[Gahn] Coincé entre quatre murs...

Post n°293


Action précédente à la taverne de Sryam

Le réveil fut lent et douloureux pour le semi-nain, ouvrant péniblement les yeux après le choc de la taverne. Sa tête reposait par terre, surmontée d'un linge en guise d'oreiller. Un coup d'oeil fugace informa Gahn se sa position : une des gêole du palais de Sryam. Mais le peu de temps où il ouvrit les yeux lui relança un mal de crâne solide, il préféra donc se rendormir. Quelques heures plus tard, il se réveilla enfin, encore grogui, mais dans une certaine forme. Son arcade sourcilière le faisait encore souffrir, de même que sa tête en général, mais pour le reste, il avait encore une forme solide.

-Gahn? Gahn tu es réveillé? Questionna Fulrim, à quelques mètres de là.
-Oui, vieux camarade, ça en a tout l'air, ironisa le semi-nain.

Fulrim fit part de l'inquiétude qui avait été la sienne à propos de la situation du Bjoränn : silencieux et ne se réveillant pas, il avait craint le pire. Enfin, le pire avant la mort. Gahn se redressa, son dos s'apuyant sur la paroi de la cellule. Trois murs étaient autour de lui, plus une grille en fer forgée donnant sur un couloir. Vraisemblablement, ce couloir habritait une bonne dizaine de cellules semblables, remplies de malfrats et de petites frappes. Dans leur propre cellule, les deux nains virent un homme, un peu étrange, les cheuveux gris, une barbe longue pour sa race, et un bandeau sale sur un oeil. Un borgne, au mieux.

-Eh bien, mes deux convives sont réunis à ce que je vois, plaisanta-t-il d'une voie rocailleuse. Vot' ami se f'sait du soucis vous savez...
-Il semblerais bien, en effet. A qui avons-nous l'honneur? Questionna Gahn.
-Elijah Markson, pour vous servir maître nain.
-Votre nom ne m'est étrangement pas inconnu, monsieur Markson, s'étonna Gahn.

En effet, si Gahn n'avait cotoyé que peu d'humains avant son départ des Monts du Nord, le nom des Markson lui était connu, une sorte de rappel de ces terres reculées.

-Eh bien, si vous venez des Monts du Nord comme me l'a dit votre ami, il y a des chances en effet, s'amusa Elijah. Ma famille travaillait avec Wlad, l'aubergiste des montagnes que vous connaissez bien viviblement. Ont lui apportait quelques provisions de temps en temps. On était pas vraiment sédentaires vous savez...
-Et que faîtes vous ici? Demanda le semi-nain.
-Je pourrais vous poser la même question, seigneur, remarquez bien ! Une regretable méprise, des potions que j'avais sur moi, parait-il interdites dans cette ville. Regretable, notez bien...

Des bruits de pas se firent entendre dans le couloir, le tapotement caractéristique des bottes de l'armée frappant le pavé. Bientôt, un officier replet, gras et diforme, se présenta.

-Pas bientôt fini ce bruit, y'en a qui travaille par ici !
-Certainement pas toi, fit remarquer Elijah en un murmure.
-Qu'est-ce que t'as dit? cracha le garde.
-Moi? Rien mon bon seigneur, je ne suis qu'un modeste prisonnier vous savez...
-J'aime mieux ça, vermine !

Et c'est ainsi que le garde repartit vers là où il était venu, de son même pas sacadés et morne. Elijah paraissait quelques peux exaspéré par ce garde incompétent, mais il n'en laissait rien paraître devant celui-ci. Un homme fin ce Markson.

-Bon, et comment sort-on d'ici, lança Fulrim à Elijah. Vous avez eu le temps d'examiner la question, non?
-Oh vous savez, je suis plutôt bien installés ici, entre les rats et l'odeur d'urine permanente, ce que Gahn remarqua aussitôt. Disons simplement que je n'allais pas risquer une évasion seul, mais avec vous, cela change pas mal de chose.

L'homme marqua un temps d'arrêt, relevant un peu la tête et découvrant son oeil valide d'un vert émeraude et une légère balafra courant de sa lèvre à son menton. Il passa un doigt gracile dans sa barbe avant de continuer de sa même voie envoûtante et posée :

-A dire vrai, il doit bien y avoir une faille dans la garde de ce soldat irréprochable, notez bien seigneur Bjoränn, et quelques techniques épuisées d'évasion pourraient bien avoir raison de ce fin limier. Je pense qu'avec un simple tour de passe-passe bien éxécuté, nous pourrions nous retrouver dehors aussi vite qu'un aigle fond sur sa proie, si vous permettez l'expression mes bons amis.

Cet homme intriguait de plus en plus le semi-nain, qui trouvait en lui un allié, mais aussi un personnage tout à fait hors norme, ironique et plein de bon sens. Il lui sourrit, lui intimant de continuer :

-Eh bien, ma foi, si vous voulez bien attendre le repas, nous pourrions avoir une chance. Les geôles ne sont pas beaucoup gardées, une demie-douzaine d'hommes, pas plus, le gros de la troupe est au front. Une fois les repas en approche, il y aura des choses à faire. Mais d'ici là, attendez donc mes bons amis.

Elijah forma un panier avec ses deux mains et les plaça derrière sa tête, sifflotant un air bien connu avant de faire une petite sieste à l'ombre de ces murs. D'ici une heure, les repas arriveraient, et ils verraient alors la ruse d'Elijah.

[Amis MDJs, je vous invite à MDjité mon post précédent ! Merci d'avance ! ]
[ Eliz : Fait ]

Post n°294


Elijah continua sa sieste comme il l'avait commencé. Ronflant légèrement, il ne dérangea cependant pas les deux nains. De leur côté de la cellule, ces derniers s'entretenaient d'affaires importantes. Comme seul témoin, un rat d'une taille imposante passant devant eux, les salua à se façon, et continua son chemin en direction de sa colonie ou bien de la nourriture. Un léger rayon de lumière passait pas une meutrière juste au milieu du plafond, laissant échapper cette seule voie de liberté. Il était clair que les trois prisonniers étaient dans un sous-sol, personne n'aurait put le nier.

-Comment tu le trouves ce Markson? Demanda Gahn à mi-voix.
-Intéréssant et sûr de lui. Si c'est bien un des Markson des Monts du Nord, ce doit être également une fine lame.
-Si nous sortons, il faudrait peut-être...

Gahn fut interrompu par le même bruit de pas que quelques heures auparavant. Au même moment, Elijah ouvrit les yeux, sentant son heure arriver.

-Tenez vous prêt, souffla-t-il.

Le gros garde, toujours aussi déplaisant à voir qu'à sentir, passait avec un chariot en bois à travers l'allée, receuillant insultes de ses détenus. Deux fois, ils entendirent même une plainte alors que le garde versait le contenu du repas sur le sol en guise punition.
Au fond du couloir, ce fut enfin le tour des trois originaires des Monts du Nord.

-T'nez, une bonne soupe de pois et de lard, régalez vous !

Le garde se baissa pour les poser à quelques centimètres de la grille, les bols passants. C'est à ce moment, alors que le garde était baissé et ne faisait pas attention qu'Eljiah bondit, passa son bras à travers la grille, juste au bon niveau, et étrangla le garde d'un coup de poignet sûr.

-Aller, meurs mon gros, je suis sûr que tes petits copains t'attendent dans l'autre monde, lui chuchota Elijah.

Il 'avait ramené prêt de la grille, malgré les coups de jambes dans le vent du garde. Les autres detenus regardaient la scène, incrédules et silencieux, ne voulant pas gâcher une chance d'évasion. Du rouge, le visage du garde passa au violet, avant de finalement mourrir étouffé, comme un poisson sans arettes.

-Bien, les clefs maintenant. Souffla de nouveau Markson sous le regard ébahis des deux nains.

Il ramena les jambes du garde pour qu'il soit parallèle à la grille et invisible de l'autre bout du couloir. S'il ne revenait pas bientôt, ses collègues viendraient vérifiés. Il les portait à sa ceinture, un bel anneau en fer sertie d'une douzaine de clefs. Il défit la ceinture du garde et prit l'anneau. Ce dernier ne passait pas à travers la grille, trop gros et certainement créer pour ce genre de situation.

-Bon sang, qu'Agrath nous ais en sa garde, je crains que nous ne soyons fichus si ces clefs ne passent pas, pesta Elijah.
-Laissez moi essayer, dis fébrilement Gahn, plus sûrs de ses muscles que de ceux de son nouvel ami.

Utilisant sa rage Bjoränn, ses yeux devinrent bleus et glacial, irradiant d'une lueur surnaturelle. Il sentit la force courrir sous sa peau, et il la sentait bien.
Il tira de toute ses forces sur l'anneau qui ne céda pas à la première tentative, ni à la seconde. La troisième fonctionna : l'anneau se plia finalement juste assez pour rentrer, une aubaine.

-Bien, maintenant ouvrir la porte. La serrure n'est pas à l'intérieur mais à l'extérieur. Si vous entendez du bruit, dites le moi et je retirerais la clef.

Rapidement, il essaya les clefs, une à une, la main tremblotante. D'ici quelques minutes, une alerte serait certainement donnée, et il ne fallait mieux pas être là à ce moment...

[Amis MDJs, un élément inconnus survient-il? Merci d'avance !]
[ Eliz : Non, rien ]

Post n°295


Avec un soupir de triomphe, Gahn sentit la porte cédé sous une clef avec un cliquetis bien huilé et plein de promesse. Le semi-nain tira doucement la porte en métal, et fit rentrer le cadavre du garde sans un bruit avant de le mettre sous le lit de fortune de la cellule. Elijah et Fulrim était déjà prêt, mais sans armes. Si la garde arrivait, le combat serait inégal. Le tout était désormais de retrouver son équipement. Quoi de mieux pour cela qu'une pagaille générale?

-Ecoutez moi bien, on va ouvrir toutes les portes qu'on peut, ça créera un vacarme d'enfer, et on pourra se faufiler jusqu'à nos affaires. Après ça, on part pour Hek'Adir sans se retourner. Esperons que notre nouveau statut de hors la lois pour Sryam ne leur sera pas parvenu, du moins avant que nous soyons dans un bateau qui fera voile vers Norgod ou Amresia.

Fulrim et Elijah firent un signe de tête. Ce dernier, la mine songeuse, fit le premier pas hors de la cellule. D'un rapide signe de main, les deux nains courrurent vers les cellules, intimant le plus grand silence des prisonniers dans un premier temps. Certains devaient être de vraies canailles, voir des hommes d'Outre-Mer, mais au point où en étaient Gahn et ses compagnons, plus rien ne pouvait les arrêter. Une puis deux cages s'ouvrirent, laissant sortir 6 détenus. A la troisième, des bruits de pas se firent entendre, pressant considérablement l'opération. Gahn prit le poignet d'un détenus par trop horrible à la vue, un jeune gringalet qui devait avoir voler une miche de pain au marché, et lui donna les clefs, lui disant qu'il pouvait s'il le voulait ouvrir le reste des cellules.

-Hey mais, qu'est-ce qui se passe ici? Hurlèrent deux gardes à l'autre bout du couloir. A la garde ! Les prisonniers s'échappent !!
-Aller, au boulot !

Le vacarme qui s'en suivit fut complet. Les cris des prisonniers encore dans les cellules suppliaient un sauvetage pressant, et profitant de la pagaille générale, les trois compagnons courrurent en direction des gardes.

-Ha... Halte ! Hurla le premier en essayant de dégainé son épée.

Pour seule réponse, Gahn lui décrocha un sévère coup de poing dans la figure, le laissant innanimé sur le sol de la prison. Rapidement, le semi-nain se saisi de son épée, et fit une large entaille dans le corps du second, le laissant agonisé.

-Armez vous ! Nous ne pourrons pas aller bien loin sans cela !

Elijah prit la seconde épée, la jugeant assez digne d'être dans sa main. Fulrim dût se contenter d'une dague mal aiguisée pour fermer la marche. Dans une sucession de couloir, la pagaille était désormais totale, et bien pire que cela. Des dizaines de prisonniers courraient dans les couloirs, visiblement libérés par le gringalet. Mais la garde arriva en force rapidement. Six gardes, quatre avec des épées et deux archers barrèrent une première sortie, plantant deux flèches entre les deux yeux de deux prisonniers avant de charger sur cette racaille.

Gahn, cachés dans les renfoncements du murs, profita du chaos pour loger son épée dans les côtes d'un garde avant de commencer un duel avec un second. Elijah avait lui aussi entamer un combat contre un archer, et sa lame eut vite raison de ce mauvais combattant au corps à corps. Fulrim ramassa quand à lui une épée et se lança à nouveau dans le combat. Aider par une demi-douzaine de prisonniers, la troupe de la garde fut rapidement mise en pièce, jonchant le sol de leurs cadavres. Le semi-nain n'avait plus aucun remords à trancher dans la chair de ces guerriers, quelque chose se cassant en lui.

Durant la courte acalmie précédent l'arrivée d'une troupe plus importante, les trois évadés défoncèrent les portes qui leur passèrent sous la main. Des cagibis, des débarras, mais pas de remise. Finalement, Fulrim la trouva, une large pièce avec des ramas d'armes et d'armures, et dans un quoi, l'équipement des deux nains. Elijah montait la garde devant la porte alors que Gahn passait son armure et ses armes.

-C'est bon, vous avez tout? Demanda nerveusement l'humain.
-Tout est là, hormis 500 écus de mon trésor, ces gredins ont dû me déposséder de mon or... Heuresement, ils n'ont pas tout pris.
-Bien, alors montez la garde, je ne tiens pas à sortir en tenue de bagnard.

Elijah passa rapidement un corselet de cuir descendant jusqu'à ses chevilles, serti d'une ceinture en corde et de jambière du même style. Il empoigna une autre épée à l'aspect plus propre que la précédente et résolument plus aiguisée. Ainsi parés, les trois fugitifs s'apprêtèrent à sortir de la salle alors que des cris, prisonniers ou soldats, retentissaient dans les couloirs...

[Amis MDJs, merci de m'ajouter Elijah Markson comme troupe (chevalier à pied) ainsi que de me retirer 500 or (prix de son achat, justifié en rp par le vol des soldats). Vous pouvez également remettre mon équipement hors entre parenthèses. Merci d'avance !]
[ Eliz : 500 or retirés, troupe ajoutée, équipement enlevé de la parenthèse ]

Chevaliers :
Niveau 3
500 Or l'unité
(Connaissance des chevaux)
Eq. : Epée nv 3 - Bouclier nv 2 - Torse nv 1

500 écus !

Post n°296
<Gahn>

Les trois compères passèrent quelques minutes de plus dans cette salle. Elijah préféra finalement un bouclier à ses jambières, trop encombrantes pour un guerrier tel que lui disait-il. Gahn et Fulrim étaient à la porte de leur côté, et surveillaient les allées et venues des gardes et des détenus. Dans une salle pareilles, remplies d'épées et de lances, la poudre ne demandait qu'à s'embraser. Avec un clin d'oeil complice, Gahn et Fulrim empognèrent des épées et interpellèrent une troupe de prisonniers qui passaient par là.

-Tenez, braves gens, et faîtes payer au Sryamites chaques coups qu'ils vous ont portés ! Dit Elijah, prenant part à l'opération.

Cette fois-ci, une charge en bonne et dûe forme s'était engagée dans la prison. Vingts gardes en armures, les épées au clairs, descendirent dans les tréfonds obscurs de cette prison qu'ils connaissaient bien. Mais désormais, avec prêt d'une treintaine de prisonniers qui se balaidaient et plusieurs dizaines à venir, le combat s'annoncait difficile. Menés par un officier de bonne stature, le bouc bien rasé et les cheveux noués en catogan, les Sryamites n'allaient pas se laisser submerger. Le silence se fit des deux côtés, car déjà des dizaines de prisonniers s'amassaient dans les couloirs perpendiculaires au principal, jaugeant leurs ennemis. L'officier, prit la parole d'une voie profonde et dénuée de pitié.

-Prisonniers de Sryam ! Je suis le lieutenant Selar Amarit ! Votre insurection n'est plus inconnue de nos forces, aussi ne ferez vous pas long feu dans les rues de notre capitale. Si vous vous rendez sans resistance, aucun mal ne vous sera fait. Vous retournerez dans vos cellules et y croupirez pendant des années pour la mort de nos hommes, mais vous vivrez. Déposez vos armes, maintenant ! Beugla-t-il finalement.
-On a trop souffert dans vos gêoles, Amarit ! Plutôt mourrir que d'y retourner, crièrent de nombreux prisonniers.

Gahn et ses compagnons, toujours derrière la porte attendirent un signal encourageant.

-Bien, vous mourrez donc tous jusqu'au dernier et quel qu'en soit le prix.

A ces mots, cinq archers tirèrent dans la masse de prisonniers, en tuant trois et en blessant deux. Le signal de la charge fut donnée à ce moment la. Gahn et les autres en profitèrent pour sortir du débarras et chargèrent à leur tour. Le semi-nain laissa à nouveau sa rage l'envahirent, ignorant un éventuel contre-coup qui surviendrait. Il poussa également un *Hurlement vindicatif*, à l'attention des prisonniers, les encourageant à se battre en hommes libres, quelle que soit leur origine. Ainsi galvanisés, la foule se pressa contre l'acier Sryamite.

La première charge fut devastatrice. Les soldats entraînés de la citadelle tranchèrent dans le vif, tuant sept prisonniers d'un revers de lames. Têtes et bras furent coupés, mais l'instinct de survie ne fut pas laissé en reste. Armés, les prisonniers empallèrent également trois à quatre soldats en hurlant comme des possédés dans une mélée étriquée et chaothique. De son côté, Gahn avait la hache au clair et il frappait dans ce qu'il trouvait. Le crâne d'un loyaliste tomba sous sa lame et il fut fendu comme le fruit découpé pendant un été trop chaud. Fulrim donnait des coups de marteau dans ce qu'il trouvait dans ce couloir trop étroit pour y voir clair, tandis qu'Elijah tenait en respect un épéiste adverse encore debout. Les rangs des loyalistes fondaient comme neige au soleil devant la pression qui s'exercait sur eux. Les couloirs perpendiculaires à la mélée se remplissaient de nouveaux détenus, nouvellement armés ou simplement à main nue. Nombreux furent ceux qui furent tuer rapidement, mais combien prirent leur place?

Bientôt, la panique se fit sentir dans les rang des Sryamites. Gahn savait que s'ils n'étaient pas hors de cet endroit très vite, la garde serait là, avec plus d'une cinquantaine de soldats, tous aussi terrifiants les uns que les autres. Il ne fallait pas traînés. Perdu dans une réflexion trop intense au milieu de la mélée, il reçus un coup d'épée au visage, lui laissant une belle bâlafre. C'était le lieutenant Selar, brassant l'air avec deux soldats, en tuant trois à chaque coups. Levant sa hache, Gahn accomplis son *Fendoir* avec brio dans le vif du combat, ôtant l'avant bras d'un soldat sur le coup avant de l'achever d'un revers de sa hache.

Le regard de Selar se perdit quand la ruée des prisonniers fut à son comble. Une trentaine de détenus vivaient encore, le même nombre gisant à terre, et le nombre emporta les restes de la resistance du lieutenant et de ses hommes. Ils furent tués et pillés avec une barbarie sans limite, témoin d'un enfermement drastique. De nouveau calme, le couloir n'était plus qu'un cimetière.

-Bon sang, trentes de nos amis sont morts ici ! Mais nous sommes libres mes amis ! Cria un des leurs, un homme tirant sur la trentaine, le "chef" si on pouvait le dire ainsi.
-Libres? Ouais on est libre les gars !!
-Libres !! Youhooooou !

Hurlant comme des damnés, ces hommes se jetèrent dehors, priant le ciel pour trouvé une porte ouverte pour sortir. C'était la seule chance que Gahn et ses compagnons trouveraient, cette seule et unique chance se devait d'être tentée. Le couloir vide de prisonniers vit le départ des trois fines lames dans la cour de la prison, à la luer du soleil. Derrière eux, cinquantes cadavres jonchaient le sol, des traces de sang teintant les murs. Quelques mouvements sporadiques rendaient la scènes plus pathétiques, ces pauvres diables devant mourrir seuls en se vidant de leur sang...

Post n°297


Gahn soufflait fort, trop fort pour que cela soit normal. Une trop grande confiance en lui, et une fatigue qui commencait à le faire chanceler. Sa vision se brouillait légèrement, rien de dramatique cependant. A situation critique, remède critiques, Elijah et Fulrim suivirent la foule de prisonniers se dispersant dans la cour de la prison. Le semi-nain lança un bref regard autour de lui : mis à part du sable et des dalles, le sol n'avait rien d'extradordinaire. En fait, cette cour n'était qu'un carré sur le flanc ouest du Palais de Sryam, d'où une présence militaire accrue. Une grille gardée donnait sur une rue peu exposée à la vue d'éventuelles sentinelles, mais le plus inquiétants venait d'en haut. Deux tours de guets, remplies d'archers étendaient leur ombre sur la cour, et des traits meutriers s'abbataient déjà sur les détenus en mal de liberté.

-Allez allez les gars ! Ont est pas arriver jusque là pour m... argl !!

L'infortuné orateur ne put finir sa phrase, sa gorge percée d'une flèche précise et terriblement injuste. Déjà, dix prisonniers se jetaient sur trois gardes tenant la porte et les massacrèrent avec sauvagerie, laissant par la même tombé quatre de leurs frères. Si le nombre s'amenuisait, la volonté était encore là, et la grille céda bien vite sous la pression d'une vingtaine d'infortunés possédés par une envie de vivre dévorante. Une demi douzaine de prisonniers perdirent la vie dans cette entreprise, tuer aux portes d'une liberté tant attendue par les archers Sryamites, mais leurs flèches n'eurent pas le loisir de tuer tous le monde : quinzes de ces hommes, bons ou mauvais, quittèrent la cour, hors de portée des flèches de Sryam. Dans la masse réduite des détenus, les trois guerriers prirent la poudre d'escampette, traversant rues et places à la vitesse de la survie.

Derrière eux, hors de leur vue, un nouvel officier faisait son entrée dans la cour de la prison. Il balaya de son regard froid la place, comptant les morts et ceux qui restaient à tuer. Son visage exprimait une colère froide et mesurée, comme en témoignait le pommeau de son épée sérré comme s'il s'agissait de la tête d'une de ces canailles.

-Capitaine, capitaine, selon nos estimations, il ne doit en rester qu'une vingtaine, sans doute moins au vu du massacre dans le couloir principal. Dit en hâletant un homme aux traits enfantins. Quels sont vos ordres? Conclut-il.
-Trouvez les... et tuez les... Partez en patrouille d'une dizaine d'homme et trouvez chacuns de ces scélérats...

L'ordre fut rapidement exécutés, t des patrouilles partirent en ville à la recherche des évadés. De son côté, Gahn reprenait son souffle dans une ruelle isolée. Elijah montait la garde à l'angle de la rue, tentant de prévenir de tout danger. Fulrim suait égalemen à grosse goute, les mains sur les genoux.

-On... On l'a fait, hein? C'est... bien joué mes amis, souffla le semi-nain.
-Bien sûr qu'on l'a fait ! Haha ! Avec deux nains, je ne pouvais pas perdre la vie n'est-ce pas? Mais gardez vos forces mes jeunes amis, nous ne sommes pas encore hors de Sryam!
-Il a raison Gahn, observa Fulrim, comment comptes-tu nous faire sortir de Sryam?

Le guerrier s'épongea le front d'un revers de manche, et renifla bruyamment avant de reprendre son souffle. Comment allaient-ils sortir? Rien de plus compliqué. Deux nains ne passent pas innaperçus aux portes, cette solution était donc exclue. Une seule solution...

-Il faut qu'on trouve une corde. Longue et solide de préférence si nous voulons survivre. Après quoi, nous passerons par les toits jusqu'aux murailles. Avec un peu de chance, nous pourrons quitter la ville par ses murs...
-Ca me plaît messire ! Rugit Elijah, retrouvant une nouvelle jeunesse après son évasion. Et par la même, permettez moi de vous suivre tant que vous aurez besoin de mon épée, bien que je ne vous cache pas que j'ai besoin de vous plus que vous de moi ! Hahaha !

L'optimisme proche de la démence de son nouvel allié fit rire de bon coeur le semi-nain, désormais épauler de deux fines lames. Le tout était maintenant de trouver une corde assez solide pour leur permettre de quitter cette satané ville...

[Amis MDJs ainsi que Valrek, je crains d'être désormais recherché en Djel'Fa. Je vous laisse statuer sur une récompense pour ma capture ainsi que sur les répercussions que cela aurait sur les autres continents ! Merci d'avance :]

[Tu passes directement à -2 en Djel'fa. Je rédige l'avis de recherche ^^]

Spoiler:

Post n°298
<Gahn>

La petite ruelle acceuillant les trois compagnons les cacha pendant encore quelques minutes, mais ils savaient pertinamment qu'ils ne pourraient rester ici plus que nécéssaire : le quartier noble était sans doute quadrillés par les soldats de la citadelle, et ce ne serait qu'une question de temps avant qu'ils ne soient découvert et remis en prison, voir pire. La question était donc de trouver une corde d'une bonne longueur pour descendre des murailles. Si l'entreprise s'annoncait risquée, elle était plus simple à réaliser qu'une sortie en force par la porte principale.

-Bien, nous n'avons pas beaucoup de temps, annonça Elijah, entendant au coin d'une rue des cris amis ou ennemis. Les cordes ne manquent pas, n'est-ce pas? Demanda-t-il, comme si les deux nains étaient des experts en cordes.
-Eh bien, le plus simple serait encore de...

Le nain balada son regard, tentant de trouver une idée. Il pourrait trouver une corde auprès d'un marchand ambulant, en espérant que celui-ci ne saurait pas que des prisonniers étaient en fuite. La déscision fut prise et les trois guerriers partirent de la ruelle en direction d'un endroit plus fréquenté. Rapidement, ils trouvèrent une place animée, mais pas uniquement par des civils : une patrouille marchait tranquillement, visiblement étrangère à la chasse qui avait dûe être lancée. Elijah fut désigner pour l'achat de la corde, les humains passant plus innaperçus que deux nains. D'un mauvais oeil, il prit la direction d'un marchand itinérant et de son pousse-pousse charger de marchandise allant de la nourriture à l'épée émoussée.

-Salut l'ami, donnez moi une corde je vous prie, d'une bonne taille si vous aviez ça.
-Mais vous savez que Aran a tout dans son étale ! 30 mètres ça vous irait monseigneur?
-P... Parfait ! Je vous prend ça, combien?
-Vous me paraissez bien presser? Disons 30 pièces d'or.
-Vendu, et merci monsieur, merci beaucoup et bonne journée ! Aurevoir !

Elijah pris presque ses jambes à son cou : la patrouille passait près de lui et un garde lui avait lancé un regard interrogateur. Cependant il continua sa route sans plus y pensé. Fort de cette corde, les trois compagnons partirent de la place à grands pas, cherchant une porte ouverte pour accéder aux toits. Avec la corde en bandouillère, ce fut Fulrim qui trouva une porte ouverte. Ils entrèrent sans faire de bruit, visiblement personne au rez de chaussé. Dans la même furtivité, ils montèrent au premier étage, où encore, seul le silence les acceuilli, une chambre était fermée, sans doute une personne y dormait-elle par cette chaude journée. Louant leur chance, les trois guerriers entrèrent dans la seconde chambre, vide et en ouvrirent la fenêtre.

L'entreprise fut plus compliquée qu'elle n'avait parût au premier abord. Elijah passa en premier, plus agile que les deux nains, et il les aida ensuite à grimper. Ce fut laborieux, surtout pour Fulrim qui avait ... le vertige. Après quelques minutes, les trois guerriers étaient sur les toits, contemplant Sryam du haut de cette maison. Les murailles étaient à 5 minutes en marche rapide et en allant droit devant. Sans plus de cérémonie, les trois se mirent en marche, sautant de toits en toits en faisant le moins de bruits possible afin de n'éveiller aucune envie de meurtre chez les gardes de la ville. Au bout de cette courte mais intense marche, ils arrivèrent face aux murailles, celle ci étant à trois mètres devant eux. Aucun d'eux ne pouvaient sauter une distance pareille, le tir à l'arbalète fut donc privilégier. Louant son arme, Gahn empoigna son arbalète et attacha la corde à son carreau. Voyant un renfort en bois derrière le parapet de la muraille, Gahn visa et tira un *Trait ravageur*, percant le bois de façon nette et précise, ainsi plantée, la flèche ne bougerait pas, mais pour un seul d'entre eux.

Elijah, le plus léger des trois se lança donc dans le départ vers le parapet. Le fait d'être au versant nord de la ville les aida grandement, du fait que les attaques d'Outre-Mer se concentraient au Sud, la muraille étaient donc largement laissée pour compte, hormis des tours de guets. Rapidement, et louant le ciel, Elijah parvint sur le parapet avant de donner le signal aux autres. Fulrim emprunta la corde, tenue désormais par l'humain et Gahn. Ce fut le tour de ce dernier qui eut à grimper à la verticale et non à l'horizontale, l'extrêmité de la corde n'étant plus tenue derrière lui. Une fois chose faite, leur tache s'annoncait plus simple.

Furtivement, les trois guerriers courrurent vers la tour de guet la plus proche, seulement deux gardes en garnison. Aussi silencieusement que possible, les trois guerriers courrurent dans leur direction, et aussi rapidement que possible les assomèrent, pensant qu'assez de mort avaient étés fait. La fulgurance du coup fut telle que les deux hommes ne comprirent pas ce qui leur arrivaient. Sonnés, il ne seraient plus dangereux avant une bonne heure. Au point où ils en étaient, Gahn et ses compagnons fouillèrent les gardes, les délestant de leurs objets de valeur...

Gahn attacha finalement la corde à un créneau de la tour, avant que chacun des trois guerriers ne l'emprunte, quittant pour très longtemps cette ville qui ne voudrais certainement plus d'eux avant longtemps...

Action suivante sur les routes de Djel'Fa

[Amis MDJs, merci de me retirer 30 pièces d'or ainsi que de m'ajouter une corde ! Ne la trouvant pas dans la liste d'utilitaire, j'ai mis 30 pièces d'or, ne savant pas vraiment quelle valeur cela a. Corrigez moi si j'ai commis un impair ! Merci également de m'ajouter les objets que je trouve sur les deux gardes assomés.]
[LL : Corde rajouté, or non enlevé puisque tu trouves également 30 écus sur les gardes (moi feignant ? xD). Ils avaient également un tonnelet de bière, 2 baguettes, 4 saucisses, 1 tome et 5 fruits. Le tout rajouté ^^]