[Glorac] La fin de l'exil.

(Action précédente : datant d'il y a neuf mois, je ne mets pas de lien. Ce post est une ré-introduction de mon personnage, il n'y a plus guère de lien avec ses actions précentes, vu l'évolution du forum. Merci d'être indulgents )


[Post n°57]
<Glorac>


Le barde sortit de la cabane de fortune qui l'abritait depuis quelques mois déjà. Il avait décidé de s'écarter du monde après avoir aidé des mercenaires rencontrés sur les routes à remplir une mission. Il avait besoin de réfléchir.
Il avait besoin de comprendre.
Mais avant tout...
... il avait voulu retrouver l'inspiration. Redonner un souffle de jeunesse aux légendes, aux contes, et aux vers. Raviver des traditions oubliées, restaurer les chants d'antan.

Et quel lieu plus magique pour cela que la rive du lac des Songes la plus éloignée du village de Tristerive ? Cet ermitage avait permis au barde de redonner une jeunesse à certains mythes, et de composer de nouveaux airs.

Avec les premières lueurs de l'aube, les eaux, légèrement masquées par une fine brume, étincelaient comme un voile de soie azure mouchetée d'argent. Le barde n'y resista pas.
Il piqua une tête dans l'eau glacée, en fredonnant un air sans suite.


Puis il alla s'habiller avec ses vielles frippes usées et sales, car jamais changées et rarement lavées, mangea une pomme fripée qui trainait, attrapa son baton posé contre un mur et prit la direction de la route.


*Adieu, l'lac. T'm'as bien t'nu compagnie, mais faut que j'bouge, que j'voie les confrères.*


Sur cette pensée, déjà effacée de son esprit, le barde accéléra le pas et entama une chanson de route...

Si triste que fut
L'exil des perdus
Leur retour en ces lieux
N'est pas fait des dieux.

Seule, la Route,
Mère des Errants,
Efface le doute
Du coeur de ses enfants.

Ô Matriarche aimée
Des conteurs du voyage,
Daigne tu nous guider
Encore pour des Âges.

Comme tu le vois,
Je demeure fidèle
Au premier de mes choix :
Devenir ménestrel...

La Laaaaala Laa La

Et ainsi, aller en tout hameau
Porter chants et légendes,
Je suis les pas de mes pairs
Que n'encombre nul fardeau,
Et parcourant ces landes,
Fredonner les vers qui me sont chers...

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