[Répétable] Combat prohibé

"Au coin d'une rue, un individu louche, vous accoste.

"hé ! pssst !! vous là ! z'avez l'air costaud... Ca vous dirais d'vous gagner honnêtement une p'tite bourse bien remplie ? Oh oui, je vois bien qu'ça vous tente. Bon écoutez moi, z'allez voir l'Aubergiste de la taverne du pendu. dites-lui qu'vous v'nez d'ma part. Il vous emmenera au sous-sol. Certains noble aiment les combats d'arène et payent plutôt bien... même si ces combats sont prohibés..."

Quête : se rendre dans la taverne du Pendu et affronter un combattant dans l'arène (de votre niveau) ; le combat se termine lorsqu'un adversaire se rend ou est incapable de combattre

Conditions : laisser (éventuellement) le MDJ agir sur le combat ; réaliser plusieurs posts

Récompense : jusqu'à 40 x votre niveau en pièces d'or suivant la qualité du Rp (nv 1 : 40 Or ; nv 2 : 80 Or...)

[Quête répétable] (réalisable plusieurs fois)

(Proposée par Lakhaln Nagh)

Post Soixante Treizième
Leelou Lovara

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Légèrement furax, Leelou quitta la taverne du pendu à grandes enjambées. Elle avait besoin de se défouler et elle se dirigea aléatoirement au gré des rues. Elle se retrouva sans savoir comment dans le quartier marchand pour finalement échouer dans une impasse. Elle shoota dans une pierre sur le sol, l'envoyant valser contre le mur, ratant de justesse un homme qui sortait d'une des maisons. Voyant un projectile lui raser le nez, il pris peur et se colla contre le mur, la main sur le cœur. Il observa par la suite son agresseur involontaire. Son palpitant se calma et il s'approcha de Leelou doucement, observant derrière elle si personne ne la suivait. Ce n'était pas le cas, Mundéric l'ayant perdu de vue en sortant de la taverne. Il colla sa bouche à son oreille.

"Faut pas s'facher comme ça mam'selle. Si vous voulez vous défouler, rendez-vous à la taverne du pendu. Allez voir l'Aubergiste de la taverne du pendu. dites-lui qu'vous v'nez d'ma part. Il vous emmenera au sous-sol. Certains noble aiment les combats d'arène et payent plutôt bien... même si ces combats sont prohibés..."

Avant de pouvoir dire quelque chose, l'homme s'en alla. Leelou resta quelques secondes debout à réfléchir, juste au moment ou Mundéric la retrouva. Il était essoufflé à force d'avoir couru à travers toute la ville pour la retrouver et il était plié en deux, le temps de reprendre son souffle. Quelques secondes plus tard, il prit enfin la parole.

"Ça va pas de partir comme ça ? Sans arme en plus ... Sryam est une ville dangereuse. Surtout pour ..."

Il n'en fallait pas beaucoup plus pour la mettre à nouveau hors d'elle et le garde venait d'y parvenir. Sans le voir venir, il se ramassa une puissante gifle et le temps de dire ouf, il se trouvait par terre avec la Tsigane lui tenant le bras dans le dos, dans un clé de bras douloureuse. Une grimace se dessina sur son visage. Leelou resserra son étreinte sur le bras de son coéquipier. Mundéric savait maintenant de quoi était capable la jeune femme qu'il accompagnait. Il n'aurait pas du une nouvelle fois vouloir la protéger. Ne se contrôlant pas la Tsigane était à deux doigts de lui briser le bras. Il fallut qu'il la supplie de le lâcher pour obtenir une réaction d'elle.

"Surtout pour une fille comme moi c'est ça ?" Dit-elle en grinçant

Elle le lâcha finalement et sans demander pardon, elle s'en alla, tournant au coin de la rue, le laissant allongé sur le sol. Mundéric se leva tant bien que mal et s'adossa contre le mur, articulant son bras. Il grimaçait toujours mais s'estimait heureux d'être toujours en un seul morceau. Ayant perdu la trace de Leelou, il fini par faire demi-tour afin de retourner à la taverne.

Ce n'était pas une bonne journée pour la Tsigane. Elle avait mal commencée et dans ce genre de jour, sa mauvaise humeur la suivait jusqu'au lendemain, surtout si les personnes qu'elle croisait s'obstinait à ne pas améliorer sa fureur comme venait de la faire Mundéric.

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Post n°288
<Gahn>

Action précédente au palais de Sryam

Gahn et Fulrim quittèrent le palais les premiers, et comme il l'avait penser, il devait repasser par la taverne du Pendu où il devait mettre Malphas au courrant de ses découvertes sur le démon majeur. Le semi-nain se posait la question : allait-il aider Sryam et Port-Pergas dans leur lutte contre l'Outre-Mer? Après tout, il était loin de chez lui, et il n'avait pas beaucoup de raison de combattre et peut-être même mourrir pour un royaume lointain aux pratiques si différentes des siennes. Peut-être devrait-il retourner sur Norgod ou même Amresia en compagnie de son fidèle Fulrim. Il devait monter une petite troupe d'ici peu, ses projets s'accélerant.

Les pas des deux nains les menèrent à travers une ruelle un peu mal-famée où un ivrogne beuglait des chansons paillardes et où un homme masqués questionnait les passants d'un air inquisiteur. Au passage des deux guerriers, l'homme les héla :

-"hé ! pssst !! vous là ! z'avez l'air costaud... Ca vous dirais d'vous gagner honnêtement une p'tite bourse bien remplie ? Oh oui, je vois bien qu'ça vous tente. Bon écoutez moi, z'allez voir l'Aubergiste de la taverne du pendu. dites-lui qu'vous v'nez d'ma part. Il vous emmenera au sous-sol. Certains noble aiment les combats d'arène et payent plutôt bien... même si ces combats sont prohibés..."

Prohibés? Encore une drôle de coutume de ces Sryamites. Les combats étaient bienvenues de là où venaient Fulrim et Gahn, même encouragés. Et même si la bourse commune était rebondie, Gahn devait avouer que cet argent pourrait d'une certaine manière lui être utile.

-Y'a une jeune donzelle qui y est aller y'a pas si longtemps, mais vous voyez c'que j'veux dire, les bonnes femmes, c'est pas franchement des fines lames, croyez pas?

-Peut-être, ça dépend de la donzelle. Cette histoire m'interesse, je vais m'y rendre de ce pas. Gardez bien votre langue où il se pourrait qu'on vous la coupe, murmura la semi-nain en emoignant le col de l'homme.

De l'or facile? Alléchant. Gahn avait pris sa descision, les hommes de Sryam se débrouilleraient seuls désormais. Même si cela fendait le coeur de Gahn, il se devait d'abandonner une nouvelle fois ses compagnons, ses buts divergents. Il ne voulait pas risquer sa vie contre ces fines lames d'Outre-Mer pour Port-Pergas et ses alliés, malgré l'estime qu'il leur portait. Non, ces projets étaient tout autre...

Le bruit résonnant de ses bottes sur le pavé s'estompa progressivement, jusqu'à ne devenir qu'un léger battement...

Action suivante à la taverne du Pendu