[Malphas Harasus] Un Paladin dans les rues

Post n°18
<[Malphas Harasus]>

[HRP : Action précédente dans l'Auberge du Pendu, cf Une nuit à l'auberge.]


Si l'ambiance matinale syramite était l'une des plus agréable au monde, il était désagréable de marcher au milieu des syramites assez bruyants. Sekgan en faisait l'expérience, et on mal de tête était de plus en plus désagréable.
L'arrivée dans les quartiers marchands de Syram fit encore plus mal à l'apprenti de Malphas ; car le siège avait fait des dégâts visibles et la ville, pas encore totalement réapprovisionné, manquait un peu de nourriture. Le marché de la construction avait soudainement prit son ampleur et celui des armes avaient quelque peu augmenté, pour soigner les pertes matérielles des défenseurs de la ville. Un essor économique qui disparaîtrait dès que tout sera reconstruit et remplacé.

Le Paladin connaissait quelque peu la ville, et décida de passer par une ruelle écartée. Le calme de la ruelle était rompu par les supplications d'une jeune femme avec ses enfants, demandant l'aumône. La ruelle fut vite traversée et donna lieu sur une rue avec des forges.

Les deux clercs de Neis s'arrêtèrent à la première forge, avec un comptoir visible. Un artisan maniait le marteau, en présence de trois autres forgerons. Lorsque Malphas entra dans la forge, le chef de la forge, un homme robuste et d'âge mûr, s'approcha du Paladin et lui demanda :
"C'est pour ?"
"Une vente." lui répondit Malphas, tendant l'une de ses épées.
Le forgeron l'examina avec soin, regardant la poignée, la prenant en main, touchant la lame, maniant la lame. Il dit alors :
"Je vous en donne cents cinquante-cinq écus."
"Vous plaisantez ? Je veux cent quatre-vingt-dix pour cette épée, elle n'est même pas abîmée ! Vous me prenez pour un pigeon ?"
"Eh bien alors... Cent soixante-dix."
"Cent quatre-vingt, et c'est mon dernier mot."
L'artisan réfléchit avec vigueur et force et fini :
"Cent soixante-quinze."
"Tant pis, je vais chez un de vos concur...."
Le forgeron jeta une bourse au Paladin qui la rattrapa au vol. Il grommela :
"Prenez ça, mettez votre épée ici et foutez-moi l'camp..."

Satisfait de sa transaction, le Paladin s'en retourna et compléta les soixante écus de son apprenti par soixante autres. Les deux clercs continuèrent leur marche, afin d'arriver à la rue des ingénieurs, à quelque pas des forges. En chemin, ils croisèrent un noble accompagné de ses deux gardes du corps. Il feint la bousculade, et c'est ainsi que Malphas commença un charmant discours :
"Oh pardon, je vous en excuse mon seigneur. Que Neis puisse vous protégez."
"Ce n'est rien, clerc de Neis. Je vous en excuse."
Dans la bousculade, le Paladin avait prit la grasse bourse d'or du noble syramite, et avait signe à son apprenti de se la fermer. Le noble fut courtois, avant de repartir vers d'autres affaires.

Sekgan s'en offusqua dès le départ du riche syramite :
"Ce que vous avez fait est odieux, maître !"
"Ce n'est pas pour moi, c'est pour la femme et ses enfants, dans la ruelle. Vous savez celle qui nous a suppliés pour de l'argent. Eh bien, elle pourra se reconstruire une petite maison avec ça. Lui, là-bas, n'aura pas de problème d'argent et à mon avis, il n'en aura jamais. Souviens-toi de ceci. Et puis arrête de m'appeler maître. Je suis Malphas."
Sekgan se tut, marmonnant les paroles de son maître. Et au bout de quelques minutes, ils arrivèrent tous deux devant l'échoppe d'un ingénieur.
"Bien le bonjour seigneur, voila un fier et brave client !" fit le propriétaire de l'échoppe, un homme avec des binocles et des cheveux blancs.
"Je chercherais monsieur de quoi faire quatre bombes et quatre doses de poix inflammable, s'il vous plaît."
Le vieil homme alla dans l'arrière boutique, et ressortit au bout de deux minutes.
"Le prix total est de cent cinquante-huit écus." fit le vieil homme, souriant.
"Sachez que je n'ai pas cette somme. Toutefois..." fit Malphas, sortant de son sac un cocktail Molotov, je peux vous donner ceci en remboursement des écus non donnés."
L'ingénieur regarda la fiole et son contenu, et il finit le marché avec :
"Eh bien jeune homme, j'accepte le marché avec joie. Ce qui nous fait cent trente écus tout juste."
Le paladin reçu ses encombrantes fournitures, et l'ingénieur vendeur son or et son cocktail Molotov.


Les deux clercs firent donc leur retour en direction de l'auberge, traversant la même ruelle, rencontrant la même mère et ses enfants, toute fois, cette fois-ci, en donnant une bourse d'or qui permettrait à cette pauvre mère de nourrir et vêtir sa famille.
Un geste habituel de Malphas, qui n'aimait pas l'avarice ni la cupidité. Et ainsi, ils rentrèrent à l'auberge...






[HRP : Action suivante dans l'Auberge du Pendu, cf Une nuit à l'auberge.]

[HRP : Merci de mettre à 0 mon or ^^ et de m'enlever une épée en acier trempé et le cocktail Molotov. Merci d'ajouter dans mes troupes : Sekgan (Nv 2) que j'upe avec 8 liens et que j'ai acheté avec 120 or.
Merci d'ajouter les objets suivants en les séparant des autres : Sachet de souffre x2, Sachet de salpêtre x2, Petit sac de charbon en poudre x2, Etoffe de laine x4, Fiole d'huile de feu x4, Bobine de corde 3 liens x 2, Fiole d'huile de feu x4, Petit cuir x4, Os à moëlle x8, Petit sac de charbon en poudre x4.]
[ Eliz : Fait ]