Saega Désigné volontaire
Nombre de messages : 266 Age : 37 Age RP : 20 ans Fiche perso : Saega Date d'inscription : 11/10/2007
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| Sujet: [Saega] Jovaris Sam 29 Mar - 4:37 | |
| Prénom et/ou Nom : Jovaris Malterson Surnom : Shruïchy Race : Humain Métier : Chasseur de primes Savoir-faire : Cuisinier
Description mentale : C’est un homme assez exubérant. Il adore vivre en présence d’autres personnes car il supporte difficilement la solitude. Il a un comportement complètement illogique. Ces pensées n’ont aucune logique et ses actions sont basées principalement sur son instinct. C’est une personne qui adore parler, souvent pour ne rien dire d’intéressant, seulement pour combler un blanc. Il sourit quasiment tout le temps, surtout car il est content, mais aussi car son sourire a quelque chose de troublant. Ce n’est pas quelqu’un qui aime passer inaperçu, au contraire. Même si cela peut le mettre en danger, il fera tout pour qu’on le remarque. Il aime faire le pitre. Il est claustrophobe. Il n’aime pas être contredit, ni que l’on discute ces décisions. Ce qu’il aime par-dessus tout, c’est manger.
Description physique : Il est commun à la plupart des hommes à quelques différences prés. Tout d’abord, ces cheveux ont une teinte bleutée. Ces yeux sont comme un gouffre, pouvant happer une âme à tout instant. Son regard est perçant et pénétrant. On dit que les yeux sont le reflet de l’âme, si cela est vraiment le cas, alors l’âme de Jovaris est très noire. Il n’est pas très musclé, mais il compense son manque de force par sa vivacité et sa vitesse. Son corps est bizarrement dépourvu de poils. Il est aussi recouvert de cicatrices, mais aucune ne semble profondément inscrite dans les chairs.
Histoire : Il est né dans la Sombreforêt dans un endroit situé à peu près à mi-distance entre la Tanière et Hautesylve. Son enfance dans ce lieu fut paisible, bien qu’il faille défendre la maisonnée contre les prédateurs qui rôdaient dans la forêt. Il était bien entouré, les parents ayant eu avant lui déjà six filles et autant de garçons. Dans cette nombreuse fratrie, il découvrit la joie de la vie en communauté. Les parents n’étant pas riches, il n’eut pas le droit à une éducation, enfin celle réservée aux enfants dont les parents sont riches, et n’alla pas à l’école. Il aidait ces parents, frères et sœurs à s’occuper de la maison.
Un incident perturba sa vie sans histoire alors qu’il venait de souhaiter son treizième anniversaire, treize semaines plus tôt. On l’avait envoyé chercher des champignons pour le repas du soir. Il n’avait mis que trois heures pour remplir ces deux paniers. Il se préparait à rentrer, mais sur le chemin du retour, la nuit était tombée. Un hurlement, puis deux, suivis finalement par d’autres se firent entendre. En un instant, il se retrouva encerclé par une meute de loups. Il n’avait aucune chance de s’en sortir, même en courant très vite. Les loups resserraient le cercle progressivement pour ne laisser aucune échappatoire au garçon. Il savait sa fin proche et était prêt à rejoindre ses ancêtres. Mais, un évènement changea complètement la donne. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait l’impression que les prédateurs tremblaient, qu’ils avaient peur. Une ombre sauta au milieu du cercle. Elle grogna puis d’un coup fit voler un loup. Le loup s’écrasa contre un arbre, mort. Les autres s’enfuirent sans demander leur reste, ils savaient qu’ils n’avaient aucune chance. Le sauveur de Jovaris était un lycanthrope. Mais le garçon ne craignait plus la mort, seulement la souffrance. Cette résolution se voyait dans ces yeux. Le lycan se tourna face à l’enfant et s’en approcha.[/i]
« Alors petit homme, on veut mourir ? » La bête ricana. « … » Le garçon resta muet, il ne savait que répondre. « Dans ce cas, je crois avoir une petite idée. Ton corps décidera pour toi. »
D’un mouvement rapide, le lycan griffa l’air, ainsi que le ventre de Jovaris. Le garçon s’effondra, plié en deux.
« Si jamais tu survis, viens me voir dans un mois. Tu sauras où me trouver. »
L’enfant ne savait pas encore ce que le lycan voulait dire, mais il le sut un mois plus tard. Il était rentré chez lui, il ne sait comment. Ses parents voyant la blessure et en reconnaissant l’origine hésitèrent à le soigner. Mais, c’était quand même leur fils, ils ne pouvaient l’abandonner. Ils le firent donc guérir par un alchimiste qui les prévint tout de même des risques encourus.
A peine un mois venait de passer. Jovaris allait mieux et recommençait à aider sa famille. Mais à mesure que la journée avançait, il se sentait de plus en plus bizarre. Il devenait très irritable, violent et sensible à certaines odeurs. Il avait l’impression qu’il changeait mais ne savait pas en quoi ni pourquoi. Ces muscles le tiraillaient, ces os étaient douloureux, il souffrait mais le faisait en silence. Le paroxysme de cette douleur fut atteint la nuit, alors que tout le monde dormait. C’était la pleine lune et elle venait de faire son apparition. La transformation du garçon fut brutale. Des poils en grandes quantités poussèrent. Sa morphologie changea totalement. En quelques instants, il était devenu autre chose, il n’était plus humain. C’était à présent un lycanthrope. Il hurla de douleur.
Le hurlement réveilla toute la maisonnée, surtout ces frères et sœurs qui dormaient tous dans la même pièce. D’abord surpris par ce bruit, ils furent effrayés en voyant un lycan dans le lit de Jovaris. Ce dernier, que les cris énervaient, se déchaîna de façon incontrôlable. En un quart d’heure, tout le monde était mort dans la maison. Jovaris s’enfuit et durant sa fuite se remémora les paroles du lycan. Son instinct lui permit de repérer rapidement ses traces. Il commençait à se rendre compte de ce qu’il avait fait, il venait de tuer sa famille. Il était complètement effondré, annihilé. Il avait tout perdu, tout détruit de ces propres mains. Il n’était même plus humain. Pendant qu’il se lamentait, il avançait toujours et se rapprochait du lycan.
« Alors, tu es toujours vivant à ce que je vois. » « C’est de votre faute, ils sont morts à cause de vous. » Pleura le nouveau lycan. « Mais, je n’y suis pour rien, je t’ai seulement sauvé la vie. » « J’aurai préféré mourir plutôt que de tuer ma famille. » « Mais ! Je t’ai pourtant laissé le choix. Lorsque je t’ai griffé, tu aurais pu choisir de mourir. Mais tu as préféré mettre ta famille en péril pour ta propre survie. » « Mais, je ne savais pas que je deviendrais comme ça. » « Tu croyais peut être que je t’avais sauvé gratuitement ? »
Jovaris ne savait que répondre à cela.
« Allez, ne te mets pas dans cet état. Tu devrais me remercier à la place. Je t’ai libéré de tes entraves. Sois plus fort, combat et viens te venger. Si un jour tu me cherches, je serais chez Agramand, mon maître. »
[i]Le lycan disparut sur ces paroles et Jovaris ne le revit plus. Ce dernier était détruit. Pendant plusieurs années, il chercha la chaleur d’un foyer, comme celui qu’il avait détruit. Lorsqu’il était sous forme humaine, il vivait en ville fréquentant les tavernes pour ne pas se sentir seul. Lorsqu’il se transformait, il s’isolait, la plupart du temps dans la Sombreforêt.
C’est lors d’une de ces escapades nocturnes qu’il fit la connaissance de Jdargrim. Ce der nier, bien que lycanthrope, était étrange. Il ne ressemblait pas à l’image que Jovaris se faisait des autres lycanthropes. Mais, enfin, il ne serait plus seul lorsqu’il devrait subir une transformation. Lors de cette première rencontre, Jdargrim lui donna un autre nom, Shruïchy. Ce nom désignait le fait que bien qu’étant un lycan, Jovaris vivait parmi les hommes.
Seulement, il devait vivre, et pour cela, il devait manger. Pour subvenir à ces besoins, il décida de devenir chasseur de primes. Il évitait autant que possible de tuer ces cibles, mais certaines trop rétives succombaient sous ces coups. Plusieurs années passèrent ainsi, pendant lesquelles, il pourchassa les bandits, voleurs et autres personnes de ce genre.
Plusieurs années plus tard, alors qu’il avait le bonheur de pouvoir jouir de sa forme humaine en se promenant dans Hautesylve, il découvrit un avis de recherche très récent et qui semblait très intéressant. Il s’agissait d celui de Saega, accusé d’enlèvement et de meurtres. Après avoir pris l’affiche, il quitta la ville et se dépêcha d’aller à Port-Pergas, dernier endroit où on l’avait aperçu. Le voyage fut rapide. Une fois sur place, n’ayant trouvé aucun indice sur l’endroit où il pouvait se cacher, il en déduisit qu’il était parti. Il se dirigea vers le port et apprit qu’un bateau était parti pour Djel’Fa. Il engagea immédiatement le capitaine d’un navire rapide et son équipage. Il arriva en soirée au port de Hek’Adir. Son premier réflexe fut de faire le tour des tavernes. Il apprit dans l’une d’elles que sa cible était partie quelques heures plus tôt avec un groupe. Cette troupe se dirigeait vers un petit village en bordure du désert, Garh’Dyr. Il n’avait pas beaucoup de retard sur sa cible, mais il devait avant de partir, se préparer et se reposer. Le lendemain matin, il se mit en route pour le petit village. Il n’avait pas de temps à perdre, donc il força l’allure. Il ne lui fallut que quatre jours pour rallier sa destination. Cela faisait à peine deux heures qu’il était arrivé que le village fut attaqué. L’attaque de faible envergure fut vite repoussée surtout grâce à des personnes qui arrivaient juste. Il reconnut parmi elles sa cible ainsi qu’une autre personne. Il décida d’aborder Saega après le deuxième combat qui vit la victoire totale du village. | |
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