[Valrek] Quand la garde s'en mèle !

[Post n°37]
Valrek Dagharn

[Valrek s'était fait soigner par le jeune garçon dans la forêt voisine de port-Pergas puis avait perdu connaissance.
Un long moment est passé depuis ses dernières mésaventures.]

A l'étage d'une maison située en plein quartier résidentiel de Port-Pergas, un vase tomba, se fracassant bruyamment sur le sol, un hurlement trancha le vacarme produit par les badauds se promenant dans la rue.
Le noble propriétaire de la maison, Lucien De Jockard, recula face à un homme en gris encapuchonné qui le menacait avec une longue épée.
Sur le sol reposait déjà le cadavre ensanglanté d'un garde, tombé sous les coups de l'homme gris quelques minutes auparavant.
Le meurtrier avançait toujours vers le noble, l'obligeant à reculer jusqu'à ce qu'il fut adossé à un mur, ne lui laissant aucun échappatoire.

Que...que me voulez-vous? Qui êtes-vous ?

L'homme était terrifié, regardant autour de lui rapidement, cherchant un quelconque moyen de fuir, il était bloqué dans un coin et le seul objet à proximité était un balai que la servante avait oublié la veille. N'attendant plus, son instinct de survie prenant le dessus, le noble attrapa le manche du balai et tenta de frapper son agresseur mais sans résultat, ce dernier avait reculé prévoyant le coup qui venait.

Je ne veux pas votre mort De Jockard, cela entacherai mon honneur de tuer un civil sans défense... on m'envoie seulement chercher un dû. Mon commanditaire veut seulement récupérer un objet que vous lui avez volé.

Un ob... objet ? mais... quel objet ?

Secouant la tête, le meurtrier baissa légèrement la tête avant de la relever d'un coup, ainsi que son épée qui s'arréta à quelques centimètres de la gorge du nobliau. Alors, sur un ton qui se voulait menaçant, l'homme gris reprit :

Ne jouez pas à ce jeux là avec moi ! Vous savez de quoi je parle et je pense que vous allez gentiment me le donnez... TOUT DE SUITE !

Oui... oui d'accord... il se trouve... euh... il est rangé là-bas... dans l'un des... des tiroirs du bas du... de la commode... sous les vêtements.

Alors, l'homme gris se retourna, cherchant le meuble des yeux. Il ne mit pas longtemps à le remarquer. Rangeant l'épée au fourreau mais en restant attentif aux faits et gestes de De Jockard, il s'approcha de la commode, s'accroupi devant puis commenc à fouiller dans les tiroirs, les vidant complètement de leur contenu sur le plancher de la maison bourgeoise.
L'homme encapuchonné se releva en tenant dans sa main, une petite statuette en bois, repréesentant vaguement la forme d'un naja enroulé sur lequel de nombreux joyaux brillaient de mille couleurs.

Eh bien, la voila c'te fameuse statuette. Elle est magnifique, encore plus belle que ce qu'on m'avait raconté.

L'homme gris se retourna, tira sur sa capuche et dévoila son visage dont la partie droite était cachée sous un masque de cuir.
Ses lèvres s'étirèrent en un long sourire puis,toujours sur un ton menaçant, il dit :

J'espère que jamais je n'aurais à revenir chercher des objets volés dans votre demeure car la prochaine fois, il y a forte chance que vous trépassiez sur le fil de ma lame !

Soudain, des bruits de pas retentirent dans les escaliers de la maison, signe de l'arrivée de la garde.
Entendant ces bruits déplaisant, l'homme gris fit un vague geste de la main au noble puis se dirigea vers la fenêtre donnant sur la cour arrière de la maison.
Passant par la fenêtre, il sauta dans un arbre proche puis descendit rapidement, sautant de branches en branches, jusqu'à toucher le sol pavé de la rue.
Un jeune garçon arriva près du fuyard et l'interpella :

Hey Val', tu l'as récupéré ?

L'homme gris acquiesça en souriant et tendit la statuette au garçon qui s'empressa de la placer dans un panier d'osier et de la recouvrir d'un tas de chiffons sales pour la camoufler.

Allez, Ger', va te mélanger à la foule ! On se rejoint près du bois !

Le jeune garçon partit rapidement dans la rue principale, se mélangeant à la foule comme Valrek lui avait dit de faire. Juste après retentirent les cris de l'un des gardes :

Les gars, il est là, sous la fenêtre ! Attrapez-le, ne laissez pas s'échapper cette ordure !

Aussitôt deux gardes de la ville de Port-Pergas apparurent au coin de la maison, dégainèrent leurs épées et fondirent sur l'ex-chasseur de primes.


[Amis MDJs, cela fait bien longtemps que je n'avais pas rp et j'ai donc dû sauter une étape de l'histoire de mon perso. Mes objets ont donc eux aussi évolué... je vous prierais donc de me retirer le [baton médiocre], le [petit bandage] ainsi que le [sac de poudre antipoison]
Mais aussi de me rajouter la petite statuette ornée de gemmes que je viens juste de récupérer ainsi qu'un nouveau compagnon (Gerhart) qui n'est autre que le jeune garçon de 10 ans qui m'a permis de m'échapper de Port-pergas lors de mes derniers rp et qui m'a prévenu de l'arrivée des gardes dans la forêt ^^
Merci bien

PS : je tiens à préciser que je ferais de vagues flashback dans mes futurs rp pour parler de ce qui c'est passé entre mon dernier rp et celui-ci ]

[B : Fait. Pour Gerhart, pas d'incidence dan ta puissance ; pas utile de rajouter dans tes troupes, mais je lai fait quand meme ]

[Post n°39]
Valrek Dagharn


Courant au milieu des ruelles étroites et nauséabondes du quartier mal famé, Valrek avait réussi à semé ses poursuivants alors que la nuit tombait.
Epuisé d'avoir couru, il s'assit le long d'un mur, oubliant presque la flèche plantée dans son épaule qui pourtant l'élançait douloureusement.
Il tourna la tête pour regarder de plus près la blessure causée par l'archer.

_ Et merde! Il m'a pas loupé!

*Bon, j'peux pas la garder comme ça, faut absolument que j'essayes de l'extraire! *

Faisant appel à tout son courage, il posa sa main sur la hampe et commença à tirer lentement dessus. Il ne pu s'empécher de laisser sortir un hurlement lorsque une douleur aigüe se répercuta dans tout son bras.

*RAhhh, je pourrais pas l'enlever comme ça, il va me falloir de l'aide... il faut que je rejoigne Ger' le plus rapidement possible. Mais comment vais-je sortir ? Les gardes...*

Et alors l'impensable se produisit.
D'un coup, Valrek tomba sur le côté, prit de soubresauts douloureux. Il se mit à hurler de douleur lorsque ses membres commencèrent à s'alonger, les poils à pousser et sa morphologie tout entière à prendre forme de loup.
Lentement il leva les yeux au ciel et vit la lune pleine tandis qu'une soif de sang s'emparait lentement de lui. Il comprit alors, il l'avait... il avait attrapé la lycanthropie. C'était donc ça la maladie dont parlait son rêve... il se rappelait des paroles :

*Ta Mission désormais sera de te guérir de ta maladie, ou alors tu vivras toute ta courte vie rongé de remords, et la bête qui est en toi te rongera.*

Il entendait cette phrase passer puis repasser dans sa tête, jusqu'à ce qu'il ne soit plus lui-même, qu'il ne soit plus qu'un lycan, un monstre assoiffé de sang.

[Post n°53]
Valrek Dagharn

[Après s'être échappé de la boutique d'Algar, Valrek parcourt les petites rues pour retrouver ses affaires.]

Les pas trainant du chasseur de prime soulevaient la poussière des sombres ruelles du bas-quartier. Les battements de son coeur résonnait toujours dans son crâne. Epuisé, il s'assit sur une vieille caisse en bois pour se preposer.
Enfin, il ne les entendait plus, ils étaient partis.

"Rahh... ces satanés gardes d'mes deux ! L'a bien fallu qu'ils me poursuivent !"

Valrek releva la tête puis regarda les deux extrémités de la ruelle. Rien, toujours rien, tout se ressemblait et il était impossible de s'y repérer sans un bon guide. Oui, un bon guide, voilà ce qu'il lui faudrait.

"Et maintenant, j'suis où ?"

"T'es en plein milieu du quartier pauvre, Val'..."

Le chasseur de prime sursauta en entendant la voix. Se redressant, il scruta la ruelle, puis commenca à tourner sur lui-même, cherchant la personne qui venait de parler. Il avait beau tourner la tête de tous les côtés, même avec sa vision développées, il ne repérait aucune âme qui vive proche de lui.

"Hey, calme-toi, ce n'est que moi. Tu sais que ça fais un moment que je te cherche ?"

Gerhart sortit alors de l'une des maison qui donnait sur la ruelle. Le visage souriant, il fonca vers son maitre et lui sauta au cou, heureux de le revoir sain et sauf. Valrek attrapa le jeune garçon dans ses bras et se mit à sourire.

"Ger' ? Mais qu'est'-ce que tu fous là ?"

"Ce que j'fais là ? ben j'te cherche Val' ! T'as disparu d'puis 2 jours ! J'me faisais du soucis pour toi... j'ai cru que tu t'étais fait choppé par la garde."

"Non, comme tu le vois, je suis là, et bien vivant."

Valrek releva légèrement son chapeau qui cachait toujours une bonne partie de sa figure, dévoilant les crocs surdéveloppés ainsi que l'oeil jaune-orangé.

"Par contre, j'ai eu quelques problêmes..."

Les yeux écarquillés de peur et d'étonnement, le garçon recula de plusieurs mètres jusqu'à être adossé à un mur, puis tomba sur les fesses, tétanisé par ce qu'il voyait.

C'est quoi ça ? T'es qui ? T'es pas Val' ?"

Valrek s'empressa de rassurer le jeune garçon qui commencait à paniquer.

"Attends Ger', attends ! C'est bien moi, Valrek et il y a une explication à tout ceci !" dit-il tout en montrant vaguement son visage.

Ces paroles n'eurent aucun effet pour rassurer le jeune garçon qui semblait prêt à fuir au moindre mouvement du chasseur de primes.

[Amis MDJs, vous n'avez rien à faire, la suite va arriver sous peu. J'vous donne pas de boulot... on dit merci qui ? XD]

[Post n°55]
Valrek Dagharn

Honteux de lui-même, de ce qu'il avait été et de ses actes, Valrek fixait toujours le sol à ses pieds, rongé de remords.
Plus rien n'avait d'importance, il repensait juste à cette pauvre femme qui avait succombée sous les coups du lycan.
Il était un meurtrier...

"Val' ! Y'a des gardes qui s'ramènent !"

La phrase eut l'effet escompté, Valrek écarquilla les yeux et redressa la tête d'un coup avant de regarder autour de lui.
Les traces de hontes avaient disparues mais avaient été remplacées par la peur.

*La garde... Et merde, manquait plus que ça !*

Il regarda vaguement la seule arme qu'il avait, toujours et encore cette vieille dague rouillée qu'il avait récupérée chez l'alchimiste quelques heures plus tôt. Puis, il lui fit un geste de la main à Gerhart pour l'inciter à le suivre.

"Allez, Ger', viens, on s'casse ! faut pas trainer là !"

Alors que le chasseur de primes commençait à partir, le jeune garçon l'interpella.

"Val', attends !"

S'arrètant, Valrek regarda derrière lui et vit l'enfant rentrer dans la maison de laquelle il était précédemment sorti.

*Mais qu'est-ce qu'il fout ?*
"Ger', grouille !"

Ce dernier eut tôt fait de ressortir avec un sac à la main. Il se mit à courrir puis arrivant près de Valrek, il lui envoya.
Ce dernier rattrapa le sac et regarda le jeune garçon.

"Ce sont tes affaires, j'les ai r'trouvées dans une ruelle près d'ici !"

Le chasseur de primes se mit à sourire puis remercia le jeune garçon en lui ébouriffant les cheveux. Enfin, ils se mirent à courir dans la ruelle pour s'échapper alors que les voix se faisait de plus en plus fortes et proches d'eux.

[Ne rien me rajouter pour l'instant ]

Bertille
post n°6

Valrek faillit s'esclafer mais se retint pour ne pas attirer l'attention.
Il vit ce qu'elle tenait entre les bras. Un jeune enfant qui dormait paisiblement.
La vue de ces gosses des rue, lui faisait pitié mais il n'avait pas de temps à perdre avec ça, il risquait déjà bien assez de se faire arréter par les gardes qui le traquaient actuellement.

Regardant la jeune fille qui avait prit un air horrifié à la vue de son visage, il lui dit :

"T'inquiètes pas, j'te ferais rien. Pour ce qui vient d'se passer, j'm'en excuse sincèrement mais sache que tu viens d'me sauver la vie."

Si Bertille avait pris un air horrifié ce n'était pas à cause du Visage de Valrek, aussi attroce soit il, mais bien parceque peu à peu, la terrible réalité, prenait tout son sens.

Valrek lui parlait mais elle ne l'écoutait pas.

**Je vais tomber enceinte, je vais tomber enceinte, JE, VAIS,TOMBER, ENCEINTE, TOMBER ENCEINTE**.

Bertille revit se matérialiser dans son esprit, chaque étape de la grossesse de Lison.
Comment elle s'était mise à gonfler jusqu'à devenir une chose pataude et difforme, ses nausées incessantes et ses vomissements, ses envies d'uriner aussi soudaines qu'irrésistibles.

A plusieurs reprises elle n'avait d'ailleurs eu le temps de quitter la cave où ils trouvaient refuge pour la nuit et elle s'était littéralement pissée dessus, à quatre pattes en train d'essayer de sortir du soupirail avec son gros ventre.

Pendant des semaines après ca, la cave avait pué l'urine.

Et puis l'accouchement. L'horreur à l'état pur. pendant des heures Lison avait été torturée, déchirée par l'enfant qui essayait de sortir et qui meurtrissait ses chairs les plus intimes.

Bertille avait assisté à tout. Jamais elle n'aurait cru que quelque chose d'aussi gros puisse passer par un si petit orifice.

Atteinte de fièvres, Lison avait délirée en hurlant à la mort et on avait bien cru qu'elle allait rejoindre Nethfer.

Mais le Dieu n'avait pas voulu d'elle. Elle avait vidé sa vessie et ses intestins et finalement le petit Marc était sorti, au milieu du sang et des excréments de sa mère.

Petite chose, pleurante qui s'était mise à littéralement aspirer la substance vitale de sa mère en la buvant par le sein.

Mais pour traverser toutes ces épreuves, Lison n'avait pas été seule. A chaque instant Bertrand, avait été près d'elle. Il n'était certes pas parfait, mais il avait été la et ensemble ils s'en étaient sortis.

Mais elle? Elle, était seule!

Elle reprit alors contact avec la réalité et s'aperçut que Valrek partait.

Non, il ne pouvait pas, pas après ce qu'il avait fait.

Elle se mit à hurler d'une voix rauque et désespérée:

Non, tu ne peux pas faire ca, tu peux pas me laisser crever comme ca, tu peux pas...

Un lourd sanglot vient l'interrompre.

Bertille se mit à pleurer à chaude larmes, bientot rejointe par bébé Marc.

Elle pleurait et hurlait son malheurs comme une bête à l'agonie.

[ami mdj, j'ai sacrifié tout mon or sauf 5PO dans la description de mon premier post, avec les 28 de valrek, je dois me retrouver à 33, merci ]
[S : Désolé pour cet oubli, je me charge de le réparer.]

[Post n°59]
Valrek Dagharn

Courir, toujours et toujours ! Ne pas s'arréter ! Les gardes étaient encore là, il les sentait, il les entendait. Il fallait absolument s'échapper. Il ne pouvait pas se faire prendre !
Et alors le drame arriva... un cul de sac, une impasse, aucune sortie. Les sombres baraque se refermaient sur le bout de la rue.
Se retournant, il les vit arriver. Les gardes étaient là. N'ayant plus d'autre choix, Valrek dégaina et fixa les trois gardes qui avançaient.
Il les observa le temps qu'ils se rapprochent.
Tous trois portaient l'uniforme des gardes, une armure légère aux couleurs de la ville et une épée se balancait dans le fourreau de chacun d'eux.

Le face à face commencait, chaque adversaire se concentrant sur celui d'en face. Par chance, la rue était trop petite pour que 2 gardes combattent côte à côte.
Un garde fit une remarque :

"Alors ? T'as l'air coincé ! Rends-toi sinon, on va être obligé de te faire la peau !"

Et ils se mirent à rirent. Valrek, ne renonçant pas, recula encore un peu plus et envoya, du bout de l'une de ses chaussures, un caillou de la taille d'un poing, sur le tibia du garde le plus proche.
Celui-ci grogna de mécontentement puis avança vers le fugitif.

"Sale chien que tu es ! Tu as fais le mauvais choix !"

Dégainant son arme, celui-ci s'élança, venant au corps à corps avec le chasseur de primes. Les deux épées s'entrechoquèrent à hauteur de visage d'homme, les 2 adversaires rivalisant de force.

"Et es-tu sûr de toi quand tu dis pouvoir me faire la peau ?"

La tête penchée, le chapeau cachant toujours son visage, Valrek recula d'un bond, évitant un revers de la lame adverse. Il se remit en garde, prêt à en découdre avec ce rustre de garde.
Une fois de plus, les lames vinrent s'entrechoquer. Valrek tenta une <Parade de désarmement>, mais après que sa lame eu commencé à glisser le long de celle du garde, ce dernier fit un habile mouvement du poignet et les deux lames s'écartèrent, et vinrent frapper le sol.
Le garde recula d'un pas et fixa sont adversaire.

"Rend-toi et on te fera pas de mal ! Tu vois bien que t'es seul et qu'on est trois ! T'as aucune chance."

Valrek se mit à rire doucement puis un peu plus fort. Il sentait des forces inconnues faire surface en lui, il se sentait en pleine forme, sûr de lui.

"Sachez que je n'ai pas peur de vous ! Je suis actuellement acculé et je n'ai plus espoir de fuir... à votre avis que me reste-t-il comme solution ?"

Soudain un sourire de dément se plaqua sur le visage du chasseur de primes qui releva la tête, dévoilant son visage.
Les gardes n'en crurent pas leur yeux, ce n'étais plus un humain mais un monstre qu'ils avaient en face d'eux. Rien ne les avait préparé à un tel choc.
Pendant ce temps, les forces de Valrek continuaient d'augmenter sans qu'il ne sache pourquoi et ce fut son hurlement terrifiant, tel celui d'un lycan qui déclencha la <Rage du Loup>. Valrek, ne répondant plus de ses gestes, par instinct leva son épée, droite devant lui et fonça dans le tas.

Le premier, surpris par l'attaque rapide de son adversaire n'eut pas le temps de bloquer la lame qui s'enfonca loin dans son ventre, perforant son estomac ainsi qu'un poumon.
Ne s'arrètant pas et profitant de la désorganisation des autres gardes, Valrek retira l'épée et bondit par-dessus le premier garde qui s'écroulait au sol dans un long râle sourd. Puis enchaina une roulade au sol, contournant ses ennemis et envoya un autre coup d'épée dans l'arrière de la jambe du second adversaire qui ne put l'éviter et tomba à genoux avec un cri de douleur, juste devant son camarade agonisant.
Valrek ne vit pas venir le coup d'épée du troisième garde. Celle-ci s'enfonça dans son bras droit alors qu'il se retournait pour faire face à son dernier adversaire debout.
Ressentant à peine la douleur provoquée, au grand étonnement de son adversaire, le chasseur de primes leva son épée vers le haut, tranchant littéralement la gorge du troisième garde. Comme pour le premier, celui-ci s'écroula au sol, dans un râle sourd mais mouru aussitôt.

Ne cherchant pas à achever le dernier, Valrek s'enfuit dans les ruelles, courant aussi vite qu'il le pu.
Au bout de quelques secondes, ses jambes le lachèrent puis il s'écrasa au sol, provoquant un nuage de poussière. Reprenant ses esprit, le visage crispé de douleur à cause de la blessure, il tenta de se relever lentement mais il retomba à genoux. Ses forces l'avaient abandonnées et il ne pouvait plus rien faire hormis se trainer sur le sol pour se cacher.
C'est ce qu'il fit jusqu'à trouver une porte entrouverte. La poussant légèrement, il se traina à l'intérieur puis tomba inconscient.

[Etat à modifier : blessé au bras droit]

[LL : je m'en charge ... quand j'arriverai à aller sur ton profil xD. Pour le moment ca bug un chti peu '--]

Bertille
post n°7

Mais après une quinzaine de mètre, les cris retentirent ! Remarqués... ils étaient remarqués. Derrière eux, un groupe de trois gardes se pressait pour rattraper le fugitif.
Attrapant sa bourse, il la donna à Gerhart.


"Ger', on va se séparer ! Trouve-moi des fringues noires, avec une bonne cape de préférence. Trouve aussi deux bonnes chaines solides et 2 dagues de bonnes qualité.
Tiens, et au cas où il y ai un pépin, prend celle-ci."


Valrek tendit la vieille dague rouillée au jeune garçon puis, arrivant à une intersection de ruelles, le poussa à gauche tandis qu'il continua sa course dans la ruelle de droite.
Les garde n'ayant rien à faire du garçon concentrèrent leurs effectifs sur le chasseur de primes fugitif.

De grosses larmes roulaient sur les joues de Bertille qui mugissait à elle seule comme un troupeau de veau.

La vie était vraiment trop injuste, elle n’avait rien fait pour mériter cela.

A travers le brouillard des larmes, elle vit vaguement passer une troupe de gardes qui prit en chasse Valrek.

Ses pleurs, comme ceux de Marc, redoublèrent.

Salauds de gardes, toujours la à pourrir la vie des gens, à les chasser, à les empêcher de se nourrir, à les arrêter parfois.

Cette fois ils s’en prenaient au père de son enfant.

Ils allaient le jeter en prison ou pire le tuer. Et elle serait vraiment seule, seule avec cet enfant qu’elle ne désirait pas, dont elle ne pourrait s’occuper et qui allait la tuer.

Bertille resta encore quelques minutes encore à sangloter, puis, lentement, une pensée se forma dans son esprit.



** Il faut que je le retrouve, il faut que je l’aide, comme ça, il sera la aussi pendant ma grossesse**.

D’un revers de la main, elle essuya ses larmes qui peu à peu se tarirent.

Elle se moucha dans le revers de la manche de sa tunique.

La pluie s’était arrêtée mais le ciel restait menaçant.


** Je vais prendre le chemin par lequel il est parti et je vais le retrouver lui ou le gosse. Si j’ai le gosse je remonterai jusqu’à lui.**

Elle se mit en route, aussi vite que lui permettait le sol glissant et le poids du bébé qu’elle portait toujours.

**Bertille, ma fille ce coup-ci c’est du sérieux, il faut que tu le retrouves.**

D’anciennes prières apprises du temps où elle servait au temple lui revinrent en mémoire.

** O Jesta, fille de Gilnis, entend la prière de ton enfant, protège son foyer, protège sa famille, donne lui du pain les jours de disette, donne lui du feu les jours de ténèbre, écarte le de la fureur d’Agrath, des vices de Morken et que ton nom toujours soit loué.**

Ainsi priait Bertille dans sa folle course.

[ami MDJ merci de me dire si je trouve : le jeune Gerhart, les cadavres des gardes, Valrek, des traces de sang, autre chose, rien du tout].

Bertille
post n°8

Tout à ses prières, Bertille courrait à perdre haleine, focalisée sur un seul but: retrouver Valrek.

A cause de la pluie, les rues étaient, sinon désertes, du moins relativement peu fréquentées pour cette heure de la journée.

Tout d'un coup, au hasard d'un virage elle tomba sur les cadavres des gardes.

Elle s'arrêta net, et poussant un grand cri de surprise porta sa main droite à sa bouche.

Aussitot, un garde qui était arrivé sur place la pointa de son arme et l'accula contre un mur.

L'homme était excessivement nerveux, et on le serrait à moins.

Il l'interrogea:

"Qui etes vous ? Que faites vous là ? Avez vous vu qui que ce soit ? Est-ce vous le responsable de ce carnage ?"

Se faisant il plaqua la pointe de son arme sur la gorge de Bertille.

Instinctivement, la jeune fille referma ses bras sur Marc.

Elle se mit à trembler comme une feuille incapable d'articuler la moindre parole.

**ca y est se dit elle, je vais mourir** .

il fallait être particulièrement idiot pour croire que Bertille puisse être responsable de ce carnage.

Mais, le garde était il intelligent?

Dans l'attente du coup de grace, Bertille ferma les yeux. Un pli se forma au milieu de son front.

Pour la deuxième fois de la matinée, son destin basculait et à ne pas en douter l'issue en serait tragique.

[dans l'attente de la réaction du garde]

bertille
post n°9

Alors qu'elle croyait sa dernière heure arrivée, Bertille sentie tout à coup la lame se décoller de sa gorge.

"Va-t-en petite, c'est dangereux ici !"

lui intima son agresseur.

il ne fallut pas lui répéter deux fois.

Bertille prit ses jambes à son coup et repris en sens inverse le chemin qu'elle venait d'emprunter, bousculant les premiers badauds qui venaient se rendre compte du carnage.

le lycan nous a attaqué avait dit le garde

Un lycan... Bertille n'avait aucune idée de ce que cela pouvait être mais à coup sur c'était une créature monstrueuse.

il suffisait de voir ce qu'il avait fait aux gardes pour en être tout à fait persuadé. Quant au père de son enfant... a coup sur il avait été dévoré par la bête.

Pauvre Bertille, malheureuse Bertille ainsi condamnée au veuvage avant meme d'avoir pu officialiser son union.

jesta n'avait pas exaucé sa prière. Peut être aurait elle du la prier plus souvent et pas seulement lorsqu'elle s'était retrouvée dans le besoin.

Peut être qu'après tout son destin était d'être malheureuse, et de crever en couche seule.

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