Trouver l'orbe de puissance

Gwendas
Poste N° 12

Poste précédant : [Gwendas] En route vers Sipahan

Les prochains pas de Gwendas pointèrent donc en aval. La forêt devenait de plus en plus serrée et se frayer un chemin sur cette terre malaisé était un vrai défi. Cependant le demi-orc aimait bien les marches laborieuses. Il avançait le regards toujours porté au loin, son esprit traçant les prochains pas en fonction des obstacles sculptés par une nature à la logique complexe et imperceptible. La concentration du sorcier s’affûta à l’exercice et bientôt la progression se fit machinal. Le vrai regard de Gwendas se détourna de la forêt sauvage tout seul et son esprit pût s’adonner à d’autres préoccupations tout en continuant vers la cité des hommes.

Le sort que Gwendas voulait apprendre était en rapport avec ses origines. Bien qu’il lui faudrait un temps pour le maîtriser, ce sort consistera à utiliser tout ce qui est humain dans son âme pour sculpter un homme sur son corps. Il avait eu cette idée en revoyant sa mère en rêve. Une femme magnifique. Son visage oblong, ses yeux tendres… Gwendas ressenti un trouble en y repensant. Pourquoi par le passé les choses se sont-elles déroulées ainsi ? Il en savait la cause, mais c’était insuffisant. Puis Gwendas chassa une fois de plus ces souvenirs de sa tête avant de s’y plonger d’avantage. Il devait se concentrer sur lui-même, se pencher sur le côté matériel du sort.

Il regarda ses mains. De grosses mains d’orc avec des doigts aussi gros que des petits poissons, relier à deux bras assez fort pour tenir une arme de folie meurtrière. Les orcs étaient véritablement des guerriers par nature. Mais c’était la magie qui passionnait Gwendas. Il se demanda si les humains avaient naturellement le corps près pour combattre. La réponse fût évidente. L’âme du sorcier contenait un humain, mais ce derniers n’aura sûrement pas un corps pour tuer. Gwendas le sentait. Il n’était pas fait pour ça, ce n’était pas lui. Le demi-orc venait de poser les premières idées vers la confection de son nouveau sort.

C’est alors qu’il se mit à pleuvoir. Le ciel était devenu sombre sans qu’il s’en aperçoive. La pluie tomba en torrent sur la forêt étincelante. Gwendas s’arrêta sous un gros sapin et attendit que le ciel se calme. Il était déjà suffisamment difficile de franchir les caprices du bois, si en plus ceux du ciel venait s’y ajouter, le sorcier perdrait trop d’énergie pour quelques instants à gagner. Il attendît donc. Sa tête se pencha sur le côté. Son serpent avait les yeux ouverts. Lui aussi attendait que le ciel s’ouvre de nouveau. Le demi-orc pensa au nom qu’il pourrait bien lui donner. Selon ce qu’il savait, le serpent avait souvent été considéré comme un animal maléfique, sournois et puissant. Mais l’ancien compagnon d’Oledril n’était qu’un petit serpent obéissant et inoffensif, comme s’il reniait ses préjugés. Il était un peu comme le sorcier, en fin de compte. Gwendas réfléchit et trouva un nom qui lui convenait : Lixis, en l’honneur du dieu Polixis. Le demi-orc sourit à cette idée. De cette façon, il aurait toujours l’impression d’avoir le dieu qu’il estimait le plus à ses côtés.

[HRP : Modifiez "Le serpend d'Oledril" pour "Lixis" dans mes troupes.]
[HRP : Modifiez "Carte" pour "Carte d'Amresia" dans mon inventaire, merci.]
[HRP : Si vous voulez faire intervenir un bestiole c'est vous qui voyez. ]
[S : Fait.
Sinon, une mangouste complètement perdue (et pas qu'un peu ^^) se retrouve devant vous. Elle fixe attentivement son ennemi naturel (le serpent ^^). Au moindre geste belliqueux de ce dernier, elle lui saute dessus. Cependant, elle n'a aucune intention d'engager le combat d'elle-même. De plus, elle n'a aucune intention de t'attaquer sauf si tu l'attaques avant évidemment.]

Gwendas
Poste N° 13

Gwendas était toujours en train de chercher dans les méandres de ses souvenirs. Fouillant et balayant son savoir en fixant son prochain sort, il ne se contenta finallement ce jour là que de compter les détails qu'il ne fallait pas oublier. Il leva alors son regard vers le ciel. Sous la forme d'une douce mer de fumé noire, les nuages gagnaient bien sur le soleil, et empêchait ainsi donc tout ses beaux rayons de passer éclairer le bas monde. Et une mangouste qui faisait son possible pour se retrouver par ce temps, ce temps qui lui faisait bien des misères, approchait sans le savoir d'un adversaire effrayant : Gwendas. Quand le petit animal finit par comprendre la présence du géant, il avala un petit cris aigu qui réveilla le serpent et rabaissa le regard du demi-orc. Ce dernier, plus intéressé par le comportement de la bestiole que par sa maigre chair, n'avait pas l'intention d'attaquer la petite bête et le fît comprendre par un doux regard. Surpris, la mangouste alla voir le serpent prisonnier. Mais le reptile n'avait pas bouger. À peine éveillé, il se contentait simplement de garder les yeux sur le mammifère. Le vagabond voudrait bien en faire son repas, mais la présence du bonhomme le dérangeait trop pour lui tourné le dos. En définitive, la mangouste décida de partir.

La pluie ne s'arrêta qu'à la tombé de la nuit. Un peu frustré d'avoir si peu marché aujourd'hui, Gwendas s'installa sans rien et s'endormit au creux d'un vieille arbre. Quand il se réveilla avec le soleil, il était en pleine forme et presta le pas pour rattraper son retard. À bon rythme toute la journée, il franchit une longue distance. Le soleil commençait à s'endormir sous l'horizon quand le demi-orc arriva en bordure d'un marais malodorant. L'heure ne lui laissait pas le choix. Le sorcier se coucha dans l'herbe et attendit le lendemain.

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