[ Yan Aramil ] Bienvenue à Tristerive

Post n° 12

~ Yan Aramil ~

Action Précédente : Gué de Tristerive "Le passage du Gué "

Yan avait maintenant passé les portes, avec son nouvel ami : Blanc. La pluie se mit à tomber, calmement, ce n'était que du crachin. Cherchant tous deux un toit, ils entendirent les hommes tous ivres, brailler comme dieu sait quel animal, à travers toute la ville, en effet, ils étaient en période de fête. Un groupe de trois hommes, saouls s'approchaient de Yan et son chien.

- Hé toi ! T'est qui ! On t'as jamais vu par là ! Tu serais pas étranger ?!

- Et bien, non, je suis le fils de la fleuriste ! Répondit Yan par pur hasard.

- Mais, y'a pas de fleuriste ici ! Tu te fous de nous ! On va te casser la tête, peut-être qu'après t'aura plus idée de venir nous mentir comme çà ! Lançà l'homme d'un ton violent, les trois s'énervèrent tous ensemble, prêt à donner à Yan la dérouillée de sa vie !

L'homme s'avançà alors vers Yan, le pris par le col, et lui colla un poing dans la joue, puis un autre homme lui tint les bras, pour permettre à chacun de lui donner un coup. Yan sentit le choc faire bouger sa tête.

- Baston ! Venez tous ! Y'a un étranger parmis nous !

C'est alors qu'une dizaine d'hommes tous plus ivres les uns que les autres arrivèrent, prêt eux aussi, à frapper Yan. Mais seulement, Blanc, pris d'affection pour son maître, eu l'idée d'aller mordre le mollet de l'homme qui le tenait. L'homme exclama alors une profonde douleur, on pouvait voir la marque de la machoire de Blanc à travers le pantalon de l'ivrogne. Yan en profita pour se défaire de la prise de celui-ci, et de s'élançer à travers la ville, espérant les fuir. Tous se mirent alors au pas de course, Blanc et Yan étaient devant. La pluie fit couler le sang sur le visage de Yan, laissant de petites tâches pourpres sur les pavés de Tristerive. Qui d'ailleurs étaient glissant, l'homme qui avait été mordu boitait, et donc, il glissa et tomba au sol, du à la pluie qui rendait les pavés glissants.

- Merde, t'as vu dans quel pétrin on s'est mis Blanc ! Mais en tout cas, toi je te dois une fière chandelle !

Mais malheureusement, un barrage d'hommes, aussi ivres que les précédents rencontrés lui firent face. Il était désormais bloqué entre les deux bandes. Yan savait désormais à quoi s'attendre, soi la mort, soi une blessure au cicatrices éternelles ! Il ne savait plus trop que faire, mais dans le laps de temps qu'il lui restait avant d'être confrontés aux ivrognes. Il analysa l'environement, aucun moyen d'accéder aux toits, mais sur sa gauche, il y a vait une taverne, nommée l'auberge du repos éternel. Le nom de l'auberge l'inspira, il fonçà alors comme jamais il ne l'avait fait dans sa vie, et arriva à l'auberge. Dès qu'il franchit l'auberge, il pû sentir, l'odeur de la bière, de la viande rotie, et du tabac. Les hommes qui y étaient et les femmes aussi, n'avaient pas l'air aussi baggareurs que ceux dans les ruelles. Ils virent tous les marques de poings sur son visage, et l'air du chien, enervé. La serveuse accouru à ses côtés.

- Le pauvre homme, il s'est fait tabassé !

- Vous ne me voulez pas de mal ?!

Blanc était désormais calme quand à lui, il savait que l'atmosphère n'était pas aussi chaude que dans la rue, et qu'ici il était en sécurité.

- Bien au contraire, attendez, je vais vous donner de quoi soigner tout vos bobos. En attendant asseyez vous, ici personne n'est nerveux, d'ou le nom de cette auberge. Soyez confiant !

Yan s'installa sur une table, qui était occupée par quelques hommes, c'étaient des guerriers, il affichèrent alors dans leur regard de la gentillesse. Car il avaient vu que Yan portait un arc, et que il avait bourlingué, dû au fait qu'il était accompagné par un chien.

- Vous êtes un rôdeur ? Si c'est le cas, car je vois que vous êtes accompagné par un chien, et d'un arc ! Lança l'homme assit en face de lui, tout en recrachant quelques bouffées de sa pipe.

Yan était maintenant calme, son stress passé était donc terminé.

- Et bien oui, pourquoi ? Vous avez vous, l'air d'un guerrier !

- Et oui ! Mais vu ton état, face à des ivrognes, je peux en conclure que tu n'est que très peu expérimenté.

Soudain, la jeune serveuse lui apporta un bandage, elle colmata ses petites plaies sur le visage. Yan lui demanda une cervoise. Il rougissait face aux propos de l'homme, qui avait beaucoup baroudé, il distinguait une aura, qui implorait le respect, telle une plaque d'acier épaisse de plusieurs pieds. Quelques secondes après la cervoise arrive à bon port, puis Yan commanda cette fois-ci un repas, et un complément pour Blanc.

- Si tu le souhaites, je suis maître d'armes, et vu ton niveau, je pourrais t'enseigner quelques passes d'armes si tu le souhaites, va me rejoindre demain, à ma maison, située dans la rue des lanterniers, tu y lira mon nom : Zurik Le Preux.

- Vous accepteriez de m'entraîner ? Mais pourquoi ?!

- Mon frère était un rôdeur lui aussi, il aimait voyager et parcourir de longues plaines comme de forêt ! Mais peu de temps avant sa mort, il m'a dit que mon talent pédagogique pour apprendre aux jeunes gens l'art des armes était très concluant, et vu que j'ai enseigné moi-même à mon frère qui est devenu par la suite un rôdeur, je ressent une nostalgie en moi à devoir t'entraîner ! Si tu est d'accord, appelle moi dès maintenant maître !

** Mais pour qui il me prend lui, il croit que je vais lui obéir ! **

Puis il entendit les rugissement d'hommes ivres dehors.

- Bon, je suis d'accord Maître !

Zurik s'en alla sans dire mot, étrange personnage, par nostalgie il enseigne aux rôdeur, et puis, pour Yan s'était un bon plan !

Yan interpella la serveuse une nouvelle fois, et demanda une chambre. Elle lui confit alors les clés, mais elle lui dit que pour les animeaux, il y a un supplément de 5 pièces. Yan ne fit pas mot, et accepta. Il dégusta son repas, et Blanc le sien. Puis il montèrent tous deux, Blanc et Yan vers leur chambre, ils s'installèrent, Yan ferma la chambre à double tour. Au travers de la fenêtre, la lumière pâle de la lune se laissait observé. Puis il s'endormis, fatigué de cette journée, et de ses aventures. Demain, il irait rejoindre son maître Zurik...

< Retirer or pour : Une chambre, un repas, une cervoise et le le complément du chien. >

Post N° 13

~ Yan Aramil ~

Yan se réveilla sous le son rentintant de la pluie à travers le pièce, Blanc se leva avant, et lui accorda une grosse léchouille sur le visage. Cela prêtait à croire que le chien avait mangé un rat mort la vieille. Son visage était quelque peu couvert de bleu, il avait gros mal de tête mais à part çà tout allait bien, deplus, il devait rejoindre maître Zurik à la rue de lanterniers.

- Charmant Blanc, vraiment !

Le chien grogna amoureusement auprès de son nouveau maître, et compagnon d'aventure. Il se revétit alors, et étira les rideaux, toujours un ciel gris, mais aujourd'hui pluvieux. Il descendit unes à unes les marches, toujours dans le pâté, il en manqua une, qui l'amena au pied de l'escalier en très peu de temps.

** Saloperie, auberge de charlatants ! **

Il arriva alors dans le rez-de-chaussée, s'approcha dans le comptoir, et salua les habitués, Zurik n'était pas là. Il commanda cette fois-ci un petit lait, ou plutôt deux, pour lui et Blanc. Puis il le bût, et paya sa commande, et il partit alors vers les habitations, afin de commencer son entraînement.

- Au revoir et bonne journée à tous !

Il passa le pan de la porte de l'auberge, et arriva dans la rue, qui était encore déserte, en effet, c'était l'aube, bien que pluvieuse, personne ne traînait encore dans les rues, cette fête était bel et bien terminée ! Il s'hâta donc vers le l'habitation de Zurik.

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[10 Or retirés]

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