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| Un échappatoire doré | |
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Vöndr Désigné volontaire
Nombre de messages : 125 Age : 31 Age RP : 37 ans Fiche perso : Vöndr Date d'inscription : 12/10/2008
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| Sujet: Un échappatoire doré Lun 3 Nov - 16:38 | |
| Vöndr Beallarm
Partie II : Un échappatoire doré
Post n°6
Post précédent : iciJ'avais à présent quitté la ville, quitté la foule et cette crasse immatérielle qui semble s'accrocher à vous pour ne plus jamais vous quitter. Peu m'importait, à présent : j'avais de quoi me rendre riche et de quoi survivre. J'avais payé au prix fort le coût de cette aventure mais ce n'était qu'une question de temps pour que ce sacrifice se transforme en quelque chose de doré. Ruor croassa, sans doute était il fatigué ou las de la journée. Une pause aurait pu s'imposer, mais il fallait que je mette de la distance entre ceux qui me chassaient. De plus, ce n'était que le début de l'après-midi. Le soleil n'était pas de plomb mais la chaleur me pressait d'arriver à destination. Il courait au sujet de cette mine des rumeurs formidables de richesses inestimables et d'aventuriers repartant les mains pleines de fractions de trésors incommensurables. Je fut soudain prit d'un rire incoercible à l'idée que je puisse un jour connaître pareil sort. Mon rire gagna en volume, pour finir par devenir tonnant et malsain : on aurait pu croire à la venue de quelqu'un de malveillant, même si c'était mon cas. Je m'efforçait toutefois de le cacher constamment; je ne voulais pas que mon malheur puisse faire le bonheur d'autres. La route ne devait pas être trop longue selon mes estimations et celles des voyageurs croisés sur le chemin. J'avais abandonné une bonne partie de mon or chez ce marchand de pelles et de pioches; véritable havre de fascination et d'adoration pour les mineurs et autres amateurs de spéléologie et de chasses aux trésors. Plus tard dans la journée je m'attirais encore des regards courroucés venant d'un groupe d'aventuriers hétéroclites simplement parce que ma raison avait été plus forte que la leur : forts d'un nombre supérieur et d'une arrogance sans égale, il avait fait de moi l'objet de tourments, de tons caustiques et de ricanements. Mais la situation dégénéra quand un ton narquois et une réplique désobligeante de ma part contraignit la cible de la raillerie à laver son orgueil blessé dans un combat singulier. Ses compagnons le retinrent, préconisant qu'une issue excluant tout dommage physique était beaucoup plus favorable : ils ne disposaient que peu de temps dans leur aventure et en avait encore moins pour les fanfaronnades. Mon voyage se poursuivi ainsi sans d'autres heurts de ce genre, si l'on exclut les nombreuses joutes verbales qui s'ajoutèrent à la première auxquelles je prit part avec plusieurs marchands atrabilaires. Quand la lumière se fit rare et le jour désireux de sommeil, je m'arrêta au bord de la route où je chercha un endroit où je pourrais passer la nuit. Je trouva ce que je cherchais : des fourrées quelconques à l'abri de regard curieux et fouineurs en deçà d'une rivière en crue. Ses eaux en furie battaient sauvagement les bords de l'eau et quelque fois la végétation environnante, à présent en piteux état par l'action destructrice du cours d'eau en colère. La rivière débordait, mais cela n'était que le cadet de mes soucis : je devais m'attendre à bien pire, comme les moustiques, les intrus…tant de choses à prendre garde et à s'en méfier. Je fit un feu de taille réduite au stricte minimum que je contrôlais d'une vigilance constante, les ennuis seraient pour le plus tard possible, du moins c'est ce que je préférais. Déjà que l'autre bourge était censé m'avoir à l'œil et que je redoutais plus que tout qu'il me retombe dessus une nouvelle fois, 'fallait pas qu'il m'arrive une nouvelle tuile. M'attendait donc une nuit pénible, dont je ne ressortirai que trempé, des nuages noirs s'amoncelant au dessus de ma pauvre pomme. Tout ça en espérant que je ne me fasse pas piqué mes affaires ou mordre par une de ces saloperies de moustiques sanguinaires qui font leur apparition lors de moments d'humidité. C'est après un repas à peine suffisant et l'attisement de mes soucis que je me roulais en boule, la lance en chien de fusil et les sens en alerte. [Amis MDJ, merci de me retirer 35PO pour une pelle, 20PO pour une pioche, 2PO pour deux fruits, 4PO pour deux beaux morceaux de viande, 4PO pour deux bouteilles de vin, 2PO pour deux baguettes, 2PO pour un roquefort et de l'eau de source (gratos ou pas ?). Me retirer donc au total 69PO et me rajouter les objets précédemment cités. Merci d'avance !] [LL : L'eau est gratuite parce que je le vaux bien xD. Sinon, tu dois quand même payer 10% en plus que le prix dans l'entrepôt. Je te retire donc 75 écus ^^. Merci de compléter aussi tes champs de caractéristiques physiques et mentales.]
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| | | Vöndr Désigné volontaire
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| Sujet: Re: Un échappatoire doré Sam 8 Nov - 17:56 | |
| Vöndr Beallarm
Partie II : Un échappatoire doré
Post n°7 Je me redressa de tout mon séant au son d’une troupe en approche. Le bruit caractéristique du claquement des fers d’un cheval et des bottes d’hommes bruyants et peu soucieux de déranger le monde environnant sur le pavé. Le grincement répétitif d’une roue de charrette qui avait grand besoin de graisse. Des intonations familières et chaleureuses, typiques de la ville d’Adjir, sympathique bourgade à la population joyeuse. Du moins, c’est ce que rapportaient les récits de voyage. Moi, j’appelais ça un coin paumé rempli de culs-terreux, mais pas tous n’ont les même définitions ni la même perception de notre monde. Enfin bon, il valait mieux pour moi d’éviter une provocation gratuite, restreindre mon agressivité m’attirerait bien moins d’ennuis, choses qui étaient devenues une actualité sempiternellement renouvelée. L’affrontement direct ne m’était que trop connu ; une restriction de mon côté atrabilaire s’imposait réellement. L’inconfort que j’avais ressenti dans mon sommeil même perdurait encore en se manifestant par des courbatures douloureuses m’infligeant une rigidité extrêmement contraignante. Mes habits étaient imprégnés de la rosée du matin et Ruor et moi crevions la dalle. Lui partirait en chasse mais en ce qui me concernait, il devenait désormais nécessaire de sacrifier une part de mes provisions. Mais bon, je serais incessamment sous peu riche ou mort ; car je ne ressortirai que les poches remplies d’or de la mine ou je mourrai en ayant fait tout mon possible pour que mes rêves deviennent réalité. Mais l’ordre de mon échec était à présent une certitude : si je ne me restaurais pas sur-le-champ, je périrai sans même avoir atteint cette fichue mine. Je me rendis à la rivière et y plonge ma tête dedans afin de m’y désaltérer à moindres frais. Je disais bien à moindres frais, car la rivière devait être très froide, et cette crainte s’avéra fondée. Je ne pu y boire que par de petites gorgées rapides et timides suite auxquelles je me rétractais : l’eau était vraiment de glace. Et mon dos de marbre. Je ne pouvais que me baisser qu’à grand-peine, ce qui me contraint à boire en position couchée ; un comble à mon malheur car quand vint l’heure de me redresser sonna le glas de ce moment où je me la coulais douce. Une fois sur la route et mon corbeau nourri, je me mis en quête d’un arbre fruitier ou d’un animal quelconque qui pourrait faire office de casse-croûte. Puis je me mis à songer au dur labeur de recherche qui m’attendait à la mine. En effet, la découverte d’un filon était dans mes espérances. A proximité de l’un deux et conscient de cette proximité ma tâche serait aisée. Toutefois, les chances d’en trouver un n’étaient pas de bon augure. Mais ma détermination était inoxydable lorsque de l’or était en jeu. L’or, le mithril et l’argent étaient devenues des trésors rares dans cette mine, les hommes lui ayant fait cracher jusque dans ses dernières richesses. J’œuvrerai seul, à l’écart des autres. Ainsi, si jamais je trouvais un filon, je pourrai m’en piocher une bonne part avant de leur révéler ma trouvaille. L’embauche de volontaires se distinguait du contrat permanent des mineurs sur un point : un volontaire comme moi pouvais quitter son travail quand bon lui semblait et il n’y avait pas de contrôles effectués à la sortie la plupart du temps. Ces contrôles avaient pour but de vérifier que les mineurs n’étaient pas en train de se faire la malle leurs sous-vêtements regorgeant de pierres précieuses volées. Si le pire avait lieu, je pourrai toujours forcer ma sortie à grand renforts de coups de lances et de poings. Même si je n’étais pas foncièrement mauvais, j’allais agir sciemment, et si mon vol pouvait passer inaperçu je n’en serais que plus heureux et bien portant ; les éventuelles diamants que j’emporterais dans la limite du réalisable coûtant une fortune. Je fut soudain tiré de mes songes par mon sens de l’observation : devant moi se tenait un marronnier, avec plein de marrons ! La question de repas ne se posait plus, maintenant. [Le fait que je vais me faire un repas avec les marrons que je viens de trouver vous gêne t-il ? Je peux très bien dire que finalement ils était pourris et que je ne peux pas les manger après tout, enfin, c’est vous qui voyer quoi ][LL : Se faire un repas avec juste des marrons est un peu léger mais tant que tu ne fais pas un régime de marrons pendant toute une semaine c'est bon ^^.] | |
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