[Ellesär.Ellensar] Voyage vers Syram... [POST N° 32-33]

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Ellesär Ellensar
POST N° 32

Ellesär enjemba la petite Hek'Adir, se pressant du mieux qu'il le pouvait, afin de vite sortir, et de pouvoir traverser ce désert le plus rapidement possible. Il se lanca dans une marche rapide et arriva bien vite à la porte du village, qu'il traversa. Il lanca un regard dans son dos, jettant un adieux à Hek'Adir, puis reprit sa route. Il regarda autour de lui, et ne vit que partout ce désert inhospitalier, et se souvint alors de sa dernière mésaventure qui finnit bien mal, se soldant par un "retour à la case départ". Il pritalors des précautions, et alla demander à un des hommes gardant l'entré du village côtier de lui indiquer la direction de Syram. Ce dernier, d'un ton nerveux et colérique, pour une raison qu'Ellesär ignorait, indiqua une large voie sableuse pénétrant dans le désert, et disparaissant à l'horizon, aux pieds des lointaines montagnes gardant la magnifique Syram en leur coeur. Il hésita un peu, quoi que sachant qu'il n'avait pas vraiment le choix, car l'idée d'aller dans ce désert torride dont il ne savait si il sortirait un jours ne lui plaisait guère. Cependant il prit courage et se lanca.

A peine avait-il parcouru quelques pas qu'il s'arrêta net. Il resta ainsi figé au sol durant quelques secondes, puis fit demi-tour, se dirigeant cette fois-ci vers un autre garde, ne voulant pas s'attirer les foudres du premier une seconde fois. Nonobstant, l'acceuil de c'estui-là ne fût guère mieux que celui de son confrère, et c'est d'une voie grave et mécontente qu'il répondit à la question d'Ellesär, à savoir en combien de temps pouvait-il atteindre le coeur de ce continent, Syram. La réponse fut "trois jours". Plus précisement, "trois jours... si le voyage se passe bien.". Les derniers mots du garde envahirent Ellesär d'un sentiment de peur, de méfie, de doute. Néanmoins, il ne prit pas le courage de demander si la route serait dangereuse, de peur d'avoir bien pire qu'un simple mécontentement de la part de ces gardes qui lui semblaient bien mauvais gens. C'est ainsi que, renouvelant son adieux au petit village, qu'Ellesär put enfin reprendre son voyage, cette fois-ci bien déterminé à atteindre son but, et accomplire sa tâche.

La route étant longue et pénible, Ellensar put d'autant plus réfléchir à tout ce qu'il lui arrivait. En songeant à ces derniers jours, et aux actes qu'il avait commis, et à ceux qu'il entreprenait, il sentit comme un sentiment de honte l'envahire. Il avait tué un pêcheur, ou un marchand, ce Jerok, qui ne lui avait absolument rien fait, et maintenans, il s'aprêter à enlever une personne tout autant inocente, du moins à ses yeux, que cestui qu'il eut tué, juste dans le but de concevoir deux anneaux, dont il ne savait même pas l'utilité. Nonobstant, il était comme mené, guidé, envahi, enoutouré, empli d'une force mystique qui menait ses pas. C'était comme ci ce n'était même plus lui qui agissait, mais ne servait que de pions à un jeux qu'il ne pouvait point voir. Tous ces mots ne semblent être que pour justifier ses actes, à la manière d'un enfant qui improvise une excuse afin de se faire pardonner, mais il se persuada du contraire, et il n'y a point de chose plus difficile à arrêter en ce bas monde qu'un homme sûr de lui et déterminé.

Néanmoins, le soleil, qui avait déjà accomplit une bonne partie de son quotidien parcours Céleste, était encore ardent comme la braise, et cette aride chaleur venait frapper Ellesär au front, ce qui interrompit ses pensés. Il se concentra ainsi sur le monde qui l'entourait, et non plus sur son intérieur. Il fit une pose, s'asseyant sur un rocher lui faisant office de chaise, bien que peu confortable comparé à celles de la Taverne d'Hek'Adir. Autours de lui n'était dorénavant que l'infinni océan de sable, s'étandant à l'horizon et au-delà. Avec son bras, Ellesär essuya la sueur qui coulait en ruisseau, partant de son front et allant jusqu'à son menton, d'où elle tombait gouttes par gouttes, puis d'un rapide geste de main coiffa ses cheveux à l'arrière. Une intensive soif l'envahi, et ce n'est qu'alors qu'il se souvint de l'outre d'eau que lui avait donné ce marchand, suite à sa dernière "excurtion" dans ces dunes de sable. Il la décrocha de sa ceinture où il l'a gardait, et dévisa rapidement le petit bouchon empêchant à l'eau de séchapper. Il but à grande gorgés, faisant toute fois attention à ne pas vider en entier la bouteille, car sûrement aura-t-il soif dans un proche futur, à savoir durant son périple vers Syram. Il referma l'outre, et avant de la ranger, il la pressa contre son visage dans le but de se rafraîchir.

Il se sentait très bien ainsi installé sur son fauteil de fortune, mais il devait reprendre la route, le temps lui faisant défault. Il se releva, aussi mécontent que lorsqu'il doit sortir du lit le matin, et reprit sa marche. Loins devant lui, au-delà du désert et des montagnes, il pouvait contempler le plus beaux des spectacle que la nature pouvait lui offrire: le coucher du soleil, qui fatigué de part son long voyage, plongeait dans un repos bien mérité. Ellesär aussi sentit la fatigue surgire en lui, et quoi que tantant de lutter contre ce néfaste sentiment, il s'épuisa de plus en plus, pas après pas. Néanmoins, il ne s'arrêtait point. Il marchait, très lentement, et à petits pas, mais il marchait, et à chaques instants, il progressait vers son ultime but, où il trouvera enfin repos. Il était plus que déterminé à ne pas s'arrêter, mais lorsque l'épuisement et la fatigue eurent raison de lui, il prit consience que ce qu'il voulait accomplire était tâche inhumaine, et céda donc à la tentation. C'est ainsi qu'il s'arrêta, et commenca à chercher abirs. Il ne trouva point de grotte ni refuge, et même si il y en avait aux alentours, il était bien trop épuisé pour les voire.

Ellesär Ellensar
POST N° 33

Il décida donc, dans un choix quelque peux forcé, de s'arrêter simplement au abords de la route. Ellesär se coucha donc à terre, sans remarquer qu'il se trouvait en pleins milieux du passage, qui au fur et à mesur c'est bien rétrécit. Allongé, il n'eut pas besoin davantage que quelques secondes pour plonger dans un someil des plus profond, cette fois-ci absent de rêves et de pensés, un vrai sommeil noir. Il put dormir bien des heures, mais ce doux repos fut interrompu par le bruit des charettes, le cris des hommes et la marche rytmé des chameaux, tirant une longue caravane marchand. A l'avant de cette dernière ce trouvait un homme. Il était bien jeune, du moins de première vue, en tout cas bien trop pour tel métier, quoi qu'il n'y a pas vraiment d'âge pour traverser des déserts nuits et jours. Ainsi, ce jeune homme, voyant Ellesär giser au sol, leur faisant obstacle, ordonna au reste du convoi de s'arrêter, d'un geste de main accompagné d'un cri. Il se mit à genoux, et examina Ellensar. Voyant que ce dernier était en vie, il esseya de le réveiller usant de diverses méthodes, mais s'avérant toutes inefficaces. Il demanda à ce qu'on lui apporte de l'eau, et il en fut ainsi. A l'aide de celle-ci, il arosa le visage d'Ellesär qui se reveilla immédiatement d'un toux grave. Il se frotta les yeux, puis attrapa la main du conducteur qui la lui tendais, eet se releva. Il analysa sa situation, mais avant de ne pouvoir dire quoi que ce soit, le jeune homme prit la parole.

"Nous sommes chargés d'aller à Syram, porter ravitaillement. Puis-je vous demander ce que vous faites en ce lieu ?"

"Je.. je me rends aussi à Syram."

"Si vous le souhaitez, on peut faire un accord."

"Ah oui, et lequel ?"

"En échange de sept écus, on vous emène à Syram. Nous y seront en quelques heures. A moins que vous n'aimiez la marche..."

"Je veux bien... Attendez... Tenez, voici l'argent."

L'homme remercia Ellesär d'un hochement de tête, et fit un signe de la main à un autre. Cestui-là mena Ellesär jusqu'à l'un des chariots empli de foins composant la longue caravane, et l'invita à y monter. Ellensar ne se fit pas prier in s'installa, reprenant son repos là où il l'avait laissé. Il fut réveillé bien plus tard, par un intensive tapotement sur son épaule. Il se redressa et vit un des marchands montrer du doigt, lui indiquant quelque chose. Ellesär se redressa puis se retourna pour comprendre ce dont il était question, et comprit qu'il ne s'agissait d'autre chose que de Syram. Il fut plus qu'ébloui par cette vision. Une immense cité aux pics frottant les nuages... Mais il était trop ébloui pour bien la voir. Quelques minutes après, ils arrivèrent, et Ellesär put descendre. Il dit au revoir à ses bienfaiteurs, et pénétra dans l'immense cité.

[HRP]MdJs, -7 écus pour le voyage [/HRP]
[S : Or enlevé]

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