[Jonque-Saega-Galathiel] Les Sentiers de la Haine

Post n°155
<[Jonque Tirlau]>

[Action précédente dans la Sombreforêt, cf Les méchants petits verts.]




La petite clarière était enfaîte un trou dans la forêt, puis une centaines de mètres plus loin, enfin, on sortait enfin de la Sombreforêt...

La plupart des personnes à l'intérieur du chariot dormaient profondément. IL'affrontement avec ces saletés de petites peau-vertes avaient été éprouvant.
"Comment va Saega ?"
"Toujours dormant... Mais je sens qu'il va relativement bien... Dès qu'on trouve un gars, on lui demande si il peut se soigner... "
"En tout cas, il y a une maison ici..."

Ils s'arrêtèrent enfin. Les boeufs marchaient maintenant lentement, quand, des paroles atteinrent les oreilles du mercenaire :
"Vieux croûton ! Prends ça !"
Un hurlement de douleur vint avec ces paroles, et le Roc-Rétifien fit accélérer ses boeufs...
Il voyait maintenant la scène : trois hommes, dont un à cheval, entourait un veillard.
Le cavalier, en armure de mailles, riait sadiquement et méchament, après que l'un de ses hommes avait porté un coup magistral de bâton...

Le Coureur fit un oui de la tête, indiquant qu'il fallait mettre à ces trois hommes une bonne corection.
"Tu sais Gourmand, on va bien s'amusait..."

Barbare se réveilla et le guerrier lui chuchota :
"Réveilles le chariot discrètement..."

Tandis que le loup commençait à réveiller tout le monde, le petit groupe formé du Coureur et du mercenaire s'avançaient, et se cacha derrière les buissons...
Jonque sourit et prépara mentalement son tir.
Il pensait :
*Ha, si l'un de vous pouvez vous en fiare voir de toute les couleurs...*
C'est là qu'un des hommes, bavant, dégeina son épée et chargea furieusement les duex autres, qui s'écriaient :
"Mais ça va pas !"
"Il est devenu fou !"

*Mais qu'est que c'est que...*
* Haha Jonque, je t'avais promis un pouvoir !*
Mais le temps de pensait, l'homme avait arrêté d'essayer de tuer ses compagnons, et comme éprouvé, il marchait bizzarement.
L'humain et son compagnon sacré sourièrent, et c'est là que le Coureur surgit, hurlant :
"NEIS VOUS FERA PAYE ! JAMAIS VOUS NE SEREZ TANQUILLE !"
Les hommes, apeurés, fuirent en voyant le "Nan" apparaître... Tandis que les trois, flanqué d'épouvante, s'écrièrent qu'ils reviendraient plus nombreux...

Dès qu'ils furent partit, et que le vieillard se releva, le boiteux guerrier et son compagnon sortirent du buisson, et Jonque demanda :
"Pas trop d'mal l'ancien ?"
"C'est bon, ça va... Quelques blessures légères... Mais je vous doit la vie... Trucan m'aurait battu à mort..."
"Trucan ? L'homme sur le cheval ?"
"Oui, il joue le rôle de seigneur local... Ce n'est qu'un méchant bandit... Mais que puis-je faire pour vous ?"
"Vous pourriez soigner une fracture d'un ami ?"
"Bien sûr... Mais en échange, je veux que vous me transportiez moi et mes affaires jusqu'à.. Peu importe ! Tant que je sois loin d'ici !"
"Marché conclu !"
Dès lors, le médecin repartit dans sa maison, allant chercher ses affaires...



[Récapètation : Amis MDJ, je vais bientôt me retrouver en face de Trucan et de ses hommes.. Je vous laisse réfléchir à leur prochaine arrivé, le temps que Galathiel et Saega postent...]
[Un bâton médicore et 15 à ajouter à Saega, 55 or à moi ]

Erg : Fait

Post n°47
Saega

Action précédente : [Galathiel-Jonque-Saega] Les méchants petis verts

Saega suite à son combat presque épique contre le meneur des gobelins s’était endormi. Anhiya n’avait pas grand-chose à faire, la petite fille n’ayant pas tardé à rejoindre le pays des songes elle aussi. La femme sentait le sommeil la gagner mais juste à ce moment là, des cris parvinrent à ces oreilles. Elle vit Jonque et le coureur échanger quelques mots, puis partir. A peine étaient-ils partis que le loup Barbare se réveilla et entreprit de faire de même à toutes les personnes dans le chariot. Mais, elle l’empêcha de s’approcher des enfants qui semblaient dormir si bien. Elle s’attarda sur leur visage et constata qu’ils étaient sereins. Elle montra au loup ces compagnons pour qu’il s’occupe d’eux, elle allait se charger de Saega.

Saega émergea difficilement, il voulut s’étirer mais constata que son bras ne le voulait pas. Il se rappela des circonstances de l’accident et grimaça en revoyant la scène où son bras s’était brisé.

** Comment je vais faire pour utiliser mon arc maintenant ? Il va falloir plusieurs mois avant que je puisse le manier comme avant. Je sais que je n’étais pas fait pour me battre, mais comment vais-je me défendre à présent ? Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en Jonque et ses compagnons, mais ils ne peuvent être partout. Il va falloir que je trouve un moyen différent pour manier mon arc. Mais, je ne pense pas que ce soit le bon moment. **

Il sortit de ses sombres pensées, se releva avec l’aide d’Anhiya et la remercia. Il lui demanda ce qui se passait, mais elle lui répondit qu’elle n’en savait pas plus que lui. Il voulut avoir des précisions sur ce qui se passait en questionnant Jonque, mais il se rendit compte que ce dernier n’était plus là. Il voulait aller voir où était le mercenaire, mais il avait l’impression qu’avec son bras dans cet état, il ne ferait que gêner. Donc, il resta dans la caravane à surveiller les enfants en compagnie d’Anhiya. Il aurait pu en profiter plus la femme qui se tenait près de lui, mais il n’avait pas de question à poser. De plus, il aperçut un homme surchargé s’approcher du chariot. Il semblait peiner sous le poids de l’énorme quantité d’objets qu’il transportait. Saega allait lui demander ce qu’il faisait là lorsqu’il vit que Jonque le suivait. Ce dernier semblait beaucoup aider le vieux car il portait un petit sac qui devait contenir toutes les herbes et plantes dont se servait le vieux pour ses potions et breuvages de toutes sortes. Le vieux allait tout jeter dans le chariot lorsque Anhiya sortit prestement et le stoppa. Elle lui fit signe de ne pas faire de bruit car les enfants dormaient encore. Elle l’aida donc à se décharger petit à petit le plus silencieusement possible. Saega restait à côté des enfants tout en poussant les divers objets pour qu’ils prennent le moins de place. Le chargement prit près d’une heure tellement il y avait de choses. Il ne restait presque plus de place pour les occupants. Saega ne savait toujours pas qui était cet homme, mais il préféra ne pas poser de questions à Jonque. Il se rallongea comme il put en s’endormit à nouveau. Anhiya, elle, regardait les enfants avec des yeux qui reflétaient une tendresse infinie.

[MDJs, veuillez m'enlever ma lance.
Merci d'avance.]
Erg : Fait

Action suivante : Port-Pergas - Portes de la ville - [Saega-Jonque-Galathiel] Enfin sauvés ?

Post n°156
<[Jonque Tirlau]>




Le vieil alchimiste soignait un explorateur endormi. Il dit à Jonque :
"Vous avez de la chance que le bras de votre ami ne soit pas complètement brisé ; sinon, je n'aurais pas pu le soigner sans un chirurgien... mais quant à vous, je vous soignerais plus tard."
Jonque fit une grimace : bientôt quatre jours qu’il avait une jambe cassé et ça ne serait pas encore aujourd'hui qu'elle serait soigné...
Mais pour lui, il fallait, faire des sacrifices pour sauver des personnes... De plus, si Saega mourait, Anhiya ne laisserait pas Jonque dépouillait le corps...
Il valait mieux le laisser en vie s’il voulait acheter de nouvelles armes et de l'équipement.
Et s’il aurait abandonné Saega aux loups, l'alchimiste n'allait sûrement pas le suivre...
Escorter l'alchimiste pouvait aussi rapporter gros que s’il tuait Saega...

Si le vieillard mourait, il pouvait reprendre toutes ses potions alchimiques... C’était donc une bonne affaire.
On pouvait dire que le mercenaire était cupide mais nullement corruptible. Jamais il n’oserait rejoindre le Mal, car il jugeait que Halgar en faisait partit…
Cette pensée lui aurait valu la pendaison, mais Jonque s’en fichait complètement. Et puis, de toute façon, il n’était pas à Roc-Rétif.

Soudainement, un bruit de galop se fit entendre… Jonque savait que Trucan et sa bande allaient revenir.
"Cachez-vous l’Nan et l’alchimiste !"
Passant sous le drap blanc du cercueil, les deux personnes désignés par Jonque se cachèrent assez bien, faisant penser à un prolongement de la caisse…
"Hola marchand !" cria Trucan à Jonque.
Le Roc-Rétifien prit alors un accent de « paysan », et commença à parler :
"Wouaip m’sieur ?"
"Mon Seigneur je te prie ! Aurais-tu vu mon brave un vieillard ?"
"L’vieux machin tout pourri ? Bahh mon Seigneur, y m’a demandé de l’conduire à Port-Pergas, en m’supliant de l’emmener, mais j’lui ai dis d’aller voir ailleurs si j’y étais ! Après, j’l’ai vu partir en direction d’l’Sombreforêt…"
"Merci mon brave !"
La troupe se remit en marche… Jonque priait pour que cela réussisse et que les brigands ne reviennent pas…
Il donna un coup de fouet ne l’air, et les bœufs reprirent la marche…

"C'est bon, sortiaent de votre cachette ; ils ne sont plus là !"
L'alchimiste soupira de soulagement, tandis que le Coureur de Neis se mit à rire.
Jonque fit comme un ménestrel en voyage, s'inclinant aux membres du groupe.
Le voyage continuait de plus belle, et ce fut que bientôt que Gourmand s'écria :
"Port-Pergas est à un kilomètre !"

Un soupir général se souleva, mais il ne fut de courte durée car...
"Nom d'un chien ! Cet imbécile d'Trucan à percé la ruse à jour !"




[Action suivante dans la ville de Port-Pergas, cf Enfin sauvé ? (Ou L'Arrivé d'un Gnou).]

Post N°8
~Galathiel Sarimal~

HRP : Précédents posts dans "Les méchants petits verts"

Gobelin armé.
Anhiya.
Saega.
Motus,
Barbare.
Jonque.
Collier de lune luisant dans l'obscurité.
Papa.
Maman.
Trou noir.

Tout les évènements de la journés qui s'était déroulée revenaient à Galathiel en ordre décroissant dans ses rêves. Mais pouvait-on vraiment qualifier ces songes obscurs de "rêves" ? Non. Ce n'étaient que des cauchemars. Des horribles cauchemars qui tourmentaient la petite fille au point même de l'agiter pendant qu'elle dormait. A l'arrière du chariot qui continuait sa route vers Port-Pergas, l'enfant ne cessait de se retourner de tous les côtés durant son sommeil profond, réveillant souvent Saega et Motus par la même occasion. Pourtant, sans se réveiller elle-même.
S'ajoutaient à la suite de ces cauchemars des sortes de crises de toux interminables. Toute la nuit, elle n'avait fait que tousser et avait eu droit à partager la couverture d'Anhiya. Dès lors, elle avait de moins en moins toussé, se sentant plus en sécurité sous la protection bien chaude d'une seconde couverture. Mais si le lendemain, ils ne dormaient pas dans une vraie auberge avec du chauffage, elle ne tiendrait aps le coup... même là, on aurait pu se demander comment elle avait fait pour tenir le coup deux nuits dehors.

Galathiel rêvait notamment de sa promenade en forêt. Puis tout changeait par rapport à ses souvenirs réels.

Elle voyait des loups sauvages se jeter sur ses parents, les mordre jusqu'au saug, les déchiqueter pendant qu'ils poussaient des cris d'agonie à en faire frémir le coeur du plus courageux guerrier. Elle voyait les bêtes les dévorer sans pitié, sans pouvoir faire quoique ce soit. Et puis, il y avait cet homme parmi les fourrés, ricanant, accompagné d'un loup portant un morceau de chair fraîche à sa gueule. L'homme ressemblait en tous lieux au mercenaire qui avait recueilli la fillette.

Ses parents agonisants. Barbare qui se chargeait de les achever, Jonque qui ricanait. Et elle, impuissante.

Anhiya se pencha vers Galathiel pour tenter de la calmer, en lui chuchotant des mots doux ou cruex de l'oreille et en la recasant confortablement, ce qui eut un impact sur son inconscience et qui la calme instantanément. Elle ne bougeait plus, dormant paisiblement.

Pourtant, lorsque le vieillard que Jonque avait aidé eut déposé ses affaires à l'arrière du chariot, Galathiel avait murmuré d'une voix apeurée mais innocente, les yeux fermés :

"Non... ne partez pas..."

Une larme perla le long de sa joue.



Galathiel dût se réveiller une demi-heure plus tard, quand le Nan et Jonque eurent remarqué que Trucan les poursuivait avec ses hommes. La petite fille avait à peine compris ce qu'il se passait que s'entamait déjà une course-poursuite.

Les brigands devaient être à 700 mètres du chariot, essayant d'aller le plus vite possible avec leurs montures, des chevals de race réputée pour leur rapidité mais plus tout jeunes, donnant leur maximum eux aussi pour rattraper le groupe. Les boeufs du chariot, quant à eux, faisaient la même chose que les animaux qui les poursuivait, menés en grande hâte par Jonque. Ce dernier fouettait les boeufs le plus fort possible dans l'intention d'augmenter leur vitesse, afin d'atteindre les portes de Port-Pergas. Malheureusement pour eux, ils n'avaient parcouru qu'une centaine de mètres que deux cavaliers les encerclaient déjà. A l'avant, le mercenaire passa alors les rênes au vieillard et dégaina son épée vers le cavalier de son côté.

Ce dernier avait fait de même et s'engageait alors un combat dangereux. A plusieurs reprises, le mercenaire tenta de frapper de son épée le cheval que montait le brigand, ce dernier essayant de trouver toutes les failles possibles dans ses défenses. Lorsque Jonque tentait un coup vers la bête, il n'avait que très peu de temps avant que le méchant bonhomme tentasse un coup vers lui pour en profiter. Après maints jeux d'épée, le tuteur de Galathiel réussit à infliger une blessure au cheval, qui le fit paniquer et fit tomber le voleur par la même occasion.

Le mercenaire n'avait pas le temps de se réjouir, il restait le deuxième cavalier de l'autre côté du chariot.

Il se retourna rapidement. Pendant le temps qu'il avait passé à combattre le premier brigand, le chariot avait parcouru encore cent mètres. Il n'en restait plus que huit cents !

Le deuxième cavalier se battait déjà avec le Nan qui l'avait d'ores et déjà mordu à l'épaule ou au bras. Souvent, il en avait fallu de peu pour que le voleur tombe de sa monture. Jonque profita de ce que le brigand ne le regardait pas pour porter également un coup à sa bête. Elle se rua, se cabra et le voleur tomba à terre dans le plus grand mal.

Plus que sept cent mètres. Les brigands à pied commençaient à rattraper le chariot.
Six cent mètres.
Cinq cent mètres.
Quatre cent mètres. Galathiel avait tenté de suivre les deux précédents affrontements, en détournant les yeux à chaque coup sanglant.
Trois cent mètres.
Deux cent mètres. Les gardes de Port-Pergas commençaient un peu à comprendre ce qu'il se passait au-devant d'eux plus loin.
Cent mètres. Les brigands à pied n'étaient plus qu'à une dizaine de mètres du chariot.
Cinquante mètres. Les brigands ralentirent en voyant les soldats de Port-Pergas s'agiter.
Dix mètres. Les brigands rebroussèrent chemin. Victoire !

Galathiel sourit, contente que plus personne ne les poursuivait.

Ils étaient enfin arrivés à la ville...

[HRP : Jonque, si ce que j'ai mis dans le combat déterminant tes actions te convient pas, dis-le moi ^_^]

HRP : Suite dans "Sur le départ"]