[Gahn] Chasse nocture.

Post n°252
<Gahn>

Action précédente à Hek-Adir

Les trois silhouettes quittèrent l'athmosphère chaude et bruyante de la taverne pour trouver un vent frais fouettant leurs visage dans le soir. Il devait être un peu plus de huite heure du soir, la lune éclairait les rues d'une lueur pâle et assez peu présente, génée par des nuages iintermittents. Au dessus de leurs têtes brillaient également des étoiles, un spectacle que Gahn avait rarement observés. L'heure n'était cependant pas à la contemplation des astres de la nuit, c'est ce que le pêcheur leur fit comprendre en sifflant pour les faire venir. Les deux nains traversèrent la ville en sens inverse et se trouvèrent rapidement sur le rivage.

Les vagues léchaient le sable fin même à cette heure tardive, pas de repos pour le flux et le reflux. Coincée en deux bandes de sable et de roc, Gahn et Fulrim observèrent une petite barque à côté d'un bateau de pêche, sans doute l'outil de travail de leur employeurs. Bien que la vue des deux nains fut grandement réduite, ils n'eurent pas de difficultés à sentir la taille et l'impact du bateau. Mais à leur grande surprise, ce fut la barque qui fut mise à l'eau.

-Vous voulez qu'on soit repérés en deux coups de brasse? Non? Alors embarquez !

Les deux guerriers s'exécutèrent, Fulrim en proue, servant de vigile. Gahn pagayait silencieusement tandis que le pêcheur, dénommé Olfar, tenait la barre. Après avoir poussé la barque dans l'eau, le frêle esquif s'éloigna lentement du rivage à la recherche de ces fameux pirates. L'allure singulière de la barque était cependant efficace : ils voguaient très silencieusement, Gahn ne donnant que peu de coups de bras tandis que les yeux de Fulrim faisaient merveille, évitant par deux fois un monticule de sable. Ce fût après une petite heure de mer que les premiers signe de la présence des pirates fût détectée : Olfar avait signalé son plan de pêche, et c'est sans surprise que les passagers de la petite barque découvrirent au loin un bateau voguant à la recherche d'une proie.

-C'est sans doutes eux, ils veulent voir si je reviens...

Fort heuresement, la distance qui les séparait était grande, et à la différence du bateau pirate, la barque ne possédait pas de lanterne et ne faisait pas de bruit. Sur la mer, les trois hommes passaient pour invisibles.

-Suivons les, à bonne distance, mais ne les perdons pas de vue... chuchota Gahn.

C'est ainsi qu'une petite filature s'engagea entre le bateau et sa petite soeur en bois. Des heures durant, Gahn donna des coups de rames, suivant de loin les pirates. Revenant visiblement bredouille de leur pêche, les pirate partirent du plan de travail d'Olfar, selon ses dire, se dirigea vers le sud Est. Gahn n'eut pas longtemps à ramer, car une quinzaine de minutes après, le bateau entrait dans une petite crique, à l'abris dans une île de la taille d'une colisée.

-Bien, on va accoster...

Disant cela, Gahn rama un peu plus, Olfar les dirigeant vers une plage de préférence de l'autre côté de l'île. Au vu de la taille de l'île, la recherche fut brève : une plage se trouvait sur le côté est de l'îlot qui servirait de base de replis aux trois navigateurs. Comme des chats dans la nuit, les trois débarquèrent, et après avoir arrimé la barque, une rapide mise au point se fit :

-Olfar, vous ne bougez pas, ou plutôt, vous vous mettez à l'abris. Quoiqu'il se passe, même si des pirates voient votre barque, vous ne bougez pas, compris?
Devant l'assentiment du vieux pêcheur, Gahn continua :
-De notre côté, on va voir combien ils sont et ce qu'on peut faire. Aux premières lueurs du jour, si nous ne sommes pas de retour, partez, vous reviendrez le soir pour vérifier si nous sommes encore en vie...

La mine grave, Olfar acquieça. gahn prépara alors Fulrim qui prépara en retour son compagnon : ils vérifièrent armure et arme avant de s'enfoncer dans les terres : Fulrim en tête, Gahn légèrement derrière lui, l'arbalète à la main. De la plage, un petit sentier bordé de palmiers menait vers l'intérieur de l'île, c'est par là que passèrent les deux nains après un bref salut au vieil homme. Hormis les bruits d'oiseaux insomniaque et de quelques insectes, rien d'anormal ne fût relevés durant quelques minutes. Des bruits de pas se firent néanmoins entendre : deux... non trois hommes se dirigeaient vers eux. Ils parlaient relativement fort, signe que les deux nains ne devaient pas être encore compromis. D'un signe de tête, Gahn et Fulrim se mirent à couvert : le premier derrière un épais buisson bordé de rocher, le second à même la paroi rocheuse de l'autre côté du sentier, un endroit parfait pour une embuscade, pourvu que tout se passe bien...

[Amis MDJs, Gahn à deceler trois bruits de pas, cependant, il peut se tromper. Combien d'hommes apparaissent au détour du sentier, et quelles sont leurs forces et armes? Egalement, pour éviter de faire un mini-post, Gahn touchera-t-il sa cible avec son arbalète et sa technique *trait ravageur*? Merci d'avance ! ]

Post n°253
<Gahn>

Le guerrier, convertit en arbalétrier, vit avec statisfaction son carreau traverser de part en part sa cible, laissant pour seul souvenir un gargouilli lugubre et une marre de sang noirâtre. Le calme précaire du petit sentier fut alors compromis par les cris de ses compagnons : non pas deux comme il le croyait, mais bien trois. De là, des oiseaux nocturnes s'envolèrent, éffrayés par les bruits macabres qu'ils entendaient. Quatre au total, soit ils faisaient des grosses patrouilles et dégarnissaient leurs crique, soient ils avaient des hommes à profusion, ce qui n'était manifestement pas la meilleure des solutions pour Gahn et son compagnon...

Dans la nuit, la recherche entreprise par les pirates fut lente. Non pas qu'ils ne sachent pas d'où venait le tir, mais plutôt où était passer le tireur. Gahn s'était esquivé hors de sa cachette, faisant le moins de bruit possible alors que les trois hommes battaient les couverts.

-Bon sang, il peut pas être loin. Trouvez le nom d'un chien ! Mark, va à la crique et ramène du monde ! Préviens les qu'on est compromis !

Le dénommé Mark fit un signe de tête : plus petit que les deux autre, il était néanmoins plus rapide. Sa tête était ornée d'un foulard tandis que son pantalon bouffant lui donnait un air drôle. Même si Gahn ne voyait pas Fulrim, il savait que celui-ci avait entendu et qu'il ne laisserais certainement personne quitter le sentier. La présence de Fulrim était en effet encore secrète, n'ayant fait aucun bruit, celui-ci pouvait encore compté sur l'effet de surprise.

Gahn se cacha derrière un palmier, au milieu de la végétation, respirant lentement, l'oreille aux aguets. A quelques mètres seulement se tenaient deux fines lames, bien armés de surcroît. Il craignait l'expérience de ces deux crapules, comptant désormais plus sur sa furtivité toute relative et la présence de Fulrim.

Marki, quand à lui, remonta la petite pente donnant vers la crique plus au sud. Il courrait pour ne pas perdre de temps, sachant qu'il détenait une information capitale. Rapidement, Fulrim fut sur lui. Dans un souffle, il sauta sur le pirate, qui, désormais hors de vue de ses camarades à cause du virage montant, fut livré à lui même. Le saut de Fulrim ne fut pas parfait : il appuya trop sur sa cheville, un douleur pointant dans celle ci lorsqu'il toucha le sol. Cependant, le coup fut assez rude pour mettre le pirate dans les vapes au moins quelques secondes. Boitant légèrement, le guerrier leva son marteau et l'écrasa sur la tête du pirate. L'explosion de son crâne fit un bruit macabre, lançant un écho dans le petit chemin.

-T'as entendu ça? Questionna le plus gros des deux pirates restant.
-Mark? Appella le second. T'es où?
Sans réponse, il ajouta :
-Viens on va voir.

Distrait, une fois de trop, les deux pirates tournèrent le dos à Gahn qui était toujours caché. Il accrocha son arbalète dans son dos et dégaina silencieusement sa hache. Il laissa lestemment parcourir la *Rage Bjoränn* dans ses veines, se préparant à un carnage. Le bleu glacial de ses yeux installé, il courut hors de son abris. Les bruits de pas alertèrent les deux pirates qui poussèrent alors un cri de surprise.

Ces deux là n'étaient visiblement pas des amateurs car ils dégainèrent leurs épées aussi rapidement que s'ils avaient vu Gahn depuis le début. Le premier choc fut terrible, les deux guerriers s'entrechoquant. Le deuxième aurait put embrocher Gahn si Fulrim n'avait pas été là : revenu de son expédition punitive, le guerrier Nodrïn para un coup d'estoc contre les côtes de son ami. Le combat s'annonçait passionnant...

Post n°254
<Gahn>

La nuit, totale depuis des heures, était la seule à pouvoir voir ce combat sous ses astres. Dans cette végétation luxuriante que Gahn n'avait jamais vu, les coups d'épées et les bruits métalliques étouffés par le relief du sentier encastré à flanc de colline lui donnait un caractère épique : celui d'une guérilla sauvage opposant des adversaires de talents et à la hargne sans pareil. Les deux pirates, un homme robuste avec une masse et un autre plus chétif (mais néanmoins d'une bonne corpulence) armé d'une épée faisaient face à deux guerriers nains, taillé dans le creuset de l'abnégation et du combat depuis leurs plus jeune âge. Manifestement, les nains n'étaient pas la race la plus courrante sur Djel'Fa, et combattre ces petits guerriers barbus et aussi opiniatres que bons combattants était quelque chose de nouveau.

Fulrim avait choisi le guerrier le plus petit, l'épéiste. Sa forme physique encore tangente, il avait toute ses chances. Ce n'était visiblement pas l'avis du pirate qui frappait et re-frappait à une vitesse impréssionante. La nuit jouait su ce combat, les deux camps n'étant visiblement pas habitués à devoir paré et attaqué dans le noir. C'était à l'avantage des nains, qui avec leurs petites tailles, pouvait facilement se baisser et esquivé un coup qui aurait été fatal à un humain.
Gahn de son côté rivalisait de coups violents avec son adversaire. Ce dernier frappait lentement, mais un seul de ses coups auraient suffit à tuer un boeuf. Par deux fois il écrasa sa masse dans le sol, y laissant deux trous béant. De son côté, le semi-nain n'était pas en reste, il faisait filer sa lame dans le vent, espérant trancher dans le vif. Les combats étaient manifestement équilibrés, les quatre adversaires se jaugeant et s'attaquant de manière égale.

La vitesse devait primée : si les quatre pirates ne rentraient pas, il serait tout à fait plausible que d'autres viennent à leur recontre, une alternative peu choyée par Gahn qui préférait avoir derrière lui quatre cadavres.

Peu d'avancées furent faites : les quatuor continuait un combat violent dans l'innocent silence d'une nuit fraîche en pleine mer. Fulrim reçu une légère estocade au niveau du bras, laissant s'écouler un peu de son sang. Ce ne fut cependant pas une tare, mais plutôt un stimulant : le guerrier Nodrïn aimait avoir en face de lui un adversaire qui pouvait le blesser, une sorte de stimulant. De son côté, le situation de Gahn n'avançait guère, les coups et les parades s'enchainant sans être plus passionant.

-Fulrim ! Lança Gahn, esquivant de peu un autre coup, Il faut qu'on se dépêche !
L'innatention de Gahn fut récompensée par un violent coup de poing dans son visage, l'envoyant s'écrouler quelques mètres plus loin. Son géant d'adversaire avait déjà la masse levée et s'apprêtait à l'abattre. Encore lucide, le guerrier roula sur le côté, évitant la mort de peu. Profitant de cet avantage, il laissa une belle entaille dans le molet gauche du pirate, qui envoya une de ses mains tenir sa plaie. Ce genre de coups étaient très dangereux, surtout pour les hommes à forte corpulence.

En effet, le poid de ce dernier était trop fort pour sa jambre meurtrie, laissant ainsi un boulevard au nain pour achever son combat...

[Si un MDJ veut intervenir, il peut...]

Post n°255
<Gahn>

Le semi-nain, prêt à finir ce combat de la façon la plus rapide qui soit, fut la victime d'une redoutable illusion. Comme un grand nombre de nains, la magie est une chose incompréhensible, pis, honnie. Gahn ne dérogeait pas à cette règle, ce qui fit de lui une victime de choix. De plus, l'illusion fut de bonne qualitée, visiblement, cette brute n'était pas sans ressources : le guerrier sentit la douleur, mais rien de réel. Déstabilisé, Gahn eut du mal à reprendre le cour du combat instantanemment.

Un rapide crochet dans le visage renvoya Gahn au tapis. Il se leva et en ceuilli un autre. Manifestement, le pirate voulait s'amuser, malgré sa blessure, il était redevenu confiant. Il giffla le semi-nain en guise
d'apothéose, voulant désormais lui écraser le crâne pour en finir. Gahn n'en était cependant pas à ce point là, et même si son visage portait deux bleus et qu'il crachait du sang, il ne s'avouait pas vaincu pour autant. Rageusement, il donna un coup de hache dans l'arme du gros pirate qui redevint sérieux. Les yeux de Gahn étaient redevenus normaux, le laissant sans cet avantage.

-Tu vas mourrir bon sang?!

Le pirate brassa l'air de sa masse, tentant de fracasser le crâne du nain dans son envol. Parfait. Gahn avait désormais un plan pour en finir avec cet idiot. Même s'il était fort, la taille de la masse emportait nécéssairement son bras lorsqu'il frappait ainsi, laissant une à deux secondes d'espace. Bien assez pour placer sa lame là où il le fallait. Gahn attendit donc, un, puis deux et trois passages de la masse, reculant dans les fourrés. Lorsque le quatrième passage se fit, il se jeta en avant, la lame au clair. D'un mouvement sec et rapide, il entailla profondemment le flanc de son adversaire qui de nouveau mis un genoux à terre, braillant comme un goret.
Lançant un regard méprisant à son adversaire, Gahn leva sa hache :

-Pitié ! Pitié non, je t'en supplie !

La pitié ne vint jamais. Gahn trancha net la tête du pirate, la faisant roulée à plus de trois mètres de son corps. Il cracha sur le cadavre, signe du pire mépris de l'adversaire.

Fulrim quand à lui combattait toujours, parant plus qu'attaquant. Son marteau ne pouvait rivaliser avec une lame rapide et précise. Par deux fois il fut blessé au bras et à la cuisse, ne laissant rien présager de bon pour la suite des évènements. C'est à ce moment que Gahn, victorieux de son précédent combat chargea. Il donna un sévère coup d'épaule dans le dos du dernier pirate, le faisant tomber par terre, bien lamentablement. Fulrim, courroucé d'avoir été mené ainsi, acheva le combat en fracassant la colonne vertébrale de son adversaire, un craquement prononcé rompant pour la dernière fois le silence du champs de bataille.

-Tout vas bien? Demanda Gahn, anxieux.
-Ca pourrais aller mieux, dit Fulrim, mais je suis encore vivant...

Le semi-nain donna une brève accolade à son ami pour lui affirmer son soutiens. Ce dernier toucha ses plaies, pas trop profondes, mais suffisemment pour risquer sa mort s'il n'était pas soigné dans les heures qui suivaient.

-On s'en tient au plan. Dans trois heures, le soleil se levra, et on prendras le chemin du retour. Tu peux tenir jusque là?
-Ne m'insultes pas, Bjoränn, bien sûr que je peux. Evitons juste les ennuis pour le moment...

Après un bref hochement de tête, Gahn se leva. Il essuya sa lame avec une feuille d'une belle taille, sans doute de palmier, puis fouilla les cadavres de ses ennemis. Hormis le messager qui avait eu la tête broyée par la masse de Fulrim, les têtes pouvaient être prises au retour. Après avoir fouillé les corps, Gahn trancha les deux têtes restantes plus celle du gros pirate et les rassembla en un endroit. Au retour, il les prendrait et les donnerais aux autorités à Hek'Adir.

Ceci fait, les deux nains se remirent en route, plus lentement que précédemment, les blessures n'aidant pas. Furtivemet, ils gravirent la pente, cherchant du regard la crique qui devait être à une demie-heure de marche...

[Amis MDJs, que trouve-je sur les cadavres? Merci !]
[S : Sur les cadavres, tu trouves :
- 2 épées bien forgées
- 1 masse bien forgée
- 1 épée en acier trempé
- 1 bague en cuivre
- 1 bague en argent
- 2 colliers tribaux
- 21 écus]

Post n°256
<Gahn>

En partant, Gahn avait fouillé les cadavres des pirates : un petit butin non négligeable qui pourrait aider les deux nains. Le guerrier avait pris la masse du gros pirate, troquant le manche pour en faire une masse à une main, il se batrait désormais en ambidextre. De son côté, Fulrim saisit deux épées qu'il attacha en croix dans son dos. Ainsi armés, ils était moins exposés à des risques martiaux. Dans le pécunier, Gahn avait pris l'or de ses adversaires, une petite somme, sans doute car il n'en avaient pas l'utilités sur une île perdu en mer. Enfin, il s'était emparer de deux bagues, des bibelots, ainsi que de deux colliers qui serviraient à être vendu en définitive.

Légèrement plus lourds mais plus confiants, les deux nains gravirent la pente, Fulrim boitant légèrement, Gahn reprenant son souffle légèrement en contrebas. Malgré sa jambe, Fulrim arriva en premier en haut et appella son camarade. Arriver à son tour, Gahn contempla l'île : un spectacle splendide fait d'une végétation luxuriante. A quelques kilomètres, une autre montagne s'élevait. Tout autour, la mer s'étendait comme un long manteau. La nuit encore profonde ne laissant rien transparaître de son visage azuré.

Fulrim trouva en premier la crique qu'ils cherchaient : à l'est, à environ une demi-heure de marche sous les arbres, une petite lueur tremblotante indiquant le mouvement de va-et-vient du bateau en fonction du flux et du reflux. Les voiles blanches du bateau le rendait encore plus visible, une légère tâche d'ivoire dans cet océan d'ébène qu'est la nuit.

Les deux nains reprirent leurs marches, silencieusement, Gahn tenant son arbalète prête à tout instant. Fulrim était à quelques mètres à sa droite, tenant l'autre versant s'un autre sentier à travers la jungle. Curieusement, le guerrier ne se sentait pas si mal dans cet environnement, même s'il suait à grosses goûtes, n'étant pas habitué au climat. D'une certaine manière, cet endroit donnait plus de possibilitées stratégiques. Chemin faisant, ils ne rencontrèrent personne, hormis la faune locale. Bientôt, les quatre pirates manquant à l'appel seraient recherchés, et ce serait là le moment où agir.

Comme prévu, une treintaine de minutes après leur descente de la colline, les deux nains arrièvent à un petit défilé descendant donnant sur la crique. La paroi rocheuse montait à prêt de dix mètres au dessus, un excellent endroit pour une embuscade. A 200 mètres, le bateau se était planté là, comme prévu, bougeant légèrement. Aucun pavillon ne flottait, ce qui d'ailleurs n'aurait pas aidé les deux guerriers car il n'en connaissaient pas la signification.

Prenant place en haut de la paroi rocheuse, Fulrim et Gahn entreprirent de mettre des morceaux de roches en place au cas où une forte troupes sortiraitde la crique. Ils en amassèrent assez pour faire des dégâts et autant que leur condition le permettait. Après quoi, ils attendirent, Fulrim faisant le guet vers le bateau, Gahn tenant son arbalète prête si des patrouilles revenaient par le défilé. Après quinzes minutes, une voie s'éleva depuis la crique, visiblement, les pirates étaient sur la terre ferme, chargeant ou déchargeant quelque chose.

-Ecoutes ça Gahn, ça pourrait t'interesser...

Gahn se leva de sa position de tir et se positionna, tendant l'oreille...

[Un MDJ veut-il bien faire un mini-speech du supposé capitaine des hommes d'outre-mer? Egalement, merci de m'jouter une masse bien forgée, deux épées bien forgées (Fulrim), ainsi que 21 écus, deux bagues et deux colliers tribaux. Merci d'avance !]

"Sont passé où ? Beugla le capitaine.

-Aucune idée capitaine. Répondit un des mousses.

-Bon dieu ... Yorukn va gueuler si on ne retourne pas à la passe bientôt. Faut pas qu'il découvre not' contrebande ... Et sont ou ceux qu'on a envoyé à leur recherche ?

-Aucune nouvelle non plus. Ils ne devraient pas tarder à revenir.

-On a pas le temps. On part sans eux."

Trop tard, alors que Gahn et Fulrim étaient éloigné de leur piège, trois hommes travèrsèrent le défilé en courant vers le capitaine. Ils étaient essouflé mais leur cri alèrtèrent tout le monde. Ainsi, autour du capitaine se massèrent le reste des soit disant pirates. Ils étaient 5 encore.

"On les a retrouvé chef. Quelqu'un les a massacré. A en croire les traces du combat, deux hommes. Vu les empreintes de pas, je dirai deux nains.

-Des nains ?"

[Je te laisse continuer ^^]

Post n°257
<Gahn>

Du haut du petit défilé, Gahn et Fulrim virent la scène d'un bon oeil, comprenant les enjeux de la présence des pirates. 9 au total, ils n'étaient plus que 5. L'avantage et l'inconvénient de ces navires de moyenne stature, c'est qu'on pouvait les manoeuvrer avec peu de monde, ce qui dans le cas présent se revela être un danger pour les pirates. Ceci dit, Gahn et Fulrim n'était pas exactement dans leurs meilleures formes pour un long combat, il fallait préférer la ruse et la guérilla. Avec un pareil rapport de force, les deux nains pouvaient compter sur l'effet de surprise et sur leurs pièges, le défilé étant la seule voie de sortie de la petite crique.

Gahn n'avait aucune idée de qui était ce Yorukn, du fait de son ignorance de la politique de Djel'Fa, cependant, ces pirates ne devaient pas l'être entièrement s'ils craignaient le courroux d'un autre homme. Et cette histoire de contre-bande interessa Gahn : de l'or pouvait être brassé la dedans, assez pour aider le guerrier et la Garde Rouge d'une manière ou d'une autre. Il prit sa descision, ces pirates ne quitteraient pas l'île vivants , même si une nouvelle fois, ça allait être risqué.

Les marins savaient vraisemblablement que les deux nains étaient sur l'île. Ils en furent étonnés du fait qu'ils connaissent les nains, une véritable rareté sur ces terres. Au moment propice, les guerriers mettraient leur plan a exécution, et ce serait alors une belle bataille. Gahn calla donc son arbalète à l'aide d'une pierre d'un côté du piège et il se plaça de l'autre. Du bois creux et élastique, que Fulrim identifia par le mot "bambou", se trouvait à proximité, ce qui fairait un excellent levier pour les pierres. Rapidement, Gahn en coupa une branche, silencieusement, furtivement afin de ne pas eveiller les soupçons des pirates. De toutes façon, s'ils savaient qu'ils étaient ici, ils ne tarderaient pas à aller à leurs recherche, ou pis, de partir.

-Capitaine, quand est-ce qu'on doit partir? Demanda l'estafette du capitaine.
S'interrogeant sur la question, le gradés répondit dans sa barbe :
-D'ici deux heures, il reste des caisses à charger au fortin, plus de temps à perdre.

Les confidences continuaient d'aller bon trains. Visiblement, une place fortifiée se trouvait quelque part sur l'île, sorte d'entrepôt pour les pirates. Le capitaine, qui semblait plus vénale que prudent, semblait vouloir diviser ses forces afin d'obtenir plus d'or qu'il ne pouvait en avoir. C'était ce que Gahn attendait.

-Vous deux, aller chercher une dernière caisse et revenez ! N'en prenez qu'une légère et ne trainez pas, on repart dans une heure !

Le plan fut avancé : une heure de moins, et la division des forces mise en place. Deux hommes sortirent du rang, deux jeunes, assez costaud, les plus rapides et les plus forts, bien que le reste de la troupe ne soit pas faite de vieillard. C'était la chance des deux nains. Une fois équipés, les deux pirates commencèrent à marcher hors de la petite plage et se dirigèrent vers le défilé. Ni une ni deux, Fulrim et Gahn callèrent le bambou et grâce à la bonne appréciation de la distance de Fulrim, ils poussèrent les pierres juste au dessus de la tête des deux infortunés qui poussèrent un cri de surprise en voyant tomber sur eux des rochers de la taille d'un boeuf...

[Amis MDJs, quel est le résultat de mon piège? Le défilé et d'une très petite taille et la hauteur est juste assez basse. Merci d'avance !]
[LL : Malheureusement, ils sont sur leurs gardes et ils arrivent à éviter le piège. Dans ton malheur, il y en a un qui a perdu son arme, écrasée par les rochers. Il va donc devoir se battre à mains nues.]

Post n°258
<Gahn>

*Les scélérats, ils sont encore en vie...*

Fulrim cracha par terre, visiblement heureux d'une certaine manière de pouvoir tater du pirate. Son vieil ami fit sourrire Gahn qui dans une autre situation l'aurait pris pour un fou. Cela ne changeait cependant pas la situation, à cinq contre deux, le combat s'annonçait difficile, voir infaisable. Les deux nains n'étaient pas remis de leur combat précédent, et les contusions diverses qui les handicapaient encore serait un atout non négligeable pour cette canaille des mers.

Le guerrier prit néanmoins son arbalète, n'ayant pas le temps de lancer un de ses traits ravageurs, il se résolu néanmoins à tirer avec préscision. Si les deux pirates dans le petit défilés n'étaient pas une menace directe, car ils devaient d'abord en sortir puis monter sur les parois, les trois autres près du bateau l'étaient plus. Un petit passage montant depuis la plage menait aux corniches, faisant de Gahn et de Fulrim des cibles potentielles, et avec le ramdam du piège, ils ne pouvaient pas vraiment compté sur la surprise. La carreau du nain partit droit, filant proprement jusqu'à sa cible, touchant visiblement le plus jeune matelot à la jambe. Le trait resta planté dans son muscle, le faisant hurler de douleur : au moins, ce serait un combat à deux contre un. Pour peu que ces pirates soient eux aussi fatigués, les deux amis avaient une chance.

-C'est sans doute eux ! Allez compagnons, massacrez les !

Gahn laissa tomber son arbalète, sortant sa hache et sa nouvelle masse, faisant de lui un guerrier ambidextre enragé. De son côté, Fulrim arma son marteau à deux mains, prêt à ceuillir le premier idiot passant. Ce fut chose rapide : les deux pirates du bateau étaient déjà sur la corniche, les deux autres courant eux aussi en direction des deux nains. Le combat s'engagea avec fracas, Fulrim héritant du plus mauvais combattant, un pirate armé d'un sabre brassant l'air plus qu'attaquant. De son côté, Gahn tombait sur le capitaine : un homme de talent, lui aussi armés d'un sabre.

Illuminant le petit champ de bataille de l'éclat de sa *Rage Bjoränn*, Gahn se laissa aller à la violence naturelle qu'il affectionnait dans ses combats, frappa rapidement du bras gauche sur le cpoté droit de son adversaire. Celui-ci paraît bien, donnant du fil à retordre au guerrier déjà fatigués par son combat dans la forêt.
Fulrim lui n'avait pas ce problème, son adversaire frappait de hut en bas à une vitesse plus que molle, et même s'il n'était pas aussi agile qu'un elfe, il esquivait avec une facilité déconcertante. Rapidement, il fracassa le genou de son ennemi d'un revers de son marteau, un craquement sinistre troublant la paix relative de la corniche. Il fut bien inspiré de terminer son combat, car déjà un nouveaux pirate arrivait, son compagnon étant partit chercher une arme.

D'un nouveaux revers de son marteau, Fulrim explosa purement et simplement le crâne de son premier adversaire, ayant juste le temps de parer une première attaque du nouvel arrivant.

De son côté, Gahn avait déjà reçu deux estocades légères, mais suffisemment bien placées pour l'handicaper encore plus. Sa rage lui faisait ignorer la douleur, mais pour combien de temps? Le capitaine, quant à lui, n'avait reçus qu'un coup léger de la masse de Gahn sur l'épaule, rien de méchant. Il fallait une nouvelle fois trouver une issue rapide avant de finir embrocher comme un poulet...

[Rappel du butin : Post n°256, au cas où. Si un MDJ veut intervenir (gentillement s'il vous plaaaaît), il peut ]

Post n°259
<Gahn>

Le soleil commencait à se lever timidement sur la petit île, dévoilant sous la lumière du matin un paysage sauvage, teinté du vert de la forêt impénétrable et du bleu de la mer. Dans ce panorama splendide, vierge, le combat entre les deux guerriers nains enragés et les pirates se déroulait dans le chaos le plus complet. La petite corniche où les combattants officiaient était assez plane maintenant qu'un peu de lumière la dévoilait : un simple palmier trônait près du vide, au dessus du défilé, le reste n'était qu'hautes herbes et rocs.

Si Fulrim était encore dans la course, rivalisant avec son nouvel adversaire en parade et en hurlements injurieux, Gahn avait plus de mal. La teinte bleutée de son kilt et de son plaid virevoltait dans le levant, suivant de près les passes d'armes de son porteur. Celui-ci, bien décidé à rentrer chez lui en vie, reprit du poil de la bête après avoir reçus un troisième coup, à la cuisse cette fois.

Gahn ouvrit la bouche, lançant un *Hurlement Vindicatif* dans le petit matin. Il cria dans la langue naine des bénédictions pour le combat destinées à Fulrim et lui même. Rassérénés par tant de fougue, les deux guerriers se lancèrent à coeur perdus dans un combat qu'ils pouvaient gagner. Fulrim cependant reçus un violent coup de poing au visage, lui faisant lacher son marteau. Fort heureusement, il avait eu la présence d'esprit de dévaliser les cadavres des précédents pirates, il dégaina donc deux épées, faisant de lui un nouvel ambidextre nain. Avec ses deux armes, il reprit la tête du combat, brassant l'air et oppressant son adversaire de coup aussi rageux de puissants.

Le nouveau Surveillant, lui, continuait à se battre violemment. Nhev, malgré ses conseils avisés, ne parvenait pas à aider Gahn, son adversaire canalisant son attention. A de multiples reprises, il failli faire perdre la tête, au sens premier du terme, à son hôte. Mais la maitrise que ce dernier avait acquis depuis le départ du donjon des Fundïn avait fait de lui un guerrier compétent et aguérris, une chose qui manquait manifestement au capitaine du navire. Galvanisé par son cri, Gahn poussa en avant avec la volonté de vaincre. Il leva sa hache, éxécutant son *Fendoir*. Comme prévu, son adversaire para, difficilement. C'est alors que le nain lança son marteau en plein dans les côtes du capitaine, un "crac" sinistre se faisant entendre, suivit de peu par son hurlement de douleur.

De son côté, Fulrim avait finit son deuxième adversaire, alors que le dernier pirate, nouvellement armés d'une hache, se présentait sur la corniche. Le guerrier Nodrïn avait fauché grâce à ses deux épées la jambe du pirate innatentif. Ainsi estropié, Fulrim n'eut qu'à lui trancher la gorge d'un revers négligés de la main. Au même moment, c'était Gahn qui fendait le crâne du capitaine d'un coup sec de son épée.

Finalement, le dernier pirate se présentait devant deux nains couvert de sang de la tête au pieds. Un voile passa devant son regard, voyant sa mort de trop près. Paniqués, il tourna les talons, se dirigeant à grand peine, trébuchant à de nombreuses reprises, vers son navire. Gahn tomba alors au sol, épuisés et bléssés en de nombreux endroits. Du sang s'écoulait de ses nombreuses plaies, rendant sa survie incertaine...

-Bjoränn? Bon sang... Tiens bon !

Fulrim, encore en état de combattre rangea ses épées et reprit son marteau, le feu de la vengeance brûlant dans son âme. Il descendit de la corniche, suivant de peu sa proie. Ses yeux bleus étaient écarquillés, du sang sur son visage et sa barbe lui donnait un air de dément. Hurlant comme un possédés, il se mit à courrir. Devant lui, le pirate, sans doute un jeune mousse, pleurait de peur. Il ne fut pas assez rapide : Fulrim lui fracassa la colonne vertébrale d'un coup de marteau avant de lui détruire chaque os du corps en frappant comme un démon. Le pirate blessé à la cuisse par le carreau d'arbalète de Gahn, lui, était encore étalés sur le sol... Son heure arrivant à grand pas...

Ce n'est que plus tard que Fulrim se rendit compte de la chance de Gahn et de son tir : l'homme blessé était fort et puissant, sans doute plus expérimenté que Fulrim lui-même. Sans le savoir, le guerrier Nodrïn le tua d'un revers de son marteau alors que le survivant rampait vers un espoir futile. Ainsi libéré de toute menace, Fulrim se mit à chercher des bandages. Il monta dans le navire, encore ammarés à un énorme rocher. La marée emporterait le navire dans quelques heures, envoyant son trésor par le fond. En attendant, il fallait trouver des bandages et le peu du butin qu'il pourrait dênicher...

[Amis MDJs, Fulrim trouve-t-il des bandages dans la pharmacie du navire? Sans indications de niveau, j'ai fait au mieux, considérant que le gros des troupes était faite de Gardes et de mousses, hormis le blessé et le capitaine, j'espère ne pas avoir fait d'impair. Merci d'avance !]
[LL : Il trouve assez de bandage pour bander les plaies de Gahn mais pas plus.]

Post n°260
<Gahn>

Fulrim monta à bord, résollument possédé, comme dans un état second. Gahn agonisait là, dehors, au milieu de la mer. Ils avaient ratés le premier rendez-vous avez le vieux pêcheur, autant dire qu'il allait devoir faire survivre son compagnon pour la journée. Le visage encore teint de sang, le guerrier Nodrïn monta donc à bord, faisant craquer le sol à chaquun de ses pas.

Le navire était de bonne facture : le bois semblait de qualitée et étanche ce qui devenait de plus en plus rare pour certains. La cale était pleine à craquer de trésors qu'il n'aurait jamais l'occasion de fouiller. Qu'importe, l'important n'était pas de s'enrichir, le bateau quitterait la baie de toute façon d'ici deux heures à cause la marée, emportant sans doute à jamais les restes du trésor de ces pirates. Il mesure alors la chance qu'il avait eu de s'en sortir, encore une fois. Un jour, ils paieraient ce genre de folie à un prix élevés.

Finalement, c'est dans la cabine du capitaine, ou ce qu'il avait déduit être la cabine du capitaine, que Fulrim trouva ce qu'il cherchait. Une demi-douzaine de bandages, de qualitée suffisante. Encore une fois, il ne s'attendait pas à trouver des bandages magiques tout droit arrivés des royaumes magiques de Hautesylve. Il se risqua à un coup d'oeil de l'espace environnant : bien meublée, avec des sabres d'apparat sans grandes valeurs, et une couchette bien sommaire pour un capitaine. Plus le temps pour le tourisme, Fulrim sortit en trombe, frappant la porte de son épaule à cause du reflux des vagues...

Une fois sur le sable, Fulrim se remis à courrir. Au tour de lui, des caisses de contrebande jonchaient encore le sol, bientôt englouties dans les flots. Les cadavres encore chauds des pirates ornaient eux aussi le sol, lui donnant une teinte rougeâtre déplaisante. Ses pas le portèrent sur la corniche où le combat avait eu lieu, retrouvant son ami adossé à un rocher.

-Bjoränn? Tiens bon mon grand, ça va aller...

Gahn mâcha deux mots. Sa bouche était pâteuse et ses mots inaudibles derrière sa barbe d'un roux virant au rouge sang. Sa lèvre inférieure saignait, tout comme ses deux bras et ses jambes, ainsi qu'une vilaine entaille sous les côtes, sa cotte de maille ne l'ayant pas protéger à cet endroit. S'improvisant médecin, Fulrim aida Gahn à s'asseoir avant de sortir les bandages.
Il commenca par le torse de son ami. Il fit deux, puis trois tours avec son bandage, lui faisant un cataplasme efficace mais temporaire. Sans désinfectant, il ne savait pas vraiment quel effet cela aurait. Les prêtres à Hek'Adir sauraient, eux...
Il s'attaque ensuite aux bras, faisant là aussi trois tours, serrant bien. Puis se fut le tour des jambes, trois tours également.

Quelques minutes après, Gahn reprenait quelques couleurs alors que le soleil pointait à peine aux dix heures du matin. Une longue journée allait commencé. Rapidement, Fulrim coupa les hautes herbes que entourait le palmier proche du défilé afin de faire un petit terre-plein où Gahn se reposerait à l'ombre. La chaleur n'allait pas manquer, il ne fallait pas tarder d'être équipé.

Sans plus attendre, Fulrim retourna sur la plage, où l'eau commençait déjà à monter, légèrement, mais assez pour être sensible. Il coupa des planches dans les caisses afin de préparer un brancard de fortune pour le soir, ce qu'il fit avec aisance : les planches étant généralement plus grandes que Gahn lui-même. Avec des feuilles et de la corde, il pourrait le transporter juqu'à l'autre versant de l'île. Il prit également un tonnelet d'eau douce, nécéssaire pour la survie du jeune Bjoränn. Ainsi équipés, Fulrim fit un dernier aller-retour sur le plateau où déposa son nécéssaire avant de retourner sur la plage détrousser les pirates de leurs babioles et de leur or ainsi que de... leurs têtes.

Le fuyard n'en avait plus, pas plus qu'il n'avait de corps en fait. Néanmoins, le Nodrïn lui prit ce qu'il possédait, opération répétées sur le second pirate. Revenu sur le plateau, Fulrim recommença encore une fois sur les trois victimes qu'ils avaient fait. Une fois fait, il réuni les quatre têtes qu'il met dans une des tuniques en toile d'un des pirates : il les prendrait comme celle du sentier au retour.

Revenu à l'ombre du palmier, Fulrim s'occupa de son compagnon, l'hydratant et lui parlant autant que possible, l'état de ce dernier s'améliorant et de dégradant comme la montée et la descente de la marée. Cette dernière ne tarda pas à emporter les derniers vestiges du butin des pirates au tavers de leur bateau. Lentement et sous le regard bleu de Fulrim, le navire s'éloigna, accompagné des caisses et des deux corps des pirates. Fulrim envoya les cadavres disloqués des trois autres à la mer, ne séparant pas ces canailles même dans la mort. Il récita une courte prière pour leurs âmes avant de retourner auprès de Gahn, le jour descendant au fil des minutes...

[Amis MDJs, merci de m'ajouter le (petit, j'insiste) butin des pirates ainsi que 7 têtes (4+3 sur le sentier, histoire que vous n'ayez pas à mdjiter sur le prochain post. Merci d'avance !]
[LL : Si tu avais regardé ton inventaire, tu aurais vu que je l'avais déjà fait (pour le butin) ... Bon, j'avais pas précisé que je l'avais fais mais ça on dit pas xD. Fait pour les têtes ^^]

Post n°261
<Gahn>

Le jour décroissais alors que l'astre du jour s'échouait peut à peut à l'ouest comme une boule de feu vaincue par l'immensité azur de l'océan. La poésie n'était pas le fort de Fulrim, se contentant de dire que le soleil se couchait. Autant partir en avance pour qu'au petit matin la barque du pêcheur les trouves. Durant la journée, il avait pu fabriqué son brancard : deux planches entourées de tissus. Très sommaire, il fallait l'avouer, mais ce serait sans doutes suffisant. Gahn, toujours semi-conscient, ouvrit la bouche et articula pour la première fois depuis des heures :

-Fulrim. Fulrim... Merci...
-Tais toi idiot, et repose toi.

Le Nodrïn fut touché par les mots de son compagnon, mais il ne le montra pas. Derrière sa barbe blonde se dessina un sourrire franc et sincère. Deux minutes plus tard, Gahn était sur le brancard traîné par Fulrim. Au passage, il accrocha son sac de fortune rempli de tête à l'avant du brancard, l'odeur n'étant pas franchement agréable. La marée n'avait pas laissé beaucoup de place pour la manoeuvre, mais ce fut finalement juste assez. La petite crique était désormais vierge du bateau pirate que Fulrim avait vu s'éloigner des heures auparavant, lui rendant sa beauté naturelle et sauvage. Il ne reviendrait probablement jamais ici, mais la beauté du lieu resterait sans doute dans son esprit pendant des années. Ces roches façonnées par la mer, la dureté et en même temps la volupté des vagues léchant le sable. Ce spectacle était rare pour un nain habitué aux montagnes et aux cavernes.

Si une demie-heure avait suffit aux deux nains pour arriver à cette crique depuis le sentier du premier combat, le retour s'annonçait plus difficile. En effet, ils ne descendaient plus la colline, ils la montaient. Il fallut trois heures, interrompues par plusieurs pauses, pour que les deux nains arrivent finalement en haut de la colline, à quelques mètres seulement du lieu de leur premier combat. La puanteur des cadavres en décomposition assaillie les narines de deux guerriers à l'instant où le vent tourna. Cette fois-ci, ce fut une pente qui les acceuillis, voyant la paroi rocheuse où Fulrim avait tendu un piège à la jeune estafette et où gahn avait fait mouche avec son arbalète. Une fois encore, Fulrim saisi le sac plein de têtes que Gahn avait laissé sur le bord du chemin, augmentant l'irritation odorante dont ils faisaient l'objet. Les quatre cadavres étaient au même endroit, clairement diminués par l'attaque des charognards en tout genre. Des inscetes dévoraient même de l'intérieur un des pirates, mais cela, les deux nains ne le voyait pas.

Près de deux heures plus tard, la fatigue et la soif à leurs paroxismes, les deux guerriers arrivèrent sur la plage où ils avaient débarqués la veille. D'ici cinq heures, le vieux pêcheur viendrait s'il n'avait pas oublier sa part du contrat, une éventualité que Fulrim refusa d'envisager. Il installa Gahn hors de portée des vagues, à l'abris du vent dans un petit renfoncement rocheux. Grâce à du bois mort plus dans les terres, il revint pour allumer un feu, mais sans briquet ou silex, il se rendit compte que son entreprise n'avait servie a rien. Il se résolut donc à attendre, assis sur un rocher, pendant que son compagnon dormait. Régulièrement, il se levait, armé, un bruit suspect éveillant son attention. A chaque fois, ce n'était qu'un craquement de brindilles sûrement dûs à des pas de cochons sauvages. C'est ainsi qu'à son tour, la lune se coucha, progressivement, laissant peu à peu place à l'aurore et à l'aube.

Le vieux pêcheur tint sa promesse. A peut-près à la même heure que la veille, il arriva sur terre, tirant sa barque à la force de ses bras veillis et fatigués. Ne voyant personne, il chuchota :

-Eh ! Y-a quelqu'un?

Fulrim, endormi, se réveilla en sursaut. Leur salut était venu. Il se leva presque dans un bond et courrut sur la plage. Ses cris de joies firent peur au pêcheur, croyant à d'autres pirates, mais après quelques explications, les deux personnes hurlèrent de joie et dansèrent dans le petit matin. Une drôle de façon de fêter la victoire.

-Venez, aidez moi, le brancard de Gahn est juste là.

Il fut d'abord surpris de voir le guerrier roux dans un brancard, mais il fit du mieux qu'il put, soulevant le poid du guerrier du mieux qu'il put. Après quelques minutes, il fut à bord, solidement installés grâce à la corde providentielle que le pêcheur gardait dans sa barque. Ainsi amaré, Gahn ne risquait pas de tomber à l'eau. Le vieil homme prit la barre, ses bras ayant souffert de la traversée et des autres épreuves, et c'est heureux que Fulrim pris les rames qui devaient les ramenés sur la terre ferme. A l'avant de la barque, la puanteur des 7 têtes de pirates enflait, mais ce ne fut qu'un modeste désagremment devant l'immense satisfaction de quitter cette île vivant et victorieux...

[Naon Leelou ! Le butin du premier combat y est, mais pas celui du second, c'était bien là l'objet de ma demande, gnyark gnyark ^^ Aller à plus pour de nouvelles aventures !]
[LL : arf ... que d'incompréhensions xD ... Bon alors tu trouves :

1 épée en acier trempée
1 épée bien forgée
2 épées médiocres

50 écus

1 collier de puissance

5 bombes lumineuses
3 torches
1 sac en cuir

Dis moi ce que je te rajoute dans ton prochain post ^^ (le sac en cuir permet de porter 1 arme supplémentaire, pas plus)]

Post n°262
<Gahn>

Gahn se réveilla progressivement durant la traversée du bras de mer entre la petit île et le port d'Hek'Adir. A son réveil, le rocher perdu en pleine mer n'était rien de plus qu'une tâche très sombre sur une étendue qui l'était déjà. Ses yeux se refermèrent rapidement, tant la fatigue et les blessures étaient aigües, laissant à Fulrim et au vieu pêcheur le soin de voguer du mieux qu'il le pouvait. Il jeta un coup d'oeil rapide à son vieil ami : il portait encore les stigmates des combats précédents, sa barbe pourtant d'un blond prononcé contrastant avec le pourpre du sang d'un quelconque pirate. Il sifflotait dans la nuit un air connu dans son pays au rythme de ses coups de rames. A l'avant de la barque, une petite lanterne éclairait les des eaux calmes, annoncant le retour de la barque aux yeux curieux sur la côte.

Rien de notable n'advint durant le sommeil du guerrier. Aussi sûrement que le temps qui s'écoule, Fulrim porta la barque du pêcheur sur les rivages de Djel'Fa. Pour une première expérience, celle-ci vallait son pesant d'or. Le pêcheur indiqua sa casemate sur la plage, là où il entreposait son poisson en temps de pêche. Avec les pirates, il n'en avait pas entreposé depuis longtemps, ce qui avait eu pour effet d'en atténuer l'odeur. Fulrim traina le brancard de Gahn jusqu'à cette cabane et l'installa à l'intérieur, allumant au passage une autre lanterne. Fatigué, ce fût au tour du guerrier Nodrïn de fermer les yeux, suivit de peu par le pêcheur, s'endormant dans l'insouciance de la victoire. Ils remettaient au lendemain toutes les tâches commerciales et pécunières, préférant le sommeil du juste à l'affront de l'or...

Action suivante à la caserne d'Hek'Adir

[Post de transition. Donc, m'ajouter une épée en acier trempé, 50 écus, le collier de puissance (Késako?) et enfin le sac en cuir ! Merci d'avance ! Egalement, quelle était la récompense pour accomplir cette quête (s'il y en a une). Encore marki et à bientôt !]

[LL : Collier de puissance : go voir la description dans l'entrepôt :p. Je t'ajoute tout ça sinon ^^. Et pour la récompense du pêcheur, comme il n'a pas grand chose, il te donne 50 écus et une écaille de dragon trouvée dans ses filets (que je te rajoute) et il te propose de venir le voir d'ici quelques jours et tu repartiras avec 5 poissons de ton choix.]