle ne se demandait même pas s’il aurait fallut qu’Ellesär les tuent ou pas, car il la mettait en danger, et plus que ça, mettait en danger la vie de son amour. Maintenant, Elizabeth attendit une réponse du jeune homme pour la suite des opérations.

Ellesär Ellensar
POST N° 45

Ellesär eût bien vite réponse de la part d'Elizabeth, d'ailleurs il n'y avait de réponses plus claires que celle-là à une excuse. La belle jeune femme se baisa, se mettant ainsi au niveau d'Ellesär, et le fixant de son doux regard charmeur, l'embrassa passionnément, se donnant entièrement à lui. Ellesär comprit bien vite ce qu'elle voulait dire, et prolongea le baiser. Les deux jeunes amants se regardèrent ensuite dans les yeux, et se fût le loup qui interrompit leur contemplation partagée, en léchant la blessure d'Ellesär, et le chatouillant de sa petite patte recouvert d'un doux duvet. Cela réussit à égayer la situation, car les deux tourtereaux rirent en coeur. Elizabeth se releva et prépara une baume purificatrice qu'elle appliqua sur les blessures de son aimé, ce qui eût pour effet d'atténuer grandement la douleur que ressentait Ellesär. Ensuite, elle lui sa blessure, et chatouilles et coups de langues purent reprendre, faisant rire Ellesär. Elizabeth répara ensuite la chaîne, et après avoir fouillé les cadavres, ils s'en débarrassèrent. Il était maintenant temps pour décider des actions à suivre. Ellesär se rinça le visage, puis prit la parole.

"Je dois déjà me trouver une nouvelle arme, je pense faire forger de nouveaux maillons pour ma chaîne, et ôter les actuels. Ensuite, je dois entrer en contacte avec la Garde Rouge, ils sont sûrement ici-même, à Syram. Je dois savoir les conditions de leur recrutement, et parler à un de leur chef."

Il se tut ensuite quelues secondes, mais Elizabeth, voyant qu'Ellesär avait quelque chose à dire, mais ne trouvait pas de mots, ne l'interrompit pas. Il reprit quelques secondes plus tard, des mots suivants:

"Je... je pense qu'il faut éviter de leur révéler les vrais causes de notre rencontre, maintenant qu'il n'y a plus de témoins, hormis ce brigand dont la parole ne vaut rien, mieux vaut garder ça pour nous deux, du moins pour l'instant. Pour l'instant, tout ce qui compte, c'est que l'on s'aime !"

Et saisissant le visage de sa tendre, Ellesär l'embrassa tendrement, d'un petit baiser sur la lèvre supérieure. C'était si bien pour lui d'aimer, et d'être aimé d'un amour sincère, vrai, et par dessus tout par la plus belle fille qu'il n'a jamais vu de toute sa vie. Cela lui donner une raison de vivre, une raison pour se réveiller tôt le matin afin de voir le visage de celle qui s'aime, une raison pour combattre, non pour l'avidité, mais pour l'Amour. Il avait tout pour commencer cette nouvelle vie dont il rêvait tant depuis fort longtemps. Il était à la case de départ, et n'avait plus qu'à se lancer, mains dans la main, avec sa bien aimée... et le loup... mais bon, ce n'était qu'un détail. Attendant la réponse de son amour, il caressa la truffe du loup, qui se blottît contre lui.

Elizabeth
Poste N°52

Après s’être lavé le visage, Ellesär confia à Elizabeth sa version de la suite des opérations. Il doit d’abord forger de nouveaux maillons pour sa chaine, et rentrer en contact avec l’un des membre fondateurs de la Garde Rouge, pour le recrutement. Pendant quelques secondes, il chercha ses mots, et la jeune fille resta en silence, sachant que c’était surement quelque chose d’important, puisqu’il hésitait à le dire. Enfin, les mots sortirent de ses lèvres. Ils voulaient qu’ils ne disent pas les vraies causes de leur rencontre, il faudrait que personne de le sache. Mais, s’ils ne devaient pas le dire, croira-t-on à un coup de foudre ? Comme ça, dans la rue, cela paraissait peu vraisemblable. S’ils ne pouvaient pas dire de mensonge, parce que ça ne tenait pas debout, devront-ils cacher leur amour ?

Elizabeth ne le pourrait pas, car faire semblant qu’elle ne ressentait rien pour lui, être indifférente à ses paroles, ses gestes, ne plus pouvoir l’embrasser, le caresser, ne plus sentir son cœur battre quand elle était tout près de lui, cacher cette harmonie qui les unissait. Non, la jeune fille ne pourrait pas. C’est comme laisser derrière une partie de soi-même, ou même seulement la cacher. Elizabeth avait trouvé l’âme soeur, et elle ne pouvait pas le montrer au monde entier ? Elle ne pouvait pas profiter de cet amour ? On lui montre la perfection, le nirvana, et après on lui enlève, on lui cache. Même si l’hypothèse de la jeune fille était fausse, elle était convaincue du contraire, et elle en souffrait. Sans même qu’elle s’en rende compte, plongée dans sa torture mentale, des larmes avaient commencées à couler, de plus en plus abondante. A la fin, en pleurs, Elizabeth s’était jetée dans les bras d’Ellesär et lui avait dit :

“ Que dirons-nous alors à la Garde Rouge ? Et si nous inventions un mensonge et qu’ils ne nous croient pas, devrons-nous cacher notre amour, rester indifférents lorsque nous nous verrons ? Je ne pourrait pas Ellesär, t’avoir trouvé et enfouir ce sentiment en moi. Si cela arrivait, je préfère mettre fin à mes jours que d’être une clandestine de la vie, jouant avec les sentiments, jouant avec le lien qui nous unis. ”

Essayant en vain de calmer ses larmes et reprenant sa respiration, la jeune fille dit, presque dans un murmure, serrée contre son chéri, profitant peut-être des derniers instants de bonheur :

“ Je t’aime ...”

La fin avait été étouffée par un sanglot, mais elle restait compréhensible. Abattue par la bataille de son esprit et par une issue qu’elle pensait définitive, Elizabeth attendit la réponse d’Ellesär. Jamais la jeune fille n'avait pleuré devant le jeune homme, même pour une blessure physique, elle c'était toujours retenue. Mais là, la blessure était d'un autre genre, et ça elle ne pouvait l'empêcher. Elle ne connaissait donc pas la réaction de son amour face à ses larmes.

Ellesär Ellensar
POST N° 46

Après la déclaration d'Ellesär, Elizabeth sembla fort confuse. Elle avait un air réfléchis, comme si elle débattait en elle-même. Soudain, cette concentration fût interrompue par une coulée de larme, qui devint bien vite un pleur en sanglot. La belle jeune fille se jeta en larmes dans les bras d'Ellesär, et après quelques instants de suffocation, elle lui révéla la cause de son désarroi. Elle lui demanda ce qu'ils allaient dire à la Garde Rouge, si ce n'est la vérité. Elle avait peur que dans le cas d'un mensonge, il soit dévoilé au grand jours, mais aussi, elle ne pouvait supporter l'idée de devoir cacher ses sentiments, de vivre dans un mensonge contre elle-même, de n pas pouvoir aimer celui qu'elle aime, et exprimer cet amour. Elle préférait encore mourir, de ses propres mains si besoin est, que de vivre cela. Elle respira, tout en suffocant, et dans un long sanglot, lui déclara son amour, une fois de plus. Ellesär caressa le dos de sa bien-aimé, et la serra fort contre lui, embrassant sa nuque. Il ne l'avait encore jamais vu dans un tel état, ainsi il ne savait pas vraiment comment réagir. Finalement, il lui répondit.

"Et bien, je ne souhaite point cacher mon amour, car je ne pourrais le faire. Ce serait comme tenter de cacher le soleil. Je t'aime, et je souhaite le dévoiler au grand jours, afin que chacun sache notre bonheur. On pourrait.. oui on pourrait dire que nous nous connaissions déjà, et que nos routes se recroisent. Ou encore, et ce serait moins mensonge, donc moins péché, que nous sommes tombé amoureux, tout simplement. Ce qui d'ailleurs est vrai, c'est là un coup de foudre. Nous ne mentirons point en disant cela, nous ne dirons simplement pas tout... Je pense que c'est la meilleur option."

Ellesär caressa le visage d'Elizabeth, et lui lançant un sourir charmeur, reprit.

"D'ailleurs, je pense q'il serait temps de quitter ce lieu. Il faudrait trouver les autres membres de la Garde Rouge."

Tout en regardant celle qu'il aime, Ellesär inspecta rapidement la chambre, afin de voir si rien ne traînait par terre, pour ne rien laisser là après leur départ. Il ne trouva rien, ni sous le lit, ni au sol, et après avoir nettoyé les fragments de métal laissé au sol, il caressa le loup, puis embrassant Elizabeth, longuement et passionnément, lui posa une question, tout en lui caressant ses cheveux longs et soyeux.

"Saurais-tu où se trouvent-ils ? Y avait-il un lieu de rendez-vous défini ?"

Et attendant encore une fois que l'on lui réponde, il enlaça Elizabeth et lui chuchota des mots doux à l'oreille.

Elizabeth
Poste N°53

Ellesär mit beaucoup de temps à répondre à Elizabeth. Chaque seconde semblait une éternité, un pas vers le gouffre, un pas vers l’enfer qu’elle connaissait avant de le rencontrer, un enfer où elle devrait peut-être revenir. Après quelques instants d’angoisse, où son coeur battait plus vite que la musique, que sa respiration était saccadée, ses mains tremblantes, ses larmes qui coulaient à flots, le jeune homme lui annonça sa décision, qui fut comme une révélation pour elle. A l’annonce de sa réponse, ses muscles de décontractèrent enfin. Il lui montrait la renaissance. Enfin, elle n’aurait ni à mentir, ni à cacher son amour, il n’y avait qu’à dire la vérité. En ommettant quelques détails, certes, mais la vérité. La jeune fille verrait le soleil se lever le lendemain, elle pourrait sentir la chaleur de la peau de son amour. Dans sa vie, rien ne l’avait autant réjoui. Elle avait eu un doute, qui lui avait rempli l’esprit, et celui-ci n’était qu’une fausse spéculation, un chemin sans issue qui ne sera jamais emprunté.

Après ça, Ellesär lui dit qu’il fallait quitter la chambre, et contacter la Garde Rouge. Puis il inspecta la chambre, pour ne laisser aucun objet suspect et embrassa la jeune fille avant de lui demander si elle savait où se trouvaient les membres de son clan, s’ils avait un lieu de rencontre précis.

Alors qu’ils se dirigeaient vers la porte d’entrée, la jeune fille eu de nouvau un doute, un réflexion profonde. Cela était normal, puisque c’était le premier homme avec qui elle commençait à partager sa vie, mais celui-ci ne concernait pas leur amour, mais vraiment la personne d’Ellesär. Elizabeth avait eu trop d’ennuis avec les hommes, et on dit tout le temps que la prudence est la mère de la sureté, c’est donc ce qu’elle allait faire, être prudente. Juste avant d’ouvrir la porte pour descendre, la jeune fille répondit d’abord à l’interrogation du jeune homme sur la Garde Rouge :

“ Du peu que je les connait, ils doivent être soit en bas, à la Taverne, soit en train de faire des achats. Je pense plutôt qu’ils sont en bas.”

S’approchant de lui, et le regardant dans les yeux, pour lui assurer que c’était sérieux, elle lui dit :

“ J’ai eu pas mal d’ennuis avec les hommes, et je ne veux pas que ce soit la même chose pour toi. J’espère que tu n’es pas avec moi seuleument pour passer du bon temps, et après partir, car si cela ne te fait pas le moindre mal, car tu savais dès le départ ce que tu allait faire, moi je me suis déjà attachée à toi, et j’en souffrirais. Je ne veux pas que cela arrive et si c’était dans tes intentions, autant me le dire tout de suite, la fin en sera moins dramatique. Dis-moi, au moins je t’excuserais car je ... ”

Elle fut interrompue dans sa tirade par un doigt sur sa bouche. Ellesär avait quelque chose à dire et, vu son regard, quelque chose de sérieux. Elle attendit donc sa réponse.

Ellesär Ellensar
POST N° 47

Alors que les deux amants se dirigeaient vers la porte, la jeune fille, envahie de doute, ralentit, et répondit à la question d'Ellesär. Elle lui dit que les autres membres de la Garde Rouge se trouvent soit à la taverne, en dessous de leurs pieds, ou soit en train de faire des achats aux Quartiers Marchands. Selon elle, il était plus probables qu'ils soient en bas. Nonobstant, elle semblait encore perturbée, par quelque chose qu'Ellesär ignorait. Mais il l'apprit bien vite, car la belle jeune femme, s'approchant de lui d'un pas lent, le fixa dans les yeux, de son beau regard charmeur, et après quelques secondes d'hésitation, respira un grand coup et révéla à Ellesär la cause de son gêne. Elle lui dit tout d'abord que de toute sa vie, elle eût beaucoup de problèmes avec les hommes de son entourage, et ne souhaitait plus en avoir dorénavant, surtout pas avec lui. Puis elle lui fit savoir que si il ne cherchait sa compagnie que pour passer quelques bonnes soirées avec elle, puis la laisser tomber comme il l'avait trouvé, alors autant qu'il le lui dise dès maintenant, et qu'ils arrêtent leur relation dès cet instant, là où ils en sont, car même si cela lui ferait du mal, ce serait toujours mieux que d'être largué, humiliée. Alors qu'elle entama une nouvelle phrase, des pensés se bousculèrent en Ellesär, et il tenta de faire un lien entre tout, et il y parvint. C'était maintenant, ou jamais. Il devait tenter sa chance, ici, tout de suite. Il posa un doigt sur les lèvres d'Elizabeth, interrompant ses paroles, et hésitant quelques instants, il se ressaisit et, prenant la main d'Elizabeth en la sienne il se mit à genou, et parla à sa tendre.

"Elizabeth, je comprends ton désarroi. Nous ne nous connaissons depuis à peine un jours, que déjà nous nous aimons plus que d'autres suite à des années. C'est expérience bien étrange pour chacun d'entre nous, mais au lieu de chercher les failles de notre amour, réjouissons-nous de lui. Je t'aime, et je t'aime d'un amour sincère, d'un amour vrai. Jamais je ne t'ai menti, j'ai toujours été honnête avec toi, et je le suis toujours. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne, et tu m'aimes comme personne ne m'a jamais aimé, jusqu'à présent. Ces quelques heures passés en ta présence ont été plus belles que toutes ces sombres années que j'ai traversé dans la tristesse et la solitude. J'aimerais... j'aimerais tant que notre amour demeure éternel, qu'à tout jamais nous restions ensemble, réunis. Je ne veux plus être séparé de toi. Je... je veux vivre le restant de mes jours avec toi, t'aimer toi-seul, avoir des enfants avec toi, les élever avec toi, et mourir avec toi. V... veux-tu qu'ensemble nous surmontions les épreuves qui se dressent devant nous ? Qu'ensemble nous vivions à tout jamais ? Veux-tu devenir ma femme, Elizabeth ?"

Et Ellesär sortit de sa poche la deuxième alliance, et le coeur lourd, battant plus vite que le souffle du vent, la tendit vers sa bien-aimée, attendant sa réponse...

Elizabeth
Poste N°54

Ellesär avait mis son doigt sur la bouche d'Elizabeth, afin de lui intimer le silence, avant de déclarer lui aussi une longue tirade. Dans celle-ci, il avait exprimé tout ce que la jeune fille pensait de façon plus claire et ordonnée. S'ils ne se connaissaient que depuis un jour, en quoi cela importait-il ? Leur amour était plus fort, même si certainement moins mature qu'un couple qui se connaissait depuis des années. L'amour d'Ellesär envers Elizabeth était sérieux, et pour rien au monde il ne voulait l'abandonner. Tout en tenant la main de sa bien-aimée, à genoux, il fit sa demande en mariage.

Dans un premier temps, la jeune fille vacilla quelque peu sous l'effet de la surprise mais se reprit rapidement. Une première question fusa dans son esprit : Pourquoi moi ? Il y avait d'autres jeunes filles sur le continent, plus belles, plus intelligentes et ... moins naïves. Mais il semblerait que le destin l'ait conduite jusqu'à lui, même si ce n'était pas dans un contexte prompt à un coup de foudre. Mais il fallait aussi avouer qu'il lui plaisait. Son regard si tendre et dur à la fois, son corps se mouvant avec un grâce, que l'on pourrait presque qualifier de féline si, d'un autre côté, il n'avait pas encore totalement perdu la ruse, mouvement presque doux mais mortel. Toutes ces affirmations peuvent sembler contradictoires, mais c'est comme ça qu'Elizabeth l'aimait, avec ses qualités et ses défauts. Mais si la jeune fille n'avait aimé en lui que son physique, elle devrait avoir honte. Elle appréciait aussi sa sensibilité, sa gentillesse, particulièrement envers le loup, et surtout, sa volonté de protéger ceux qu'il aimait à n'importe quel prix.

Deuxième chose à laquelle Elizabeth devait penser, et rapidement, un réponse, Si maintenant elle avait ouvert la bouche et parlé sans réfléchir, elle aurait dit : " Je ne te mérite pas ". Mais après y avoir réfléchi un tantinet, elle se dit que s'il l'avait demandé en mariage, c'est qu'elle était méritante pour quelque chose non ? Pour la première fois de sa vie, la jeune fille se considéra comme elle l'était vraiment.

Elle avait pris sa décision. En rassemblant tout son courage, car il en fallait pour accepter une telle marque d'amour, Elizabeth s'avança, prit l'anneau, et le glissa à son doigt. Le loup aboya un peu, comme s'il était heureux. Voyant qu'Ellesär était un peu lent à réagir, elle fit une petite plaisanterie :

" Le loup vient de dire : Je vous déclare mari et femme. Ellesär, vous pouvez embrasser la mariée "

La jeune fille fit un clin d'œil complice au jeune homme et attendit sa réponse, voir sa réaction.

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Ellesär Ellensar
POST N° 48

Ellesär, tout en regardant le visage de sa bien-aimé, attendait impatiemment la réponse de celle-ci. De nombreuses pensés se bousculèrent dans son esprit qui se perturbait. Allait-elle accepter ? Si oui, pourquoi le faire attendre de la sorte, et si non, que va-t-il se passer ? Vont-ils devoir se séparer à tout jamais ? Ou vont-ils rester ensemble, sans ne l'être vraiment ? Son coeur battait plus vite que jamais, et il sentait comme une boule dans sa gorge. Finalement, ce fût d'un geste que la belle et jeune Elizabeth répondit à son demandeur. Elle prit l'anneau, et l'enfila à son doigt. Ellesär n'eût pas le temps de réagir, ou plutôt il ne savait ni quoi dire, ni quoi faire, et ce fût, suite aux aboiements du loup, sa désormais douce fiancée qui prit la parole. " Le loup vient de dire : Je vous déclare mari et femme. Ellesär, vous pouvez embrasser la mariée." Tel furent ces mots. Ellesär ne réfléchit pas sur le coup, et se relevant, enlaça Elizabeth et l'embrassa longuement, passionnément, amoureusement. Il mit dans ce baiser tout son amour, tous ces sentiments, et sa compagne de même. Lorsque les deux amants eurent fini leurs ébats amoureux, ce fût Ellesär qui prit la parole, ayant déjà réfléchi à ses mots précédemment.

"Je t'aime Elizabeth... Je t'offrirais le plus beau de tous les mariage que les trois continents n'ont jamais vu, je te le promet... Mais, nous vivons une période bien trouble. Les tumultes de la guerre arrivent jusqu'aux portes des citées, et au-delà. Partout la haine, la violence, et au centre de tout ce chaos, notre Amour. Nous aurons nos noces, mais il y a hélas un ordre de priorité, et même si à mes yeux, tu passes devant tout, je ne veux pas que notre mariage soit pressé, ni fêté dans de mauvaises conditions. Tu mérites mieux. Beaucoup mieux. Pour l'instant, la meilleure chose que nous pouvons faire, c'est de rejoindre la Garde Rouge. Eux pourront nous aider."

Et avant même qu'Elizabeth n'ai mot, Ellesär l'attrapa aux hanches et l'embrassa une nouvelle fois. Il l'aimait, plus qu'il n'aimait toute chose, et il ne voulait pas la perdre. C'est en partie pour cela qu'il ne voulait pas voir leurs noces à Syram, car à chaque instant, une attaque pouvait avoir lieu, et même si il donnerait sa vie pour la protéger, il ne saurait que faire face à une armée. C'est pour cette même raison qu'il avait accepté de se joindre à la Garde Rouge. Être avec d'autres hommes d'expérience, sachant se battre et se défendre assurerait à Elizabeth la sécurité qu'il voulait lui offrir.