[Kronen] Un peu de repos

Post n°2
<Kronen>

[HRP : Action précédente dans "Tristerive", "Habitations"]

Kronen ouvrit la porte. La pluie ruisselait de son manteau, et il trempa rapide ment le sol. La patron, moitié endormi sur son comptoir, s'etonna de découvrir un client à une heure si tardive.
-Un grand verre d'absynthe, patron, fit-il en déposant des pièces devant lui.
-Ghneeinh?
Après un temps de réaction le patron sortit une bouteille et un verre, regardant avec circonspection le nouvel arrivant. La taverne était vide et extrêmement sombre : seule une bougie agonisait sur le comptoir, tentant d'éclairer d'une instable et faible lumière jaune le reste de la salle.
Comme l'aubergiste, lui donnait son verre, Kronen le soupesa afin de jauger la contenance de celui-ci.
-Un GRAND verrre d'absynthe s'il te plait, patron, déclara-t-il, insatisfait. Je paierai ce qu'il faudra.
Le patron, le reservit, et dit :
-Allez-y mollo avec c't'e boisson, c'est pas léger...
Kronen ignora ses remarques, il avait besoin d'un alcool très fort pour apaiser son esprit. Même si cela ne l'arrangeai pas.
Il but rapidement le verre, l'alcool brûlant lui ravageant corps et esprit.
-Merci bien...Une chambre aussi...s'il-vous-plait.
-Cinq pièces.
Kronen fouilla dans sa bourse, tâtant les pièces, les reconnaissant à la forme ou au poids. Il posa le prix indiqué sur le compoir devant le tavernier, qui raffla le tout aussitôt posé.
-Suivez moi.
Kronen s'orienta au bruit de ses pas, tandis que ceux-ci le menait à la chambre qui lui était destinée.

[4 or le verre + 5 or la chambre]

Post n°3
<Kronen>

Le reveil fut douloureux. Un battement régulier frappait fort sur son crâne, et il se redressa, la bouche pâteuse. L'afflux sanguin lui monta au cerveau, la tête lui tourna, et il essaya tant bien que mal de se mettre sur ses jambes.
Il aimait cette sensation, c'est là que son esprit était calme.
Kronen n'eut pas besoin de s'habiller, car il s'était couché avec ses vêtements, et il se dirigea hasardeusement vers la porte.
Il continua laborieusement son chemin vers les escaliers, qui le menèrent vers la salle principale ou le tavernier le regarda d'un air amusé.
-Alors, bien dormi n'est-ce pas !? C'est vos jambes qui refusent de vous porter, ou c'est votre crâne qui est trop fatigué pour demander quoi que ce soit à vos jambes ? le railla-t-il.
Kronen gromella en signe de réponse. Il perçut nettement un vent frais et humide, venant de sous la porte, et s'y engagea.

[HRP : Action suivante dans "Routes de Norgod"]