Mourra bien qui mourra le premier!

Durias
POST N°5
Post précédent : Amresia, Adjir, les Portes de la ville.
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Mourra bien qui mourra le premier!

Durias regardait les flammes en sirotant sa bière. Ses effets atténuerait ses sens et diminuerait une éventuelle douleur. Son goût rance et amer lui donnait des frissons qui parcouraient son échine de long en large et il sentait déjà l'alcool lui monter à la tête.

Il sortir alors sa cithare de sa toge et commença à gratter doucement ses cordes. Le rythme de l'air était pressant et la musique enhardissait Durias. C'était une chanson guerrière traditionnelle de son pays natal que l'on chantait avant une bataille afin d'insuffler courage et combativité aux braves. Même si cela n'était pas universellement reconnu, il trouvait que cette chanson était vivante et donnait une certaine vigueur. Au bout d'un moment, il se mit à chanter doucement. Le ton de sa voix était dur et prenait de plus en plus de volume. Il en arriva à un point où il chantait à tue-tête des paroles sanguinaires. Décidément, la musique barbare lui plaisait! Quand il n'eut plus de voix, il rangea son instrument et bu la dernière lampée de sa bière adjirienne. Elle n'était pas de mauvaise qualité, quoique le brasseur devait avoir la main lourde quand il s'agissait de doser l'alcool. Avec un soupir de satisfaction, il jeta sa chope au loin et se leva.

Les flammes du feu produisaient beaucoup de chaleur et Durias ne put s'empêcher de s'en éloigner. Il marcha pendant de longues minutes dans la nuit d'Amresia. L'air était doux et une légère brise soulevait les pans de son habit. Des hululements de chouettes fusaient de toutes parts et le chant lointain d'insectes rendait cet instant très agréable. Soudain une branche craqua non loin devant Durias. Celui ci saisit immédiatement son épée à deux mains et s'avança très lentement. Quelque chose remuait dans des buissons devant lui. Cette créature respirait très lourdement et produisait des bruits qui n'avait rien d'humain. Il poussa alors un cri guerrier et couru jusqu'à la source du son. Simultanément, il souleva son épée au dessus de sa tête et l'abattit sur la bête, qui s'avéra n'être qu'un pauvre et inoffensif hérisson.

Déçu, Durias ramassa tout de même la carcasse de la pauvre bête. Il s'assit par terre et prit de longues respirations pour se remettre de ses émotions. Il avait imaginé mille et une situations, impliquant pour la plupart des créatures bien plus dangereuses. Faisant le moins de bruit possible, il écouta les bruits environnants, mais il n'y avait qu'un silence oppressant. Soudain il eut peur. Il n'avait pas peur du noir, du moins plus depuis qu'il était né. Non, il avait peur de ce silence et de tout ce qu'il signifiait. L'absence des chants des animaux et des insectes trahissait la présence d'une autre personne. Durias fit volte face, scruta les alentours mais il ne décelait aucune présence étrangère. Etrange. Et dangereux. Il se mit à courir rapidement, le plus vite qu'il pouvait. Peu de gens pouvait la rattraper à la course et il ne se faisait pas de soucis là dessus. Il fallait qu'il rentre à son campement, et ce coûte que coûte.

Il fut guidé par la source de lumière de son feu et, dégainant son épée, en fit plusieurs fois le tour. Dans une clairière proche, il vit se glisser la silhouette massive de son poursuivant. Son adversaire se déplaçait rapidement et marchait le dos voûté. Un sifflement rauque trahissait sa présence. Sans quitter des yeux l'intrus, Durias ramassa prestement ses affaires et les rangea rapidement dans une des poches de sa toge. Il fit passer son épée dans sa main gauche. Sa main droite ainsi libérée, il se mit à incanter à voix basse son sort d'Evaporation. Qui que ce fut, celui qui le suivait aurait un sort mérité. Priant pour que son sort marche Durias fit un pas en avant et découvrit la véritable nature de son adversaire…

(Premièrement, merci de me retirer une baguette, une bière, un légume et une saucisse.
Deuxièmement, quelle est la créature devant moi et est ce que mon sort va réussir? Quelle sera l'issue du combat?)

[ Eliz : Nourriture retirée, l'adversaire devant toi est un grand colosse, devenu sauvage. Ton sort rate, mais son seul essai étonne l'homme, tu as quelques secondes. ]

Durias
POST N°6

Innocence perdue

Durias ne put s'empêcher de pousser un petit cri de surprise : devant lui se tenait un colosse massif à la stature énorme qui brandissait un gourdin énorme. Sans plus s'attarder, Durias finit l'incantation de son sort et agita la bras, finalisant le processus. Une brume magique sortit de son bras mais resta accrochée en l'air. La rage au cœur, Durias comprit que son sort venait d'échouer. Son meilleur atout venait de l'abandonner! Néamoins, son adversaire restait hébété devant le petit nuage magique inoffensif qui flottait entre les deux combattants. Instinctivement, Durias révisa mentalement toutes les bottes qu'il connaissait. Ce combat était loin d'être le premier, quoique la carrure de son ennemi le faisait douter. Il ne lui restait plus que comme unique solution le corps à corps, dont l'issue serait plus qu'incertaine. Il empoigna son épée à deux mains et, repoussant son sauvage cri de guerre, fit un pas en avant et frappa le colosse.

La lame lui perça son flanc droit, et son ennemi poussa un cri bestial; celui d'une bête blessé. Durias n'avait jamais rien vu de telle. Cet homme ressemblait tant aux siens qu'il aurait facilement pu en être un. A une exception près. Les Barbares du Nord lançaient toujours un défi au premier combattant de la bataille qu'ils rencontraient, ce que son adversaire n'avait pas fait. Il ne semblait pas non plus doué d'une facilité pour le langage. Non, il tenait plus de l'ermite. Il était sûrement redevenu à l'état sauvage, tel les hommes primitifs quand la terre était encore jeune.

Le barbare poussa un grondement, lâcha son gourdin et tint sa blessure à deux mains pour essayer de stopper le sang qui s'écoulait de l'entaille. Durias se jeta de l'autre côté du feu, l'opposé de son adversaire. Celui secoua soudainement sa tête et, reprenant son arme, fit demi-tour et regarda Durias droit dans les yeux et fit tournoyer son gourdin dans les airs en hurlant comme un ours en chasse. Avant que Durias ne puisse réagir, il sauta d'un bond extraordinaire au dessus du feu asséna un coup à Durias. Ce dernier l'esquiva de justesse en effectuant un bond sur le côté. Il frappa son adversaire à la tête avec la poignée de son épée et continua de tourner autour du feu.

La réponse de son adversaire ne se fit pas attendre. Il encaissa le coup avec une robustesse époustouflante et fit voler son gourdin à travers les airs, droit sur Durias. Le barde, qui n'avait pas anticipé cette éventualité, se reçu le projectile de plein fouet dans le ventre. Plié en deux, le souffle coupé, Durias put quand même voir son adversaire s'approcher de lui à toute allure. Jouant sa dernière carte, il donna un coup d'épée dans les pieds du sauvage qui s'effondra par terre, le sang bouillant sur le sol.

Durias, tant bien que mal, s'écarta du colosse et leva la tête. Il vit ce dernier debout, l'air hagard, au milieu de la brume magique, en train de contempler la source de lumière brillant d'une couleur bleu aveuglante. Le barde n'hésitât pas une seconde. Il empoigna une dernière fois son épée et l'enfonça dans la nuque de son adversaire. Le géant s'écroula au sol et, juste avant de rendre son âme, frappa d'une force démesurée Durias au ventre. Celui tomba par terre à son tour et resta ainsi, les bras repliés sur son corps. Il regarda la carcasse de son adversaire vaincu une dernière fois et sourit. Il avait survécu. Il avait néanmoins une sensation bizarre, la même qu'il avait ressenti à chaque fois qu'il avait tué un être humain. C'était une chose éprouvante, de tuer un des ses semblable. Il rejeta cette pensée, son ennemi n'était rien de plus qu'une créature primitif, une bête!

Heureux, le sourire aux lèvres, Durias sombra paisiblement dans un sommeil profond pour se réveiller au petit matin, aux premières lueurs de l'aube. Nauséeux, il se leva et ne put s'empêcher de grimacer de dégoût : l'air empestait de l'odeur du cadavre mort en décomposition rongé par les mouches et charognards. Durias lui retira tout de même sa défroque faites d'herbes sauvages tressées dans l'espoir de trouver un objet quelconque qui pourrait lui être utile, même s'il ne s'attendait pas à grand chose…

(Vais-je trouver quelque chose d'utile dans les loques de mon adversaire vaincu?)
[S : Tu trouves sa masse médiocre, 2 bas-morceaux de viande, une grande peau non tannée et un petit morceau de bois.]

Durias
POST N°7

Un matin très…frais.

Durias n'en croyait pas ses yeux. Dans les vêtements en herbes sauvages de son adversaire vaincu se trouvaient deux bas morceaux de viande, une grande peau non tannée et un petit morceau de bois! Il était aux anges. Il ne s'était pas attendu à trouver un tel butin sur une carcasse d'un primitif. Soudain, animé par une lueur d'espoir, il se leva et se dirigea vers la masse du gisant. Il la pris entre ses mains, la soupesa et après une bref inspection, conclu qu'elle était suffisamment en bonne état pour être vendue à un bon prix à Adjir. La nuit dernière lui avait été plus que favorable et les dieux avaient manifesté une clémence inhabituelle. Toutefois, l'odeur fétide du cadavre en décomposition le rappela brutalement à la réalité et, en se tenant le nez fermement, Durias quitta son campement sans demander son reste. Il se remit sur la route ensoleillée et constata que ses habits étaient eux aussi imprégnés de sang et de l'odeur nauséabonde. Il fallait qu'il trouve un point d'au au plus vite.

Par chance, son vœu s'accomplit aux alentours de midi quand il découvrit un ruisseau. Oubliant toute pudeur et dignité mais non de faire attention aux bruits environnants, Durias quitta sa toge et la trempa dans le cours d'eau. Il la massa de façon à enlever toute trace de sang et une fois son labeur achever, il sortit la carcasse de l'hérisson de la veille et le dégusta grâce à un feu qu'il alluma de la même manière que la veille. Quand il fut reposé et rassasié, il revêtit sa toge encore humide et se remit en route. Elle sèchera avec le temps et la température élevée, pensa t-il. Il pris sa cithare et entonna un air barbare, histoire d'oublier que la route était longue, car il avait l'intention d'atteindre le lac Mithildir sous peu. Pourquoi, ça, il n'en savait rien. Ce n'était rien de plus que du tourisme, pensa t-il encore. Il était de passage à Amresia et ne pensait pas devenir sédentaire.

Le calme était absolu. Hormis pour le cas de quelques oiseaux qui troublaient de temps à autre cette quiétude et la mélodie de la cithare, tout respectait ce silence reposant. Ce n'était pas ce soir que je retourne guerroyer, décida le barde. Il ne s'était pas complètement remis des évènements de la veille. Un gros hématome décorait son estomac et la fatigue avait repris possession de son corps.

Il fit halte vers la fin de la journée, quand le soleil avait lui aussi décidé de se reposer. Il trouva un repli étroit dans la roche qui pourrait lui servir de couche puis il alluma un autre feu devant. Il n'aimait pas manger de la viande crue, et ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait changer cela. Il disposa devant lui une baguette, un poireau et une saucisse qu'il fit griller avant de l'engloutir goulûment : la marche lui avait donnée faim. Son repas fini, il éteignit son feu, s'allongea sur son lit improvisé et contempla la voûte céleste parsemée d'étoiles avant de se recouvrir la tête de sa capuche et de sombrer dans un sommeil profond sans rêves.

(Merci de m'enlever un légume, une baguette, une saucisse et de l'eau et de me rajouter ce que j'ai remporté lors de mon post précédent, soit une masse médiocre, deux bas morceaux de viande, une grande peau non tannée et un petit morceau de bois s'il vous plait. Merci d'avance )
[S : Nourriture enlevée, et butin rajouté.]

Durias
POST N°8

Une dure journée de labeur.

Durias se réveilla tôt dans le matin , alors que le soleil n'était toujours pas levé. Dans la pénombre, Durias rassembla ses affaires et s'allongea dans l'herbe trempée de rosée. Le contact froid de l'eau rendait son esprit plus rapidement lucide, et de plus il aimait cette sensation de fraîcheur. Le barde empoigna sa cithare, véritable prunelle de ses yeux pour lui, et se reprit son voyage dans la brume matinale. Ces volutes de fumée impénétrables ne lui accordaient qu'une vision très faible. Il avança péniblement, en s'orientant à l'aveuglette. Finalement, le brouillard se leva et sa vision fut enfin accrue. Par comble de malchance, il se mit à pleuvoir. La terre qui constituait le chemin fut rapidement changé en boue et ses vêtements furent une fois de plus trempés. C'était encore un jour morne et triste, sans activité ni signe de vie. Mais cela n'allait pas arrêter pour autant le barde, qui était rompu à cette météo peu clémente et défavorable. Le sol glissant ralentissait tout sa marche, et il prit la sage décision de ne pas courir. La route était affreusement dangereuse à cette période. En effet, des créatures sans vie ou de nature démoniaque. En somme, le genre de rencontres à formellement éviter, à moins d'être un vétéran chevronné et de ne plus craindre ni la mort ni l'adversité. Plusieurs fois, Durias sortit la lame de son fourreau trop large en se retournant dans tous les sens se croyant suivi. Des cris bestiaux s'élevaient au loin, et la clameur de combats acharnés retentissaient parfois non loin du barde. Celui ni prêta guère attention, et en resserrant sa cape, redoubla son allure de marche. Des formes ailées se déplaçaient rapidement dans le ciel,et cela n'avait rien d'encourageant.

Soudain, un groupe de ces créatures fondit sur lui. Durias courrit. Des griffes le lacéraient dans tous les sens, et ses vêtements furent rapidement imbibés de sang. Il frappa, à l'aveuglette, mais cela resta sans effet. Jouant le tout pour le tout, il se jeta dans une cavité étroite bouchée dont l'entrée était étroite, à force d'éboulements de rochers. La chance lui sourit et les bestioles infernales se détournèrent de leur proie et partirent à la recherche d'une autre moins coriace. Durias attendit un moment, le temps que les bruits causés par les battements d'ailes, s'éloignent. Il se releva, et dans un soupir de soulagement, reprit sa route avec une précaution redoublée. Une odeur acre lui monta au nez, celle du cadavre humain brûlé. Sa respiration se fit soudain lourde, et le pressentiment de dangers imminents s'intensifia. Trop à son goût. Il se mit à courir mais dérapa dans la boue. Des cris retentirent une fois de plus sur sa gauche. Soudain il dérapa et dans une chute incontrôlée heurta le sol. Sa tête percuta violemment une pierre par terre et il sombra dans l'inconscience. Quand il revint à lui, il n'avait aucune idée de l'heure ni de ce qui s'était passer. Devant ses yeux s'étendait un spectacle sépulcral : des hommes gisaient de partout, tous étaient morts et l'air empestait d'une odeur acre trop familière à Durias; celle du sang. Il se releva une fois de plus, et en essuyant son propre sang qui dégoulinait sur ses joues. Il était las de ces combats. Il était las de n'appartenir qu'au bas de l'échelle, et de ne connaître que l'humiliation et la défaite. Dans un cri de rage, il frappa le cadavre le plus proche de son pied. Il libéra sa rage dessus, le frappa à coup d'épée d'une vigueur bestiale. Quand sa fureur fut passée, il reprit sa respiration et s'appuya contre un arbre. Il devait devenir meilleur, quitter cette faiblesse qui le hantait. Il se redressa soudain et s'enfonça dans les bois d'un pas rapide.

Il faisait très froid, et le souffle de Durias se transformait en buée dès qu'elle sortait de sa bouche. Le froit lui engourdissait les membres, à un point tel qu'il ne pouvait plus continuer sa marche. Il s'adossa contre un arbre et se couvrit de sa toge, faute de couverture. Il souffla de l'air chaud dans ses doigts engourdis et ferma ses yeux fatigués. Une dizaine de minutes plus tard, quand il fut réchauffé, il quitta le sous-bois et s'enfonça profondément dans un gros bosquet…

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Durias
POST N°16

Le doux et lassant cycle de la vie…

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Le barde sifflotait tranquillement sur les routes d'Amresia qu'ils avaient déjà parcouru de long en large. C'était un après-midi d'été, le soleil était à son zénith et il était de plomb; La chaleur était difficilement supportable et la tiédeur de l'ombre des arbres bordant le talus procurait une satisfaction démesuré. Le soulagement était immense et le soleil filtrant à travers les branches malvenu. Durias jouait insoucieux du monde environnant avec Muok, ami qu'il venait tout juste d'acquérir. Son compagnon avait merveilleusement accepté la présence et l'autorité du barde, ainsi que la musique barbare et sa cithare. L'incongruité que formait ce groupe attirait bien des regards et alimentait de nombreuses conversations, même si le bruit des chuchotements s'était largement estompé depuis que Durias avait opté pour une petite route de campagne, moins sûre, moins fréquenté par les hommes mais plus tranquille.

Le ciel bleu était radieux et la voûte formée par les arbres ressemblaient fortement à une antique mosaïque, identique à celle que produisait les Anciens. Soudain un bruit de sabots se fit entendre derrière le barde. Il se retourna et eut tout juste le temps de se jeter sur le bord de la route pour ne pas finir écraser par les imposantes roues d'une calèche royale, comme l'indiquait le blason. Retenant sa langue et ses propos malvenus derrière ses dents, Durias serra les poings et se releva sans un mot. Telle était fait le monde : les plus forts écrasaient les plus faibles qu'eux! Ils en tiraient même une certaine satisfaction. Tous les hommes agissaient ainsi : tous usaient voire même abusaient du pouvoir, aussi maigre qu'il fut, qu'il détenaient. Durias ne le niait pas; il en était la preuve même, illustrant parfaitement ses pensées. "Le miroir de l'être ne reflète rien de plus que la couleur de l'âme!" dit Durias à voix basse dans un élan poétique. "Ca sonne bien. J'vais voir si ça s'met en poésie…". C'est ainsi que la majeure partie de la journée s'écoula; l'un, plongé dans des réflexions concernant le monde de la composition et l'autre dans le curieux monde animal, dont les agissements de ses sujets échappaient à tous les hommes, à Durias en plus particulier. Son animal de compagnie s'avérait être une créature peu banale : ses chants soudains et surprenants faisaient souvent tressaillir l'enchanteur. "J'm'y ferai. N'empêche, c'est pas très anodin ça." Pensait-il, songeur; avant de s'excorier le pied sur le tranchant aiguisé d'une pierre. Il jura à voix haute, sans se soucier d'éventuelles personnes pouvant l'entendre. Il se banda ensuite le pied avec des feuilles arrachées à une fougère et se remit en chemin...