[Gwendas] Les premiers bourgeons

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Gwendas
Post N° 1

Il était d'une sombre nuit où Gwendas sommeillait à cette nouvelle odyssée inconnue. Le jeune esprit avait trouvé un endroit où le ciel perçait cette forêt étouffante et y avait installé son campement. Aucun abris donnait logis à son repos, mais son dos appuyé simplement dans le creux d'un arbre et un feu qui éclairait le creux de son visage d'orque lui suffisait. La maison d'Oledril était maintenant loin derrière, et Gwendas ne savait combien de cycles quotidiens passeraient avant qu'il n'eut atteins le village espéré. Il préféra ne pas y penser d'avantage, et sombra de fatigue.

Durant cette nuit, Gwendas vu en rêve un oiseau mythique, le Garuda. Il en vit un tomber du ciel pour atterrir lourdement devant lui. **Quel immense créature!**, pensa-t-il. Gwendas eu un mouvement de recul devant cette être impressionnant. Le rapace baissa alors la tête pour que ses yeux soit à la hauteur du semi-orc, et ce derniers compris qu'il ne craignait rien face à ce pacifiste. Puis, le garuda commença à lui répété ces mots: «Hinhad wyhidh, idludyam huym ulyawhihyiw». L'oiseau les prononça lentement, en s'attardant longtemps sur chaque consonnes. On aurait dit qu'il n'y avait chez ce rapace qu'une destiné voué à ce message. Gwendas ressenti une grande déception car il ne comprenait pas le sens de ce langage, et n'en avait même jamais entendu parlé. Il laissa donc le rapace, le contourna et continua son chemin. L'oiseau, insulté, ouvrit dès lors ses immenses ailes et commença à prononcer les mots de plus en plus fort, mais Gwendas ne se retourna pas. Le Garuda, désespéré, s'envola en quelques coups d'ailes qui fit brasser les branches de la forêt.

C'est à ce moment que Gwendas s'éveilla en sursaut. Sa tête en train de haleter faisait peine à voir. Il ce leva sur ses genoux et attendit que son esprit ait repris son calme. L'obscurité avait commencer à ce faire moins pesante, et il en conclu que le matin était arrivé. Gwendas éteignit le feu et ce remis en route. Il pensa à son rêve. Il s'en souvint parfaitement, mais n'était pas du genre à prêter une grande attention à ce genre de chose.

Les jours passèrent sans qu'aucun événement important n'obstrua la route du semi-orc. Ce derniers grimpais maintenant en amont d'une des montagnes noirs. De temps en temps, il se retournais pour constater sa progression. On était en plein jour et la forêt était au zénith de sa forme. On pouvait entendre les oiseaux chanter, les grenouilles croasser les criquets s'annoncer. Puis, après une pente particulièrement abrupt, Gwendas atterrit sur un joli plateau où une petit chute d'eau vaporisait l'air et abreuvait un mince filait d'eau. Cette dernière tombait ensuite dans un canal souterrain. Le jeune être se pencha et bût un peu. Quand il relevât la tête, il constata le magnifique paysage qui se dressait devant lui. Après une coupure du paysage, une forêt luxuriante parcourait un territoire à perte de vue. Cependant, Gwendas remarqua un petit endroit reclus où il n'y avait pas d'arbre. L'observateur était trop éloigner pour voir ce que c'était, mais émit l'hypothèse d'un village d'orc. Il décida donc qu'il dormirait sur le plateau cette nuit, puis partirais vers cette hypothèse en même temps que le soleil.

En attendant le coucher du soleil, il profita du temps pour réviser les quelques sorts qu'il maîtrisait. D'abord il commencera par Aculmen. Il invoqua les forces enfuis en lui comme Oledril lui avait enseigné puis, d'un pas tout à fait assuré, posa son pied dans le vide qui suit le plateau. Gwendas avait maintenant un grand vide dessous lui. Il constata alors à quel point la falaise était abrupt, et se vanta lui-même de l'avoir surmonté. Le semi-orc ne resta que quelques secondes dans cette position avant de revenir sur terre-ferme. L'exercice était un succès. Ne tenant pas à dépenser tout son énergie ou à devenir muet pour une semaine, le semi-orc conclu finalement l'entraînement sur cette unique pratique. Il attendit le coucher du soleil, puis ferma les yeux. Une grosse journée l'attendait.

L'être verdâtre fit un autre rêve pendant cette nuit. Le même Garuda, furieux, fit un arrivé brutal sur le plateau et prit Gwendas dans ses grosses serres. Le semi-orc, trop faible pour lutter contre un tel oiseau, attendit pacifiquement. Sauf que le Garuda décida de le lâcher au-dessus de la forêt situé en bas du plateau. Gwendas fit une longue chute et atterrit par chance, ou grâce à l'oiseau, dans un marécage profond. Il était sous l'eau quand il reprit conscience. Il réussi à rejoindre la terre-ferme en nageant tout simplement. Étrangement, ses vêtements était toujours sec, mais il ne savait pas où il était. Gwendas commença à marché vers une estimation très grossière de l'endroit où le village serait établit. La forêt était particulièrement sinistre, et aucun son n'en émanait. C'est donc dans un silence presque total qu'il progressait sur cette terre humide et nauséabonde. Mais le silence ne tarda pas à être tuer par un effroyable cris comme Gwendas n'en avait jamais entendu.

Ce fut encore un réveil difficile pour lui. Il maudit l'oiseau pour ce cauchemar et repris son souffle. Il se levât ensuite pour observé la forêt de son mauvais-rêve. Du haut de son plateau, il ne voyait rien d'autre que des simples arbres. Cependant, c'était la première fois que ses rêves lui causait autant de trouble. Il se souvint aussi d'une créature, de type "déjà morte". Cette créature, il ne s'en souvint plus le nom, mais il lui trouva une assimilation avec le cris de son rêve. Lui Faudra-t-il prêter une plus grande attention à ses rêves? Cette forêt était-elle dangereuse? De toute façon, il n'avait pas le choix, il devait passé par cette forêt pour atteindre ce qu'il espérait être un village d'orcs.

L'inexpérimenté déjeuna donc avec le reste du poisson qu'il avait trouvé quelques jours avant et commença la descente du plateau. Celle-ci ce montra très sérieuse, mais Gwendas ne tomba qu'une fois et c'était à quelques centimètres de la terminaison de la pente. Il était maintenant devant la forêt, qui lui sembla tout de suite aussi sombre que dans son rêve. En route, il dû contourné un marécage nauséabond et marché sur des terres humides qui lui semblait familiers. Le décor changeait de façon très net avec les forêts auxquels il était habituer, et le semi-orc s'interrogea sur le côté bizarre que prenait son voyage. Or, Gwendas continua tout de même sa progression avec détermination. Bientôt, il l'espérait, un village d'orc se présentera devant lui.

[HRP: Gwendas a peur mais continue son chemin à travers cette sinistre forêt. Rencontrera-t-il les monstres qu'il redoute? Le nom de celui de son rêve est "banshee". ]
Erg : Tout ce que tu entends, c'est un genre de convoi d'Orcs en route pour les ravitaillements. Au loin tu entends les loups et les chouettes. Les Orcs sont très méfiants.

Gwendas
Post N° 2

Cela faisait maintenant plus de 12 heures que le semi-orc foulait ce plancher bouetteux. Le Soleil était maintenant dans son nid et la frontière rouge reculait progressivement. Les étoiles s'installèrent sur leurs sièges respectifs. Le soir tomba tardivement en cette fin de mali, et quand il arriva, l'obscurité n'était qu'un éclaircissement sans couleur de la nature. Gwendas décida de continuer son chemin, rêvant au village qu'il cherchait. Ses oreilles entendirent le hurlement d'un loup, ce qui ne manqua pas d'encourager sa marche. Le jeune être regardât le ciel en marchant. En levant son regard, il vit deux gros yeux jaunes le fixer au loin. Un frisson lui parcouru le dos. Il resta immobile durant un long moment. Puis, l'animal ce fût entendre. Ce n'était qu'un hibou. Rassuré, Gwendas continua son chemin, ce qui fît fuir l'oiseau. Il commençait à éprouver un peu de fatigue, et senti la nuit ce faire pesante. Plusieurs fois, la tête du semi-orc s'engouffra dans de petites toiles d'araignées, mais il était trop las pour les retirer. Le dos courbé vers l'avant, il laissait ses pieds avancée mollement entre les buissons qui lui fouettaient ses jambes fatiguées. Ses yeux peinaient à rester ouvert, et son regard perdu vers l'inconnue laissait voir un esprit à moitié conscient. Il avançait, de plus en plus lentement, de plus en plus durement. Il voulait avancé, mais ses limites étaient atteins. Gwendas s'effondra sur le sol et perdit connaissance, la fatigue pour cause.

Il s'envola au pays des rêves et atterrit péniblement dans la même forêt. Gwendas fît comme toujours, et avança. Il n'eut à franchir que quelques mètres avant d'arrivé dans une petite clairière. Les hautes herbes se laissait balancer par le vent sous une lune gigantesque. Puis, le semi-orc la vit. Un être spectral était au milieu de la clairière. C'était une femme humaine d'une grande beauté qui dansait sous ses yeux. Son corps effectuait une douce et mélodieuse berceuse qui semblait envouter le cœur fébrile de Gwendas. Puis, elle aperçue le semi-orc. Ce derniers eu alors très peur qu'elle interrompt l'enchantement. Mais il n'en fût rien, même qu'elle lui sourit, l'invitant à partager cette balade au vent. Le semi-orc hésita un instant, alors le jeune beauté donna un peu plus d'ardeur à sa ronde érotique. Gwendas fini par approcher. Il était envouté par son rêve. Il approcha, et quand il ne resta plus que quelques mètre entre elle et lui... le visage de la femme changea de forme, sa peau tomba, sa bouche s'agrandit, ses formes se creusèrent et la femme devint alors d'une incroyable laideur. Le monstre pris une bouffé d'air et lâcha un cris incroyable qui fît souffrir Gwendas au plus profond de son âme.

Un goût végétal et sablonneux... un relief étrange... une sensation de méconfort... Gwendas reprenait peu à peu ses esprits. Il était étendue, face contre terre, sur le sol de la forêt. Il relevât doucement le haut de son corp et s'assit. Il laissa tomber sa tête vers l'arrière, les étoiles était toujours dans le ciel. Le semi-orc n'avait dormi que très peu de temps, mais la fatigue en fût chassé. Il pensa à son cauchemar. Pourquoi en fait-il d'aussi troublant depuis quelques jours? Le montre qu'il vu l'avait séduit pour mieux le harponner. Il ne comprenait toujours pas les écartements bizarres qu'effectuait de plus en plus son esprit, alors il reprit sa position de voyageur et piétina à nouveau la forêt.

Il marcha que très peu de temps avant que des signaux se firent entendre. Il entendait des voix jaser. Elles semblaient provenir d'orcs, mais Gwendas se fût prudent. Il avança doucement en regardant ses pieds pour être certain de ses pas. Puis, quand il estima que les voix étaient suffisamment forts, le semi-orc se mit à plat-ventre et progressa plus doucement encore. Le crépitement d'un feu vint à ses oreilles, et il aperçu une petite lueur se faufiler entres la végétation. Le sol était toujours humides et les vêtements de Gwendas furent trempés par son acte de prudence. Il mit alors ses mains dans un buissons et écarta ses branches. Son cœur lâcha un léger soupir. Devant lui ce trouvait un campement. Il comptait cinq tentes réuni autour d'un feu. Il y avait aussi deux orcs costauds à l'extérieur. Ceux-ci montaient la garde. Gwendas regardât plus loin. Des chariots monté sur deux roues et complètement vides restaient en retrait. Le semi-orc réfléchit puis se dit que ces orcs étaient des vendeurs de chariots, ou qu'ils voyageaient pour les remplir, un des deux. C'est alors qu'une léger sentiment de bonheur lui parcourue le ventre, car les orcs qu'il avait devant lui allait le conduire jusqu'à un village. Enfin, c'est ce qu'espérait sa logique.

Le jeune être attendit toute la nuit que le soleil se lève. La découverte inattendue de ces guides avait ravivé ses réserves d'énergies. Le matin fini par arrivé. Les orcs commencèrent à s'activer. Gwendas ne bougea pas. Il ne voulait pas être vue pas le convoi. Durant son enfance, il avait parfaitement goûté au caractère impétueux de la race qui était à moitié la sienne. Il décida qu'il se présentera au village en temps voulu, mais pas à cette troupe. Peut-être n'était-ce qu'un groupe de mercenaires? Après tout, il n'en savait rien. Le groupe commença à progresser. Leurs membres étaient très bruyants et Gwendas s'en senti un peu désolé, car il était habitué à la subtilité d'une forêt. Quand il ne pût plus rien entendre du convoi, Gwendas se levât et suivit les traces des chariots. Ses sillons rendaient la filature très aisée, et le semi-orc se surprit à prendre plaisir à ce petit jeu. Il marcha ainsi pendant quelques heures.

Puis, alors que le soleil était maintenant à son plus haut point, les voix des orcs se refirent à nouveau forte. Gwendas s'immobilisa, était-il déjà arrivé? Il n'osa pas bouger et resta à son point fixe quelques minutes. Les voix des orcs commencèrent alors à ce faire faible, puis disparurent. Il se dit que le convoi s'était remis en route et reparti lui aussi. Cependant, après avoir marché quelques mètres il vit ce qui avait stoppé la troupe. C'était le chat d'Oledril. Gwendas eu un pincement au cœur quand il vu la tête fraîchement couper de l'animal. Mais d'abord, que fait-il ici? Est-ce que c'est cette troupe qui lui a couper la tête? Cela ne l'étonnerait même pas, mais le semi-orc se remis à marcher tout en réfléchissant à ces questions. Le chat d'Oledrit, celui qu'il croyait immortel, était maintenant gisant derrière lui. Le semi-orc avança encore quand il entendit avec stupeur le cris d'un orc.

- Ha ! Un serpent !
- Il est dans mon dos !
- Il est tombé !
- Attrapons-le !
- Bande d'idiot ! On a mieux à faire que de jouer avec un stupide serpent !

Le convoi ce remis en route. Gwendas lâcha un soupir. Pendant un moment il crut qu'il serait découvert. Il attendit que le forêt redevienne silencieuse et se remit en route à son tour. Après une courte distance, un sifflotement de serpent ce fît entendre. Gwendas tourna d'un coup la tête et ce retrouva nez-à-nez devant un long reptile suspendu à une branche. Un grand frisson gela son esprit et l'immobilisa. Le serpent ne bougea pas. Après quelques longues secondes, Gwendas reconnu l'animal d'Oledril. D'abord le chat et maintenant le serpent? Mais pourquoi ses deux petits êtres étaient-ils ici? Enfin, le nouveau-venu avait plus de chance de l'ancien, sa tête n'était pas coupé. Quand le serpent compris que l'homme l'avait reconnue, il glissa sur ses épaules et se percha dessus. Gwendas était encore surprit de voir que ses animaux l'avait suivit. Enfin, il accepta la compagnie du reptile et continua sa marche avant que les traces ne s'effacent. Il marcha ainsi jusqu'à la fin de l'après-midi.

[HS: Est-ce que ma filature fonctionne jusqu'au bout?]
Erg : Les Orcs ne voient rien mais un a des soupçons, ils regardent beaucoup derrière lui

Gwendas
Post N° 3

Ploc ploc ploc, pas après pas, mètre après mètre, heures après heures. Gwendas marchait toujours dans cette forêt où la désolation abusait de plus en plus des arbres dégarnis pour donné à la forêt une allure satanique. Le lune rejoignit une nouvelle fois le ciel, mais la petite armada qui ce trouvait devant éternisait leur avancé. Était-ce la proximité de leur destination qui aidait les marcheurs? Gwendas aurait bien voulu relâcher ses muscles engourdis mais il aspirait trop à un achèvement commun pour abandonné. Malgré cela, un décor différent pris place. La végétation devint plus éméché avec son allure difforme, les élongations tordus des branches, la terre presque stérile par endroit et la lune qui instruisait le sol avec des formes inquiétante et d'une taille agressive. Bientôt, des crânes effrayants surélevé à tête d'homme grâce à des bâtons pointues planté au sol s'ajoutèrent à la mise en scène malicieuse. En les voyant, Gwendas pensa à se dérober de son trajet, mais son âme le força à continuer. Il souhaitait mettre la main sur ce village.

L'érudit continua sa filature, il avait trouvé le bon accord avec ses guides. S'il marcherait trop vite, les arrêts inutiles se feraient persistant pour éviter de rejoindre le détachement. Mais s'il marcherait trop lentement, il risquerait de perdre la trace du charroi et avoir le dessous sur ce territoire inconnue. Alors, pour continuer à bonne erre et sans danger, il envoya de temps en temps son serpent rejoindre le peloton pour ensuite contremander son déplacement. Il pouvait ainsi vérifier la distance qui le désunissait à ses guides en résumant le temps que prenait son serpent pour revenir. Quand il marchait un peu trop vite, les retrouvailles étaient prématurées, quand il marchait trop lentement, elles étaient retardées. Gwendas fini grâce à cette méthode par trouver une bonne régularité et pouvait ainsi ménager son animal.

Il conserva péniblement sa suite de pas furtifs. Cette marche cruel dans ce cadre malveillant le déprimait. Il voulait dormir, ou même somnoler. Seulement pouvoir relâcher sa vaillance le suffirait, un petit temps... Il était brûlé, et ses forces consommés. Mais il voulait ce montré incorruptible face à l'appel de l'inertie, et continua à contre-cœur. C'est alors qu'un sourire d'avarice se dessina sur le visage du semi-orc. Ce derniers aperçu enfin la conclusion de la forêt. Une lueur par devant perça l'horrible milieu. L'éclosion prit de l'enflure et Gwendas se retrouva en bordure d'une clairière. N'osant quitter la sombreur de la forêt, le jeune être n'alla pas plus loin. Son regard ce porta au loin et il pût distinguer, à la suite de l'air dégagée, un village bien réel ! Son voyage était terminé ! Il allait enfin rejoindre une communauté d'orcs... un groupe d'êtres... sauvages... une catégorie de gens... tyranniques... des individus... impitoyables... et... très forts... Gwendas s'effondra à terre.

En y pensant il se dit que ce n'était peut-être pas une bonne idée. La fatigue l'avait à présent laminé et il n'aurait jamais l'énergie, ni les biceps, pour tenir tête ces êtres sanguinaire. Il fît un derniers effort monstrueusement difficile pour s'écarter d'une cinquantaine de mètres de la trace et s'accota sur un arbre. À peine eu-t-il le temps d'enlever sa dague qu'il s'endormit profondément. Aucun cauchemar ne vint cette nuit là, seulement le paisible congé que Gwendas désirait tant. Durant ce temps-là... le serpent d'Oledrit alla onduler ailleurs. Le goinfre avait de délicieux repas en tête.

Le semi-orc ne renouvela ses activités que tard dans la mâtiné. Il tira un long bâillement et se leva d'un coup avant de s'apercevoir que son ventre criait famine. En effet, il n'avait rien mangé depuis qu'il avait quitté le plateau. Décidant qu'il serait sot de sa part de se présenté au village le ventre vide, il décida d'aller voir s'il n'y aurait pas quelques baies dans cette forêt. Le bois paraissait nettement moins angoissant sous la lumière du soleil, et les crânes perchés ne semblait être que de simples délires d'êtres un peu trop excités. Gwendas marcha un peu, son serpent vint le rejoindre après quelques minutes. Le semi-orc le regardât avec appétit et demanda à son reptile: «Tu es bon à manger toi?». Le serpent lui répondu par une menace exclamative. Gwendas ria face à cette réaction et continua à chercher quelques aliments.

[HS: Est-ce qu'il trouve quelques chose à manger dans cette forêt?]
[HS : Ajouter "Serpent d'Oledril" dans ma troupe (voir poste 2)]
Erg : Serpent (Niv 0) Ajouté, tu trouves deux pommes sur les arbres environnant.

Tandis que Gwendas fouinait sous les branchages afin de trouver quelque chose à manger, des bruissements se firent entendre devant lui. Alors qu'il se relevait en s'exclamant, un gobelin aussi surpris que lui se retrouva nez-à-nez avec Gwendas.

Ach ! Qu'est-ce que tu fais la toi ? Humain ? Orc ? Nfff Nfff... Sais pas. Faim ! Semaine j'ai pas mangé ! Nffff Nfff. Orc ou Humain, tu dois bien être comestible !

Le gobelin petit et trapu sortit une épée courte visiblement usée et s'avança d'un pas menaçant vers Gwendas...

[Le gobelin est de nv 2 habituellement, mais affaibli par la faim, il équivaut à un nv 1 ; il a donc une technique supérieure à la tienne mais est affaibli]

[HS: Désoler pour le décalage, mon ordi a eu des problèmes de disque-dur. ^^'' ]

Gwendas
Post N° 4

Gwendas, l'orc à la stature allongé et à l'esprit baladeur, inspectait le branchage des arbres dont la hauteur du feuillage lui laissait une ouverture. L'ambiance charmante du jour frais et de l'air pur aurait pu rendre le ramassage léger et oublieux si l'homme à demi n'avait pas si faim. Son estomac, dépourvu de toute substance qui pourrait le soulager, tourbillonnait Gwendas l'affamé, et dans la hâte engendré, le semi-orc cessa d'être attentif dans cette région qui pourtant le recommandait solidement. Mais le profil vint et il trouva une pomme au mûrissement à peu près suffisant. Il l'embrassa et s'en empiffré aussitôt. Mais une pomme n'était guère signifiant pour son ventre, et l'être continua de chercher. Il aperçu une autre pomme mais celle-ci était positionné loin au-dessus du mortel. Ce dernier brassa donc le pommier et fît tomber le fruit qui roula jusqu'à un buisson bien dense. Gwendas s'agenouilla et chercha à tâtonnement la petite pomme, mais attrapa plutôt un objet froid, pâteux et... vivant! La chose s'agrippât à sa propre main. Gwendas se releva d'un bond et découvrît que l'objet anonyme n'était que la main d'une créature grande comme un gamin.

Les deux humanoïdes furent tout aussi surpris l'un que l'autre et s'éloignèrent agilement l'un de l'autre, sans néanmoins se quitter de vue. « Ach ! Qu'est-ce que tu fais la toi? » Le semi-orc avait pensé exactement la même chose. Cette créature, il l'avait reconnu, n'était rien d'autre qu'un gobelin. Il avait lue bien des chose sur cette créature, et était ravi d'en rencontré un. Puis, quand la stupeur donna sa place à l'attention, la plus petite des deux créatures ce détendit. Il leva un sourcil pour montré que quelque chose l'intriguait, et abaissa son nez vers l'avant. « Humain? Orc? Nfff Nfff... Sais pas. Faim ! Semaine j'ai pas mangé ! Nffff Nfff. Orc ou Humain, tu dois bien être comestible ! » Gwendas décala son épaule pour s'enfuir. Mais il décida de contrôler son réflexe et sortit plutôt sa dague. Il n'alla pas fuir dans une forêt qu'il ne connaissait pas, au risque de ne même plus pouvoir retournée au village qu'il avait repéré. Mais peut-être pourrait-il amadouer le petit gobelin? Celui-ci n'était pas au meilleurs de sa forme. Sa peau était creusé jusqu'au os par la famine. Le semi-orc avait bien connu cette misère. Il chercha une idée tout en regardant son opposant. Comment l'amadouerait-il? Son arme était déjà dégainer et son regard semblait bien décider. Peut-être qu'il vaudrait mieux tenter de le faire peur, faire en sorte qu'il soit moins décidé à l'affronter. Au pire des allées, l'affrontement ne lui semblait pas perdu d'avance, mais il vaut mieux d'abord tenter une approche plus judicieuse.

Par prudence, Gwendas porta sa main désarmé vers l'avant, en signe d'arrêt pour le gobelin. Le semi-orc allait tenté de l'apeuré. Le gobelin ignora le geste et continua de marché. Gwendas leva alors les deux mains vers le ciel et chuchota « Venvoisé » . Aussitôt, la voix de Gwendas fût projeté à un endroit bien précis. Et cette endroit bien précis qu'il avait décidé était à quelques centimètres au-dessus de la tête du gobelin. Ensuite Gwendas marmonna d'une voix forte et grave: « Prend garde à toi petit être... et É-COU-TE moi! É-COU-TE moi... car tu n'a pas IDÉE de la PUISSANCE qui est la mienne... » Le semi-orc épiait la réaction du gobelin. Son bluff l'intimiderait-il? Le Gobelin leva les yeux vers le ciel à la recherche du propriétaire de la voix. Il ne voyait rien, pourtant cette voix semblait être si près de lui, et était véritablement réelle. Son regard revint vers sa proie, mais Gwendas n'avait pas bougé, il avait les deux mains levé au ciel et le fixait avec deux yeux grands ouverts. Puis, les lèvres de son opposant recommencèrent à se mouvoir. « Misérable mortel... si frêle... si invalide... si impuissant... » Le gobelin serra les dents. La voix de Gwendas l'étouffais. Elle semblait issu d'un autre monde. Il ne comprenait pas pourquoi cette être le menaçait au lieu de s'enfuir, et cela l'enrageait. Était-il si puissant? Vaudrait-il mieux fuir? La voix revint. « Craignez la peur, craignez mon supplice! Car vous avez attisé mes caprices et ceux-ci veulent maintenant votre MORT! » Gwendas descendu alors ses bras et émit son sourire le plus sadique. Le gobelin était crispé. Il semblait combattre la peur avec la rage. La créature semblait prête à bondir sur lui, où à s'enfuir dans une grande peur. Quel sera sa réaction? Le semi-orc mit un pas vers le gobelin pour l'invité à fuir. Il voulait à tout pris éviter un bain de sang, et le seul fait de pensé qu'il devra peut-être tuer cette pauvre créature affamé le déplaisait. Mais il ne laissa pas transparaître ses véritables émotions et fît un autre pas vers le gobelin, tout en lichant la surface de sa dague avec sa langue. Le tableau mis en place était parfait.

[HS: Gwendas intimide le gobelin avec Venvoisé et une expression sadique. Le gobelin est à mis-chemin entre la rage de combattre et l'éffondrement qui se traduirait par une fuite empressé. Alors, que fait le gobelin?]
[HS: Retirez mes deux pommes. Merci ^^]
Erg : Pomme retirée, Le gobelin continue le combat mais il est trop faible pour pouvoir mener ce combat. C'est une proie vulnérable mais agile.

Gwendas
Post N° 5

Crack ! C’est avec un pas puissant qui brisa une branche sous ses pieds que le petit monstre ce lança vers Gwendas. Un cri de sa rage d’une profonde détermination jaillit de cette gueule grandissante et les yeux froncé injecté de sang semblait ne connaître que la haine qu’il éprouvait pour cette opposant arrogant. L’épée émoussée que son bras tenu vers l’arrière semblait tout aussi dangereuse que cette agilité dont il venait de faire preuve lors de son élancement. Gwendas écarquilla les yeux. Il n’avait jamais été dans une position aussi effrayante. Il croyait maîtriser la situation mais celle-ci lui laissait maintenant paraître que toute sa vie allait s’éteindre sous la lame d’un être plus expérimenté, plus fort, plus dominant que lui. Cette situation l’oppressait, l’étouffait. Gwendas n’avait jamais eu une grande estime de lui-même, mais ne s’était jamais résigné à l’abandon.

Avant de rencontrer Oledril et d’avoir appris tant de chose sur son monde, il avait erré seul avec son corps chétif dans l’immensité de cette forêt qu’il piétine maintenant avec assurance et légèreté. Ce qui était autrefois la vision d’un tombeau froid et miséreux est devenu un havre de calme où l’air y est pur et où la nature grandi simplement sans aucune angoisse. C’est la même chose avec ce combat. Cette créature dont la survis oblige à côtoyer la mort reflète l’enfant que Gwendas avait autrefois été. Vivant dans une forêt où les ressources abondes quand on sait où les cherchés, ce gobelin à l’esprit aveuglé par sa propre misère mais à la détermination désespéré trompe son regard en montrant le semi-orc comme étant le tremplin vert sa survit. Mais lui-même, Gwendas, qui avait franchi ce stade et avait enfoui ce statut dans ses souvenirs, éprouva alors une grande colère face à la stupidité qui serait la cause d’une mort très prochaine. Mais qui mourra? Est-ce que c’est le Gobelin, qui après avoir tué sa proie errera encore quelques semaines pour de nouveau être peiné par la même misère qui pousse son bras en cette instant présent? Ou bien est-ce lui, Gwendas, qui vaincra cette créature enragé pour ensuite poursuivre l’odyssée sacré dans laquelle il s’acheminait ? Cette question fût comme un énorme déclic pour lui qui trouva alors une énorme source de détermination. Il releva alors son regard.

Comme si le temps s’était arrêté pour lui laissé cette réflexion passé, le gobelin était toujours en l’air, le bras tendu vers l’arrière dans un élan intrépide. Le cri audacieux du petit monstre ce remit à tonner dans cette forêt où le silence disparût totalement. C’est alors que le regard de Gwendas croisa celui du la créature. Le visage du gobelin grimaça une courte surprise. Aucune peur, aucune colère, aucune tristesse, rien, même pas la moindre parcelle d’émotion n’émanait de ce regard inerte. Pourtant, ce vide même venait d’une âme intime, éloignée, à la fois inatteignable et intense. Ce nouveau regard dominant fît mûrir un trouble chez le gobelin. Celui-ci, gêné par ce changement, n’eut pas le temps de constaté le pas que le semi-orc fît en guise d’échappatoire à son assaut. D’un habile coup de pied, le gobelin pris appuis sur la terre ferme et sauta vers l’arrière. Les deux adversaires était de nouveaux à bonne distance. Le gobelin serra les dents. Gwendas avait toujours le même regard vide, qui ignorait presque le petit monstre. Celui-ci secoua sa tête pour reprendre son calme. Il agissait un peu comme un enfant. Il cria :

- Toi mourir ! Moi trop faim pour laissé partir toi !

Gwendas ne répondit pas. Le gobelin couru autour de sa proie puis s’élança dessus. Le bras de l'enragé était court mais la pointe de son épée alla chercher loin le cœur du semi-orc. Avec un geste qui lui sembla trop banal pour ce qu’il fût, Gwendas mit sa main désarmée devant la lame et arrêta l’épée en l’empoignant. Le peu de tranchant que cette arme avait suffi pour couper profondément la paume du sorcier. Ce dernier ne dit rien, comme si cette blessure insignifiante ne représentait rien pour lui. Le gobelin, d’abord un peu désolé de n’être pas parvenu à meilleur résultat, tira ensuite sur sa lame pour la dégager. Mais il n’en fût rien. Il avait beau tiré le corps projeté en arrière, il n’arrivait pas à défaire l’emprise de son opposant. C’est à ce moment que Gwendas compris avec grand étonnement à quel point ce gobelin était faible. Son regard cessa d’être vide, et son esprit revint sur terre. Le sorcier ce mit à rire. Il souleva la lame haut dans les air et le gobelin qui s’y tenait. Les deux têtes étaient à la même hauteur. Celui du gobelin grognait les dents serré par la même rage constante. Le semi-orc le sourit. Il aurait aimé lui dire un mot d’adieux, mais la technique Venvoisé qu’il avait utilisé tantôt avait arraché sa voix pour deux jours. Aussi, d’un geste commun, les deux têtes se tournèrent du même côté pour constater la dague de Gwendas. Le sang dégoulinait de celle-ci. Le gobelin écarquilla les yeux et c’est avec une réaction grandement retardé qu'il constata la grande douleur qu’émettait son cœur. Il abaissa sa tête et compris que, lorsqu’il avait été surélevé par son opposant, ce dernier avait pénétré sa dague dans sa poitrine.

Le gobelin lâcha le pommeau de son épée et s’écrasa, mort, sur la terre humide de la forêt. Gwendas laissa tombé l’épée qu’il tenait encore et regarda le cadavre. Son adversaire était mort, il allait pouvoir continuer son aventure. Mais il avoua que cette victoire n’était pas très seyante tellement ce gobelin n’était qu’une pauvre créature stupide affaibli par la nature. Gwendas cracha un peu sur sa plaît pour éviter l’hémorragie puis ce fît un bandage avec un bout du tissu de son adversaire. Il regarda à nouveau le cadavre, puis décida de l’enterrer à la façon des gens d’ici. Avec sa dague il tailla un pieu et avec l’épée il coupa la tête du gobelin. Puis planta la tête sur le pieu et le pieu dans la terre, à l’endroit même où cette créature était tombée. Ensuite le semi-orc laissa l’épée et parti vers le village.

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