Après la mort

Helzeb Kan Hazan
Post n°16

Interlude/La mort ---> La mort, qu'est-ce ? Une simple épreuve je pense...

Le réveil fut difficile. Plus difficile ? Pourquoi ? Qu’avait-il pu bien faire pour qu’il soit dans cet état ? Son corps sentait la mort, il puait. Cela devait faire quelques jours qu’il ne s’était pas lavé. Son esprit se réveillait lentement. Il inhalait toutes les données qu’il récoltait. Son odeur : un sommeil de plusieurs jours. Un lac : le lac des songes. Des traces dans les herbes : d’autres personnes avaient été là il n’y a pas si longtemps. Quand il commença à se révéler, il sentit un papier glisser. « Rejoins moi à la taverne », telle était ce qu’il y avait d’inscrit. Un flash. Tout fut clair. Il était mort en combattant un groupe de bandits. Nabaroth, Elryck et Nazhb étaient là. S’en étaient-ils sortis ? Il ne voyait qu’un moyen de le savoir. Retourner voir le noble. Cette personne synonyme du commencement de sa fin. Se relevant péniblement, il prit la direction de la ville de Tristerive.

Il passa le gué sans problème, sûrement parce que les gardes étaient habitués à le voir en ville depuis quelques temps, son odeur aussi peut-être mais… Il semblait qu’il y avait autre chose. Il ne comprit que plus tard, sur le chemin, qu’ils venaient de voir un mort-vivant. Et tout les regards des habitants furent les même, de la surprise et de la peur. Comment une créature revenait-elle à la vie ? Par quelle magie noire ? Ce devait être ce que pensait ces personnes. Il n’en avait que faire. Il frappa à la porte de la maison du noble. Aucun bruit ne sortit de l’intérieur de la maison. Il frappa une nouvelle fois. Toujours rien. Où pouvait-il être ? Il se remit en marche, cherchant dans la ville. Il passa tout d’abords à ce qui avait été leur quartier général. Il n’y avait personne. Il le savait mais il avait voulu y retourner. Puis il longea ce qui avait été le travail de ses ouvriers. Il ne le voyait toujours pas. Il n’avait guère le choix, il lui fallait demander de l’aide. Il demanda à plusieurs personnes s’il n’avait pas vu un noble. Tous eurent une réponse négative. Il alla finalement dans l’endroit où il avait le plus de chance de le trouver ou du moins une info de lui. A l’auberge.

Tranquille. Telle était la caractérisation de ce lieu. Il n’y avait que peu de clients. Il se dirigea vers le patron et engagea la conversation :

« Bien le bonjour messire. Je recherche un homme, un noble. Cet homme avait décidé de drainer les eaux usées. Voyez-vous de quoi je parle ? »

« Bien le bonjour. Effectivement, je vois de qui vous parler. Cet homme est sorti il n’y a pas si longtemps. Je ne sais ce qu’il fait mais il revient tous les soirs. Attendez le. Voudriez-vous boire quelque chose ? »

« C’est fort aimable à vous mais je me dois de refuser. Il faut dire que je suis un peu à sec niveau argent. Bonne journée ! »

Helzeb, attendant le soir, partit déambuler en ville. Il devait attendre le soir pour avoir les informations qu’il quémandait. Il alla s’installer dans la maison délabrée et attendit. De temps en temps, il s’entraînait un peu avec son bâton mais le cœur n’y était pas. Le soleil commençait à s’éclipser. Sortant de son demi sommeil, il retourna à l’auberge. Quand il ouvrit la porte, il vit le noble au fond de la salle, un verre à la main. Il était en piteux état.

« Bonsoir messire. J’aimerai parlementer avec vous de deux trois petites choses. Puis-je m’asseoir ? »

D’un geste de la main, il me montra une chaise.

« Je vous remercie. Voilà quelques jours que je m’étais assoupi au lac des songes et j’aimerai savoir où sont passé mes compagnons ? Le savez-vous ? »

Le noble ne répondit pas tout de suite. Il but un coup, toisa la peau verte et répondit :

« Je ne sais que peu de choses demi-orque. Mais je vous répondrai quand même. (Avale une gorgée) Votre compagnon Nabaroth s’en est allé sur les routes de Sombreforêt. Elryck et Nazhb, quand à eux ont quitté Tristerive mais je ne sais où ils sont partis. (Avale une autre gorgée) Je suppose que vous êtes venu récupérer la somme de votre travail ? Tenez voilà les écus. »

Il tendit les quarante écus à Helzeb, d’une main tremblante.

« Je vous remercie mais je suis fort étonné. Je pensais que mes compagnons seraient passés récupérer leur dû. Enfin bref, puisque nous parlons argent, j’aimerai que vous me donniez une prime. N’oubliez pas que nous vous avons protégé de ses bandits et, au passage, nous avons réussi à éliminer le chef. J’aimerai donc percevoir une prime. Et que vous ai-t-il arrivé ? Pourquoi tremblez vous et buvez comme cela ? »

Après avoir fini son verre, commandé une autre bouteille, il lui dit :

« Après que vous ayez évincé les bandits, les ouvriers se sont révoltés. Ils m’ont insultés et donnés des coups. Je fus tellement désespéré, et à cause d’une blessure à la jambe, que je ne partis pas de cette ville. Je me sui réfugié dans l’alcool. »

--> Errance dans la taverne <--

[Mdj : Ajoutez moi 40 écus, la somme de mon travail. Et est-ce que le noble m’accorde une prime ?]
[ Eliz : Or ajouté mais t'as pas de prime ]