[Glorac] Survivance et départ.

[Post précédent : Norgod, La sombreforêt, Hautesylves, Les Habitations, [Le quartier des Mages]]

[Post n°118]
Glorac

La ville était libre... Enfin. Mais à quel prix ?

Voilà la teneur des questions qui tournaient dans la tête du barde. Il avait erré dans les rues dévastées. Les non-morts avaient été contraints de se replier, mais Hautesylves et ses frondaisons étaient affaiblies, et c'était un miracle qu'ils aient tenu, au vu du massacre et des destructions. Ses déambulations dans les funestes foyers fumants l'avaient convaincus de la chance que les survivants avaient. Les ruines n'étaient après tout pas si étendues, l'ennemi repoussé, les horreurs passées.

Mais ce n'était qu'une trêve.

Il avait arraché des mains d'un cadavre fumant de mage un bâton orné, son coeur de lie des rues le poussant à récupérer ce qui pouvait l'être. Puis il avait continué de marcher, sans réel but, si ce n'est de se rendre vraiment compte de ce à quoi il avait réchappé. Et son coeur de se serrer à l'idée que ses amis eussent été occis lors du grand assaut.
Il y avait faiblement participé, mais avait reçu une branche épaisse qui l'avait jeté à terre. Il avait cru sa mort venue dans les cris, les explosions, mais il avait réussi à se relever. La bataille avait pris fin peu après, les pantins d'Agramand étaient vaincus pour cette fois.

Il était finalement tombé sur un Grand-Frère hagard et couvert de suie; la lame encore au clair et couverte de sang séché ou calciné. Sans un mot, il avait remis la lame au fourreau et pris son ami par la manche puis l'avait ramené au centre de la ville. Le noble pleurait la perte des hommes qui avaient défendu la ville, mais ça lui passerait. Il semblait avoir perçu lui aussi la chance des survivants.

Une fois devant la mairie, Gilfort avait enfin desserré les dents.

- Je ne suis pas sur de vouloir te suivre le Fol. Je ne sais plus trop où j'en suis. Je vais t'accompagner un moment, si ta quête me semble moins insensée qu'elle ne l'est aujourd'hui, alors je te prêterai allégeance, petit frère. Mais vouloir amener la paix dans un monde où des fous détruisent par plaisir, celà me semble vain, d'un coup.
- Je comprends, dit Glorac en l'étreignant, tu sembles encore plus affecté que moi par ces massacres. Merci d'être là, et merci de prendre le temps de réfléchir.

Sur ces hésitations, Glorac alla voir un garde à proximité. Il venait de prendre la décision de quitter cet endroit, qui d'un coup l'oppressait. La piétaille était un sergent plus exactement, en à peu près bon état.

- Nous partons, si certains de nos amis sont encore en vie, et en ville, dites leur que nous prenons la route d'Amrésia. Il s'agit surtout d'une tsigane, qui accompagne un paladin arborant le symbole de Neis.

Sans laisser le temps au garde de répondre, le barde prit la direction de la sortie de la ville, suivi par un Grand frère toujours perdu dans ses pensées.
Ils prirent le chemin de Port-Pergas, et de leur frère. L'Artiste saurait quoi dire à Grand Frère et au Fol pour les rassurer. Puis Glorac devait prendre le chemin de Sipahan et de sa mythique bibliothèque. Sa vision d'avant les batailles le hantait, il savait déjà ce qu'il allait trouver dans les livres, quelles suppositions les légendes allaient confirmer, et que tout ceci convaincrait grand frère. Ce dernier était d'ailleurs le seul capable de lui faire admettre certaines choses.

Ils accélérèrent le pas.


[HRP : Amis mdj, merci de me retirer mon baton médiocre, que je suis censé avoir perdu depuis quelques posts, et d eme rajouter Bâton au croissant.
Merci de même de mettre Grand-Frère (troupe perso lvl4, armé d'une rapière scintillante (épée longue)) en attente dans mes troupes jusqu'à mon passage de niveau au niveau 4. Comme ça, je ne prends ni l'or ni les écailles.

A Leelou, j'crois qu't'es toujours en ville, tu nous trouveras soit en route et devras nous convaincre de rester un peu, soit à PP]
Erg : J'te fais ça