[Saha] Au temple de Polixis [terminé]

[Récit précédent : "Les habitations" Cf "une couturière bourue"

Post N°41

<Saha>


Saha boitillait dans les rues du quartier des habitations.
Bien qu'il savait qu'il devait trouver un prêtre pour la couturière, il ne pouvait s'empêcher d'admirer ses nouveaux habits, et tout particulièrement sa cape et ses gants. Il souriait tout seul de contentement, alors que Goulu et Paluche sautillaient entre deux boitements, afin de l'attendre.

Tout à coup, Saha fût sorti de sa rêverie quand, tout à fait par hasard, il appercu un homme habillé d'une robe de bure sortir d'un batiment austère.
**Ah, cet homme doit être prètre, ou du moins, tout porte à le croire...**

Se rapprochant de l'édifice, qui était plus volumineux que les maisons avoisinantes, Saha remarqua une humble écriture, sur la porte, et la même, gravée sur les murs de l'édifice.
**Teeeemple de Pooolixiiis... Ahhh, oui, Polixis, dieux du temps ! bon, ça devrait faire l'affaire, je pense**

Saha entra donc dans le temple, après avoir frappé à la porte et que personne ne vint lui ouvrir.

Deux autres moines se trouvaient dans le hall, à discuter silencieusement. Saha se rapprocha d'eux, souriant.
-Bonjour, adorateurs de Polixis. Je cherche un prêtre pouvant écouter en confession, savez vous où je pourrais en trouver un ?

Les deux moines avaient stoppé leurs discutions et regardaient fixement Saha, sans aggressivité ni jovialité, ils le fixaient, simplement.

Saha commencait à se demander s'ils parlaient la même langue que lui, quand un des deux moines fini par répondre.
-Seul notre grand prètre peut vous répondre...
-Long silence-
-Et... où puis-je le trouver, votre grand prêtre ?...
-Silence
-Au bout du couloir, après la porte du fond du grand hall
**Haleluuuuuiaa !!**
-Merci beaucoup !! bonne journée, à vous deux.
Saha s'inclina devant les deux hommes et se dirigea vers la porte indiquée par les moines.

Post N° 42

<Saha>

Saha arriva devant la porte du grand prêtre. Le corridor qu'il venait de franchir était éttonnemment frais et harmonieusement ouvragé, tout en restant simple.

Saha frappa trois coup sur le porte en bois.

-Silence-

Goulu semblait admirer les décorations des murs, alors que Paluche chassait une arraignée, de sa grosse patte.

-Entrez

Poussant la lourde porte, Saha entra dans une sorte de bureau simplement meublé. Un plan d'étude oblique trônait au centre de la pièce, derrière lequel un homme d'âge mur se tennait. Il parraissait absorbé par sa lecture

Saha sentait une gène monter en lui. Il avait l'impression d'être un intru dans cette pièce; d'avoir été invité à entrer et d'être ingnoré...

Alors que Saha était sur le point de sortir, de peur de gêner trop cet homme sage, l'homme leva les yeux de son livre et regarda Saha intensément.

-Bonjour monsieur. Je suis l'Abbé Forcelme. que puis-je pour vous ?
-Bonjour monsieur l'Abbé. Je suis Saha, Paladin de Gilnis. Si je viens à vous, c'est qu'une personne qui s'est montré charitable envers moi nécéssite un prêtre pouvant l'entendre en confesse à son domicile. Une telle chose est-elle réalisable ?
L'Abbé fixait intensément les paupières de Saha, comme s'il voulait les soulever par la pensée.
-Oui, bien sûr. L'Abbé se saisit d'un petit parchemin, d'une plume et d'un encrier et se mit à écrire. Tout en ecrivant, il continuait de parler. Vous remettrez ceci au premier dicsiple que vous croiserez, en sortant d'ici. Il vous suivra jusqu'au domicile de cette personne... tenez Conclu l'Abbé en tendant le parchemin à Saha, qui s'en saisit.
-Merci du fond du coeur, monsieur l'Abbé Saha s'inclina, afin de marquer son respect pour l'homme. Au revoir.

Alors que Saha ouvrait la porte pour se retirer, l'Abbé lui adressa de nouveau la parole.
-Saha, paladin de Gilnis... La réponse à la question que vous ne vous posez pas encore, vous la trouverez dans les mines de Roc-Rétif.
Saha, surpris, se retourna
-Je vous demande pardon ?
L'Abbé avait de nouveau repris son livre, mais répondi tout de même
-Vous avez bien compris mes mots, et vous en comprendrez bientôt leurs sens. Je vous souhaite une bonne journée, Paladin.

Saha sorti donc de la pièce, refermant consciencieusement la porte derrière lui. Tenant l'ourson et le louveteau d'une main, le parchemin de l'autre, il avancait dans le corridor, son esprit tourmentant les paroies de sa tête, cherchant à comprendre ce que l'Abbé avait voulu lui dire.

Ses esprits lui revinrent quand il vit passer un disciple devant lui, qu'il hélla discretement, afin de lui tendre le parchemin...

[Récit suivant : "Le quartier marchand" Cf "les derniers achats de la journée"]