Voici une petite histoire que j'ai écrite...Les commentaires sont les bienvenues!
Si vous aimait je met la suite!
Alian dormait d’un sommeil peut commode, sa tête se balançait de droite a gauche.
Ils étaient sur une magnifique monture qu’ils avaient surnommé Fiam, Tirfus était à l’avant dirigeant la belle bête dans cette vaste forêt qui bordait le fleuve Elendréas, Alian était derrière, somnolent, les mains autour du cou de son ami.
L’écart que fit Tirfus pour éviter une branche tira Alian de sa rêverie.
- Excuse-moi, je l’ai vue au dernier moment. Je t’ai réveillé ?
- Non, je contemplais la baie …On n’arrive pas à y croire tellement que c’est beau…
Tirfus se mit à rire.
- Tu as raison Alian ! C’est tellement beau comme paysage qu’on l’apprécie encore davantage les yeux fermés…
- Tu ferais mieux de regarder devant toi, au lieu de raconter n’importe quoi rétorqua vexé Alian.
Cent mètres plus bas, deux grands arbres abattus coupaient la route. Tirfus redevint sérieux. Il ralentit en tirant les rennes en arrière.
- Qu’aurait pus produire la chute de ces deux grands arbres ? il n’y a jamais eu de tempête ici…
Alian fit signe à Tirfus de se taire. Le jeune homme avait entendu quelque chose, il descendit de la monture et avança doucement vers un des arbres abattus. Il examina les alentours d’un œil aussi rapide et perçant que celui d’un aigle. Il n’avait rien vu mais il avait une étrange impression d’être regardé. Ayant inspecter les alentours Alian s’intéressa à l’arbre abattu.
Il se retourna vers Tirfus qui était toujours sur le dos du cheval puis il lui dit d’un ton brusque et paniqué :
- Viens, il y a des traces…regarde…
Tirfus descendit de la monture non sans rechigner :
- C’est bon Alian, pas la peine de s’inquiéter j’ai eu tort d’avoir peur ce ne sont que des vieux arbres qui on été abattu par les gardiens de la forêt…
- Viens juger par toi-même lui dit Alian, ce ne sont pas les gardiens qui ont fait tomber cet arbre, il y a des traces de griffes.
Tirfus contempla lui aussi les traces, il dit :
- Ce sont seulement des ours qui ce sont amusés ici ! Vraiment ce n’est pas important ! Rentrons avant que la nuit nous rattrape… Que ce qu’il y a ? Pourquoi fait tu cette tête ?
Effectivement Alian s’était figé, les traits défigurés par la peur. Il hurla d’une voix déchirante :
- Les kror… ils sont revenus…
La faim, la mort, le désespoir, la peur, la souffrance ainsi était la vie d’autrefois lorsque ils étaient là. Leurs forces, leurs cruautés, leurs nombres et leur roi nous ont fait flanchés. Nous simple mortel, nous étions si fragile si innocent et si peureux ! Ils sont venus telles la peste, massacrés nos terres, nous torturer pour le simple plaisir. En ces temps, la nuit ne laissée jamais place au jour, les ténèbres nous aveuglés à telle point que nombre d’entre nous ce sont tournés vers la puissance du mal. Mais comprenez nous, que pouvions nous faire d’autres à par espérer en silence ? ! Alors que chaque être n’était plus que souffrance et désespoir, une lumière s’alluma dans nos cœurs. Les Dieux vinrent nous aidés, ils repoussèrent les forces des ténèbres jusqu’à les détruire jusqu’au dernier…mais pourtant on raconte que les démons ne meurt jamais.
Ils chevauchaient sans relâches, Alian ne cessait de répéter « je n’y crois pas, ils sont revenus ». Même Tirfus ne savait que dire. On pouvait sentir en eux une intense frayeur.
Ils arrivèrent à Dendrik un peut avant l’aube. Dans le village tous le monde dormaient encore.
Alian avait la même impression que toute à l’heure, il se sentait mal, très mal, une chose était arrivée ici ! Ou était passé les bruits des oiseaux qui chantaient toujours gaiement avant l’aube ? Il régnait dans le village un silence de tombe, un silence de mort !
Fiam hennissait de peur, sa tension était palpable. Alian et Tirfus descendirent de ce dernier. Ils se précipitèrent dans la petite maison de maître Berek, le chef du village, c’était à lui que revenaient les décisions du village. Ils montèrent l’escalier qui menait à sa chambre. Alian et Tirfus poussèrent un cri d’horreur en voyant maître Berek et sa femme pendus à la poutre de leurs chambres.