[Nabaroth] Tristerive>Vieilletombe.

Post N°47

Rencontre avec Seness à Tristerive.

Le jour commençait à ce lever. Sur le chemin fait de cailloux et de terre, les trois compères prirent un rythme presque militaire. Nabaroth était en tête, seul, il marchait pas pour presser mais pour s'éloigner de Tristerive, une sorte d'exorcisme personnel. Lethos était pensif comme d'habitude tout en marchant au coté de Vérakia qui regardait le mage des ombres qui était devant lui.

Elle se posait des questions, rare pour une elfe noire qui n'est pas aussi subtile qu'instinctive. Elle ne comprenait pas ce que Nabaroth faisait. Elle pensait que son amour se vengeait par un silence qui la torturait. Elle n'osait que dire. Un moment d'humanité qu'elle ne tarda à rejeté. Elle regarda le lac des songes qu'ils étaient en train contourné pour rejoindre Vieilletombe. Elle le contempla étrangement, comme si les choses simples et naturel lui plaisait. Le levé du soleil avait explosé les couleurs du reflet de l'eau. Des verts matinales et des jaunes partiels se mélangeait de façon anarchique en un tableau de fumé bichrome. Vu des yeux torturés et complexes, les détails se superpose, fusionne ou se sépare violemment, les teints se découvre et se recouvre au fur et à mesure que la marche avançait.

Un tableau semblable aux pensés de Lethos, qui admettait toute les suppositions avec un recule séculaire qui ne lui correspondait pas totalement. Pendant ces années il se tut, acceptant presque formellement son destin. Sa grande intelligence palliais son manque de volonté. Se projetant sans cesse dans diverses conceptions plus informel les unes que les autres. Il allait partout et nul part en même temps. Un électron libre de situation parcourait sa tête dans un amas opaque et compact de connaissance. Il avait tellement imaginé de situation fictive, qu'il se perdu sois même. Laissant son érudisme comme barrière à quelconque attaque moral extérieur.

Le temps passa... Le soleil était haut dans le ciel, seul, parmi les nuages qui passait sans se soucier de l'astre. Nabaroth dénia regarder cette solitude qu'il pouvait pourtant comprendre. Il était marchait mais semblait sédentaire, il avait comme fusionné avec la réalité le temps d'une marche. Il avait une analyse rapide et fine de chaque chose qui l'environnait, laissant ses pensés à la transparence et la clarté.

_J'ai faim... Nous ne sommes pas loin de Vieilletombe. Le lac est loin derrière nous. On va se reposer le temps que l'HUMAIN MANGE!

Ces quelques mots réveillèrent les deux pensifs. Ils trouvèrent une occupation qui leurs était propre. Vérakia s'avança vers le mage tandis que Lethos scruta la toile des ombres. La lame noire s'assis à coté de ce qui la passionnait: Son petit humain. Ce dernier était en train, de se faire un casse-croute, un énième pain garnis d'une énième saucisse. Il mangea pas par gourmandise mais par une appétit digne des plus maltraités goules d'Agramand qui montaient la garde pendant des mois sans manger de chaire humaine. Goulisation de Nabaroth n'effraya pas la femme qui glissa ses lèvres sur la peau blanche de l'affamé. L'humanisation aléatoire du disciple des ombres, entraina une parfaite indifférence envers celle qu'il aima, qu'il n'aime pas, qu'il allait aimer ou non. Unis dans le chaos et le désordre, son appétit de déconstruction était lié à son amour envers celle qui la représentait. Une personnification malsaine de l'impacification. Après avoir finis son repas maigre, il se leva. Le groupe repartit sur le chemin qui menait à la ville.

Il est beau mon bateau tu parles!

[Mdj: Retirer une baguette et une saucisse SVP]
[LL : Je te retire ça.]

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