Une vieille église oubliée de tous...

Helzeb Kan Hazan
Post n°48

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Helzeb n’avait pas compris grand chose. Tout d’abord, le feu et les étoiles s’étaient mélangés puis collés à sa rétine. Alors qu’il se pensait être seul, son ami partit, on l’avait pris par les aisselles et l’avait entraîné dans une rue annexe. A l’abri des regards, temporairement.

*C’est donc comme cela que je vais mourir…*

Voilà ce qu’il avait pensé. Puis il avait eu des éclaircissements. Des images foudroyantes. Elles arrivaient soudainement, très distinct, et l’obscurité reprenait ses droits. Johbiro, seul, armé, face à une armée entière. Les jambes tremblotantes mais un visage confiant. Peut-être même un sourire qui semblait dire : « Ne t’inquiètes pas je te protèges ». Il avait même crut le voir se retourner et lui faire un clin d’œil. Mais ça, il était quasiment certain que c’était son esprit. Puis il avait vu l’homme qui le traînait, qui s’était accroupi. Un trou noir. Ses sens lui dirent qu’il était debout, il avait eu un vertige et il vomit. Puis il revit son sauveur, car s’en était bien un. Un homme de taille moyenne, une arbalète dans le dos et une dague à la ceinture. Il était vêtu d’un simple haut sans manche marron et d’un pantacourt de la même couleur. Il émanait de lui une aura de fluidité, de discrétion. Après cela, ce fut un voile noir tout au long de la traversée, il ne tomba jamais dans l’inconscience mais n’arriva jamais à comprendre son environnement. Pour lui ce n’était que capharnaüm.

Il se réveilla plus tard. Ses yeux étaient encore lourds. Ses membres étaient ankylosés et le sol froid où il était n’améliorait rien. Il aurait voulu enlever cette couverture qui le faisait suer à grosses gouttes mais la force n’était pas avec lui. Il n’avait pas la force nécessaire de se lever, mais il put bouger son bras, car son ventre le démangeait. Son geste était lent, il lui semblait chercher quelque chose de nouveau, il lui semblait que son bras n’avait jamais servis, qu’il fallait qu’il apprennes à s’en serves. Il lui semblait être un enfant. Sa main atteignit les bandages. Des bribes de mémoires lui revinrent. Cette femme qui lui avait perforé le ventre, puis cette incessante cavalcade et finalement rien. Le plus déstabilisant était ce rien, il ne savait ce qu’il s’était passé après. Etait-il en territoire ennemi ou pouvait-il relâcher ses muscles raidies qui lui faisaient un mal point possible ? Il entrouvrit les yeux, non parce qu’il jouait la prudence mais parce qu’il ne pouvait en faire plus, la peur suait dans ses yeux, il put apercevoir un mur de pierre au dessus de sa tête, un trou laissait passer de la lumière. Il baissa un tant soit peu le regard et aperçut quelqu’un, habillé en marron, puis l’aura émanant de cet homme rappela de nouveau souvenirs. Cet homme lui avait sauvé la vie ! Johbiro ! Qu’était-il de lui ? Son torse essaya de se relever mais sa blessure le retint. Il lâcha un cri de souffrance, où du moins ce qui y ressemblait, car sa bouche était pâteuse et elle n’avait pas sorti un son depuis… Depuis quand d’ailleurs ? Sa tentative de communication qui ressemblait à un inaudible parlement d’un ours retint l’attention de quelqu’un. Ses yeux se refermèrent, il lui en coûtait trop de les ouvrir.

« Depuis combien de temps suis-je ici ? Où se trouve l’elfe qui était avec moi ? Répondez moi. S’il vous plaît… »

Un homme lui répondit. Sa voix était quiétude. Le demi orc en fut rassuré aussitôt, il ne sur pourquoi mais il se sentait apaisé.

« Vous vous trouvez dans une vieille église. Elle est sure, n’ayez crainte. Quant à vous, votre vie a été sauvée mais, il court toujours un risque que vous tombiez dans le royaume de Nethfer au cours d’un de vos lourds sommeils. Il y a six jours que vous dormez. Nous avons tenté d’assécher votre soif mais nous ne pouvions vous faire manger. Alors nous avons essayé des décoctions de plantes que nous rendions aussi facile à ingérer que possible. Elles étaient riches en minéraux. Il a été très difficile de vous les faire avaler mais nous avons réussi. Je m’en vais chercher une soupe que vous mangerez. Il faut profitez que vous soyez conscients, il se pourrait que votre état rechute et dans ce cas-là, il serait plus difficile de vous garder en vie. Je reviens. »

Helzeb avait écouté tout ce qu’avait dit cet homme. Il ne l’avait pas interrompu. Mais quand ses pas avaient martelés les pierres froides de cette église, les bruits de tous ces guerriers assoiffés de son sang lui rappelèrent son ami elfe. Il s’était alors écrié :

« Et mon ami ?! Où se trouve-t-il ? »

Johbiro
Post n°23
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Six jours avaient passé depuis leur échappée miracle. Six jours d’attente durant lesquelles sont compagnon était plongé dans un profond sommeil, proche du coma et encore plus de la mort. Cependant, le semi-elfe noir n’avait pas laissé ce laps de temps passer sans rien faire. En effet, ça aurait été une perte incommensurable. Le temps est une chose dont la civilisation est toujours en manque. Pour une fois où on en avait, il ne fallait pas gâcher. La recherche du temps ce caractérise dans la vie de tous les jours et c’est un des moteurs principaux de notre vie à tous. Le temps… quel mot horrible, ignoble, au sens tellement cru et intangible.

Il passa donc deux jours au chevet de son compagnon. Ce faisant, il s’amusa tout d’abord à lui peindre plusieurs motifs ou plutôt gribouillis sur le visage, il coupa ensuite la barbe naissante de son amis forme de cœur. Au bout du deuxième jour, il eut peur que son ami ne meurt de fin et après, il faut manger pour avoir des forces et devenir grand. Il réussit donc à ce procurer des cookies et lui apporta dans sa chambre. Son ami, endormit -une nuit, n’avait pas encore fait pipi-, ne pouvait malheureusement pas mâcher ses aliments ni les manger. Un nouveau problème, des plus ardus, s’opposé à lui. Prenant son courage à deux mains, il saisit un cookies, le mit dans sa bouche et le mâcha, avant d’ouvrir la bouche de son compagnon et de lui insérer la mixture. Il fit de même avec quatre ou cinq gâteaux avant qu’un voleur ne vienne l’interrompre, tentant de l’empêcher de nourrir son ami. Tant bien que mal, Johbiro réussit à continuer. Le membre de la guilde appelant des renforts, il dut accélérer la cadence et, au lieu de mastiquer au préalable les aliments, il enfourna directement les gâteaux dans la bouche du demi-orc. Une demi-douzaine réussit à entrer dans la bouche, n’allant pas plus loin. Bien que ceinturé et tiré en arrière, le jeune semi-elfe noir réussit tant bien que mal à tasser encore plus le tout et à faire entrer de force un cookies en plus. Il ne comprit pas très bien la suite des événements, lais cela n’a guère d’importance.

Les deux jours suivants, se passèrent dans l’optique d’en savoir un peu plus sur cette mystérieuse guilde. Il inspecta tout d’abord les lieux. La pièce par où ils étaient arrivé quelques temps plus tôt, ressemblait en tout point à ce qu’on pouvait imaginer d’une église désaffecté: poussière, vitraux brisés, chaises de travers, certaines manquant à l’appel… . En montant par la chair normalement occupée par le prêtre, il découvrit la présence de toute la guilde. Cet étage était une sorte de bar, où lumière et éclats de voix volés à profusion. On lui explique plus tard, que cette espace entouré d’un sort qui empêchait tous sons, lumières et cætera d’en sortir. La chambre de son compagnon se trouvait au rez-de-chaussée dans la pièce qui aurait normalement dut être les appartements du prêtre.
Finalement, le demi-orc se réveilla. Voyant son sommeil s’agiter, le semi-elfe noir avait accouru au premier étage chercher des cookies. Le voyant faire, un homme lui demanda pourquoi il prenait toute cette nourriture et Johbiro lui expliqua toute la situation. Quelques minutes avant le réveille de son compagnon, le semi-elfe noir se cacha sous sont lit où il attendit tout en soufflant sur des mitons.

« Et mon ami ?! Où se trouve-t-il ? »

A ces mots, l’homme hocha la tête comme si Johbiro était mort au combat ou aussi comme s’il en avait honte, puis il partit. Dans le silence qui suivit se départ, le semi-elfe noir se fit plus discret qu’un suppositoire perdu. Au moment opportun, il sortit d’un coup du lit, le renversant et cria:

« BOUH! »

Les retrouvailles se passèrent donc ainsi. Régulièrement, durant les jours qui suivirent, Johbiro vint retrouver le convalescent, parlant ou étant silencieux, content d’être enfin avec quelqu’un de bien. De nouveau, le temps passa. Un jour, on les convoqua. On les avait sauvé, ils devaient maintenant payer leur du. Le semi-elfe noir se dirigea en premier vers le lieu de rendez-vous, un homme étant charger d’apporter à Helzeb une aide de déplacement. Il se rendit donc derrière le pupitre du prêtre où, grâce à un sort lancé à distance, un escalier souterrain se révéla. Il le descendit dans un silence respectueux, voire religieux. De grandes forces étaient en jeu plus bas, il le sentait. Il s’approcha de deux énormes portes fermées par de puissantes chaînes d’aciers dont chaque maillon faisait la taille d’un doigt. Les chaînes s’enroulèrent sur elles même libérant le passage. Johbiro entrevit des ombres à la limite de son champ de vision -Helzeb?- mais n’osa détacher son regard de la porte. Alors qu’il tendait les deux mains afin d’ouvrir le passage, elles s’écartèrent d’elles même. Ceci pourrait paraître un peu banal pour les amateurs de frissons mais je vous assure que quand vous vous trouvez en face de certains phénomènes, ils vous font nettement moins rire. Il entra, fit quelques pas et s’arrêta, pris de malaise. Il marchait exactement dans la même pièce qu’au rez-de-chaussée sauf que tout était à l’envers. Les bancs et les chaises était au plafond et lui, marchait sur ce qui aurait du être le plafond. Des bougies, accrochées à l’envers pour lui, étaient allumé et dispensaient une lumière verte agressive par sa douceur. Un léger brouillard rouge, palpitant, flottait de ça et de là. Sur chaque banc se trouvait un ou plusieurs cadavres, leurs yeux blancs dilatés. Certains morts dans des postures grotesques, d’autre, on n’aurait sut dire s’ils étaient vivants ou mort.

« Ils ne sont pas réellement là en faite. Ce sont des projections ou plutôt des résidus de tous les être morts en ce lieu. »

Dans cet univers apocalyptique un être était présent. Ni tenant plus, Johbiro vomit, puis s’évanoui dans ce qu’il venait de renvoyer.

[MDJ: Est-ce-que je change de personnalité?]
[S : Pour te faire plaisir, oui. Tu as à la personnalité de terre à présent.]

Johbiro
Post n°24


Le feu! Le feu, lui parlait! Ce feu immonde! Ce feu immonde était rentré en lui! Douleur! Souffrance! Torture. Une voix haletante, non pas épuisé mais respirant avec un râle ignoble.

« -Aaaaaaaaaa…
- Tu es …
- …dans ma tête!
- …comme moi. »

Il ne comprenait pas, n’arrivais plus ni à réfléchir, ni à essayer de penser. Il voyait … il se voyait … telle qu’il était … bête informe au corps désorganisé. Était-ce sa vraie apparence physique que tous les gens ne voyaient de peur de la réalité? Ou était-ce ça véritable apparence mentale? Il ne savait mais cette vision le dégoûtait presque autant que la présence qu’il sentait.

« - Tu es multiple.
- Laisse-moi!
- Tu es … comme moi.
- Non, je ne suis et ne serais jamais comme toi.
- Tu es … comme moi.
-Noooooooon. Arrê ... ête!»

Tel des vrilles dans sa tête, il sentait quelque chose s’enfoncer en lui et déposer quelque chose. Un esprit étranger. Un esprit? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. Comment savoir? Le temps semblait s’être arrêté pour lui. Il n’y tenait plus. Il devait lutter, combattre, affronter cette chose. Cependant, seul, il ne s’en sentait pas capable. Et cette vision de cette créature immonde lui brouillait l’esprit. En temps normal, il aurait du s’habituer petit à petit à la douleur et la ressentir moins intensément, malheureusement celle-ci ne faisait qu’accroître. Pouvoir exponentiel dans un si corps frêle. Petit à petit, il réussit cependant à connecter certaines informations jusqu’à parvenir à un raisonnement logique. Cette bête immonde, oui, c’était lui; ou plutôt ses multiples personnalités réunis. Il se concentra, faisant abstraction de la douleur pourtant tellement présente, et laissa un ultime appel de secours en lui. Il s’avait que s’il ne faisait rien s’en était finit de lui et toutes ses personnalités semblaient s’en rendre compte. Toutes celle-ci, à l’intérieur de lui cette fois, se rassemblèrent pour la première fois côte à côte. Tous ensemble, ils poussèrent un ultime cri de guerre. La chose se rétracta. En lui quelque chose changea. Intérieurement mais aussi extérieurement. En effet, sa musculature se développa et la force brute sortie de son corps. La voix retentit de nouveau:

« Tu es … multiple.
- Ahaaaaa »

Son cris fit tremblait le sol et écarter le brouillard. Il lui tourna le dos et partis.

« Attends. »

L’ordre impérial le cloua sur place. C’était la voix d’un roi déchu, d’un être écoeuré de lui-même -de ce qu’il était devenu.

*Cherche les ténèbres là où est lumière. Cherche le fou où il n’est pas. Cherche l’inconnu là où il est connu. Quand tu auras en ta possession le possédé, cherche la communication.*

« Réfléchis et agis… »

La voix diminua puis s’éteignit. Il était de nouveau libre de lui-même. De nouveau, il se dit que la civilisation n’était vraiment pas faite pour lui. Ce n’était pas la première fois qu’il pensait ça et ce ne serait pas la première. Mais comme l’humanité toutes entière, il n’apprendrait jamais totalement de ses erreurs. Tel était la destinée de la civilisation.

Helzeb Kan Hazan
Post n°50

Lorsqu’Helzeb s’était levé, après une journée entière de repos bien mérité, il s’était senti bien. Mieux que les jours précédents. Ce devait être à cause de sa rencontre dans le souterrain. Car désormais, il avait un but. Bien qu’il ne soit que très abstrait et très mystérieux. Il s’était donc levé et était retourné en haut de l’édifice, retourner voir le paysage et prendre du bon temps avant de commencer de nouvelles choses sérieuses. L’ascension des marches avait été douloureuse mais il les avait montés seuls. Il allait de mieux en mieux, et cela lui faisait plaisir. Un sentiment de victoire, d’assurance et de jovialité inondait le demi orc. Dans cette vieille église abandonnée, il se sentait comme chez lui. Mais il devrait partir… Il s’adossa à un muret de la coupole, non loin de son ami le voleur. Celui-ci s’appelait Daremos Alhotas. Ils parlementaient de tout et de rien, quand Helzeb décida de lui parler de quelque chose de sérieux.

« Daremos, il me faut te parler mon compagnon. Je pense que tu as ouïe que mon compagnon elfe et moi allions partir bientôt. »

« C’est exact, mais quelle rapport avec moi ? »

« Ne sois pas impatient Daremos. Sache tout d’abord que ma vie est dangereuse. J’ai déjà frôlé la mort plusieurs fois, et même plus. Etre avec moi n’est pas de tout repos mais je ne suis point un mauvais bougre. Depuis le passage dans le souterrain de cette vieille église, ma vie a pris un nouveau sens, je me sens renaître. Je me sens mieux. Mais dans quelques jours, je serais parti, à nouveau sur ces terres dangereuses pour un demi orc. Alors je voudrais t’engager. Tu serais un fort bon compagnon et un bon guerrier. Moi qui attaque au corps à corps, tu me serais d’une aide précieuse avec ton arbalète. Qu’en dis-tu ? Voici tout ce que je peux t’offrir en retour. »

Helzeb sortit de son sac en bandouillère, les quelques richesses qu’il possédait, il les posa par terre, et ajouta deux dagues.

« Voici tout ce que je peux t’offrir. Si tu parvenais à vendre tout ça, tu devrais en avoir pour plus de 250or. »

Daremos paraissait soucieux. Sa main vint frotter ses quelques poils hirsutes, il réfléchissait. Soudain, il se retourna vers lui, le visage éclairé de gaieté. Il prit ce que le demi orc avait laissé par terre et lui répondit :

« Ma vie n’est point très mouvementée ici bas. Je reste à longueur de journée dans cette tour. Personne ne vient me voir, sauf pour prendre ma place. J’accept… »

« Attends, avant de donner ta réponse, il me faut te dire que je un… Nécromancien. »

Helzeb baissa la tête, de peur que le voleur change d’expression, de dégoût ou de fureur. Mais il n’en fut rien.

« Peu importe ce que tu es Helzeb, je te connais toi et tu es quelqu’un de bien. J’accepte avec plaisir ta demande. »

« Et bien fêtons ça ! Et festoyons !»

Les deux compagnons festoyèrent ensemble, seuls en haut de cette tour où planait un vent de gaieté et de liberté. Ils mangèrent tout ce que le demi orc possédait. C'est-à-dire deux pains ronds, deux bas morceaux de viandes et trois légumes. Ils rirent et parlementèrent de bon cœur. Plus tard, dans le courant de l’après-midi, il alla voir un mage, celui-ci vivait au fin fond de l’église. Personne d’autres que lui n’y était. Certains l’avaient désignés de fou ou alors de maudit. Les autres n’en parlaient pas. Il s’était alors enfoncé dans un long couloir, où des plantes pendaient et des pierres encombraient le sol. Plus il avançait, plus la lumière perdait de puissance. Il arriva finalement devant une porte en bois, assez épaisse. Il frappa. Et attendit. Aucune réponse. Il refrappa. Toujours rien. Il colla alors son oreille à la porte, mais n’eut pas plus de réponse, le bois était trop épais. Il décida donc d’entrer. La pièce était plongé dans le noir, étrangement, celle-ci ne possédait que le strict minimum : un lit, une petite table collé à un mur et une chaise. Il s’était attendu à un bazar, des livres éparpillés partout dans la pièce, des fioles en train changeant de couleur et d’aspect. Mais il n’y avait rien. Seulement un petit homme trapu, la barbe non rasé depuis quelques jours, un habit sale. Helzeb posa sa main sur son épaule, et celui-ci cria. Il bondit du lit et dessina un signe de croix avec ses mains.

*Me prends-il pour un être chimérique ? Cet homme serait-il effectivement fou ?*

« Excusez moi de vous avoir dérangé dans votre sommeil noble mage mais il me faut une réponse. »

L’homme le scrutait avec ses petits yeux malicieux et fatigués. Sa tête fit plusieurs un va et vient de haut en bas, et de bas en haut. Voyant qu’il ne faisait rien de nouveau, il recommença à parler.

« Pourriez-vous soigner cette plaie ? J’ai peur qu’elle ne se rouvre dans les prochains jours et d’être condamnés à agoniser par terre, sans aide. »

L’homme s’avança doucement vers lui, il tendit sa main, puis son doigt. Il passa celui-ci sur sa blessure, de haut en bas. La peau du demi orc frissonna sous le contact de ce doigt râpeux. Il se mit alors à dessiner d’invisible symboles, passant de plus en plus vite sur cette ancienne blessure. Sa bouche s’ouvrait légèrement et se tordait. Des sons en sortaient mais quand Helzeb écoutait, la voix et les mouvements de la bouche n’allaient pas ensemble. Un frisson de frayeur l’assailla, mais il retrouva son calme. L’homme psalmodiait, un étrange glyphe d’une couleur bleutée apparaissait à quelques centimètres de sa peau. Le mage enchaînait son sort, psalmodiant de plus en plus vite. Il cria, enfonça son sort dans la blessure du demi orc et. Rien. Il s’endormit. Helzeb ne se sentait point différent, il avait un peu mal là où l’homme avait appuyé mais il était tout. Il tenta de le réveiller mais sa tentative fut vaine. Il ne sut pas quel était l’effet de ce sort, et si un contrecoup existait. Il porta alors le vieux mage dans son lit, sortit sans faire de bruit, referma la porte et partit à la recherche de son ami. Il devait parler et mettre au point certaines choses pour leur départ.

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[MDJs : Veuillez me rajouter [Daremos Alhotas, Arbalétrier voleur, Niveau 2, Arbalète2, Dague1], m’enlever toutes mes richesses ainsi que mes deux dagues médiocres. Ainsi que toute ma nourriture. Merci.]

[Brise : précise quand tu dis toutes tes richesses, c'est ton or ou toutes tes possessions ? Je t'enlève ta nourriture. Je suppose que tu paye l'arbalétrier en nature, ça équivaut donc à vendre tes possessions au prix bas (75 % du prix de base) ; je te retire donc : Dague médiocre x2 : 80 ; Broche tribale : 30 ; Or : 79 ; Belle montre : 50; Collier primitif : 10 (le prix indiqué est celui de la valeur considérée des objets) ]

Johbiro
Post n°25

Plus le temps passait, plus il se sentait mal. Tel une bête, il tournait en rond dans cette cage de bois que certains appelaient « repère ». Tel un fauve, il sentait le danger, le changement, la peur. Il faisait les cents pas, guettant un signe extérieur, une apparition, qui lui dicterait la marche à suivre. Bien entendu il tuerait la personne ou chose qui oserait, à moins que lui-même ne l’est reconnu comme apte. Il devait se comporter en dominant, en l’être qu’il était. Il tournait en rond et personne ne devait, ni ne l’avait interrompu. Pourtant, cela ne l’aurait pas gêné de ce retrouver confronter à un être quelconque. Il aurait ainsi put prouver sa valeur. A moins que les autres ne sachent déjà qu’il était le dominant… . Cela lui donnait mal à la tête d’aligner autant d’idées et ce ne fit que renforcer son envie de ce défouler. Oui, bientôt il partirait et ce calvaire ce terminerait.

Prenant son mal en patience, il fit en sorte de combler sa fin. Il se rendit au premier étage et prit un repas riche en aliment en prévision de la suite. Qui plus est, avoir l’estomac plein était une chose rare pour lui mais ô combien bienfaitrice. Suite à ceci, il se rendit derrière le comptoir du bar afin d’accéder aux cuisines. Salles petites et carrelé de fond en comble, elle ne sentait pas pour autant de multiples ingrédients et épices. Il y régnait une odeur forte et entêtante d’huile. Un peu à l’étroit dans cette pièce, il décida de faire au plus vite. Il tendit les bras et ramassa un peu de tout. Il fourra ce qu’il venait de trouver dans son sac. Un cuisinier tenta bien sur de s’interposer contre cet emprunt à long terme mais un grognement du semi-elfe noir l’en dissuada. Après tout, il était bien dans une guilde de voleur, en quoi un vol en ce lieu pourrait paraître déplacé? De toute manière, peu lui importait. Il faisait selon ses envies et continuerait à le faire.

De retour dans ses appartements, il se remit à tourner en rond. Non, il n’y avait vraiment plus rien à faire ici et il n’y avait jamais rien eut. Quitter ce lieu serait une délivrance pour lui, peu importé les risques qu’il encourait dehors. Il ferait avec, comme il l’avait toujours fait. Il n’avait pas le choix. Ou plutôt, si. Si il avait le choix mais sa décision était prise.
Un bruit. On toqua de nouveau à sa porte. Il grogna. Elle s’ouvrit.

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[MDJ: Veuillez je vous pries, s'il-vous-plait merci, m'ajouter les victuailles qui sont apte à m'apartenir (ce que j'ai trouvé en cuisine).]

[Brise : légume x1, baguette x2, fruit x2, bouteille de vin x2 ajoutés]