[ Yan Aramil ] Nouvelle méthode, nouveau maître !

Post N° 14

~ Yan Aramil ~

Action précédente : L'auberge du repos éternel "Bienvenue à Tristerive "

Yan venait de quitter l'auberge, Blanc le suivait tranquillement, tantôt plus loin, ou plus près. Il chercha pendant une dizaine de bonnes minutes la rue des lanterniers. Puis encore quelques minutes plutard, il trouva enfin l'habitation du maître : " Maison de Zurik le preux ".

** D'après mes calculs, ce ne peut être que çà ! **

Il s'avança alors dans le jardin de celui-ci, qui était bien vert, et boisé. Quant à sa maison, très charmante, aux couleurs vertes et grises, au toit de chaume. Il alla donc frapper à la porte, Blanc en profita pour laisser une crotte dans la pelouse de Zurik.

- Maître ! C'est le rôdeur et son chien !!

L'homme ne répondit pas tout de suite, après encore 5 minutes, Yan allait retourner sur ses pas, quand la porte s'ouvrit !

- Jeune apprenti, quel est ton nom ?

- Yan Aramil maître !

- Possèdes tu ce qu'il faut ?

- Mais maître, vous ne m'aviez rien dit concernant tout çà ! Alors que me faut t'il ?

- Et bien, une épée ...

- Et donc je dois aller en acheter une maître ?

- Pas d'épée, pas d'entraînement, à toi de voir !

Yan ne prit même pas le temps de répondre qu'il était déjà partit, il obéissait déjà, chose qui paraissait bizarre comparé à sa personnalité désinvolte, Blanc le suivit encore, ils allaient se rendre dans une armurerie. Le temps passait, mais aucune ne se présentait, ce n'est que quelques temps plu tard qu'il finirent par trouver, c'était une forge, un vieux forgeron la tenait, Yan s'avança vers lui.

- Bonjour, j'aimerais acheter une épée !

- D'accord jeune homme, je vous fait çà sous vos yeux !

Malgrès la naïveté des dialogues qu'élançait Yan, il n'en était pas moins, il valait mieux être aimable avec les habitants, dont il avait été la preuve de leur xénophobie. Le forgeron lui forgea donc sa lame sous ses yeux, ce n'était pas du grand art, mais une épée qui suffirait à Yan pour l'entraînement, peut-être que cette lame, pourrait un jour lui sauver la mise.

- Et voilà votre lame, toute fraîche, attendez, voilà le fourreau !

- Bien, tenez !

Yan tendit dans le creux sa main les 60 pièces d'or affichées pour l'épée qui venait d'être forgée, et il repartit aussi sec. L'épée était maintenant à sa ceinture, prête à le défendre. Mais avant tout, il fallait apprendre à la manier, et pour ce, il fallait rejoindre le maître Zurik ! Yan refit donc le trajet, et arriva rapidement chez le maître.

- Mon apprenti, tu pourrais prévenir quand tu t'en vas, même si c'est pour l'apprentissage !! Grogna Zurik.

Yan resta alors bien en arrière, il avait peur de cet homme, et dégageait une puissance.

- Oui maître, désolé...

- Bon, alors maintenant que tu as ton épée, on va voir ce qu'on peut faire, dégaine moi çà, et rengaine là, il faut que tu sois capable de dégainer le plus rapidement, le temps de fermer les paupières et les réouvrir, si tu y arrive, on continuera vers en enseignement plus dur !

Et Yan obéit, il dégainà, et rengaina, mais loupa le fourreau, la lame se planta dans la pelouse bien entretenue du maître.

- Sois déjà heureux que c'est entraînement soi gratuit, mais si tu fait des trous dans mon jardin, ca va pas se passer comme çà.

Sous la peur de son maître, Yan, ressorti l'épée du sol, et la rengaina plus doucement, et il réussit à la rengainer dans tater le haut du fourreau.

- Bien, tu dois commencer progressivement, et pas tenter du premier coup, c'est par là que s'exprime la performance.

** Il en sait des choses ce vieux chnouk ! **

Sous l'oeil attentif de Blanc, il allait de plus en plus rapidement, rengainait sans même regarder le fourreau. Le geste commençait à devenir une habitude, mais cet exercice était long, et le matin avait déjà terminé de s'exprimer, c'était l'après-midi. Il allait donc désormais de plus en plus vite, et commençait à se familiariser à la présence de Zurik. Qui d'ailleurs c'était absenté tandis que lui s'occuper à réaliser sa tâche. Quant il revint, Yan avait enfin réussi, le maître alla alors vers lui.

- Attention, je vais fermer les yeux, et les réouvrir. Dégaine ton arme.

Et Yan dégaina sans même que le maître n'est pû réouvrir les yeux.

- Et maintenant, le contraire !

Il fit de même, ni en plus de temps, ni moins. Le geste était une habitude désormais.

- Et bien on a réussi à ce que je vois ! Reviens me voir demain, et je t'apprendrais autre chose, en attendant, il y a des consignes à respecter ! Tu est mon élève, tu ne devras en aucun cas consommer d'alcool ni tabac ni autres substances, tu devras être soumis à mes ordres, et ne jamais constester, que j'ai tort ou non. Tu est à moi, quand l'enseignement sera terminé tu pourras quitter la ville, mais pas avant !

- Mais je ne pourrais pas me payer une chambre tout les jours maître !

- J'y avais pensé, je t'est laissé de quoi vivre, et pour la nourriture, j'ai un enclos de lapins, nous en ferons un par jour ! Et pour l'eau, tu devras en trouver, car je n'en est pas ! Maintenant, tu vois la petite cabane là-bàs ? Et bien c'est ta résidence ! Mais tu ne devras pas y fouiller, si jamais je trouve un tiroir entre-ouvert, je te fais la peau, et tu aura ta tête pendue à cette branche, comme les précédents ! Maintenant, va dormir, demain si je suis levé avant toi, ton chien aura une patte en moins !!

** Dans quel pétrin je me suis pas mis moi ! Un maître qui va me faire esclave, mais en attendant, il m'enseigne et me nourrit et me loge, moi et Blanc. Je resterais ici jusqu'à la fin de l'entraînement ! **

Zurik rentra dans sa coquette maison, tandis que Blanc et Yan rejoignèrent la petite cabane insalubre du jardin. Un matelas plein de puces l'attendait, mais ce n'est pas grave, car c'est mieux que rien.

< Epée médiocre achetée ! >

[Epée achetée, 60 Or ; tu n'as pas marchandé, tu ne peux donc obtenir un meilleur prix ; édite le prix sur ton rp ]

Post N° 15

~ Yan Aramil ~

Yan dormait paisiblement dans la tente, quand soudain, un claquement de porte le réveilla, de sursaut, il dégaina. C'était Zurik, pour vérifié si l'entraînement était bien.

- Et bien, c'est rentré à ce que je vois ! Je n'ai même pas êut le temps de rentrer dans le cabanon que t'était déjà en garde. Alors je t'explique ce que l'on va faire aujourd'hui. De 1, je vais t'apprendre à te tenir en combat avec une épée, car à mon avis, l'arc c'est plus ton domaine que l'épée. Et ensuite, je vais t'appendre les coups de base à l'épée !

** Chouette sa ve devient de plus en plus intéressant ! **

- D'accord maître !

Le soleil était revenu, c'était déjà plus gai, Yan était en bonne condition pour commencer, et Blanc était assis sur la pelouse qui était encore humide, le soleil ne faisait que commencer à se lever. Le maître et son apprenti s'avançèrent dans la surface du jardin la plus vide.

- En garde, tu dégaine et place tes pieds de façon à ne pas les avoir sur la même ligne ! Et allonge toi sur tes jambes ! Tu est plus stable et plus mobile de cette façon, déplace toi en pas chassé, et tu comprendras que pour avoir un meilleur angle, c'est l'exellence cette position ! Maintenant, tiens ta lame comme tu veux, tu devras essayer d'esquiver ou parer ma lame !

** Ou la la, ca rigole plus ! **

- Blanc, tu n'interviens pas, c'est pour mon bien d'accord ?

Le maître dégaina sa lame, s'était sublime, elle était vraiment très belle, mais sa beauté n'avait d'égal que sa puissance, elle était longue, et très épaisse, mais les lames quant à elles étaient plus fines que n'importe quel cheveu ! Le coup arriva, mais pas trop méchant encore, Yan n'eut qu'à se décaler sur sa gauche pour l'éviter !

- Je te conseilles d'esquiver plutôt que parer, car pour riposter c'est bien plus facile ! Maintenant je vais accélérer progressivement mes coups ! Regarde !

Les coups s'accelèrent, et Yan arrivait de moins en moins à les esquiver ! Quand enfin, il fût presque touché, Zurik arrêta sa lame à temps, prêt de sa nuque.

- Erreur ! Comme tu as pu le constater, les coups larges sont faciles à esquiver, tandis que les coups rapides sont plus difficiles. Et aussi, ne tourne jamais le dos à ton adversaire, en cas de combat, tu serais mort. Mais aussi, il faut que tu penses à parer, et te rapprocher à portée de ton épée l'adversaire après un coup qu'il te porte ! Et quand tu pares, pensent à dévier sa lame vers l'extérieur, et non vers toi ! Allez un essai encore !

** Je pensais pas que c'était aussi complexe que çà ! **

L'entraînement durera jusqu'à midi, Yan commençait à se familiariser avec l'épée, et prenait donc les bonnes habitudes, malgès que cet exercice est le plus long à apprendre. Il eut donc droit à une pause, étant donné qu'il progressaient assez vite ! Zurik lui porta une miche de pain raci.

- Merci maître !

- De rien, tes entraînements sont très concluants, tu seras redoutable après avoir fini cet entraînement ! Lorsque tu sera fin prêt, on ira en situation réelle, ce n'est qu'en recevant des coups que l'on devient meilleur ! Maintenant, nous allons passer à l'autre exercice, je vais t'enseigner les bases, le coup vertical, horizontal et diagonal.

Yan dégaine alors son épée, se met en garde, et attends les instructions.

- Tu vois cet arbre, je veux voir des entailles plus profondes que les latrines royaux ! Pour commencer, tu dois axer des épaules en même temps chacune, et ce qui fait la force, ce ne sont pas les poignets, mais les bras ! Alors vas-y lance un coup vertical sur ce tronc !

Yan exécuta, puis Zurik lança les mêmes ordres pour le coup horizontal et vertical ! Puis il s'en alla dans sa maison, laissant seul Yan et Blanc, il dit qu'il reviendra lorsqu'il aura sa lame couverte de sève. Et ce ne fût que très tard dans la nuit, presqu'à l'aube qu'il réussit enfin à avoir un fin fil de sève relliant la lame au tronc.

- Maître, j'ai enfin réussi ! Cira Yan, à bout de forces, il était extrèmement fatigué.

- Et bien, maintenant, tu peux aller dormir !

Le maître n'était même pas sortit, il avait crié de même. Il se dirigea donc vers la cabane, mais il n'eût même pas le temps de l'atteindre, il s'endormit sur l'herbe fraîche du jardin de Zurik. Blanc alla par la suite le réchauffer en se couchant sur lui....

Post N° 16

~ Yan Aramil ~

Yan se réveilla au aurore, Blanc était couché sur lui, et le léchouilla pour la deuxième fois.

- Ah sa à l'air de t'amuser de me lécher la figure à chaque fois toi ! Coquin va !

Puis il se releva, il était quelques peu engourdi, mais pour le reste, çà allait, quelques minutes plu tard, sa allait mieux. Mais son ventre laissa exclamer un profond grognement, en effet, il avait faim ! Zurik arriva à son tour.

- Tu as dormi dans la pelouse ?!

- Oui, j'était tellement fatigué que je n'est pû rejoindre ma couche que je suis tombé sur l'herbe, et me suis endormi, Blanc, mon chien ma tenu chaud ! Lançà Yan tout en carressant affectueusement Blanc.

- Il y a une belle complicité entre vous deux à ce que je vois !

- Ca ne fait que 4 jours que nous sommes ensemble nous deux, juste avant vous avoir rencontré, en réalité, c'est lui qui m'a sauvé des ivrognes à la fête de la bière !

- T'as trouvé un bon toutou ! Bref, passons, tu as l'air d'avoir faim, si tu veux il y a des restes du lapin de hier.

- Et comment maître !

Zurik s'en alla vers sa maison, tandis que Blanc et Yan jouait ensemble, il lui lançait un baton, et lui ramenait. Puis Zurik arriva, tenant une assiette garnie d'une patte de lapin. Zurik lui tendit, puis Yan ne fit pas la moue, il dévora son assiette, et son verre d'eau, qui fût apporté en même temps que le repas.

- Alors, le programme d'aujourd'hui est simple ! Je vais t'enseigner des coups plus difficiles, mais plus puissants ! On commence tout de suite, je vais t'apprendre le brise-casque. Et pour ce, j'ai mis un casque à ce mannequin, la tâche est simple, deux coups rapides à gauche, puis un sur le dessus du casque, et 3 forts à droite, le casque sera alors pleins de vibrations, et donc, cassera par de cette manière, tu utilisera le plat de la lame, et non le tranchant comme ce que l'on a vu aujourd'hui ! Expliqua Zurik.

Yan dégaina donc, et se positionna face au casque, il répéta les coups avant de les donner, il le fit une dizaine de fois. Puis se lança, le casque était en bois, ca allait être facile pensa Yan. Mais en réalité, ce fût bien pû compliqué, car le bois absorbe les chocs, et donc, aucune vibration n'a lieu ! Et pour réussir, il fallait tapper très, très vite !

- En réalité, ce n'est qu'un exercice, tu dois faire travailler ton poignet, et ton bras, afin d'être plus rapide, si tu réussi, on aura fait une bonne partie de mon programme !

Yan compris bien ce qu'il se passait, l'entraînement se passait bien, que même s'il ne le savait pas, une amitié naissaient entre l'élève, et le maître ! Mais aucun des deux ne la ressentait vraiment pour le moment !
Yan s'élançà alors, il frappa maintes et maintes fois sans réussir ! Ce n'était pas comme apprendre à esquiver ou parer, mais là, c'était de la logique, et de la rapidité, pas comme les exercices bêtes et méchants précédents. Il fallait réussir, pour ce, utiliser sa matière grise.

** Le bois absorbe les chocs, j'ai beau tapper de tout les côtés, rien ne se passe... Mais, c'est très simple !! Je n'ai tappé qu'à l'extérieur, peut-être que par l'intérieur, les chocs ressortirons par l'extérieur au lieu de l'absorber, j'ai compris, deux coups intérieur gauche, un au haut du casque, et les trois derniers sur la droite !! **

Yan prit alors toute sa concentration, puis se dégourdit le poignet lame en main, et se lançà, puis comme le concluait ses pensées, ce fût vrai, le casque se brisa en petits morceaux !! Yan criait, il était euphorique, et comprenait de mieux en mieux le combat rapproché ! Deux choses qui n'ont rien à voir ! Le combat à distance est basé sur un aspect tactique, et non de rapidité comme le prouve le combat rapproché.

Le maître arriva, Zurik, souriant, il était fier de son élève, en 3 jours il avait beaucoup progressé, et devenait bientôt à niveau avec quelquonque garde ou sentinelle de n'importe quelle grande place forte !

- Alors ! C'est bien, tu as réfléchit, et réussi, je n'en attendais pas moins de toi, rusé comme le renard ! Reprenons, cette fois-ci, c'est plus sérieux, nous allons nous battre, mais rassures-toi, avec des armes létales, des armes en bois en gros ! Tiens, voici la tienne !

Yan saisit l'épée de bois, tandis que Zurik prit la sienne. Puis Zurik enchaîna le combat, et on pouvait voir qu'il n'était pas au maximum de ses capacités, il laissait Yan travailler sur ses parades et esquives et ses coups, mais le niveau qu'il estimait de Yan n'était pas assez élevé, Yan réussi à lui touché sa main, en réalité, il la lui aurait décapité sans aucun obstacle.

- Bon on va a arrêter pour aujourd'hui, garde un peu de tes forces, demain il n'y aura pas d'entraînement, profites en pour te ressourcer, va te promenener en ville, entraîne toi, bref fait tout ce que tu veux ! Moi je vais aller me reposer...

- Bon et bien maître, moi je vais aller faire un petit tour avec Blanc !

Yan partit de la propriété de Zurik avec son chien, sans encore d'idée ou aller...

Post N° 17

~ Yan Aramil ~

Après avoir fini l'entraînement, Yan était encore en pleine forme, Zurik lui conseilla vivement alors d'aller se détendre en allant faire un tour en ville. Yan n'hésita pas, sa ferait une bonne promenade pour lui et Blanc. Tandis que Zurik dormait, Yan s'en alla de sa propriété, et arpenta la rue des lanterniers afin de sortir de sortir du quartier ou habitait son maître. Blanc le suivait tranquillement, reniflant tout ce qui bouge, tandis que Yan admirait la belle journée qui lui était offerte. Puis il constata qu'un léger vent passait sur ses chevilles. Et en fait, il avait encore grandit, il fallait donc de re-bellote acheter un nouveau pantalon !

- Et bien, Blanc, je vais aller faire les magasins, m'acheter un nouveau pantalon ! Dit Yan à Blanc.

Ils arrivèrent tous deux dans les commerces, une seule boutique proposait ce qu'il recherchait, des vêtements ! Il y rentra, celle-ci était très rustique. Ce que cherchait Yan n'était pas très compliqué, un nouveau pantalon, quelque soit ses couleurs.

- Bonjour monsieur, combien pour le pantalon en tissu là ? Questionna Yan.

- 50 pièces d'or ! Répondit l'homme.

Yan fit une tête étonnée par ce qu'il venait d'entendre, mais il bluffait, son but était de ramener le prix le moins cher possible.

- Dites moi, votre pantalon, il est pas en laine de mouton, il n'est qu'en simple tissu, mais de moyenne qualité, alors, soi, vous vous foutez de moi, soi vous avez besoin d'argent ?

L'homme se leva vers Yan, prêt à le sortir de la boutique.

- Ecoutez, moi ce que je veux, c'est m'acheter un pantalon pas trop cher d'accord, parceque là, votre pantalon, il vaut le prix d'une épée ! Et croyez moi que si vous essayez de me mettre dehors, vous vous souviendrez de moi longtemps.

- Dites, celui qui vends, c'est bien le patron d'accord, donc si vous n'êtes pas content vous n'avez qu'à allez vois ailleurs.

L'homme n'était qu'un petit minable, petit, avec des lunettes et très fin. Yan en conclua donc qu'il le suffisait d'user de la force pour qu'il radoucisse ses prix. Et pour ce, il le prit par le col, le regarda droit dans les yeux, et lui dit.

- Ecoutes gros minable, tu vas me faire ce pantalon à 35 or, et je reprends un ton convenable et courtois, si tu insiste je ne manquerais pas de te bailloner et de te jeter dans le lac des songes ! Grogna Yan sur l'homme.

L'homme trembla, et Yan lui fit certainement uriner sur lui. En effet cet homme n'avait l'habitude que de vendre à des femmes, et cette brutalité le choqua, et n'hésita donc pas à faire un gros rabais.

- D'accord, d'accord !

Yan prit le pantalon, et alla s'isoler dans la cabine d'essayage, il enleva son ancien pantalon, et lui laissa son vieux pantalon trop petit pour lui désormais. Puis ses yeux se dirigèrent vers des jambières en cuir, elle lui permettrait une meilleure protection, car à travers les broussailles forestières, ont fini vite les cuisses et jambes en sang.

- Et pour ses jambières ?

- Seulement 40 or... Euh, désolé non je me trompe, 35 aussi désolé...

- Ah j'aime mieux çà !

Yan se reprocha de lui encore une fois, et l'homme sursauta, et se pencha en arrière sur sa chaise. Yan lui tendit la somme de 70 or sur son guichet, et s'en alla, mais avant tout, il enfila les jambières en cuir par-dessus son pantalon en tissu.

Blanc était impatient, il n'eût pas le droit de rentrer dans la boutique, quand Yan fût sortit, Blanc aboya de joie. Puis il reprirent la route, vers chez Zurik, l'escapade aura assez duré comme çà.

< Ajouter pantalon en tissu + jambières en cuir >
< Retirer 70 Or >
[Fait mais pourquoi achete tu 2 pantalons ; un pantalon en cuir n'est pas une armure;) ]

Post N° 18

~ Yan Aramil ~

Ils avaient maintenant rejoint la rue des lanterniers, et allaient maintenant se rendre chez Zurik, qui, quelque heures auparavant, leur avait conseillé d'aller se promener, se fût chose faîte. Yan arriva avec une nouvelle dégaine, il portait deux pantalon, l'un en tissu, en dessous, et l'autre par-dessus, en cuir. Cela lui permettait de se déplacer assez bien, sans gêner, et en plus, sa le protégeait. A l'heure ou les deux compagnons arrivèrent, Zurik était assis sur un muret cloturant la maison, il attendait son apprenti.

- Nouvelle allure, a ce que je vois, on a fait les magasins, t'as bien raison, ce genre de pantalon tiens assez bien à l'usure du temps et des intempéries. Bon maintenant, comme tu le vois, l'entraînement est terminé, j'ai beaucoup aimé t'enseigner, tu es un bon élève. Tu peux donc me quitter, ou rester ici. Mais je pense que tu as assez traîner ici.

- Mais ! Nous n'avons pratiqué que 4 jours d'entraînement maître ! Répondit vivement Yan.

- Je t'es enseigné le principal, le reste est personnel, tu as la technique et le physique, le mental je ne peux pas l'enseigner. Il te reste quelque petites choses à corriger, mais c'est vraiment rien. Sinon, tu inventeras ton propre style avec les années... J'ai vraiment du regret de devoir finir l'entraînement, mais c'est comme çà...

Soudain, Zurik se fit attraper par des mains, puis tomba au sol. Yan dans la situation, dégaina son arme, et fonçà dans l'enceinte avec Blanc. Arme en main, il vit l'agresseur de son maître, commencer à l'étrangler avec des liens. Yan arriva en trompe et coupa d'un coup net le lien. L'homme lâcha alors sa prise, Zurik alla se réfugier, sans armes, il ne pouvait rien.

- Toi ! Je vais te faire plus mal que les enfers pourront te faire subir !

L'homme ricana doucement, et lança un violent coup de massue sur Yan. Yan réussi à dévier la masse avec son épée, mais celle-ci retomba vivement sur son genou, le forçant à s'agenouiller face à l'adversaire. Puis l'homme relançe alors son arme vers sa tête. Yan êut juste le temps de s'allonger, que le coup passait au-dessus de sa tête. Blanc intervint lui aussi, mais l'agresseur le dégagea avec une grande puissance, il s'écrasa contre la facade de la maison du maître.

- NON ! Blanc ! Gémit Yan aux prises de son adversaire.

Yan déclencha alors la * force du fauve * et frappa l'homme du poing dans sa cheville droite. L'agresseur poussa un cri terrible de douleur, il lui avait surement cassé quelque-chose sur l'homme, cette action le mit quand à lui au sol, face à Yan, qui était alors allonger lorsqu'il frappa. L'agresseur répondit d'un autre coup de massue sur l'épaule de Yan. Et lui aussi poussa alors un hurlement de douleur. Seulement l'homme avait approché suffisament sa tête, pour que, Yan puisse l'atteindre avec son épée. Et c'est alors, qu'il enfonça solidement sa lame à travers l'oeil de l'homme. Puis ce fut la fin. L'homme était enfin mort. D'après Yan, il n'était qu'un simple cambrioleur. Ce dernier crime lui aura coûté la vie. Yan peina à se relever, il arriva aux côtés de Blanc, lui aussi était mal en point. Mais il se releva, boitant, et souffrant, mais tout était terminé. Le maître arriva en trombe, portant son épée.

- Et bien, cette fois-ci tu t'est bien défendu, mais tu en as eû gros sur la patate. Je vois déjà que ton épaule est déboitée, mais ton genou n'a simplement reçu qu'un gros choc. Je peux répondre à ton besoins...

Puis l'on pû entendre Blanc, gémir de douleur...

- Moi, c'est surtout Blanc qui m'intéresse... Il souffre, venez m'aider, ce chien est très lourd, aidez- moi à le mettre confortablement.

Yan et Zurik portèrent délicatement Blanc, pour le mettre dans la cabane ou ils vécurent trois jours durant. Le chien allait mal, il semblait selon Zurik avoir plusieurs côtes brisées, mais l'important, c'est qu'il soi vivant selon Yan. Puis ils entrèrent tous deux dans la véritable maison de Zurik, c'était sobre, mais agréable. Yan se fit re-boiter l'épaule, il gémit encore une fois d'un hurlement de douleur. Puis ce fut un soulagement pour lui. Quelques minutes plu tard, il avait récupérer ses capacités. Malgré qu'il boitait à cause de son genou.

- Ton genou, demain, il n'aura plus rien, tu peux me croire...

- Maître, merci. Sans vous, je serais peut-être mort, vous m'avez appris à manier l'épée, je vous dois la vie. Peut-être qu'un jour, je rembouserais ma dette...

- N'en soi pas inquieté ! Sans toi j'aurais fini étrangler par cet homme !

- Maître, vu que Blanc est très mal en point, il ne pourra pas reprendre la route avec moi, et je me demandais, si vous pourriez vous occupez de lui quelques temps, je reviendrais...

- Je m'en occuperais volontiers, cet animal est fidèle, et quand tu reviendra, il sera un chien de combat !

- Vous savez former des chiens !?

- J'ai plus d'un tour dans ma botte... Maintenant, và, il est temps que tu voient le monde de tes propres yeux rodêur. Et au fait, j'ai trouvé sur cet homme un peu d'or, et une dague, je te les offres, tu les as mérités, tiens prends les, parcontre, je garde la massue, elle me permettra d'enseigner à des jeunes gens comme toi...

Le jeu de regard était intense, Yan avait les larmes aux yeux, il alla caresser Blanc avant de partir, et dans la pénombre, il quitta la rue des lanterniers, sans un adieu, mais un au revoir, Blanc lui aussi pleurait, mais il savait que son maître allait revenir... Il s'en alla, boitant, vers le vaste monde qui s'ouvrait à lui, sa fidèle alliée à sa ceinture, sa lame, qui l'accompagnerait dans les confins du monde.

Action Suivante : Routes de Norgod, Vers Roc-Rétif.

< Retirer Blanc ( chien ) des troupes. >
< Ajouter X d'or + dague médiocre. >


[Blanc enlevé, Dague médiocre et 15 or ajoutés]