Le pirate, le garde du corps et le giton

Action précédente sur les quais de Port-Pergas : "Fin et nouveau départ"

Post n°5

"Bien.", se contenta de dire le bourgeois. Avant d'ajouter. "Bien."
"Bien bien bien. Bien.", trépidait-il, heureux de sa petite trouvaille de la journée. Il clapota de nouveau ses doigts les uns contre les autres puis expliqua où se trouvait sa demeure. Oh, elle n'était pas loin, il ne fallait pas que le gentil mousse s'effarouche !

Aussi partirent-ils vers les quartiers d'habitations. Ils passèrent une muraille pour se retrouver dans l'un de ces dèmes huppés où les vieilles familles bourgeoises aiment à s'installer, non loin du port mais également non loin du quartier des temples et du palais. Le dénommé Arnke ouvrit une porte qui donnait sur un petit jardin soigné où coulaient des jours heureux une fontaine en forme de poisson, à côté d'un parvis de quelques marches menant à une grosse portes en beau.
On toqua. Quelqu'un s'empressa d'ouvrir, puis le bourgeois (appelez Joris par le serviteur ouvrant la porte.), puis Joris, donc, pria son hôte de se mettre à l'aise pendant qu'il courrait chercher quelques rafraîchissement. Il revint rapidement avec une bouteille de vin modeste (contrairement à ses promesses) et su-pli-a Nothak de raconter ses gentils histoires.

" Vous possédez une fort belle maisonnée messire. " Déclara faussement impressionné Nothak

* Surtout à dévaliser *

La piquette se laisser boire même si celle-ci avait un arrière goût de pourrie. Le pirate examina les lieux tout en s'élançant dans une histoire abracadabrante, où la vie du mousse avait été maintes fois en dangers, ponctué par les ''Oh'', ''Ah'', '' Oh mon dieu '' et autres sons indescriptibles sortant de la bouche de Joris qui se dandinait sur la chaise ouvragé sur laquelle il avait du mal à tenir.

Nothak arrêta son récit * C'est le moment de se faire délester gros lard * et lançant un regard évocateur au bourgeois :
'' Votre maison à l'air coquette, me la feriez-vous visiter ? ''

Post n°6


"Déjà ? ", s'écria Joris, surpris. Puis, se reprenant, il continua à se dandiner sur son large fauteuil puis prit l'air d'une personne qui prenait une lourde décision. Il donna ce spectacle longtemps, trop longtemps, puis fit un clin d'oeil complice à Nothak. Comme pour dire : "mais je plaisante, mon loulou, bien sûr que je veux bien."

Ainsi, il s'empressa de se lever et de faire visiter la salle à manger se trouvant au rez de chaussée avant de monter un escalier en bois de bonne facture et de décrire les différentes pièces de la maison. La visite se termina sans Arnke, le garde, et dans la chambre à coucher du bourgeois. C'était une grande chambre inondée de lumières grâce à deux fenêtres larges et longues, comme on en faisait tant dans la nouvelle mode. Joris ferma doucement la porte puis tourna son sourire satisfait vers son mignon en puissance.
Nothak minauda dans la pièce ses yeux cherchant quelques choses que notre pirate puisse aisément emporter. La pièce était richement décoré avec quelques portraits de famille, un ou deux bustes et divers rideaux brodé. Le mousse eut le regard attiré par le poignard posée sur le bureau celle-ci était parée de pierre et l'étui recouvert de feuille d'or.

Le jeune homme fit dos à Joris et prit une posture timide. Le lubrique grassouillet s'approcha de lui :

'' Ça ne va pas mon tendre ami ? ''
'' Sommes- nous seuls Messire ?'' prononça timidement le mignon
'' Tu n'as rien à craindre, personne ne viendra nous déranger.
C'est tout ce que je voulais savoir ''

Susurra Nothak qui fit violemment volte-face envoyant un revers d'os de boeuf dans la mâchoire du malheureux, lui fracassant le râtelier. Le corps flasque du marchand tomba lourdement sur le plancher et ne bougea plus, une flaque de sang commençant à se répandre sur le sol. Le pirate se colla à la porte pour déceler la moindre agitation mais rien ne se produisit. Le pirate enjamba rapidement Joris, ne s'inquiétant pas tellement de savoir si ce dernier était mort ou juste assommé et alla attraper le poignard se trouvant sur un bureau bordélique. Il glissa l'arme dans sa botte et balaya le bureau, beaucoup de paperasserie et notamment un acte de propriété d'un petit locaux sur les quais récemment acheté. Après cette rapide analyse, le pirate fourra le papier dans une de ses poches et se dirigea sur le bourgeois afin de lui prendre sa bourse. Un craquement du plancher dans le couloir immobilisa Nothak.

[Chers MDJ : possibilité d'ajout d'un probable acte de proprieté au nom de Joris le marchand, d'un poignard richement décoré (avec sa valeur si possible) et d'un os de boeuf]
[LL : Je t'ajoute ça. Le poignard vaut 70 écus.]

Post n°7


* Ça se gatte, il est temps d'abréger *

Serait-ce par homophobie, par sadisme ou juste pour faire taire Joris ? Quoiqu'il en soit, Nothak envoya un méchant bourre pif dans le nez du bourgeois qui après un râle étouffé retomba sur le sol dont il essayer avec peu de succès d'échapper à ce qu'on appelle gravité. Le pirate entendait les coups insistant sur la porte de bois qui n'était pas de première qualité. Il se dirigea vers la fenêtre et compris bien vite que ce moyen d'évasion devait être écarté.

'' Maître Joris ? MAITRE JORIS !!! ?? '' Le garde du corps commençait à défoncer la porte et les gonds cédaient peu à peu, rendant une confrontation plus que probable. Par intermittence, Arnke collait l'oreille à la porte afin d'y entendre le moindre son provenant de son maître, mais le silence le faisait redoubler d'effort.

'' Bon bin quand faut y aller...mes hommages vot'seigneurie '' Et après un salut des plus théâtrale, le pirate s'élança vers la porte. Le plan était simple, seule cette porte donnait sur une sortie et elle devenait fragile à cause des coups répété qu'elle recevait, si le garde voulait l'enfoncer, Nothak allait l'y aider. Il prit rapidement de la vitesse, autant qu'il pouvait en prendre dans cette espace et sauta les deux pieds en avant, visant la porte sur le point de s'effondrer. La porte craqua au point de jointure des planches du milieu puis les fissures s'élargirent créant l'éclatement de la porte. Les bottes molles du pirates finirent leurs courses dans le buste d'Arnke qui fut projeter sur le mur du couloir avec une partie des débris. La réception ne fut pas très bonne pour le pirate qui tomba violemment sur son flanc gauche.

'' Raaaahh !!!! Bordel, mes côtes. '' Mais pas le temps de s'émouvoir, il se releva vélocement non sans quelques difficultés et essaya de regarder les dégâts mais un crochet dans la mâchoire de la part du sbire le fit vaciller de nouveau dans la chambre. Nothak secoua frénétiquement son visage afin de reprendre ses esprits, et se mit en garde face à son adversaire qui le chargeait avec son couteau. Le pirate esquiva et en profita pour placer un coup violent dans l'entrejambe du séide qui après de violentes crispation cracha du sang. L'adversaire était à terre, tenant sur ses genoux et tanguant en tous sens, pendant que le voleur passa dans son dos, agrippa avec la force de son bras la gorge de sa victime et utilisa le poignard qu'il avait tout nouvellement acquit afin de l'enfoncer à plusieurs reprise dans le rein droit d'Arnke.

Après plusieurs coups, le corps qui se débattait perdit de sa vigueur, Nothak relacha son étriente et se releva avec fatigue, s'écartant du corps parcourut de spasmes, il essuya la lame et sortit de la pièce se tenant les côtes.

[ MDJ : Que contient la bourse ? Une difficulté entrave le chemin de lasortie ?]
[LL : 10 écus dans la bourse. Le poignard est déjà bien sufisant comme récompense.]

Post n° 8

Nothak longea le couloir et déboucha sur le petit balcon en haut des escaliers, il descendit les marches quatre à quatre arrivant dans le hall d'entrée. Un rideau se souleva et apparut un jeune serviteur dont le visage blêmit en voyant le pirate ensanglanté et son air farouche. Lâchant le plateau qui atterrit par terre fracassant le service à thé par la même occasion, il fit volte-face et courut en poussant de petits gémissement entrecoupé de sanglot.

Nathok ne tuait pas sans raison mais il n'allait sûrement pas non plus laisser le jeune garçon donner l'alerte dans la maison voire dans tous le quartier, il s'élança à sa poursuite :

'' Sérieux mon gars, pourquoi tu cours ?! C'est aussi inutile pour toi que ça l'est pour moi.''

Les deux hommes traversèrent plusieurs pièces. Le fuyard criait et courait de toutes ses forces, excité par la peur, le pirate se tenait les côtes et continuait de poursuivre le malheureux. Il arriva un moment où le jeune homme, pris de terreur en voyant que Nothak gagnait du terrain, ne vit pas la colonne qui lui faisait obstacle et s'y cogna violemment l'épaule. Le brigand n'eut plus qu'à le saisir par le cou et envoyer son crâne retrouver le marbre de la colonne. Le garçon cria, puis au deuxième coup il perdit conscience.

Dehors, on entendait déjà des bruits et des éclats de voix.