[Tag Van Ted] sur la route

Tag van Ted

Post 1
De Sipahan à Adjir

Tag était parti hier matin de Sipahan, et faisait maintenant route vers Adjir, accompagné de son perroquet Zorro. Il avait pris le chemin le plus passant pour faire son voyage, mais la saison devait être calme car il avait rencontré peu de gens.

«Croaa, je suis fatigué de voler.
- Tu te moques de moi, tu te reposes sur mon épaule la moitié du temps !
- Croaa, ton dos est trop voûté, c’est inconfooortable.
- Pasque tes griffes, tu crois qu’elles sont pas inconforta… »

Tag se retourna et vit un paysage sublime. Loin derrière-lui, émanant du chemin, un nuage de poussière scintillant s’élevait de la route avec beauté. Les grains quittaient la route en un tel miroitement de couleurs, passant du beige au brun sombre, couvrant les cieux d’habitude si bleus, que les personnes prisent dans ce nuage ne devaient plus savoir où donner de la tête. Mais heureusement pas pour longtemps car le nuage suivait son créateur, qui montait un cheval galopant au triple galop. Accrochées à sa queue par une corde, deux têtes humaines traînaient sur le sol et soulevaient elles aussi les grains de sable faisant partis du chemin.

« Croaa, m’est avis qu’il ne faut pas rester là.
- Après toi mon cher.
- Non, après toi, toi. »

Et ils sautèrent en même temps dans le fossé. Ils attendirent là que le cavalier passe. Tag le regardait s’approcher, mais plus que tout autre chose, il observait les têtes, dont la peau n’était plus que lambeaux, et se demanda à qui pouvaient-elles appartenir.
Le cavalier n’était plus qu’à 10 mètres d’eux. Il passa sans les voir, penché sur son cheval ; il semblait déterminé à fuir Sipahan et sa région le plus vite possible, et son regard à moitié fou fit penser à notre héros qu’il ne devait pas être étranger au sort des têtes.
D’ailleurs, la corde de l’une d’elle rompit au même moment. Tag était alors en train de remonter sur la route. Le cavalier regarda en arrière au même moment et aperçu Tag.

« Crooa, je le sens pas.
- C’est bizarre, moi non plus.

[ HRP: chers MDJs, le cavalier va-t-il s'arrêter, sachant que lancé au triple galop, il aura du mal. Va-t-il perdre le contrôle de sa monture? A qui appartiennent les têtes, des soldats?]
[S : Et oui, il va s'arrêter. Il va juste lui falloir un peu de temps ^^
Et non, il arrive à maîtriser sa monture sans problème.
Sinon, il s'agit des têtes de deux mercenaires. Ces anciens compagnons.]

Tag Van Ted

Post n°2
Parlemente avec un mercenaire

Le cavalier, en apercevant Tag, oui bien était-ce peut-être pour récupérer la tête, commença à tirer sur les rênes de sa monture, afin que celle-ci ralentisse pour faire demi-tour. Le cheval hennit, et obéit aux exigences de son maître. Cet étalon avait une robe d’un noir de charbon, mais chose étrange, sa crinière était beaucoup plus claire. Il fit demi-tour et avança au trot pour s’arrêter à la hauteur de Tag. Celui-ci avait seulement ramassé la tête tombée par terre, et n’avait pas bougé ; après tout, le cavalier ne voulait peut-être que récupérer la tête. Sans descendre de son cheval, il s’adressa à Tag :

« Sais-tu à qui appartient cette tête ? Non ? Eh bien, elle appartient, comme l’autre tête, à l’un de mes anciens compagnons. Nous sommes tous trois recherchés pour banditisme, et j’ai pensé qu’apporter la tête de mes compagnons au prince d’Adjir me ferait gracier, et que je pourrais garder mon butin pour moi seul.
- Ah, je vois, toujours gagner plus.
- Croaa, sale traître !
- Tais-toi !
- Pff, sale perroquet, je n’ai rien à faire de l’honneur. Toi, tu ne vaux rien, ton perroquet est idiot, et ton bâton encombrant. Alors rattache vite cette tête à la queue de mon cheval, si tu veux la vie sauve.
- Oui, tout de suite. »

Tag passa derrière le cheval et attacha solidement la tête comme le cavalier lui avait dit. Il eût le temps d’examiner la seconde tête, celle restée attachée. Le cavalier regardait d’où il venait, peut-être n’avait-il pas tué tous ces compagnons. Ou peut-être regardait il simplement une charrette à attaquer. Tag, tout en faisant sa besogne, était fasciné par la broche accrochée dans les cheveux de l’autre mercenaire mort. Il ne connaissait pas grand-chose dans les broches, et elle ne semblait pas coûter beaucoup, mais bon la joallerie n'était pas son truc, et il n'en savait pas le prix. Il snetait néanmoins en elle une faible aura. Rapidement il la retira des cheveux de l’homme et la fit glisser dans sa manche.

« Voila, monsieur, j’ai fini mon travail.

Le cavalier semblait toujours perdu dans ses pensées, et tag entraperçu une larme couler sur sa joue. Il portait lui aussi une broche semblable à celle dérobée par Tag.

- Bien, bien. »

[HRP: Aux Mdjs, le cavalier va-t-il partir sans s'apercevoir du vol? De quelle sorte est cette broche, sachant que Tag n'en sait de toute façon pas sa valeur?]
Erg : Il se doute de quelque chose, mais finit par partir. C'est une broche tribale.

Post 3
Attaque d’un chariot

Lorsque le cavalier partit, Tag reprit la route tranquillement. Finalement, il s’en était bien sorti. Le nuage de poussière était déjà loin devant lui, mais Tag s’aperçut qu’il était nettement moins beau vu de derrière. Peut-être était-ce dût au fait qu’il savait maintenant par quoi il était provoqué.
Quelques heures plus tard, Tag avançait toujours en direction d’Adjir. Zorro, le perroquet blanc, volait une vingtaine de mètres plus loin. Il revient brusquement vers Tag.

« Croaa, y a de l’action pas loin. J’entends des cris et du métal qui s’entrechoque. Je sens qu’on peut faire un peu de profit, alors avance un peu avant que ce ne soit fini.
- J’arrive, j’arrive, surtout si ce foutu cavalier est là. Je n’ai pas aimé la façon font il m’a humilié. »

Les deux compagnons arrivèrent sur les lieux agités. Le cavalier mercenaire était bien là, et avait pris l’assaut d’une charrette tirée par un âne. Celle-ci était protégée par deux hommes faiblement armés, dont l’un était allongé par terre, la tête baignant dans le sang. Le milicien restant se battait en compagnie de ce qui devait être son maître, à en juger par ses habits et son épée mieux forgée. Le cavalier les avait apparemment attaqués sans se soucier du nombre, mais à deux contre un, il se fatiguait vite. Il se battait avec une épée et une dague. Tag regardait tout cela caché derrière un buisson, attendant le bon moment pour se battre.
Le mercenaire se fatiguait trop vite en infériorité numérique ; il décida de prendre un risque pour se débarrasser d’un de ses adversaires. Il donna un coup de pied au riche, et attaqua le milicien. D’une feinte vers le bas, il attira l’épée de son adversaire vers le bas. De l’autre main, il planta sa dague dans le corps de l’homme. Mais déjà, le riche se relevait et entailla profondément le bras du cavalier. Celui-ci, hurlant de douleur, répliqua violemment et fit reculer son adversaire. Ils s’éloignaient du premier corps inerte.
Tag en profita pour sortir de sa cachette et se précipita sur une épée à terre. Il la prit dans sa main gauche, car il était gaucher, et son bâton dans la main droite, prit part au combat. Mais le cavalier l’avait vu arriver et fit voler son bâton un peu plus loin. Tag répliqua par un coup d’estoc dirigé vers la tête de son adversaire, que celui-ci évita aisément tout en parant le coup du riche.

« Grr, j’aurais du te tuer tout à l’heure, toi et ton perroquet, mais ce n’est pas bien grave, puisque je vais le faire maintenant.
-Tu es venu m’aider à combattre ce bandit, c’est ça ?
- oui, c’est ça, j’ai quelque chose à régler avec lui. »

Tag pensa que le cavalier était trop fort pour lui, et que prendre le parti du riche permettrait de fatiguer d’avantage le cavalier.

[LL : J'ai échangé ton bâton avec l'épée.]

Post n°4
Bataille à trois

Cette fois-ci, le cavalier n’avait pas prévu ça. Il sentait son arme s’alourdir petit à petit, et décida le tout pour le tout. Il recula de quelques pas, et jaugea ses adversaires. Le riche, bien que moins frais, était plus dangereux. Il détacha la broche de ses cheveux. Ce bourgeois devait sûrement aimer les bijoux, et il pensa à une ruse, aussi simple que naïve, et c’était bien pour ces raisons qu’il pensait qu’elle allait marcher.

« Tiens, attrape, je te la laisse et je me barre, ça te va ?
- Ah oui, et comment comptes tu faire ? Tu ne tiens presque plus sur tes jambes, tu as beau être un bon combattant, c’en est fini, tu ne rejoindras pas ton cheval.
- Je t’ai passé le bijou, laisse-moi passer. C’est équitable. »

Le riche s’était désintéressé du combat pour observer la broche. Il la mit dans sa poche, et ouvrit sa bouche pour prononcer son accord lorsque le mercenaire prit les choses en main. Le cavalier fondit sur son ennemi, ne cherchant même pas à parer éventuel coup. Le riche tenta une attaque vers le cœur du mercenaire, mais il fut trop lent et fit seulement une estafilade sur le côté de son corps. Le mercenaire enfonça alors son épée jusqu’à la garde dans le ventre de son adversaire. Celui-ci s’effondra en même temps que la broche sauta de sa poche. Le mercenaire la remit dans ses cheveux. Le mercenaire regarda alors Tag avec un regard de hyène. Celui-ci, sans se démonter, sortit à son tour une broche identique. D’un sourire triomphant, il fit à son adversaire :

« Elle a donc une assez bonne valeur. Merci pour le renseignement, je la vendrais avec la tienne à Adjir. Je suppose que tu ne vas pas me passer la seconde comme ça ?
- Quoi ? Tu n’aurais quand même pas fait ça ? Je m’en doutais ! Vengeance !
- Croaa, c’est moi qui en ai eu l’idée.
- Même pas vrai, on l’a eu en même temps. »

Le cavalier les regarda se disputer et décida d’attaquer brusquement. Mais Tag faisait semblant d’être déconcentré et para facilement pour adresser une riposte osée en direction d’une partie peu attaquable de son adversaire. Celui-ci n’eut que d’autre choix que de reculer et de se fatiguer d’avantage. Vexé par cet affront, il repartit de plus belle, épuisant ces dernières forces, en feintant, esquivant, parant. Mais Tag reculait sans jamais prendre de risque, et il était encore assez frais pour porter le coup final au bon moment.

Tag attendait que son adversaire n’ait plus la force d’avancer. Mais le mercenaire, sentant le fin proche, arrêta brusquement d’avancer. Toisant son adversaire, il utilisa la même technique que contre le riche, sans l’effet de surprise. Il fonça sur Tag, son épée à deux mains, tentant de le transpercer. Tag, paniqué, agita son épée de façon dérisoire tout en essayant d’esquiver. La faible parade combinée au saut de côté n’évita pas la blessure ; la lame transperça le biceps droit de Tag.
Il décida alors d’utiliser sa technique afin de pouvoir achever quand même son adversaire. Il contracta son muscle afin d’utiliser sa *résistance*. Il ne sentit pas la douleur et trancha la tête de son adversaire d’un mouvement circulaire. Dix secondes, la douleur apparut, plus qu’elle n’aurait du l’être. Tag s’assit sur le sol, gémissant entre ses dents.

« Ah, Zorro, va voir… si y a pas un flacon qui peut… me soigner ça dans la… charrette.
- Croaa, oui, je te rapporte toutes les fioles.
- oui, c’est ça, et aussi du…du..rhum. »

Tag commençait à délirer. Il remarqua à peine que le cheval du mercenaire avait galopé loin devant avec les deux têtes et qu'il ne pourrait plus le ratrapper. Il ne vit pas non plus que l'âne était gravement blessé, car sa vue se troublait déjà.

[HRP: aux MdJs, qu'est-ce que je trouve dans la charette? Est-elle encore en Etat, ce dont je doute avec la violence des affrontements? Combien y a-t-il d'armes par terre, de quelles sortes ? Est-ce que le riche mort est qqn d'important et que je peux perdre de la réputation quelquepart?
Merci de m'ajouter déjà:
-2 broches tribales
-1 épée médiocre]

[LL : Je te rajoute tes 2 broches tribales mais pas ton épée puisqu'elle a été rajoutée avant ^^. Tu as néanmoins perdu ton baton (il s'est cassé lors du désarmement). Concernant ton perroquet ... C'est un perroquet. Il sait peut-être parler ... Enfin il sait reproduire les sons qu'on lui fait entendre ... mais c'est pas un être très intelligent. Il ne peut pas faire tout ce que tu lui fait faire. Notament aller fouiller une charrette. Malgré tout, celle-ci est complètement détruite et vide : Le riche vient de vendre tout son contenu sur les routes. Pas de chute de réputation car quelqu'un arrive à temps pour te soigner. Je te laisse faire le RP mais il a vu toute la scène et sait qui tu as combattu.]

Post 5
Soin et arrivée à Adjir

Zorro n’ayant rien trouvé dans la charrette, les alentours étant désert, Tag commença à désespérer. Il aperçut son bâton, cassé en deux plus loin au bord du chemin.

« Je vais devoir continuer la route avec mon épée, si je peux la continuer.
- Bien sûr que tu pourras. Je t’ai vu défendre le riche marchand, pour n’y gagner qu’une fichue broche et une sale blessure. J’ai décidé de te soigner. »

Tag regarda au-dessus de son épaule et vit un homme assez simplet au regard ferme s’asseoir auprès de lui. Il portait une sacoche remplie de divers choses, dont des potions en tout genre jugea Tag, et il ne semblait pas armé. Mais Tag avait vu que les routes étaient dangereuses et il était sûr que son sauveur avait au moins un dague dissimulée quelque part. Le médecin sortit une petite potion où il était marqué d’une fine écriture « soin cicatrisant » et l’appliqua sur le biceps de Tag.

« Aaaaah ! Ça démange de l’intérieur ! C’est quoi votre bidule ?
- Calmez-vous, ça cicatrise juste. Je vais vous faire un bandage et vous n’aurez plus qu’une simple trace digne de votre combat comme souvenir.
- Je n’ai rien pour vous payez, au fait.

Tag venait de se souvenir que l’homme ne lui avait pas parlé de prix.

« Si je n’en ai pas parlé, c’est peut-être pasque vous l’avez payé de votre bravoure ! Allons, arrêtez de vous faire du soucis, vous tremblez, c’est la première fois que vous tuez un homme ?
- Oui, en effet. »

L’homme finit de panser Tag et se leva. Il continua son chemin sans dire un mot, tout en sifflotant un air de troubadour connu. Tag mit un moment à se relever, appela Zorro, et prit la même direction que son oiseau ; Adjir.

Le lendemain, tôt le matin, sans qu’aucun autre incident notable arrive, Tag aperçut les remparts de la ville. Il en profita pour enlever ses bandages et vit que la blessure avait déjà cicatrisé.

[HRP: merci leelou, je n'avais pas vu que tu m'avais déjà rajouté mon épée. Okay, je vais faire beaucoup plus attention à ce que mon perroquet ne serve qu'à dire des phrases simples et surtt qu'il ne me soit d'aucun avantage. ]
[LL : Pas de problème ^^. Par contre, si tu pouvais éviter de mettre en si gros. J'ai aps envie de repasser derrière toi à chaque fois xD.]
Pour sûr, j'avais pas vu que tu passais après moi à chaque fois dsl.

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