Marche au pas vers Mirebrume

Agrath Trak'Nard
Post N° 172

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Le lendemain matin sonna le départ. A l’aube, à la porte Nord de la ville, Agrath eut la bonne surprise de trouver 50 hommes et femmes aux cernes plus ou moins prononcés qui attendaient en silence ; Aldus avait bien choisi ses hommes, sélectionnant les plus motivés : Personne n’était en retard, personne n’avait changé d’avis. Agrath procéda à la distribution des bourses, après avoir prévenu qu’il était temps de changer d’avis et qu’après ce moment, ils ne pourraient plus revenir sur leur parole, et seraient moralement engagés auprès de lui. Tandis qu’il leur remettait en personne leurs bourses, il leur tint ce discours : « Par cet argent que je vous donne, j’achète vos services et vous devenez citoyen de Mirebrume. Votre passé ne pèsera pas sur vos décisions, et vous m’offrirez votre vie et votre loyauté comme un vassal la doit à son suzerain. Vous m’obéirez en tout point, en échange de quoi j’assurerai votre bien-être, vous formerai au combat et vous offrirai cette nouvelle vie dont vous rêvez tous. » Aucun ne refusa son argent, et bientôt la troupe partit cahin-caha sur la grand-route, sous les cris de Nissias et Aldus qui tâchaient d’apprendre à ces bleus de marcher au pas, ou au moins en rang. La formation prendrait quelques temps, mais il fallait qu’en quelques jours, la troupe hétéroclite revête une apparence martiale…

Le voyage dura cinq jours, durant lesquels Nissias et Aldus menèrent la vie rude aux 50 bleus, qui s’accrochaient pourtant, serraient les dents et tentaient d’appliquer les ordres. Merannok et Elgor, qui veillaient dans l’ombre la nuit, eurent le plaisir de ne pas avoir à abattre de déserteur ; ces jeunes gens étaient francs, et faisaient des efforts pour changer le destin qui les aurait attendus s’ils étaient restés à Port-Pergas. A la fin du voyage, la troupe marchait au pas, retirait sa lame ou son arc du fourreau en synchronisation sur ordre. Les archers tiraient à l’ordre donné après s’être mis en ligne, les épéistes se mettaient en formation de combat sans trop de désordre. On ne pouvait pas dire que ces cinquante paysans débraillés étaient des soldats de métier, mais ils savaient au moins obéir aux ordres et se donner une apparence martiale. Ils apprendraient le reste comme à l’accoutumée, sur le tas et à force d’exercices.

Tandis que le sixième jour débutait à peine, la troupe arriva en vue de Mirebrume au détour du chemin….

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[Me retirer 3881 Or svp, cela correspond au prix de 35 Miliciens et 15 archers ; me rajouter ces troupes, merci (5750 Or - 25 % dû à l’achat d’un bataillon ; 10 % de baisse sur ce qui reste pour cause de Chef de Guerre) ]
Erg : Fait