[Haderk] Bataille sur le port

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Post N°2
<Haderk>

[HRP : Action précédente : "Vieilletombe" ; "Les maisons"]

Sur le port, la foule était dense. Haderk tenta de traverser la masse humaine pour accéder aux pontons mais il fut repoussé par des personnes qui ne lui prêtaient aucune attention. Les voiles des bateaux dépassaient au-dessus des têtes des badauds et Haderk ne se résolue pas à abandonner sa visite car, n'ayant jamais quitté sa campagne natale, il trouvait l'esthétique des navires (enfin, ce qu'il en avait vu) très agréable.
Après de considérables efforts, Haderk se retrouva près des bateaux. Il observa attentivement les navires et monta sur le pont de l’un d’eux. Certaines planches craquaient et cela ne rassura pas Haderk qui ne connaissait en rien les navires. Il regardait le grand mât quand une voix rauque se fit entendre :

" Il ne faut surtout pas vous déranger, je ne crois pas vous avoir invité. "

Un grand homme d’une quarantaine d’années portant une planche en bois dans la main droite dévisageait Haderk.

" Je m’excuse, je ne savais pas qu’il était interdit d’y monter. ", dit Haderk, gêné.

" Tu vas me faire le plaisir de partir de mon voilier rapidement ou tu tâteras de mon bâton. ", fit le marin en levant sa planche.

" Je voulais simplement regarder votre bateau d’un peu plus près. ", se défendit Haderk.

" Maintenant que tu l’as vu, tu t’en vas. ", dit le marin en haussant la voix.

Mais Haderk répondit d’une voix calme et posée :

" Ne vous énervez pas, je vous dis simplement que je suis monté parce que… "

" MAIS TU VAS DÉGAGER ?! ", hurla le marin en brandissant sa planche et en s’avançant vers Haderk.

Celui-ci prit de surprise et de peur attrapa son marteau à deux mains et tenta de donner un coup au marin. L’homme l’évita et riposta aussitôt, touchant Haderk au niveau des côtes. Il eut le souffle coupé mais réussi à rester stable sur ses pieds ; il s’écarta pour éviter le deuxième coup du marin.

Les spectateurs affluaient et les paris allaient bon train. L’issue du combat était incertaine car le marin, bien que plus grand et plus musclé que Haderk, était moins bien armé.

Ayant repris sa respiration, Haderk fonça tête baissée sur le marin et lui asséna un coup de marteau dans l’abdomen. L’homme fut projeté à quelques mètres, contre le bastingage. Il se releva péniblement, la main sur le ventre.
Haderk demanda l’arrêt de ce combat qu’il avait provoqué mais qu’il jugeait inutile. Le marin, par contre, voulait laver l’affront que lui avait fait Haderk, il repartit donc à la charge, toujours armé de sa planche de bois. Il se positionna devant Haderk et fit de grands moulinets avec son arme. Haderk, qui n’avait pas une grande expérience en combat, ne savait pas comment réagir à une attaque de la sorte. Il recula en faisant face à son adversaire et en ayant son marteau devant lui, en protection.
Par malheur, une corde posée sur le pont fit trébucher Haderk et il se retrouva au sol, sur le dos. Le marin saisit cette occasion et frappa de toutes ses forces en direction de la tête de Haderk. Mais celui-ci, par réflexe, porta son marteau à bout de bras et la planche de son adversaire vint s’y briser dans un grand fracas.
Haderk se releva rapidement pendant que le marin, dépité, regardait ce qui restait de son arme. Tout à coup, le regard du marin se remplit de haine et, dans un hurlement, il donna un coup circulaire vers Haderk. Celui-ci l’évita et effectua immédiatement un [Levé], projetant ainsi le marin à quelques mètres. Sans attendre, il saisit son marteau, s’élança vers le point de chute du marin et lui abattit son arme sur la gorge. Le marin émit des bruits de succions très désagréables puis s’éteint.

Des applaudissements se firent entendre. Haderk, totalement essoufflé, descendit tête baissée du pont du bateau et partit d’un pas très rapide vers les portes de la ville alors que des villageois l’acclamaient.

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Post N°3
<Haderk>

Haderk, haletant, courait vers l’extérieur de la ville. Ses pas résonnaient dans les ruelles qu’il traversait et il croyait à chaque instant être poursuivi par des gardes. Ses côtes le faisaient souffrir mais il voulait s’éloigner au plus vite de ce village. Il aperçut les portes de la cité et il sentit un vif soulagement envahir son corps.

" Arrêtez-vous ! "

Haderk continua de courir, il était si proche de son but.

" Des arbalètes sont braquées sur vous ! "

Haderk déglutit ; il s’arrêta à quelques mètres de ce qu’il voulait franchir mais les arbalètes lui faisaient peur.
Son interlocuteur reprit :

" Déposez votre arme sur le sol puis retournez vous ! "

Haderk obtempéra, il lâcha son marteau sur les pavés, se mit face aux gardes et les regarda. Ils étaient au nombre de six : trois arbalétriers, deux hommes qui couraient vers lui et la personne qui lui avait parlé, sûrement leur chef.
Les deux soldats lui attrapèrent les bras et l’emmenèrent…

[MDJ, où les gardes l'emmènent-ils ? Que va-t-il lui arriver ?]

[HRP : Action suivante : "Vieilletombe" ; "La maison du Chef"]

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Haderk, bien qu'imposant, ne parvenait pas à se libérer de l'étreinte des gardes. Il avait par ailleurs toujours un carreau d'arbalète pointés vers son crâne.
-Ce que vous avez fais n'est rien de plus qu'un meurtre, citoyen...
Le visage du sergent faisait peur à voir, un masque de colère et de contrariété teintant son visage de pourpre.
-Vous allez être mener dans une de nos prison, mais vous avez une chance inouïe. L'homme que vous avez tuer, il était soupconnés de différent trafics avec la pègre locale. Je pense que le juge sera indulgent. Pour l'heure, direction vos quartiers d'été.

Les sept silhouettes s'éloignèrent alors et entrèrent dans la caserne de la ville où Haderk passerait la nuit...

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