[Gahn] Escorte pour le compte de Sipahan

Post no 425
<Gahn>

Action précédente dans la Vallée Sanglante

Gahn fumait paisiblement à l’avant de son chariot en tête de cortège. Lamnir, Elijah et Fulrim remplissaient leurs rôles à l’arrière en s’assurant que tout allait bien. Derrière son air affable, le lieutenant tentait néanmoins de garder un oeil sur la situation et tout comportement suspect. Il n’aimait pas l’idée d’être sous la menace de se faire suriner par un espion lambda qu’il parviendrait à mettre en déroute dans un combat régulier. Cette épée de Damoclès ne lui plaisait donc guère, et de façon général, il préférait rester avec ses hommes dont il n’avait aucus doutes quand à la loyauté, plutôt qu’avec les troupes du convoi. En voyant les visages de la Garde de Nozarlin, Gahn vit qu’il n’était pas le seul dans ce cas.

La route quittant la Vallée Sanglante était assez lugubre et n’avait rien de l’aspect de celle que le bataillon de Garadgar avait emprunté en arrivant. Il s’agissait d’une large route pavée incrustée d’excréments humains et de sang caillé, expliqués par deux facteurs. Le premier était les tentes pour les grand bléssés venant tout droit du front. La guerre avec les Orcs avait son lot d’horreurs, entre les estropiés, les manchots et ceux qui rejoignaient Nethfer, tout simplement. Le second facteur était encore plus lugubre: se joignat aux hurlements de douleur des bléssés se joignaient ceux des condamnés à mort de façon publique. En effet, dans cette atmosphère putride, la réserve de l’armée campait. Malgré la distance relative entre ces deux pôles, le lieutenant ne doutait pas que le bruit des pendus, des écartelés et des pires martyrs de la Création parvenait aux oreilles des nouvelles recrues.

Rabattant son capuchon sur son visage, le semi-nain continua à fumer paisiblement, son visage uniquement illuminé par les flammes que sa pipe produisait. Il leur fallut quelques minutes pour sortir totalement du champ de bataille, prenant enfin la route vers Adjir.
Ainsi, les jours s’écoulèrent calmement. Le semi-nain vit au loin la splendide silhouette de Garadgar dans les ombres d’un crépuscule automnale au troisième jours. Le vent hurlant sur la lande ne rendit cette vision que plus belle et épique. Puis, ce fut finalement la sortie des territoires contrôlés par les Nains et l’entrée dans les franges extérieurs de l’Empire. Bien que celui-ci ait un contrôle plus qu’absolu sur ces terres, les brigands vivaient encore en maîtres sur ces routes durant ces années de guerre constante contre les peaux-vertes. Aucun homme ne pouvait être mobilisés pour une autre cause, ou alors, il fallait que la menace soit particulièrement dangereuse.

C’est ainsi que la caravane parvint à l’orée d’un bois relativement épais coupé en son centre par un ruisseau, tout cela selon les cartes. La présence d’un pont rassura tout le monde, et aucune minute ne fut inutilement perdue en discussion. Le lieutenant donna l’ordre qu’on le suive dans ce bois, route plus ou moins obligée pour atteindre Adjir. Il s’agissait en fait plus d’un raccourci qu’autre chose, quittant la voie impériale par ce bois pour la retrouver plus au Sud. Les ombres se firent plus épaisses et oppressante, les bruits plus ténu et lourd, à mesure que les chariots passaient entre les arbres. Une petite heure plus tard, on parvint au ruisseau et au pont supposés. Le semi-nain leva immédiatement un de ses cils en voyant que celui-ci ne pouvait pas être emprunter puisqu’il avait été visiblement saboté, les rondis servant de base à l’ouvrage de bois se trouvant être sciés. Le guerrier leva sa main, portant la seconde à sa ceinture, prêt à pallier à tout risques...

-Demi-tour... Et plus vite que ça...

[Rhorem, à toi ]

Le piège avait marché. Le lieutenant, en faisant entamer un demi-tour, laissait une dizaine de minutes favorables aux brigands. Ces derniers se lancèrent dans l'attaque, profitant de l'effet de surprise.
Les assaillants commencèrent l'attaque en tirant flèches et carreaux sur leurs ennemis, accompagnés de fumigènes et de quelques bombes. Cette action fut suivi par l'assaut. Une vingtaine d'hommes allèrent au corps à corps au devant des chariots, tandis le reste s'attaquaient à l'arrière.
Le combat dura une dizaine de minutes, mais cela fut suffisant pour infliger des pertes importantes à l'armée conduite par Gahn.

Les attaquants répartirent avec un chariot, et laissèrent derrière eux une dizaine de morts. Quant au armesians, les pertes étaient bien plus lourdes : un chariot avait été en partit détruit, tuant un arbalétrier, un aide-cocher et le cocher et estropiant sévèrement un garde, lui arrachant les jambes et d'inhumains cris de douleur.

Deux gardes, un garde de Nozarlin, un aide-cocher et deux archers s'ajoutaient aux morts. Trois manutentionnaires et un arbalétrier étaient quant à eux blessés sévèrement. Gahn, quant à lui, avait reçu un entaille à la joue de la part d'un illusionniste très puissant, tandis que Throd avait été blessé légèrement au bras par un éclat de bombes.

Alors que Gahn visitait ses hommes, au milieu des cris, des lamentations, du sang et de la mort, deux gardes de Nozarlin se ramenèrent avec un prisonnier, un archer et le jetèrent à terre, le tenant fermement avec leurs pieds et leurs haches.
"Le traître, c'est lui, lieutenant."
L'humain était prêt à pleurnicher, mais retenait ses larmes devant le terrible et mécontent lieutenant.


[HRP : A enlever à Gahn : Guerrier des monts du Nord x1, Garde (Cochers, avec Fouet niv 1) x1, Milicien (Aides-cochers) x2,
Milicien (Manutentionnaire) x3, Garde x5, Archer x5, Arbalétrier x4, Chariot x2.]
[LL : Oki]
[HRP : 4 Archers, 2 Arbalétriers, 2 Gardes, 1 Chevalier et 1 Mage ennemis sont morts.]

Post no 426
<Gahn>



Tout s’était passé très vite. Le peu d’espace combiné au demi-tour que le semi-nain avait entamé donna aux pillards une bonne opportunié d’attaquer le convoi sans trop de risques. Bien préparé, ces derniers avaient proprement lançés leurs attaque, utilisant conjoitement des fumigènes et des bombes. Le combat fut relativement bref, plus bref que ce que le lieutenant aurait voulut. Le regard vide, il constata après coup l’étendue des dégâts. Il avait perdu des hommes, bien trop à son goût. Une des bombes avait arraché les jambes d’un des gardes, et c’est à grand renfort de hurlement de douleur pure qu’il animait l’ambiance sonore dans le convoi. La mort dans l’âme, le lieutenant demanda à un des ses hommes d’abréger ses souffrances.
Dans un laps de temps relativement court, Gahn ordonna qu’on soigne les bléssés, les plus grave en priorité. Throd se massait l’avant bras, incrusté de petit éclats d’une bombe ayant explosés à quelques bons mètres, puis, il demanda que l’on rassemble tout les effets des troupes mortes et du chariot endommagés pour que cela soit chargés dans les deux chariots restants. Mais ce fut de voir deux gardes de Nozarlin se présenté, encadrant un archer, que le visage de Gahn s’assombris tellement qu’il en fit peur:

-Le traître, c'est lui, lieutenant.

Le semi-nain n’attendit pas et donna trois grand coups de poing dans le visage de l’homme, lui brisant le nez, l’arcade sourcilière et lui fendant la lèvre inférieure. Il fut retenu de poursuivre par Fulrim et Lamnir, le semi-nain hurlant comme une bête, de haine et de rage. Il se calma finalement et donna ses ordres.

-Donnez-moi deux clous et quelques outils, comme une pince. Ensuite, laissez moi seul, je m’occupe de ce fils de catin.

Personne n’osa contredire le lieutenant. On lui donna son matériel, dont l’utilisation ne faisait plus de doutes, tandis qu’il tirait l’archer par les cheveux derrière un chariot. Ce dernier savait que son sort était scéllé, aussi, ses pleurs se joignirent à une prière à Kegöh pour le pardon de son âme. Une fois derrière l’un des chariots, Gahn mis les mains de l’archer en croix et y planta ses clous, l’archer prenant la position d’un crucifié, à ceci prêt qu’il était assez près du sol pour s’y asseoir. Les fin os de sa main se brisèrent sous la pression des clous, tandis qu’en se débattant, l’archer s’arrachait des morceaux de chair, ses hurlements ne faisant que commencer.
Le lieutenant laissa d’abord libre cours à sa rage, donnant coups de pieds et coups de poings à l’homme. Il voulait le brise physiquement mais le garder en assez bon état pour qu’il parle. Il évita son visage du mieux possible, mais la tentation fut trop forte. Le haut de son visage fut bientot couvert de bleus, de coupure et de sang. Ses deux arcades sourcilières était en bouillie, ses tempes furent rouge de sang, tandis que, dans un élan de rage, le lieutenant coupa une oreille de l’homme.

-Tu sais ce qu’il en coûte de trahir l’armée et tes camarades, espèce de sac de purin? Tu vas mourir aujourd’hui, sans tombe, tes restes seront découpés en morceaux et donnés à manger aux bêtes sauvages !!
-Pitié lieutenant... J’veux pas mourir... Murmura l’homme, déjà dans un sale état.
-Y’a aucune échapatoire pour toi... Libère ta conscience et dit moi ce que je veux savoir et ta souffrance sera moins longue.

Devant le silence de l’archer, Gahn écarquilla les yeux si fort qu’il en eut mal. Il attrapa une pince et enleva les bottes de l’archer, et tint fermement son pied. Il prit sa pince et arracha les premiers ongles de l’homme, le faisant se tordre de douleur. Le lieutenant imaginait que la douleur devait être insuportable. Une fois sa tâche accomplie, il ne fit rien d’autre que prendre sa hache, commen<cant à couper ses doigts de pieds. De petits jets de sang éclaboussèrent sa tunique, sa barbe et son visage, lui donnant un air fou.

-Qui sont-ils ?! Qui sont-ils??! Répond ! Où sont-ils allés?!
-Aaaaaaaaaaah, arrêtez par pitié !! Pitié.

Le semi-nain n’arrêta pas. Le second pied de l’homme eut droit au même traitement, l’archer s’évanouissant de douleur par deux fois. Il se fit gifler, pincer, frapper pour revenir à lui et continuer à hurler de douleur comme le pire des goret qu’on égorge. Gahn reposa sa question plusieurs fois, perdant patience. Les mains de l’homme était une terrible vision, sa chair rose sortant de sous sa peau à force de se débattre. Dans quelques minutes, ses mains seraient inutilisables à vie. Peu lui importait: aussi loin que Gahn serait impliqué, l’espion ne survivrait pas.
Aucune réponse ne vint, la douleur aveuglant complètement l’homme. Gahn continua sur sa lancée, qui à force de coups brisa deux môlaires de l’archer, la pulpe de sa dent à l’air libre. Finalement, le semi-nain prit un pic et commença à briser chaque os possible, à commencer par ceux de la jambe. Les os brisés étaient d’une douleur peu commune, et tous les brisés en différent endroits produirait des effets, à coup sûr.

-Tout cette douleur s’arrêtera une fois que tu m’auras dit ce que je veux savoir. Parle, ou ta mort ne sera que plus lente et plus affreuse.

Gahn s’essuya finalement les mains, regardant sa victime avec mépris. Ce dernier était méconnaissable: on aurait put le confondre avec une charogne pourrissante, ce qui dans le cas présent était assez vrai. Gahn prit finalement son arbalète et la chargea en tourna le dos à l’archer. Son sort était scéllé.

-Dernière chance de libérer ta conscience, chien. J’espère que jamais Nethfer ni Agrath t’acceuillerons en leur royaume pour ta lâcheté et ta traîtrise. Libère ta conscience et dis moi ce que je veux savoir, et peut-être fairons nous une tombe à ton nom...

Action suivante a Adjir


[Rhorem, révélations? Pas de révélations? Quoi qu’il en soit, l’archer recevra un carreau dans la tête à la fin de l’interrogatoire, merci d’avance]
[Merci également de m’ajouter les armes/armures/or des troupes mortes etc. Rhorem, dit nous ce qu’il y à ajouter! Merci encore !]