Une arrivée remarquée ou remarquable?

Post N°17
°°Liana Hamaria°°

La route ne fut pas des plus déplaisante. Bien que marcher en compagnie d’un, tout de même, relatif inconnu, dans une tenue particulièrement négligée, en direction d’une angoissante ville peuplée ne fut pas dans la liste des activité qui l’enthousiasmait, Liana parvint à ce détendre pendant la marche vers la cité. Oh bien sur, elle parla assez peu, fusillant du regard tout être vivant qu’elle croisait et qui avait l’outrecuidance de lorgner sa mise.

Hormis ses vêtements en piteux état, fait déjà passablement irritant, les diverses ecchymoses et autres coupures qui bariolait sa peau claires commençaient à sérieusement lui porter sur les nerfs. Elle décida d’y faire quelque chose dès que possible.

Enfin les lourdes portes de Port Pergas furent en vue. Si elle avait été sous sa forme féline, la jeune femme aurais aplatie ses oreilles sur son crâne en voyant les gardes gardant la porte. D’ordinaire cela ne l’aurais pas gênée autre mesure, encore que, mais là, les choses étaient tout de même légèrement particulière :

Liana paraissait avoir eu maille à partir avec une bandes de chats particulièrement agressifs envers les vêtements, sans oublié sa coiffure qui aurais fait évanouir sur le champs et avec crise d’apoplexie n’importe quel coiffeur respectable. Enfin son expression indiquant clairement « celui qui ouvre la bouche regrettera de n’être pas muet », avec ses yeux verts aux lueurs passablement belliqueuses aurais fait attrapé des cheveux blancs à tout représentant de l’ordre, zélé ou non.

Le tableau ne pouvais être plus complet avec la présence à ses cotés d’un homme aux allures de gitan tout aussi débraillé que sa compagne.

Le duo avança tout de même courageusement, tendu a l’extrême pour la cas de Liana, pour arriver devant les gardes de la ville.
Tout aurais put en reste là si un goujat se prenant pour un marchant ne dépassa pas la jeune femme en la bousculant assez violemment.
Le réflexe fut époustouflant, la main fine de Liana jaillit appliquant à l’homme une énorme taloche bien sentie, qui lui fit basculer la tête en avant.
Il se retourna d’un bond, cherchant qui avait eu l’audace de le frapper. Il tomba nez a nez avec une Liana prête à en découdre, les nerfs en p’lote, une folle envie de sang trottinant dans la tête.

[Mes chères petits PNJ : que fait le marchand ? Et les gardes ?? Comment réagissent t’ils ??]

48h Up!

[Pour résumer aux MDJ: Liana et Yveresse sont arrivés aux portes de Port-Pergas. Un homme ressemblant à un marchand bouscule violement Liana qui le giffle non loin des gardes de la porte, Yveresse qui est prudent se prépare à l'action sans montrer le moindre signe d'agressivité contrairement à Liana: que font les gardes? le marchand giflé?]

Le marchand se retourna vers Liana en se palpant la joue rougie d'un air outragé.

Qui osait donc toucher sa personne ? Qui osait le violenter ? Qui dans ce monde pouvait lui vouloir du mal, lui qui avait passé sa vie à aider autrui ? Qui voulait l'empêcher de continuer son oeuvre ? Qui désirait à ce point sa mort ? Qui cherchait à l'assassiner ?

Tel fut le raisonnement qu'il tint lorsqu'il vit le visage de Liana.

"Gardes ! hurla-t-il d'une voix effrayée. Aidez-moi ! A l'aide ! A l'assassin !"

Il courut vers les gardes pour se mettre à l'abri.

Deux gardes quittèrent leur poste et s'approchèrent de la jeune femme. Ils avaient assisté à toute la scène, mais pas mesure de précaution, ils gardèrent leur lance, la pointe vers le haut. Ils avancèrent sans mouvement ni pensée hostile. Ils désiraient seulement calmer la situation.

"Que se passe-t-il, un problème ? demanda le plus barbu à Liana."
"Ouep, paske frapper quelqu'un peut vous m'ner à la prison, rajouta l'autre."

Puis, après avoir remarqué la dégaine de Liana ainsi que celle d'Yveresse, ils décidèrent de les laisser tranquille. Ils ne devaient pas avoir d'or sur eux.

"Allez, circulez. Mais, recommencez pas, sinon..."

Le marchand vit que son agresseur allait s'en sortir sans problème.

"Mais... Mais, pourquoi ? se plaignit le marchand. Vous pouvez pas laisser cet assassin en liberté. Elle a voulu m'ôter la vie. Je suis sûr que dès que vous aurez le dos tourné, elle en profitera pour abréger ma vie. Pitié."
"Silence ! Si vous continuez à perturber l'ordre de cette ville, nous allons vous mettre en prison."
"Je m'en fiche, du moment que cette meurtrière ne peut pas m'atteindre."
"Allez, filez le camp, et je ne le redirais pas une autre fois, dit le barbu à l'adresse du marchand."
"Nooon, j'veux pas être seul avec elle !"
"Bon, ça suffit ! Charles, viens avec moi. On va le conduire au poste."

Aussitôt, le marchand escorté par les deux gardes traversa les portes et entra en ville. Ils se rendirent vers le poste le plus proche.

[Voilà, j'espère que cela vous convient et que j'en ai pas fait trop.
Sinon, la prochaine fois, faites un UP dans le sujet prévu à cet effet.
https://gloire-honneur.1fr1.net/suggestions-f42/oublis-de-mdjtage-t2994.htm]

Post N°18
°°Liana Hamaria°°

Liana vit d'un très mauvais oeil l'esclandre que fit le commerçant devant la ridicule tapette qu'elle lui avait mis.

*J'aurais du lui arracher sa foutu tête, ça lui aurait appris les bonnes manières*

Persiffla t'elle en pensés, avant de se maurigéner aussitôt d'être aussi sadique ET vulgaire.

Mais avant qu'elle n'ai le temps de lancer une bonne remarque acide a l'hystérique, les deux gardes s'avancèrent. Elle vit bien qu'ils n'étaient pas hostiles, mais comment allaient t'ils réagir a la mise et figure des deux compagnons? Liana s'apprétait à défendre son honneur (oui pour celle jeune femme, tout était rapidement une question d'honneur, et dans les autres cas, une question de fièrté, quant ce n'était pas les deux à la fois. Une discussion pouvait s'avérer très compliquée avec elle!!)

Il ne fut donc pas étonnant qu'elle haussa bien haut un de ses fins et long sourcil roux devant la réaction fort débonaire des gardes, peu enclin visiblement a faire du zèle.

Mais lorsque que le marchand insista lourdement, avec des arguments qu'elle même trouva fort éxagérés (si si quant même!!) son sourcil redescendit illico, et elle plissa les yeux, signe avant coureur (parmis tant d'autre) de sa désaprobation complète.
Finalement, et le chanceux raleur ne le sut jamais ce fut sa désagrable garde a vue qui lui sauva le fond de pentalon, qui se préparait à recevoir un coup de pied bien sentie, et ben envoyé. Toute a ses fulminations, la semi féline ne vit pas Yveresse faire des pieds et des mains pour la couvrir en cas de problème. Elle n'entendit que distraitement la première phrase du jeune homme et lui répondit par un soufflement moitié dépités moitié approbatif, fixant toujours l'endroit ou le marchand méchament tapé du bulbe avait disparut. La deuxième phrase par contre elle l'entendit mieux et se tourna vers Yveresse.

Il m'a poussée, comme le rustre sans éducation qu'il est! Grogna t'elle
Elle reporta son attention sur la ville devant elle.


On y est. Dit t'elle. Puis elle regarda son compagnon lui demandant d'un regard ce qu'il comptait faire dans cette ville, et si il avait un conseil a lui donner avec qu'elle n'entre elle même. Du genre ne pas assayer de décapiter a main nue un passant...!

Post n°13:
Yveresse.

-"N'empèche que pour une bousculade il a vachement dérouillé ce cinglé!" répliqua Yveresse accompagna sa remarque avec un clin d'oeil complice.

Elle n'avait pas remarqué sa tentative pour l'aider et il en remerciait les dieux, disons que si jamais Liana l'avait remarqué son ego l'aurait mal pris... Enfin bon ce n'était pas le cas!

"On y est."

Elle semblait l'interroger du regard sur ses motivations pour venir dans cette ingnominie que l'on appelait une ville. Il le savait elle aimait autant se mêler à la foule que lui et pour elle rentrer dans ce lieu devait être une expérience fort désagréable.

"-Bah écoute on va pas y rester longtemps de toutes façon! Juste le temps que tu t'achètes des habits moins..." il la regarda de haut en bas et remarqua certaines formes que la morale interdit de montrer en public "...impudiques... Je dois de plus acheter diverses fournitures au voyage, essayer de trouver quelques petites choses à faire: voler les passants, mendier, faire un petit spectacle, manger, avaler quelques pichets de bières et surtout essayer d'avoir des informations sur des amis à moi... J'espère glaner quelques pièces au pire je pourrais toujours rejoindre les filles de joies pour la nuit... Parait-il que les grands et beaux garçons comme moi font la joie des bourgeoises... et des bourgeois..."

Avec un clin d'oeil amusé il lui emboita le pas et parti en direction de la ville.

Suite:La femme, le vieux et la fille de joie