[Orcs] Camp de base.

[Ce post est dédié aux rappels de troupes restantes et disponibles pour les futurs généraux. Si vous endossez un commandement, c'est ici que vous pouvez faire la demande de troupes.]

Semaine 13 : (26 Novembre - 3 Décembre)

Troupes restantes :

Milicien x640
Garde x98
Archer x280
Guerrier des Monts du Nord (sergent) x34
Mages (Chamans gobelins) x14
Chevaliers (Chevaucheurs de loups gobelins -Lance-) x10
Chevaliers (Chevaucheurs de loups gobelins -Arc-) x10
Ingénieur x1

Ressources disponibles :

Grande planche de bois x550
Petite planche de bois x1100
Grand bloc de pierre x550
Petit bloc de pierre x1100
Grand clou x550
Petit clou x550
Grande plaque en acier x220
Petite plaque en acier x220
Hampe en bois x550
Manche en bois x550
Grand cuir x130
Petit cuir x260
Echelle x250
Charge de sape x16
Bélier x63
Bélier renforcé x1

Or disponible :

2000 or.

Grishnak se tenait accoudé au "balcon", si l'on pouvait appellé cela ainsi, de sa hutte. Au premier étage, il pouvait voir vers le Sud, vers Amresia et ces pathétiques humains. La rivière s'écoulait doucement, et pour cause, la semaine précédente, il avait renforcé ses deux places fortes : le Défilé et le Gros Mur. Remplies par ses guerriers, elles ne tomberaient pas de si tôt. Son visage se tordit d'un rictus malsain et plein de haine, le regard d'un fou néanmoins génial.

Derrière lui, Gargoran beuglait des ordres de sa voix profonde et sans équivoque. De nouveaux guerriers, enfin. Une longue file de ces fiers soldats à la peau-verte descendait des montagnes derrière lui, renforcant encore ses forces. Des chariots tiraient quand à eux de nouvelles réserves de ressources primordiales en cas d'assaut. Ses positions tiendraient, mais il leur faudrait des réparations en conséquences de ce que ces imbéciles à la peau rose pourraient faire.

Il espérait que bientôt, ses troupes soient assez nombreuses pour se déverser sur le Sud. Il ne savait pas grand chose des positions des Amresian et de cet incapable de général Jyrk, mais il se disait en son fort intérieur qu'aucun humain ne pouvait rivaliser en force et en adresse face à un orc en bonne santé...

Une nouvelle semaine s'achevait dans le camp de base de Grishnak. Dans son antre, sorte de cabane surélevée sertie de défenses, de crocs et de crânes, le chef Orc attendait avec impatience la reprise des combats. Il n'avait pas goûter à ce plaisir indéscriptible, celui de tuer, depuis bien des mois. Il fallait dire que trancher la tête d'un orc n'avait pas la même saveur que celle d'un humain. Ces créatures rendaient le combat passionnant, tant la peur de ces êtres chetifs lui plaisait.

Au loin, le soleil de couchait. Grishnak regarda l'astre s'évanouir à sa gauche, à l'est. Son regard, perdu vers le Sud, exprimait une attente contenue et retenue. Il sentait ses muscles courrir sous sa peau et ses doigts se crisper rien qu'à l'idée d'ôter la vie de nouveaux à ses meilleurs ennemis. Derrière lui, les montagnes vomissaient encore de nouveaux guerriers et de nouvelles marchandises. Une fumée noire s'élevait de la citadelle des montagnes, preuves que des armes étaient forgées et qu'il n'en manquerait pas pour ses hommes.

Ses nouveaux orcs se rendirent dans des tentes improvisées, sous le centre de commandement. A quelques centaines de mètres, le feu des sentinelles du Gros Mur brûlaient, et ceux du Défilé braillaient comme des damnés des insultes que les humains ne comprenaient pas. Décidemment, il lui tardait de marcher sur le Sud. Mais aucun officier ne se levait. Gargoran ne devait pas quitter son chef, et les orcs présents manquaient de sens tactique fort et même d'assurance pour mener ses troupes à la victoire. Pour sûr, avoir des forces présentes ne remplaçait pas le problème du commandement.

Grishnak s'étira avant de retourner dans ses quartiers. Demain serait comme tous les autres jours : quelques tirs de semonces sans gravités, des cris d'alertes injustifiées, et peut-être une escarmouche... Rien de passionnant pour ce guerrier né pour le combat...

Les semaines passaient sans nouveaux éléments. Grishnak faisait encore les cents pas dans sa tente, enrageant de ne pas pouvoir combattre. De chaque côtés, les forces s'ammoncelaient, et il avait même dût trancher la tête d'un de ses soldats : l'impatience commencait à se faire sentir. Le matin même, il avait vus descendre des montagnes un nouveau convois, une centaine de guerriers en plus et des réserves de ressources proprement terrifiante.

Comme d'habitude, Grishnak s'accouda à son balcon, au dessus de la mer de guerriers braillants et hurlant tels des bêtes. Son regard sombre se perdu dans l'horizon et le Sud. Il essayait d'imaginer ce que cet incapable de Jyrk faisait à cet instant, s'il préparait quelque choses. Sa question demeura sans réponse, seul un grognement de sa part troubla le silence du dessus, contrastant avec la rumeur que faisaient les guerriers de Grishnak. D'autres têtes de ses guerriers tomberaient s'il ne passait pas rapidement à l'attaque...

Grishnak était soucieux, un sentiment qui ne l'avait pas assaillis depuis le jour où il avait décider de rompre le coup à son prédécesseur, trop vieux et trop faible pour tenir une hache correctement. Fort heureusement, aucun orcs plus jeune ne le défiait, non, la raison de tous ses tracas était encore ces faibles humains.

Quelques heures auparavant, ses éclaireurs gobelins étaient revenus avec de très mauvaise nouvelle. La tour de sang était tombée, vaincue par une troupe d'humains. Aucune indications sur l'identité des chefs, mais cette nouvelle était assez dramatique en soit pour que Grishnak ais trancher la tête du gobelin lui ayant fait son rapport.

*Qu'on appelle Gargoran !* Beugla-t-il après ce rapport, et dans la demi-heure, le chevaucheur de loup était face à lui. Son fidèle lieutenant, brave parmi les braves et la lame toujours sûre.

-Gargoran, je supposes que tu es au courant?
-Oui chef. Notre réponse ne tardera pas, cracha l'orc, dégoûté d'une défaite aussi humiliante.
-J'y compte bien !, rugis Grishnak, prêt à renverser tout dans sa hutte. Les Dieux ne sont pas content, Gargoran, et je les comprend.

Le chef orc se calma, de grosse gouttes de sueurs perlant sur son large front.

-Après l'attaque du Défilé, penses-tu que les humains reviendront?
-Pas avant quelques temps, chef. Répondit le lieutenant.
-Parfait, dans ce cas, tu vas prendre un large contingent et te tenir prêt à toutes les éventualités. Les humains ont un défaut : l'arrogance. Vaincre un jour peut amener des initiatives stupides. La rive Est abrites des villages, garde un oeil dessus.
-Les deux chef.
-Parfait. Mes éclaireurs sont encore en place à l'Est, au moindre mouvement, je veux que tu prennes la route... et que tu ne fasses pas de quartier...

Avec un rire guttural proche du cri de guerre, Gargoran se frappa la poitrine en découvrant ses crocs d'une taille impressionnante. Les Orcs partaient bientôt en guerre, et rien ni personne ne pourrait les arrêtés ce jour là...

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