Nom : Agrath Trak'Nard
Profession : Ingénieur mercenaireSavoir-Faire : Ingénieur
Caractéristiques physiques : Assez petit, trapu, musclé, Agrath est un peu corpulent sans excès. Il peut être très vif malgré son aspect court sur pattes, ce qui ne manque pas de surprendre ses adversaires... Ses cheveux rêches comme sa barbe foisonnante sont roux, tandis qu’une balafre lui court sur toute la joue droite. Sur son biceps peut se voir un tatouage de hache et d’épée croisées, ce qui montre qu’il fit un jour partie d’un des groupes de mercenaires les plus prestigieux : les Nettoyeurs...
Vêtements : Agrath Trak’nard porte un pantalon de laine des montagnes du Nord, une ceinture de cuir garnie de nombreuses poches le soutenant. A ses pieds de solides chaussures naines lui permettent de vadrouiller sans souci pour ses pieds. Son torse est protégé par une tunique de cuir simple mais propre et de bonne facture. Il porte une cape de voyage qui lui permet de se protéger des intempéries, et un sac besace sur son dos est généralement rempli d’un certain nombre d’ingrédients dangereux qu’on aime rarement manipuler... On le voit rarement sans son chapeau de feutre orné d’une plume, bizarrerie à laquelle il tient beaucoup, personne ne sait d’ailleurs pourquoi...
Caractéristiques mentales : Agrath est curieux, intéressé par tout. Cynique, rusé comme un singe, mais franc et direct, il n’hésite cependant pas à tromper quelqu’un ou effectuer des actions répréhensibles si ça peut lui rapporter quelque chose. En revanche, rien ne pourrait le faire trahir sa parole donnée ou un contrat, il est totalement dévoué à son employeur, dans les limites du contrat fixé avec celui-ci...
Etat d'esprit : Agrath aime rire et chanter, c’est un joyeux compagnon bien qu’un peu bourru. Il peut se montrer irritable, susceptible et désagréable, mais n’étant pas rancunier, il pardonne facilement, bien qu’il soit impitoyable envers ses ennemis ...
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Histoire :J’suis né dans un v'lage d'pêcheur t’vois, à l'poque y’avait rien là-bas, m'parents crevaient la dal'. Y m’ont viré d’la maison, j’avais 16 ans... Faut dir’, j’tais un vrai cass’tête, j’savais pas faire correct’ment le boulot, et mon pèr’ y m’disait : tu s’ras jamais rien dans la vie, fiston ! Après, en f’sant une expérienc’, j’ai pas eu d’pot, la grange a pris feu ... Alors y m’ont foutu dehors ...
Ben du coup, moi j’me r’trouvais à la rue, l’ventre vide, sans savoir quoi fair’, tu vois ... J’ai pris la rout’, ptêt’ trois ou quat’ jours, sans rien dans l’vent’. Puis j’ai croisé un group’ d’mercenaires, y zétaient bien nourris, y chantaient sur la rout’, t’vois, que ça’m réchauffait l’cœur ... Y zétaient sympas, t’vois c’est pas les rich’ qu’ils y fil’ à bouffer aux pauv’ typ’ comme j’étais. Nan, c’est des gens comm’ ça, des brav’ gars qui sont pas des anges, qu’y zont fait des choses pas bien, mais par nécessité, t’vois, c’leur boulot !
Du coup j’crevais de faim, sur c’te rout’ à marcher sans bouffer d’puis trois jours, et y m’ont vu, et y m’ont dit de m’joindre à eux ! Et y m’ont nourri, et y m’ont dit : dis-moi mon p’tit gars, tu fais quoi, t’seul sans bouffer sur c’te rout’ ? Alors moi j’y ai raconté mon histoire t’vois, et t’sais pas la chanc’ ? Y’a un mercenair’, l’chef, quand l’était jeun’, son pèr’ l’avait j’té dehors, et il avait failli cr’ver d’faim, et du coup, ben, l’gars y m’a dit : j’vais pas t’laisser cr’ver comme j’ai failli cr’ver mon p’tit gars ! S’tu veux tu peux v’nir avec nous ! J’te garantis pas la bell’ vie, c’tun métier dang’reux mais s’bien payé et on mang’ trois fois l’jour !
Du coup, s’comme ça qu’chuis d’venu Mercenaire, t’vois ! Puis zont failli pas m’garder, pasque à l’épée, j’tais aps très doué quoi, mais bon, un jour alors qu’ça faisait 3 mois qu’j’bossais avec eux, on a été enrôlés par un roi, ou un comt’, et l’gars y voulait prendr’ une plac’ forte, mon gars il était fou ! Et ses troup’ elles s’y cassaient les dents, t’vois ! Et moi j’ai eu une idée, t’vois comme on a qu’une fois dans sa vie ! J’ai r’fait la même exp’rience que dans la grang’ d’mon satané pèr’, et t’sais quoi, j’me suis fait tout péter à la figur’ !
Les typ’ ils m’croyaient fou, mais après jsuis allé voir l’roi, et jy ai dit, eh M’sieur l’roi, moi vot’ muraill’ j’peux la mett’ par terr’, y m’a dit, ok, mais t’as pas intérêt à m’dire des conn’ries ! Y rigolait pas l’roi ! D’coup jy ai fait voir, j’ai explosé l’chariot d’un des soldats, et l’roi a applaudi, et durant un’ s’maine, tous les soldats y zont fabriqué d’la poudre d’salpêtreet d’autres trucs, et l’matin on a tout mis sur l’chariot, et un’ compagnie c’est j’té sur la port’ ! Oh l’carnage j’te dis pas ! Les archers d’la forteress y rigolaient pas ! Y tiraient dans l’tas ! Mais bon un moment y zont été sur la port’, y zont allumé, et apr-s, plus d’porte ! Tout pété ! Du coup, moi d’simpl’ pauv’ mercenair’ schant mêm’ pas s’battr’, à seiz’ ans, j’tais passé maîtr’ tacticien ! La fort’ress’ ell’ est tombée, alors qu’y disaient tous qu’le roi y l’était foutu !
J’suis devenu célèbr’ avec mon group’, les aut’ mercenair’ d’un coup y’m’ respectaient, t’vois ! C’ta c’moment la qu’on s’est appelé les nettoyeurs ! On nous app’lait, on f’sait l’ménage ! j’suis d’venu en quelqu’ zannées l’plus d’mandé des tacticiens t’vois !
J’suis resté longtemps avec les nettoyeurs, c’tait la famill’ qu’javais pas eu, t’vois, un’ vraie famill’, pas des hypocrit’, y m’avaient sauvé d’la famin’ et donné un boulot. Mais on a fait un contrat d’trop c’tu vois ce qu’je veux dir’ ! On a été attirés dans un pièj’ ! Y z’avaient dit, pas d’souci, faitt’ péter un mur sur un’ pauv’ ferme fortifiée, des gars y zont pas payé leur tax’ quoi, puis en fait, ben y s’foutaient d’nous ! Le gars, un p’tit nobl’ d’campagn’ quoi, avec que dall’ d’armée quoi, on aurait dû s’dire qu’il avait pas l’moyens d’nous payer ! Mais du blé y l’en avait, mêm’ qu’il en avait beaucoup, t’vois !
Pis du coup, l’nobl’ il avait reçu beaucoup d’fric pour s’débarrasser d’nous ! Quand l’mur a pété, y avait 30 homm’ qui sortaient d’bâtiments ! Nous on était qu’seize ! Pis y’en avait cinquante qu’y sortaient des bois, pis une vingtain’ d’plus qui arrivait à ch’val de derrière les collinn’ ! On s’battus comm’ des lions, t’vois, on a fait c’qu’on a pu, on a bien dû en avoir une trentain’ sur les cent, mais bon, y zétaient des pros eux aussi, moins forts qu’nous, mais des pros, c’tait mon seul échec d’ma carrièr’. Mes compagnons d’arm’, y sont tous morts, et moi, presqu’, j’me suis ait fair’ c’te balafre qu’tu vois sur ma joue, c’tait à c’te bataille, pis aussi casser uun bras, pis un coup d’hache dans les côtes ! s’ma cott’ de maill’ qu’m’a sauvé !
J’me suis laissé couler dans l’rivière, t’vois, j’men suis sorti, mais j’suis l’seul ... J’galéré pendant deux ans, j’tais trop amoché, j’survécu en m’trainant sur la rout’ après l’carnaj’ et en r’filant tout plein d’or à un fermier, y ma soigné, enfin sa femm’, j’avais plus rin, t’vois, j’ai dû m’cacher, mais bon, j’survécu, j’ai j’té mes arm’, pis pendant jsais pas, cinq six ans d’plus, j’me suis fait oublier, tout l’monde m’croit mort maint’nant ! T’vois mon nom, s’pas mon vrai nom, en, fait. S’tun nom d’emprunt, comm’ on dit. Mais bon, j’men suis tiré, puis j’suis d’nouveau sur l’marché, après dix ans. Y z’ont failli m’tuer, m’détruire, masi j’suis d’retour ! Et j’compte bien m’mettre à mon compte, s’te fois ! L’gars qu’y ma fait ça, t’vois, y va payer ! L’nobl’ j’lai déjà eu, l’mercenair’ aussi, y manqu’ que lui.
J’suis moins fort qu’avant, j’pris dix ans dans l’pattes, j’vingt-huit ans t’vois, mais j’suis d’retour, et j’vais m’entrainer dur t’vois, j’serai d’nouveau l’meilleur, bientôt, et alors, j’d’viendrai vraiment méchant la, et j’serai plus un pauv’ pêcheur ou un pauv’ mercenair’, j’s’rai quelqu’un !
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Objet : la Hach’ t’vois, ça s’t’une arm’ qu’j’aim’ bien ! s’pas un truc t’vois qu’y sert a rien, comm’ un’ dagu’ ou j’s’pas quoi d’aut’ ! non la Hach’ t’prends, puis t’vois t’casse tout quoi !
Techniques : *B’daboum* : D'un geste connu de lui seul, Agrath parvient à prendre une bombe et à l'allumer avec son briquet d'une seule main, puis à la lancer avec une précision et une habileté supérieures à la moyenne
*T’cass’ têt’* : Agrath, la hache au sol, met toute la puissance au bout de l’arme, remontant avec une force inouie du bas vers le haut. Si l’attaque est parée, l’arme de l’ennemi vole en éclats, ou est éjectée hors des mains de l’ennemi si elle est plus solide ou aussi solide que celle de Garath.
*J’t’brûl’ tout* : Agrath balance de petites fioles fragiles, qui en explosant créent un effet équivalent à une boule de feu. Sa dextérité liée à des astuces (fioles cachées dans les manches) lui pemettent d’agir à une rapidité étonnante.
*Massacre* : Agrath enduit sa hache de Salpêtre ; lors de son prochain coup, la puissance de frappe de son arme est doublée, pénétrant les armures ou brisant les obstacles en cuir ou en bois.
*Dévastation* : Agrath frappe violemment le sol de sa hache, créant une onde de choc en forme de cône inversé qui se propage sur 30 mètres, retournant le sol, faisant choir hommes et bêtes, Agrath compris, comblant les fossés et détruisant les palissades. N'occasionne aucune blessure mais courbature et peut hébêter légèrement.