[Itrael] Pour patienter...

Post n°2
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Itrael, une fois sorti de la taverne ne se dirigea pas vers la maison de ce soir mais marchait paisiblement. Il repensait à ce soir, il avait tout prévu, il n'y aurait aucun problème. Itrael marchait tranquillement en regardant, aux alentours, il n'y avait personnes aux alentours, le fait qu'il était l'heure de manger favorisait grandement sa marche au milieu des ruelles, à mesure qu'il s'enfonçait dans le quartier, les ruelles se retrecissaient et la lumière du jour pénétrait de moins en moins au sol. Itrael continuait de marcher dans ce quartier mal famé quand tout à coup venant de l'autre bout de la ruelle, Itrael entendit un sifflement.
Psst ! Vous là !
Itrael pointa le doigt sur lui-même et l'homme aquiesça, l'assassin se dirigea donc sur l'homme.
Que me voulez-vous ?
Je vois que vous êtes un mercenaire près à tous pour une récompense, il se trouve qu’il me faut quelqu’un près à tuer sans problème, il vous faudrait assassiner un jeune homme qui habite pas loin, dans la maison au toit rouge, vous le reconnaitrez facilement, il est blond, petit et à les yeux d’une vert bouteille. Si vous le tuer et que vous me ramenez l’anneau qu’il à au doigt, vous aurez une récompense.Ne me demandez pas pourquoi vous devez le tuer, j'ai mes raisons.
L'homme repartit se cacher en regardant Itrael.
**Hum, un meurtre comme ça ? Pourquoi pas.**
La maison était plutôt bien cachée et une fenêtre était visiblement ouverte, dans un quartier comme celui-ci, il serait facile pour Itrael de s'échapper si ça tournait mal. La fenêtre était au premier étage, il sauta discrètement sur un tonneau pas très sûr et accrocha ses mains sur le rebord du premier étage.
**Maintenant passer les jambes.**
Itrael parvint tant bien que mal à placer ses jambes sur le rebord. Il était à présent en position d'équilibre et risqua un léger coup d'oeil en coin dans la fenêtre. Il ne distinguait rien mis à part un peu de bruit venant du rez-de-chaussée. Il sauta avec le pied gauche discrètement sur le rebord de la fenêtre et pénétra dans la maison. Il se situait visiblement dans une chambre. Il jeta un bref coup d'oeil et ne remarqua rien de revendable, que de valeurs sentimentales. Il entrouvrit légèrement la porte, juste assez pour faire passer son oeil et regarder. Les personnes étaient visiblement deux et en train de manger. L'ombre d'un instant Itrael parvint à voir la pièce dans laquelle les deux personnes mangaient. Elle était très petite et pas du tout décoré d'objets intuiles, tout ici avait déja servi et était en très mauvais état. Itrael ouvrit la porte silencieusement, enjamba la rambarde et se retrouva au rez-de-chaussée. La pièce dans laquelle se trouvait les deux personnes était hors du champ de vision. Il ouvrit une porte pour se camoufler au cas où et se retrouva dans une toute petite pièce avec du foin par terre.
**Qu'est-ce que ça pues !**
Même si Itrael avait subi des odeurs inimaginables pendant dix ans, celle-là gagnait facilement le prix de la meilleure. Il en ressortit et se dirigea vers la salle à manger. Il risqua un léger coup d'oeil en coin et aperçut les deux personnes. Il y avait bel un bien un homme de la description du mystérieux commanditaire, mais il y avait aussi une femme, sûrement sa conjointe. Les deux personnes ne parlaient pas, ils avaient la mine triste.
**Maintenant action...**
Itrael attendit patiemment, dans quelques minutes, l'homme aurait fini et il sortirait de la salle. Ce moment arriva bien évidemment. L'homme sorti de la salle sans se retourner et donc sans remarquer qu'il y avait un intrus. Il partit dans la pièce à l'odeur nauséabonde sans refermer la porte. L'odeur s'immisçait même de loin dans les narines d'Itrael qui se dirigeait vers la pièce. L'homme urinait et Itrael se jeta sauvagement sur lui. Vu la corpulence de l'homme qui ne devait pas manger beaucoup, il bascula en avant. Itrael avait raté son coup de griffe. L'homme se retourna, il était assis dans le foin putride.
Sors de la maison et préviens la garde, vite !
Itrael abrégea les souffrances de l'homme qui se laissa faire, il était désarmé et ne portait qu'une frèle veste de tissu. Itrael entendit par contre la porte principale claquer et une femme crier au secours. Itrael coupa rapidement le doigt de l'homme qui avait un anneau et fonça au premier étage. La porte d'entrée s'était réouverte, Itrael enjamba la fenêtre en la refermant derrière-lui. Il sauta au sol et se cacha derrière le tonneau.
Plusieurs hommes passaient dans la ruelle dans face qui menait à la porte principale de la maison sans le voir. Son commanditaire avait dû se cacher dans une ruelle voisine pour ne pas paraitre suspect.
Une heure plus tard quand le calme fut revenu, Itrael sorti de sa cachette et inspecta les ruelles voisines. Il retrouva rapidement l'homme qui lui avait demandé ce meurtre.
J'ai cru que vous vous étiez fait coincer.
Impossible, voilà l'anneau.
L'homme tendit la main mais Itrael la referma rapidement.
La récompense d'abord...

<Réponse de l'homme>

L'homme désormais savait qu'Itrael avait bien l'anneau et donc fait sa part du boulot

Soudain, sortant de l'ombre, discrets comme des chats, 3 hommes entourèrent Itrael et le serrèrent de près. L'homme lui rit au nez...

Pauvre imbécile, tu t'es fait avoir, et c'est tout. Ainsi, si quiconque t'a vu tuer cet homme, on ne fera pas le lien avec moi. eh oui, tu as tué ce pauvre abruti pour lui voler un misérable anneau. et si sa femme t'a vu, bientôt toute la ville te courra après HAHAHAHAHA !

Enfin, j'ai eu ce que je voulais. Cet enfoiré d'Ergoriam est mort. Et personne ne pourra jamais faire le lien avec moi. Tiens, je suis bon prince, je te fais cadeau de l'anneau !

Sur ce, les hommes assommèrent Itrael d'un coup bien placé derrière la nuque, non pour le blesser mais pour pouvoir s'en aller impunément. Ils le jetèrent dans un coin sombre, au milieu des ordures, et s'en furent...

[Ajouté : Bague en cuivre abîmée]

Post n°3
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Itrael se réveilla parmi les ordures, il avait encore mal du coup derrière la tête. Il s'était fait coincer et en beauté et au change il avait eu le droit à un anneau en cuivre et par-dessus tout abimé. Il n'en tirerait même pas 5 pièces d'or, il en était sûr. Ce qui était moins spur à présent c'était son affaire de ce soir. Son meurtre l'avait fait connaitre malgré lui.
Il lui restait deux solutions, soit la femme l'avait reconnu et dans ce cas, sa tête serait bientôt placardée. Si c'était le cas, il devrait rapidement quitter la ville, sinon il pouvait rester en se faisant oublier. Dans les deux cas il devait se relever et ne pas rester ici.
Malgré ça, il se demandait si son plan de ce soir tenait toujours la route, il avait prévu de cambrioler une maison assez bourgeoise alors qu'il avait peiné à assassiner un pauvre.
**Non j'annule tout trop dangereux pour l'instant.**
Les meurtres relevaient de la pendaison, au mieux la prison. Itrael ne devait surtout pas retourner à l'auberge, il était trop connu là-bas et serait rapidement reconnu si son portrait avait été affiché.
Non le mieux était qu'il quitte la ville. Il était l'heure parfait pour quitter la ville, la cohue reignait près des portes avec tous les marchands qui venaient et s'en allait. De plus s'il attendait trop longtemps cela réduirait ses chances de fuite. Itrael se dirigea donc vers les portes. Il connaissait la ville par coeur car il l'arpentait depuis dix longues années d'infâmie.
Il arriva peu de temps après aux portes de la ville.

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