[Grorf et Gahn] Le voyage de Grorf et Gahn

De Roc-Rétif à tristerive

[HRP : action précédente dans "Roc-Rétif", cf "La taverne de l'orc sans tête".]

Post N°12
<Gahn>

Gahn et Grorf avaient parler toute la soirée, l'incident de la taverne les avait considérablement rapprochés. Et Gahn appris de nombreuses choses: les barbares sont issus de tribus du nord qui migrèrent dans le passé vers le sud, ou restèrent dans les monts du Nord. Mais le colosse resta assez evasif sur ce sujet. Cela convenait à Gahn.

Le lendemain, les deux compères décidèrent de partir pour Port-Pergas. Grorf devait y régler des affaires qu'il tenait secrètes, et Gahn devait s'y rendre pour se renseigner au sujet des registres de sa mère. Ce matin là, il prirent donc la route vers le Port de l'ouest.

Après avoir passé la porte de Roc-Rétif, les deux voyageurs parlèrent longtemps, de leurs passé, tout en restant très pudiques sur leurs blessures personnelles. Gahn ne parla pas de la reconquête des terres de son clan, ni du massacre des siens.

Ce matin là donc, ils avaient décidés d'un itinéraire : ils se rendraient à Tristerive en deux jours, s'y reposeraient et reprendraient le chemin pour Port-Pergas le lendemain.
La route fut calme, les deux comparses parlant peu. Gahn lissait sa barbe le plus clair de son temps, tandis que le géant s'occupait à des activités plus personnelles, que Gahn ne comprenait pas toujours d'ailleurs.

Le premier soir, les deux silhouettes établirent un campement près de la route, près d'une petite crête rocheuse. Gahn cassa du bois tandis que le barbare allait chercher de quoi manger.
Peu de temps après, Grorf revint avec le repas, le feu crépitait joyeusement à ce moment là. Il tenait deux lapinsdans ses mains et avait penser à des racines, la nourriture la plus utile de toute.
Alors que la nourriture cuisait, Gahn détacha sa hache et la posa contre la paroi en pierre, et regarda le ciel. Le silence se faisant pesant, il entama la conversation.
-Que cherchez vous à Port-Pergas? Du travail?

Ainsi débuta une longue discussion...

[HRP : action précédente dans "Roc-Rétif", cf "La taverne de l'orc sans tête".]

Post N°9
<Grorf>

Suite à la question de Gahn , Grorf répondit instantanément :
-Je m'y attendais...Esquissant un sourire en coin: Mon maître forgeron deceda pour une raison inconnue , deux jours après qu'il m'ait embauché , et je m'en vais à Port-Pergas trouver un maître forgeron qui puisse m'apprendre , car cela est ma passion , et je veux accomplir mon rêve jusqu'au bout...
J'aimerais aussi me spécialiser dans l'art de la guerre , et de découvrir les complots tenus contre les grands soldats , et qui dirige les assassins... Sa Majesté se trouvant là-bas , j'aurai plus d'informations sur place...Tout cela est très personnel , mais si vous insistez vraiment , je peux entrer dans les détails... Si nous ne nous serions pas aidés mutuellement , nous serions morts tous les deux , je vous en remercie encore d'ailleurs...

Grorf se tut brutalement. Le silence devint surprenant et accablant. Les deux comparses se mirent à manger un morceau , malgré qu'ils n'aient pas très faim...

Post N°13
<Gahn>

Gahn observa un silence. Rie ne le troublais mis à part les bruits de la nature.
*C'est une belle nuit* se dit Gahn.

-Forgeron dites vous? Interessant. Je suis navré pour votre maitre Grorf, sa mort me parait suspecte. Peut-être retournerons nous à Roc-Rétif dans quelques temps, nous enqueterons ce jour là sur cette mort.

Gahn se sentait en confiance avec ce géant, il continua sur sa lancée:

-Et d'où venez vous? Parlez moi de tout et de rien, comme vous l'avez dit, sans ce secours mutuel, nous mangerions les pissenlits par la racine. Il serait bon que nous apprenions à nous faire confiance désormais, ne le pensez vous pas?

Post N°10
<Grorf>

Finissant son morceau de viande , Grorf répondit calmement à Gahn :

-Vous avez sans doute raison. Je viens de Roc-Rétif. J'ai perdu ma mère à l'âge de trois ans... Elle était conseillère de la compagnie minière de Roc-Rétif. Mon père , lui , s'est fait assassiner quand j'avais 17 ans , il était capitaine de la garde , vous commencez à mieux comprendre mon désir d'en savoir plus sur ces assassins je présume...

Depuis , je me suis débrouillé , et j'ai cherché du travail. J'ai trouvé un forgeron qui pourrait m'apprendre , en ville : Vrom. Mais il est décédé deux jours après qu'il m'air prit sou son aile , alors qu'il m'avait demandé de venir trois jours plus tard...Ceci est extrèmement bizarre , et si je peux au passage éclaircir ce mystère , je le ferais , sinon... Tant pis.

Nous devrions songer à dormir , non? Il se fait tard et nous avons une longue route à parcourir. Bonne nuit à vous!

Grorf s'allonge pour s'endormir, quand soudain il pense à sa maison abandonée , à sa paillasse et aux bols et assiettes perchées au dessus...
*Tsieuh , ce nain m'a permis d'ouvrir une nouvelle voie dans ma vie... Ce qui me permet d'aller de l'avant et d'oublier mon sombre passé... Merci à lui.*

Post N°14
<Gahn>

[HRP: c'est désormais chose faite m'sieur mdj ! ]

Gahn sourit en regardant le colosse se retourner en dans ses couvertures et s'endormir. *Il fera un bon compagnon...*

Le jeune guerrier se leva et sortit sa petite flûte, il s'éloigna quelque peu et joua quelques notes pour s'aider à se vider l'esprit, après quoi, il suivit son compagnon dans un sommeil réparateur.

La nuit de Gahn fût agitée, il revat des terres Bjoränn, et de la destruction de celle ci, chose qui n'était pas arrivées depuis sont arrivée chez les Fundin.

Gahn se réveilla en sursaut au petit matin, baignant de sueur et haletant comme après une course de fond. Son compagnon était semble-t-il déjà lever et devait avoir été chercher du bois ou toute autre chose.
*Bien, je ferais mieux de me préparé à partir, nous serons à Tristerive ce soir si nous marchons à vive allure...*

Le colosse revint quelques minutes plus tard, et après un frugal repas de viande froide, il reprirent la route.

*********

Les deux comparses marchaient depuis bientôt cinq heures, en silence la plupart du temps. Gahn raconta son histoire à son compagnon, et celui ci parut interessé mais n'insista pas lorsque Gahn cachait une partie de son passé.
-Nous devrions voir les premières eaux du lac des songes, nous fairons une pause à cet endroit, et nous forcerons l'allure ensuite, les nuits ne sont pas sûres par ici.Le géant acquieça, et ils continuèrent leurs route.

Enfin, ils virent les rives du lac, et ils décidèrent de bivouacer quelques instants pour reprendre des forces.
Après un cours repas, teinté de bonne humeur, les deux comparses se levèrent, mais quelque chose d'inhabituel les interpella. Tout était calme, bien trop calme à leurs gouts...

Post N°11
<Grorf>

Grorf eut soudain une impression que quelqu'un , ou quelque chose , les regardait. Il regarda fixement Gahn dans les yeux , ils firent un signe approbateur de la tête. Les deux comparses se retournèrent au moment où une panthère se jeta sur eux .

-Une panthère! Leurs moustaches sont réputées pour avoir des effets en alchimie! Je crois bien que cette fois nous devrons utiliser nos armes, mon ami...
Gahn acquiesca au moment même ou il fondit sur la panthère , sa hache à la main.Grorf fit de même , sa dague en main. Il était plus habitué aux épées , mais il n'avait pas les moyens de s'en acheter une.
Il questionna Gahn en plein feu de l'action : " Connaissez-vous le point faible de ces panthère? Elle m'a l'air dangereuse , et je crains qu'il nous faille trouver son point faible pour la terrasser... "

Grorf eut un rictus qui lui tordit le visage en plantant sa dague dans le dos de la panthère. Celle-ci ne sembla pas ressentir la moindre douleur...

Post N°15
<Gahn>

-Dans le pays d'où je viens, cria Gahn à la lutte avec la panthère, on tue les loup en leurs tranchant la jugulaire !

Trop occupés à crier à son partenaire, Gahn n'esquiva pas un couop de griffe qui entama sa jambe gauche. Dans un cri, il repoussa la panthère en arrière, et il tenta d'éxécuter une technique de combat [Coup circulaire], mais le sang qui s'échappait de sa jambe le fit tellement souffrir qu'il ne fit que tourner sur lui même et il trébucha lamentablement.

-La gorge, gémit Gahn, vise la gorge.
La panthère détourna le regard de sa proie alors que le colosse la tirait par la queue...

Post N°12
<Grorf>

Voyant Gahn en mauvaise posture , Grorf tira la panthère par la queue. Celle-ci se retourna , et Grorf lui asséna une [Frappe puissante] pour la désorienter. Celle-ci , enragée , fondit sur Grorf en essayant de lui déchirer la cuisse gauche . Ce dernier parra l'attaque , et enchaîna le plus vite possible sur une attaque à la gorge.
Il pensait en lui : * Si cela la tue , nous sommes sauvés , sinon... *

[HRP]Intervention du maître de jeu requise[/HRP]

POST MDJ

Le membre MDJ (Brisecous) a effectué l’action suivante : Lancer de dés

1 fois
Résultats :
 

POST MDJ

La dague de Gorf fendit l'air, coupant les poils du crâne de la panthère, qui s'était jetée en arrière en feulant ...

La panthère, malgré sa blessure au dos qui l'affaiblissait, se ramassa sur elle-même pour bondir ...


[Grorf depuis quand tu sais faire des frappes mortelles, on est pas dans wow :p]

Post N°16
<Gahn>

Et la panthère bondit, trop rapide pour le géant, elle lui sauta dessus, ouvrit la machoire et mordit Grorf jusqu'à l'os. Entendant le rugissement de douleur de son compagnon, Gahn se leva péniblement. Voyant le bras de Grorf en sang, il s'élança du mieux qu'il pu et parvint sur le dos de la bête qui lacha instanemment le barbare.

Dans un mouvement sec et rapide [Fendoir], Gahn trancha net la jugulaire de la panthère qui se tordit de douleur en faisant s'écouler son sang bouillonnant sur la grève sombre.

Gahn rampa jusqu'a Grorf, la panthère était déjà morte. Il était très ammoché, son bras était purement et simplement trouvé de part en part par les crocs de la panthère. Son abdommen était labouré de griffures, heuresement superficielles.
Son état n'était pas meilleur, sa jambe ne bougeait plus, et il avait du mal à en contenir la douleur.
Le jeune guerrier, dans sa terreur, hurla de toutes ses forces :
-A L'AIDE!! EST-CE QUE QUELQU'UN M'ENTEND?

Son baluchon toujours en bandouillère, Gahn déchira la toile du sac en lui même et fit un garôt de fortune à son compagnon, lequel gémissait de douleur. Il ne faudrait pas longtemps pour que la situation ne devienne critique...

Post N°13
<Grorf>

Grorf souffrait terriblement. Il voyait le sang jaillir de sa blessure , le garrot de Gahn epongeant tant bien que mal le liquide rouge. Il dit à Gahn d'une voix faible et saccadée :" J'ai...ai... fais ce... que j'...j'ai pu...Mer...Merci à...toi... "
Puis il perdit connaissance.

[HRP : action suivante dans "Tristerive", cf "Les habitations".]

Post N°17
<Gahn>

La scène aurait pu être épique si elle n'avait pas étée aussi tragique. La panthère gisait dans une marre de sang à trois mètres des deux compagnons, l'un semblait assoupis et l'autre s'égosillait dans des sanglots qu'il ne se connaissait pas lui même.

Le soleil descendait inexorablement, et toujours aucune aide en vue. Gahn se glissa jusqu'a la panthère et lui pris ses moustaches en pensant avec une certaine ironie *si il faut que nous nous en sortions, autant que ce combat nous ais servit...*

A cet instant, Gahn entendit les sabots d'un, non, de deux chevaux parcourire la grève au pas.
Gahn leva la tête et vit les deux cavaliers, il étaient à contre jours, aussi le jeune guerrier ne les vit pas.
-Par la sainte Mère Gardienne, ils ont étés attaqués par une panthère des rives ! Sergent, qu'est-ce qu'on fait?
-Bougre d'âne baté, on les prend avec nous! Tristerive est à deux heures de cheval d'ici, nous fairions bien de nous depêcher garçon!
Instantanemment, les deux hommes soulevèrent Gahn et le mirent sur un cheval, Grorf fut plus difficilement manoeuvrable du fait de sa taille.

Ils furent tout deux en route, tant bien que mal, vers Tristerive après un coup du sort inespéré. Gahn remercia le ciel de cette bénédiction et dit aux deux cavaliers *Faites que Grorf s'en sorte, je vous en prie, qui que vous soyez...*


[35 exp gagnée chacun, + 5 exp bonus de groupe ; gain moustaches de panthère

[HRP : action suivante dans "Tristerive", cf "Les habitations".]

De Tristerive à Port-Pergas.

[HRP : action précédente dans "Tristerive", cf "Les habitations".]

Post N°25
<Gahn>

Grorf et Gahn passèrent devant la caserne du sergent Eultdorf qu'ils saluèrent.
-Vous devez partir? Demanda Romann.
-Hum, oui sergent, des affaires urgentes. Navré de partir si vite Romann. Merci encore pour votre aide et à bientôt, dit Gahn alors qu'ils s'éloignaient.

Le colosse et le sang-mélé passèrent la barrière qui signalait la sortie de la ville et continuèrent sur quelques mètres. Ils s'arretèrent finalement derrière un énorme rocher couvert de mousse.
-Eh bien mon bon ami, nous avons quelques heures à attendre avant minuit, je te propose de t'allonger en attendant de voir si le barde nous suivra. Pour ma part, je vais dormir quelque peu...

Quelques instants plus tard, Gahn sombrait dans un profond sommeil...

[40 exp rajoutés à Gahn pour son RP de qualité et dns le respect des règles]

[HRP : action précédente dans "Tristerive", cf les "Habitations".]

Post N°15
<Glorac>

Fredonnant pour lui même, le barde se demandait où pouvaient bien être ses compagnons de route. Après tout, et les derniers évènements de Tristerive le lui avaient prouvé, mieux vallait parfois voyager en groupe.
Admirant le paysage, les fleurs, le ciel, les oiseaux, le coucher de soleil, il passa à coté d'un gros rocher. Il escalada la pierre et s'assit tailleur au sommet.
** Observons les alentours, p't'être que j'les verrait. P't'être pas. En tout cas, j'pourrais admirer c'coucher d'soleil, le lac au loin, les papillons et... **
Lui parvint alors un ronflement, venant du bas du rocher. Il avait retrouvé la troupe.

Un fin sourire aux lèvres, il sortit son pipeau de roseau et commença à jouer une mélopée triste, incitant au rêve.

Post N°26
<Gahn>

Souriant même dans son sommeil, Gahn se réveilla en sursaut quand un énorme mouche se posa sur son nez. Il vit alors Grorf encore endormi et le barde jouant d'une flûte sur le gros rocher.
-Joli son, avoua Gahn.
Il secoua Grorf qui émergea d'un sommeil réparateur en s'étirant.
-Bien messieurs, nous reprenons la marche. La route ne devrait pas être dangereuse jusqu'à Port-Pergas. En route!

Et on vit sur le sol pavés, à minuit, s'éloigner trois silhouettes aussi improbable qu'étrange... Un longue route les attentaient...

Post N°27
<Gahn>

Les trois compèrent marchèrent durant des heures, laissant les kilomètres derrière eux à la vitesse qu'ils souhaitaient. Ils atteindraient Port-Pergas d'ici deux jours.

Comme lorsque Gahn recontra Grorf, il s'intéressa au passé de Glorac, et celui répondait toujours avec la verve propre à sa profession.

Les heures défilaient, et les trois voyageurs finirent par bivouacer près de la route, sous un immense arbre couché à même le sol. Un creux pouvait acceuillir trois personnes, une aubaine.
Comme à son habitude, Grorf partit chercher de quoi manger tandis que Gahn allumait un feu. Glorac n'était pas en reste puisqu'il avait entrepris de faire un par-terre de feuilles dans le creux afin qu'ils passent la meilleure nuit possible.

Lorsque tout fut en place, les trois hommes s'assirent et firent cuire le gibier que Grorf avait ramené : deux lièvres et les premiers fruits des bois.
La conversation s'engeagea alors...

Post N°16
<Glorac>

Le barde, avant de s'asseoir, regarda rapidement dans l'herbe, semblant chercher quelque chose. Son visage s'illumina : il avait trouvé. Il ramassa quelques herbes grasses, plus larges que les autres. Il en avait appris les vertus au fil de ses voyages : idéales pour désinfecter les blessures et calmer la douleur.
Il s'assit en tailleur, puis retira sa chemise, écrasa les herbes entres ses doigts et appliqua l'espèce de cataplasme sur son épaule bléssée. De son autre main, il garda son baton dressé vers les étoiles, tradition des troubadours commes gardiens des veillées nocturnes festives. Puis il prit la parole :
- Nous avons rapidement discuté de nos vies en chemin. Voulez vous, amis, que nous continuions sur ce sujet ? Ou peut-être préférez vous un conte, une ritournelle, voire un peu de musique ?

Ses yeux pétillaient alors qu'il parlait. La soirée s'annonçait longue, ça tombait bien : le barde dormait peu.

Post N°28
<Gahn>

-Ce voyage m'a éreinté Glorac, je crois que je m'endormirais bientôt. Je serais d'avis que tu chantes, cela fait si longtemps que je n'ai pas entendu de musique... C'est une bonne idée que tu as eu là, ajouta Gahn en souriant.

Gahn tira alors sa couverture sur lui et s'adossa à la paroi du creux pour écouter le jeune barde...

[HRP : action précédente dans "Tristerive", cf "Les habitations".]

Post N°20
<Grorf>

Grorf , éreinté de ce voyage , manquait de repos , et sa jambe le brûlait encore. Il trouvait la vie de Glorac passionante , et voulait en savoir plus. Il pouvait être très curieux à ses heures, surtout concernant Glorac. Il le trouvait très mystérieux et envisageait de mieux le connaître.

-Hum... Dites moi , Glorac , comment vous est parvenu cette idée de devenir barde? Et , pourquoi vous surnomme-t-on "Le Fol"? Ceci est pour le moins... Original. Vous pouvez aussi garder tout cela secret, nous nous connaissons à peine, et ma curiosité passagère n'est pas censée vous déranger...

Le colosse prit sa dague et commença à l'aiguiser , avec du bois. Cela n'était pas forcément très efficace , mais il avait toujours fait ainsi, n'ayant pas forcément de pierre à aiguiser sous la main. Le bois était une matière qui le repoussait quelque peu , mais il n'avait pas le choix. Il attendit par la suite une réponse du barde , qui eut une moue hésitatoire.

[HRP : Action suivante dans "Port-Pergas" , cf "Promenade dans le quartier"]

Post N°17
<Glorac>

Glorac réfléchit, sur son passé et ce qu'il pourrait répondre.
** Après tout, je n'ai qu'à faire l'impasse sur ce qui pourrait... gêner. **

Puis, souriant, il répondit au colosse :
- Je n'ai pas choisi ma voie. Je suis né à Port-Pergas, du moins je le suppose. J'ai grandi seul, sans parents. Être trouvère, c'est un moyen assez honnête de gagner sa vie dans les rues... Bien que l'honnêteté ne paie que rarement dans se genre de situation. Et pour mon surnom, on me dit excentrique, trop peu ancré dans la réalité. Fou en somme, "Fol" donc. Bien, j'espère avoir répondu à vos questions, sire Grorf.

Puis, les yeux pétillants :
- Une chanson de route pour nous bercer dans notre voyage...

Le barde se concentra, ce qui n'était pas chose aisée, et chercha une chanson calme, propre à amener le sommeil. Ce serait une chanson d'amour.







Ayant fini sa ritournelle, me barde regarda ses deux compagnons endormis. La veillée serait longue, mais pour lui seul. Levant les yeux vers les étoiles, il y chercha l'inspiration pour de nouveaux textes.







[HRP : Le temps d'écrire un corpus assez conséquent, je pense tirer les chansons du barde de ce site. Bientot des textes persos, j'vous rassure ]

Post N°29
<Gahn>

Gahn se plut à écouter le barde parler et composer. Son poème lui mit du baume au coeur.
*Il a du talent cet homme...* Se dit Gahn.

Et alors que la discussion continuais entre Grorf et Glorac, Gahn sombra dans un profond sommeil, ponctué de ronflements aussi profonds que sonores...

Post N°30
<Gahn>

Le lendemain, Gahn se réveilla en premier. Il semblerait que ses deux compagnons se soient endormis peut-après, à en juger par leurs postures. Le jeune guerrier se leva et s'étira. Il constata que le feux éteint bel et bien éteint et ne se sentait pas la force de le rallumer.

Une fois harnachés pour le voyage, Gahn secoua ses deux compagnons et les réveilla, le moins violemment possible. Glorac sembla émerger d'un sommeil calme, tandis que Grorf semblait avoir passer une nuit agitée.

Quelques minutes plus tard et après un petit déjeuner de viande froide, ils se remirent en route pour Port-Pergas. Ils devraient atteindre la ville dans la soirée.
-Belle journée pour de la marche, s'exclama Gahn, je sent que d'içi ce soir, nous nous remplirons la panse comme il se doit ! Allons camarades, allongés un peu le pas !
*****

L'heure du repas de midi était passée depuis longtemps, et les trois compères avaient manger frugalement, aussi étaient ils moins volontaire que le matin. Mais à force d'encouragements mutuels, ils parvinrent à un croisement où un vieillard était assis, encapuchonné et tenant un vieux baton de pèlerin.
Gahn inspecta la pancarte et vit que Port-Pergas était à l'ouest, il s'apprétait à le dire a ses amis, mais l'apparence du mendiant le mettait mal à l'aise. Il ne bougeait tout simplement pas.
-Monsieur? Demanda le jeune nain, Vous allez bien?
Il se risqua à tapoter son épaule et il vit le vieillard tomber par terre, mort depuis bien longtemps, un couteau planter dans le dos.

Gahn vit l'expression étonnée et écoeurée des deux hommes, et il cria:
-A terre ! C'est un piège !
Les deux hommes s'exécutèrent, et à temps, car deux poignards sifflaient au dessus de leurs têtes à se moment précis.
Gahn se mit à couvert derrière le rocher sur lequel était assis le vieillard et il vit les deux autres se mettre à couvert dans un petit renfoncement de terre.

-Les avez vous vus? Cria Gahn
Ses deux compagnons lui répondirent par la négative, mais sa question venait de trouver une réponse, car trois brigands sortaient des fourrés à quelques mètres d'eux. L'un était armés d'une immence masse et les deux autres avait des épées courtes et des boucliers. Tous étaient masqués.

-Voilà un peu d'action, enfin, grogna Gahn.
Le combat commencait...

Post n°18
<Glorac>


Glorac fut surpris par l'attaque. Du moins, dans un premier temps. Puis il s'amusa de la situation : les nouveaux venus allaient danser.
La première chose à faire était de sortir à découvert. Un trou n'es pas une bonne cachette face à une masse à deux mains.
Il cria :
- On sort ! Chargez les !
Puis il sauta hors du renfoncement, fredonnant un air entrainant, l'air dément. Il se mit en position de combat, baton à la main, pret à parer ou esquiver toute attaque, et attendit le choc.

Post N°31
<Gahn>

Voyant Glorac et le colosse sortir du renfoncement, Gahn sauta par dessus le rocher d'une force qu'il ne se connaissait pas. Il empoigna alors sa hache, et chargea de flanc l'un des deux plus frêle bandit, tandis que ses deux compagnons se chargeaient des autres brigands.
-Tu vas mourrir, sang-mélé! Hurla d'un air dément l'épéiste.
Il leva sa rapière dans un mouvement ample et l'abattit avec force au niveau de la tête de Gahn. C'était sans compter une parade prompt qu'il avait appris à Tristerive. Il repoussa l'épée et donna un sévère coup d'épaule à l'homme.

Le brigand saignait désormais quelque peu, et de rage, il lacérait l'air davec son épée. Gahn semblait plus amusés que terrorisé, la colère n'est pas la meilleure amie du combattant. Pour en finir avec ce combat ridicule, Gahn esquiva le coup d'épée du bandit qui trébucha en avant. Gahn lui abattit alors sa hache dans le creux des omoplates et entendit un craquement déplaisant. Le bandit s'étala de tout son long, frappé à mort.

Gahn tourna alors la tête et vit le combat de ses deux amis...