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 Quete à Port-Pergas

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Aelia

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MessageSujet: Quete à Port-Pergas   Quete à Port-Pergas EmptySam 29 Sep - 16:35

Poste N°1
Aelia




Aelia marchait en compagnie d’Umbre dans les sombres ruelles de Port-Pergas. Son araignée dans la poche, elle regardait tout autour d’elle, dévisageant toutes les personnes qu’elle voyait, au plus grand malheur d’Umbre.

- Il n’est pas bon de dévisager les personnes qu’on ne connait pas, dans une ville qu’on ne connait pas. Je pensais que tu t’en souviendrais ! Marmonna-t-il à l’adresse de la jeune femme.

- D’accord, Umbre, j’arrête, répondit-elle une pointe de lassitude dans la voix.

Pourtant elle continua, mais plus discrètement pour ne pas s’attirer les foudres de son maître. Celui marchait d’un pas assuré, comme s’il avait toujours vécu là. Ce qui fit penser à la jeune femme qu’elle ne connaissait rien du passé de son mentor. Mais elle savait que lui demander ne servait à rien, il lui révélerait le moment venu. Comme toujours….

Soudain, son maître s’arrêta devant une porte. Comme toutes les autres dans la ruelle, la maison n’était pas large, plutôt construite en hauteur, et sa façade était plus noire que blanche. L’ensemble était plutôt désolant, montrant bien que l’on ne se trouvait pas dans les quartiers les plus riches de la ville. Umbre baissa sa capuche, révélant de court cheveux qui avait du être noir dans sa jeunesse, mais qui aujourd’hui était plutôt couleur poivre. L’homme était habillé d’un long manteau noir cachant entièrement son corps. Mais Aelia savait bien qu’il y avait après une armure de cuir noir, faites pour le combat, et qu’elle en aurait eu une fois sa formation terminé. Umbre frappa deux fois à la porte, qui s’ouvrit, laissant entrevoir le visage d’un homme rongé par la vérole. - Entre, fut le seul mot qu’il prononça.

Son maître se retourna, la regarda, et lui fit signe de s’éclipser. - Occupe-toi, je te retrouverais ce soir, dit-il avant de rentrer dans la maison. Aelia resta encore quelques secondes après que la porte se fut refermée, espérant peut-être qu’on la lui rouvrirait pour une dernière recommandation. Enfin elle se retourna et, tous les sens aux aguets, et continua son chemin.
La rue était déserte, il n’ya avait pas âme qui vive. Difficile ainsi de trouver quelque chose à faire. Pourtant, à peine 20 minutes plus tard, un homme l’interpella.

- Psst ! Vous là, je vois que vous êtes un mercenaire près à tous pour une récompense, il se trouve qu’il me faut quelqu’un près à tuer sans problème, il vous faudrait assassiner un jeune homme qui habite pas loin, dans la maison au toit rouge, vous le reconnaitrez facilement, il est blond, petit et à les yeux d’une vert bouteille. Si vous le tuer et que vous me ramenez l’anneau qu’il à au doigt, vous aurez une récompense. Ne me demandez pas pourquoi vous devez le tuer, j'ai mes raisons.

* J’ai l’air d’un mercenaire prêt à tous pour une récompense ??? Moi ???C’est ça oui. Mais d’un autre côté, c’est assez tentant, et il y a une récompense au bout… Umbre serait fier de moi si je ramenais de l’argent. … *

- C’est d’accord, j’accepte.

Il ne fit pas mine de lui donner plus d'informations, mais acquieça.
Après ces quelques mots échanger, chacun des deux personnages s ‘éloigna de son côté. Aelia allait tuer son premier homme pour de l’argent ….

Ne voulant y réfléchir plus longtemps, elle se dirigea vers cette maison au toit rouge. Mais avant de vouloir forcer la porte d’entrée, elle vérifia son matériel. Son arme coulissait correctement dans son fourreau, et elle avait injecté un poison à Velours, son araignée géante. Elle était donc prete à combattre. Malheureusement, il n’y avait aucune végétation en vue, et elle ne pourrait pas se guérir pendant le combat, ni après, pourvu que la chance soit avec elle …

Elle s’approcha de la maison, vérifia que personne ne la regardait, et commença à trafiquer la serrure …

[HRP: Est-ce que un MDJ veut bien intervenir ? ]
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MessageSujet: Re: Quete à Port-Pergas   Quete à Port-Pergas EmptySam 29 Sep - 17:21

Un garde arriva pas loin de la maison, il avança vers Aelia. Aelia commençait à paniquer, mais le garde fut distrait par un bruit.

- A l'aide au voleur, on m'a volé, le gamin là bas !

Le garde commença à courrir vers le présumé voleur, Aelia avait eu chaud...
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MessageSujet: Re: Quete à Port-Pergas   Quete à Port-Pergas EmptyDim 30 Sep - 0:25

Poste N°2
Aelia


*Fausse alerte … *

Pour sa première mission en solitaire, Aelia avait eu de la chance. Beaucoup de chance, il fallait quel soit prudente. Tuer un homme n’était pas une mince affaire, surtout pour une jeune fille qui ne l’avait jamais fait.

Un clac discret retentit, et la porte de la maison s’ouvrit doucement. Montrant son bon état, elle ne grinça pas quand la femme la poussa. Elle la referma doucement, essayant de faire le moins de bruit possible. Elle n’enclencha pas le verrou, espérant ainsi faciliter sa sortie. Se déplaçant à tâtons dans la pièce, elle s’habitua peu à peu au noir qui y régnait. Bien qu’elle puisse apercevoir deux fenêtres, elles étaient toutes les deux fermés par des volets.

* Eh, m*****, moi qui voulais m’échapper par là en cas de souci c’est râpé ! *

Aucuns jurons n’étaient sortis de la bouche d’Aelia, et elle n’avait pas baissé sa concentration. Elle avait appris à rester concentrer et à ne pas faire percer ses sentiments lors de missions. Velours était partis en éclaireur, un peu plus loin, n’ayant aucun problème pour voir dans le noir. Après avoir fouillé les deux salles qui formaient le rez-de-chaussée sans pour autant avoir trouvé quelque chose ou quelqu’un, la jeune femme entreprit de monter les escaliers. Des torches brillaient à intervalles régulier dans l’escalier, et elle ne savait si elle devait s’en réjouir. Elle aurait une meilleure vision, mais son ennemi aussi …

Marchant sur le bord des marches pour éviter les craquements, elle monta lentement les escaliers, une marche après l’autre tentant d’éviter les grincements. Pour se rassurer, elle toucha le pommeau de sa rapière, mais la relâcha avec regret lorsque Velours lui transmit un message.

Un homme, endormi, dans une chambre.

Parfait, tu en es sur ?

Non.

OK, on va faire avec. Cache-toi discrètement non loin de lui, et tu le piqueras lorsque je le réveillerais.

Tu ne veux pas le tuer dans son sommeil ?

Non !!! Je ne pourrais pas, il a le droit de mourir au combat…

Et toi, tu vas mourir bêtement

Ça me regarde.


Après ce petit dialogue qui avait à peine durer une seconde, où Aelia n’avait été consciente de rien d’autre que de l’esprit de son araignée, elle finit de monter les marches de l’escalier. La présence de tapis renforça son impression d’être dans une maison plus riche que la moyenne dans la rue, beaucoup plus riche. Arrivé devant la porte, elle pensa juste lui voler la bague et la rapporter à l’homme, mais malheureusement celui-ci avait bien précisé que son propriétaire devait mourir.

Doucement, elle ouvrit la porte où devait dormir l’homme aux yeux verts bouteille. Alors que la maison était dans le noir, la pièce était éclairée par une douce lumière tamisée. La pièce ne contenait qu’un lit où reposaient l’homme, et un bureau dans un coin, remplie de parchemins et de pots d’encres. Elle repéra une fenêtre, grande ouverte, qui rafraîchissait la pièce. Elle ferma donc la porte, pour qu’aucun courant d’air ne vienne la faire claquer et la trahir. Pas maintenant, pas alors qu’elle était si près du but…

* Il est peut-etre déjà mort ??? Ce serait bien, ça m’éviterait de le tuer … Mais bon, faut pas trop rêver, et surtout ne prendre aucun risque. *

Aelia s’approcha de l’homme, lui donna une claque pour le réveiller, recula prestement, et se mit en position de combat. Elle vit son araignée cacher non loin, et elle-même était prête à se battre. Elle avait dégainé sa rapière. Mais avant de le tuer, elle lui dirait pourquoi. Il ne fallait pas qu’il meure ignorant…

[HRP : Un MDJ peut intervenir ?]
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MessageSujet: Re: Quete à Port-Pergas   Quete à Port-Pergas EmptyDim 30 Sep - 12:17

Elle donna une forte claque sur la joue de l'homme

Il ne bougeai pas...

Soudain, l'homme tomba de son lit. Il avait le ventre ensanglanté, des écorchure partout. Il lui manquait un doigt. Celui où il y avait la bague.

Puis, il y eu le bruit d'un verre qui se casse par terre à l'étage en dessous...
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MessageSujet: Re: Quete à Port-Pergas   Quete à Port-Pergas EmptyDim 30 Sep - 13:10

Poste N° 3
Aelia


Aelia failli vomir. L’homme avait le ventre ouvert, et des boyaux en sortaient. Sur son visage, on pouvait lire une douleur immense. Ses cheveux blonds étaient poisseux à cause du sang coagulé, et la jeune femme se demanda comment elle avait fait pour ne pas le voir avant. Il avait de multiples coupures sur le corps, et malheureusement, un doigt lui manquait.


* Le doigt avec la bague !!! M****, m****, m***** ! *


Alors qu’elle allait fouiller le corps pour voir qui jamais la bague n’y avait pas été caché, elle entendit un bruit de verre se cassé au rez-de-chaussée. Se moquant désormais du faire du bruit, elle courut vers la porte, l’ouvrit et sans prendre le temps de la refermer courut vers l’escalier. Elle descendit les escaliers le plus vite possible, mettant en pratique tous ce qu’elle avait appris. Il n’était pas question qu’elle laisse s’échapper la personne qui avait fait ça. Elle allait le tuer, ne serait-ce que pour venger le petit homme, et aussi parce qu’elle n’avait aucune envie de rater sa première mission. C’était une question d’honneur, et aussi d’orgueil.

Perdu dans ses pensées, elle faillit tomber dans un trou. En effet une marche avait été percée, et elle n’avait du sa survie qu’à son araignée qui lui avait crié de s’arrêter - dans l’esprit évidemment. Se maudissant intérieurement, elle n’arrêta pas pour autant sa course poursuite. Il fallait qu’elle aille vite, bientôt la personne pourrait s’échapper, mais si elle avait un minimum de bon sens, elle combattrait Aelia, qu’elle avait déjà du entendre…

* Velours !! Trouve-la !! *

.Une pensée s’imposa à l’esprit de la jeune fille : Qui aurait pu en vouloir à ce petit homme en plus de l’étrange personne qui l’avait interpellé ? Cet homme était mort parce qu’il avait l’anneau, elle en était sur maintenant. Mais que représentait-il ?? A quoi servait-il ?? Décider à élucider ses questions plus tard, elle s’adressa à son araignée.

Il est sorti ???

Non.


Arrivé à la porte d’entrée, elle ferma le verrou, s’assurant ainsi que son ennemi ne s’enfuirait pas facilement. Puis, elle se retourna lentement, tous les sens aux aguets, à l’affut du moindre bruit. Mais la maison était silencieuse, il n’y avait plus un bruit, plus un souffle. Elle-même respirait doucement, pour ne pas se faire remarquer. Elle en était sur maintenant, la maison était trop silencieuse. Si elle arrivait à apercevoir des formes ressemblant à des meubles, son ennemi aussi. Et si elle était habillée en noir pour son haut, son corsaire était d’un blanc éclatant, facilement repérable.

Décidée comme elle l’était à ne pas être repérable plus longtemps sans pouvoir elle-même trouver son ennemi, elle avança vers les lampes torches de l’escalier, et en prit une. Averti par Velours que son ennemi n’était pas dans la pièce, elle alluma à l’aide de celle qu’elle avait dans la main toutes celles que contenait la pièce.

Elle se retrouva donc bientôt éclairée par la même lumière que dans la chambre du cadavre. Aelia vit la pièce sous un genre nouveau. Très bien aménagé, on pouvait voir des tableaux et des miroirs aux murs. Sur le sol, un immense tapis recouvrait toute la surface de la pièce, et elle remarqua deux meubles. La maison appartenait vraiment à un riche personnage, qui s’était installé dans les quartiers malfamé pour on ne sait quel mystère. Cette pièce donnait sur deux autres, qu’elle n’osa explorer, de peur de se faire prendre pas surprise. Son ennemi était là, qui la guettait. Autre ces deux issus, il y avait donc la porte d’entrée, qu’elle avait elle-même verrouillé, et les escaliers. Décidé à ne pas attendre plus longtemps, elle se posta à un endroit où elle pouvait voir les deux portes, et l’escalier.

La jeune femme prit la parole, s’adressant à son ennemi, tapis dans l’ombre. Elle ne criait pas, mais parlait d’une voix forte. Elle parlait d’une voix qu’elle aurait voulue plus assuré. Mais au moins elle ne tremblait pas. L’apprenti assassin dégaina sa rapière.

- Viens. Viens te mesurer à moi, qui que tu sois ! Je t’attends. Ne reste pas caché dans l’ombre, comme un couard !! Elle avait essayé de le provoquer, et avait failli s’énerver, mais elle se reprit, il ne fallait pas qu’elle combatte avec haine, mais avec l’esprit concentré.

Velours, prépare-toi à la piquer à mon signal !

Aelia allait faire son premier combat sans Umbre, et cette fois-ci, elle jouait sa vie …

[HRP: MDJ ? Vous le faites intervenir ?]
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MessageSujet: Re: Quete à Port-Pergas   Quete à Port-Pergas EmptyDim 30 Sep - 13:28

Aelia avançait dans le début de la pénombre.

Soudain, elle entendit le bruit d'une épée qui se sort d'un fourreau.

-Stop, on ne bouge plus...

Une fine lame vint se posé sur le cous de la jeune femme.

-Et dites à votre animal de venir sur votre épaule. Sinon...

L'homme était très confiant...

-Vous allez vous assoire calmement sur ce siège et lâcher votre arme. N'essayer pas de vous battre, je gagnerais... Si vous voulez une preuve, je suis passé derrière vous alors que vous pensiez me voir si je passais. On va commencer lentement. Je ne veux pas vous tuer. Pourquoi êtes vous ici?

L'homme fit assoirAelia sur un siège qu'il y avait près d'eux. Son visage était caché par la pénombre mais elle pouvait voir qu'il avait une armure de cuir sur le corp. Son épée était toujours pointée sur la femme. Il l'a tenait par une main gantée...

-Pour votre arraignée, j'ai de l'anti-poison que je garde toujours sur moi. Mon métier m'y oblige. Alors, si je la voie sur votre épaule et que vous restez assise, j'abbaisserai mon arme... Vous récupèrerez la votre quand vous sortirez...
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MessageSujet: Re: Quete à Port-Pergas   Quete à Port-Pergas EmptyDim 30 Sep - 16:40

Poste N°4
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- Stop, on ne bouge plus...

Une lame vint doucement se poser sur le cou de la jeune femme. L’acier froid contre sa gorge lui fit penser que c’était surement cette lame qui avait tué le petit homme blond aussi affreusement. Une rage l’envahi. Mais il ne lui était pas venu à l’esprit que cette personne le méritait… Ne voulant pas mourir bêtement en désobéissant, elle se força à ne pas bouger. Respirant le plus lentement possible, pour évacuer sa peur. Inspirer, expirer, inspirer, expirer …

- Et dites à votre animal de venir sur votre épaule. Sinon...

* Mais c’est pas possible, il est trop fort ce gars !! Comment il a deviné que Velours était ici ???? Et même que j’avais un animal ??? … je sais pas qui il est, mais peut-être est-ce un ami d’Umbre, dans ce cas, j’ai peut-être une chance de m’en sortir… En tout cas il est doué… *

-Vous allez vous assoire calmement sur ce siège et lâcher votre arme. N'essayer pas de vous battre, je gagnerais... Si vous voulez une preuve, je suis passé derrière vous alors que vous pensiez me voir si je passais. On va commencer lentement. Je ne veux pas vous tuer. Pourquoi êtes-vous ici?

Obligé d’admettre la véracité de sa réponse, la jeune femme s’asseya sur le siège que l’homme lui tendit. Elle lâcha avec précaution son arme, la posant sur le sol. D’esprit à esprit, elle appela son araignée, qui vint prestement grimper sur son épaule. Comme si elle avait compris, elle ne fit pas le moindre geste menaçant envers l’homme. Pourtant, une pensée naquit peu à peu dans son esprit pour s’imposer totalement : S’il était si doué , comment se fait-il qu’elle l’avait entendu cassé un morceau de verre ? Une personne aussi forte l’aurait évité. Peut-être n’était-il pas si meilleur qu'elle que ça ..

-Pour votre araignée, j'ai de l'antipoison que je garde toujours sur moi. Mon métier m'y oblige. Alors, si je la voie sur votre épaule et que vous restez assise, j'abaisserai mon arme... Vous récupèrerez la votre quand vous sortirez...

Bien qu’elle avait envie de lui cracher à la figure tant elle était énervé de s’être fait avoir si facilement, elle s’obligea au calme, et détailla l’homme en silence. Elle le trouvait assez sympathique, bien qu’il lui ait mis une lame contre la gorge. Il n’avait rien d’une brute épaisse. Il ne s'était même pas enervé qu'elle l'ait insulté. Malgré tout, elle ne devait pas se fier aux apparences. Dans la pénombre, elle ne pouvait pas apercevoir son visage, et sa voix ne lui disait rien. Cela ne voulait pas pour autant dire que c’était un inconnu, car il pouvait très bien modifier sa voix, comme elle avait appris à le faire. Réfléchissant aux personnes qu’Umbre connaissait qui pouvait correspondre à cet inconnu, elle remarqua son armure en cuir, qui avec le peu de lumière que diffusait les torches lui apparaissait noir…

* Il a la même qu’Umbre !!!Soit c’est lui, et il me joue un tour, soit tous les assassins à la fin de leur formation en reçoivent une. Ou il l’a juste acheté, et c’est par hasard que mon maître à la même que lui. *

Abandonnant ses pensées, elle se décida quand même à répondre, pour montrer sa bonne volonté, et pour peut-être en savoir plus sur ce mystérieux inconnu. Il avait abaissé son arme depuis longtemps, mais Aelia savait qu’elle pourrait à tout moment lui couper la gorge …

-Pourquoi je suis ici ? Mais à votre avis ? Je pense que nous sommes là pour les mêmes raisons, bien que je ne comprenne pas pourquoi …

Voyant qu'il attendait plus, et qu'il attendrait qu'elle lui dise, elle reprit.
- Je devais prendre un anneau, et tuait la personne qui le portait, ça vous va ?! répondit-elle avec agressivité. Hésitant quelques dixième de secondes, elle posa finalement sa question. Connaissez- vous Umbre ??

Elle avait parlé d’une voix plus assuré que la première fois, ses petits exercices pour inspirer et expirer avait porté leur fruit. Elle en avait eu besoin, l’apprenti-assassin n’aurait même pas pu parler si elle n’avait pas contrôler ses émotions. Un mélange d’impatience qu’il lui réponde, de rage de n’avoir pas pu se défendre, de honte de n’avoir pas réussi à le voir, et de peur de ne pas s’en sortir vivante bouillonnaient dans son esprit, mélangeant et rendant confuse ses pensées. Elle avait encore beaucoup à apprendre, et cet homme venait de lui prouver …

Attendant avec impatience la réponse de cet homme qui ne paraissait pas avoir d’âge précis, elle regarda sa rapière. Celle-ci n’était pas très loin d’elle, et en le prenant par surprise, elle arriverait peut-être à la récupérer, et à s’enfuir. Et tant pis pour la récompense. Comme si il avait lit dans ses pensées, alors qu’il avait juste suivit son regard, il écarta du pied l’épée, qui partit bien trop loin au goût de la jeune fille. Elle écouta donc l’homme répondre.

[ HRP : Si un MDJ veut bien intervenir .. ]
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MessageSujet: Re: Quete à Port-Pergas   Quete à Port-Pergas EmptyDim 30 Sep - 16:58

-Umbre?? Hum... peut-être... Pourquoi?

L'homme écarta l'épée d'Aelia. Il s'assis sur le lit. et baissa son arme mais il la tenait toujours dans sa main...

-Alors vous êtes là aussi pour la bague. C'est étrange... Vous ne le savez peut-être pas, mais cette bague est magique et attire beaucoup de monde... On dit qu'elle a appartenus à un grand sorcier nommé Agramos. Mais c'est ce qu'on prétend...

L'homme sortit une gourde bue quelques gorgée et en proposa à la femme...


[HRP] Tu n'est pas obligée d'appeller toujours les MDJ Wink C'est pas que tu me déranges, loin de là, mais il y a peux de MDJ disponible pendant la semaine donc voila Wink [/HRP]
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MessageSujet: Re: Quete à Port-Pergas   Quete à Port-Pergas EmptySam 6 Oct - 13:51

Poste N°5
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- Umbre?? Hum... peut-être... Pourquoi?

La jeune femme ne répondit pas, préférant garder sa réponse pour plus tard. Peut-être que de savoir qu’Umbre était son maître lui être utile. Cet homme pouvait être un ancien ami et compagnon de son maître, où être un de ses ennemis ? Aelia ne devait en aucun cas baisser sa garde et sa vigilance, elle était trop en danger pour cela. L' homme lui, semblait au contraire en total confiance. Il savait qu'il était plus fort qu'Aelia, et elle-même l'avait compris. C'est pourquoi il baissa lentement sa lame, mais ne la lâcha pas, ni ne la posa à côté de lui. Il n'était pas inconscient pour autant ....

S'asseyant sur une chaise en face de sa nouvelle connaissance, il reprit la parole, sans réagir devant la mutisme de sa compagne.

- Alors vous êtes là aussi pour la bague. C'est étrange... Vous ne le savez peut-être pas, mais cette bague est magique et attire beaucoup de monde... On dit qu'elle a appartenus à un grand sorcier nommé Agramos. Mais c'est ce qu'on prétend...

Cette phrase mit fin au mutisme d'Aelia. Alors qu'elle pensait devoir faire silence pendant tout le reste de leur rencontre, elle savait maintenant pouvoir prendre la parole. Ainsi c'était une bague magique .... Elle s'en était doutée bien entendu, mais n'avait pas de réelle preuve. Bien que l'homme en face d'elle n'en apporte pas non plus, elle voulait le croire. Peut-être que savoir la bague magique pouvait excuser le meurtre qui avait été commis pour la récupérer. Le meurtre la dégoutait, surtout celui-ci, la façon dont l'homme aux yeux verts avait été tué était atroce ... Mais le meurtre n'était pas une partie importante de son futur métier ? Ne devrait-elle pas tuer avec discrétion des dizaines de personnes ? Avec des poisons, ou avec sa lame ? N'était-elle pas une sorte de mercenaire ?

Alors qu'elle allait continuer sur ses pensées philosophiques et démoralisantes, l'homme en face d'elle sortit une gourde, la déboucha, but deux trois gorgées puis lui demanda si elle en voulait. Répondant par la négative d'un signe de tête, elle attendit qu'il prenne la parole. Parce qu'il ne semblait pas décider à la faire, elle se lança à sa place:

- Que savez-vous d'autres sur cette bague ? Je veux dire, pourquoi la veut-on ? Quelle magie contient-elle ? Elle s'était exprimée d'une voix empreinte de curiosité et de crainte respectueuse. Après tout, la magie était un domaine méconnue de beaucoup de gens, et comment savoir ce qu’elle pouvait faire ?

Elle espérait vraiment que l'homme en face d'elle allait laisser son caractère mystérieux pour lui réponde. Mais non, le visage toujours caché, il attendit quelques instants avant de répondre. Aelia apercevait maintenant tout le reste de son corps, mais son visage aux contours inconnus restait toujours dans l'obscurité, comme si l'ombre elle-même le suivait, ne voulant qu’on le découvre.

- Je ne sais rien d'autres ... Rien que vous ne puissiez comprendre ....

Retenant de crier son indignation dont elle avait beaucoup envie, elle se contenta de hocher la tête. Si elle c'était mise à crier l'injustice ne l'aurait-on pas prise pour une enfant à peine rentré dans l'adolescence? Au contraire Aelia voulait être prise pour une adulte. Une adulte responsable.

Un silence envahi la pièce, et l'on aurait pu entendre une mouche voler, si celle-ci se l'était permis. On aurait dit que le monde retenait son souffle. Personne ne savait quoi dire, et personne ne voulait rien dire. Aelia, retombés de rage dans son mutisme, brûlait d'envie de poser des questions, mais ne voulait pas être confrontés à un échec. L'assassin, comme s'il semblait réfléchit, fini pas prendre la parole :

- Comment connais-tu Umbre ?

Qu'il l’est tutoyé eu lieu de la vouvoyé ne dérangeait nullement la jeune fille, qui ne s’en était même pas aperçu. Elle était obnubilée par la question que venait de poser l'homme en face d'elle. S'agissait-il d'un piège ? D'une façon de la tester ? De lui retirer des informations ? L'apprentie- Assassin n'avait aucune idée de ce que recelait la question. Elle se décida néanmoins à répondre, pour montrer qu'elle faisait des efforts pour lui faire plaisir et se montrer courtoise.

- Umbre me sert de maître.

Elle ne voulait pas non plus s’étendre sur sa vie privée, c’est pourquoi elle c’était contentés de ces quelques mots.

Tu es une apprentie-assassin.

C’était une affirmation, plutôt qu’une question, bien que la demoiselle la perçoive comme cela.
Aucune parole ne fut prononcée mais Aelia fit un hochement de tête affirmatif.

- Apprends à plus t'exprimer, hocher sans arrêt la tête n'est pas le meilleur moyen pour donner confiance à ceux qui t'entoure.

Aelia était toujours ouverte aux suggestions pour s’améliorer. Dans le cas contraire, elle aurait fait l’inverse de ce que lui aurait dit l’homme et aurait continué à hocher la tête obstinément.
" D'accord" fut le seul mot qu’elle prononça pour montrer qu’elle avait compris et qu’elle ferait des efforts.
Après ce petit dialogue, l'inconnu ne prit plus la parole pendant quelques instants pour finalement rompre le silence naissant :

- Bien, je veux voir ce que vaux l'enseignement d'Umbre ... Tu veux faire un petit combat amical ?

- Qu'est-ce que j'y gagnerais ?

Sa reconnaissance éternelle.

C'était Velours, qui venait de prononcer ses premières paroles depuis la rencontre avec l'inconnu. Se retenant de pouffer, ce qui n'aurait pas fait sérieux, et écouta la réponse de l'homme.

Quelques astuces et si tu te débrouilles bien... .çà. Il sortit un objet de sa poche, le fit virevolter en l'air, puis le rangea aussi rapidement qu’il l’avait sorti. Elle ne réussit pas à distinguer ce que c’était bien qu’elle en avait une petite idée.

J'accepte.

Bien alors, va chercher ton arme. Et surtout, ne t'attends pas à gagner ...

La confiance dont faisait preuve l'homme lui donnait une envie difficilement répressible de lui répondre méchamment, et de crier. Sans se douter qu'il le faisait peut-être exprès, elle avait assez d'intelligence pour savoir que ça ne servait à rien de s'énerver, et se leva donc pour aller chercher sa rapière, un peu plus loin dans la pièce. Lorsqu'elle revint, l'assassin avait décalé les deux chaises, et était en position de combat.

Velours avait quitté l'épaule d'Aelia depuis longtemps, pour ce balader dans la pièce. Mais cette dernière savait que l'araignée était prête à agir. Car pour elle le terme de bataille amicale n’existait pas. On tuait ses ennemis ou sa nourriture, et on ne se battait pas pour rien.

Elle se positionna, évalua son adversaire, puis, attendit que le combat commence...

[HRP: MDJ, vous inquiétez pas, je vais répondre moi-même à mon poste ...]
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MessageSujet: Re: Quete à Port-Pergas   Quete à Port-Pergas EmptyMer 10 Oct - 15:21

Poste N°6
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Bien que ce fût un combat amical, Aelia allait y mettre tout son savoir-faire. Hors de question qu’elle se laisse trop facilement gagner. Le seul fait de savoir qu’elle allait de toute façon perdre la rendait folle de rage. Elle ne voulait pas perdre, elle voulait montrer que l’enseignement d’Umbre avait porté ses fruits et que pour son jeune âge elle avait du talent. Se forçant à refouler sa colère, elle laissa son adversaire commencer.

Sans se parler, il était convenu qu’ils n’utiliseraient pas leurs pouvoirs pendant ce combat. L’important était la manière de combattre. Ils commencèrent par faire un cercle. Puis l’inconnu attaqua. Aelia repoussa son attaque facilement. Celle-ci avait été faite juste pour l’évaluer, connaître son niveau, la tester. Il relança une attaque, qu’elle para de nouveau. Elle le laissa continuer, sans pour autant contre-attaquer. Selon une des méthodes d’Umbre, il fallait d’abord tester son adversaire, savoir ce qu’il valait, et ensuite le battre sur ses points faibles. Et le meilleur moyen, c’est de le voir se battre. Pourtant, elle ne voyait aucune faille dans la position, l’attaque, ou la défense de son adversaire. Elle parait les coups qu’il donnait sans même réfléchir, avec un automatisme dû à ses nombreuses heures d’entraînements. Et lui n’augmentait pas le niveau de ses attaques, ou alors très faiblement. Soudain, il lança une attaque plus vive qu’une autre. Et là, le temps passa comme au ralenti. Elle essaya tant bien que mal de la parer, failli réussir, mais la lame de l’assassin glissa sur la sienne et alla lui entailler le mollet. Aelia avait apprit à ne pas se préoccuper de ses blessures, à ne pas s’en soucier, à oublier la douleur. C’est pourquoi elle ne sentit pas le sang couler le long de sa jambe, et tomber sous forme de fine gouttelette sur le sol. Elle regarda son adversaire, leurs yeux se croisèrent. Pendant un dixième de seconde, ils ne bougèrent plus.

C’était le signal de départ. A partir de là, les attaques passèrent au niveau supérieur, fini les petites escarmouches, place aux choses sérieuses. Bien qu’il n’utilise pas toutes ses capacités, Aelia devait faire preuve d’adresse et d’imagination pour parer toutes les attaques de cet homme si étrange. Et elle devait se remémorer tout le savoir faire d’Umbre pour pouvoir lancer des attaques qu’il contrait facilement. Pour ne pas penser à son évidente défaite, et se concentrer d’avantage, la jeune escrimeuse se répétait une maxime de son maître.

* Main sûre, pied ferme, esprit vif, main sûre, pied ferme, esprit vif, main sûre ….*

Umbre lui avait dit que c’était les trois éléments qui permettaient de gagner chaque combat. Et la jeune femme y croyait vraiment…
Le combat continuait, inlassablement. L’apprentie-assassin parait, contre-attaquait, attaquait, sans grand succès. Oui, elle avait réussi à ne pas se faire blesser, mais elle n’avait pas réussi à battre son adversaire, et en ça elle se sentait perdante. Mais elle ne voulait pas abandonner, rien n’était joué, tout pouvais encore changer. Pourtant, Aelia se fatiguait petit à petit.La jeune femme ne savait pas depuis combien de temps durait le combat, mais elle savait que le temps pouvait être très long s'y on s'y intéressait. Bientôt, elle serait trop fatiguée pour continuer.

C’est alors qu’un miracle se produisit, pour la jeune fille évidemment. Une aubaine. Une chance inouïe. Il y avait un trou dans la défense de son adversaire. Pendant un peu près une seconde, l’inconnu qui la dominait depuis le début parut ailleurs. Aelia saisit l’occasion. Elle savait qu’elle ne se représenterait plus. Alors elle rentra dans la défense de l’adversaire, et pointa sa lame sur le cœur de ce dernier. Celui-ci ne parut même pas la remarquer. Haletante, le souffle court, elle réussit tant bien que mal à prendre la parole :

- J’ai gagné …


Dans sa voix, un mélange de triomphe, et d’incompréhension se faisait sentir. Comment se faisait-il qu’elle avait pu le gagner ? Et pourquoi avait-il l’air absent ? Savoir qu’elle n’avait peut-être pas gagnée par son talent mais parce que son adversaire était distrait la blessait dans son orgueil. Elle s’efforça de ne pas le laisser paraître, et reprit la parole :

- Heu … ça va ?

Alors qu’elle pensait être confrontée à un nouveau silence, elle entendit l’homme répondre :

- Chut ! Ecoute et tais-toi, petite sotte !

* Woh... Faut qu'il se calme *

Elle tourna son regard vers l'assassin , comme pour vérifier que c’était bien lui qui avait prononcé ses paroles. Il ne parlait plus, ne la regardait pas, et son regard était fixé derrière elle, vers la porte. Pendant le combat, ils s’étaient déplacés, et maintenant la porte d’entrée n’était plus en face d’eux, mais en diagonale. Elle se retourna pour regarder, mais ne vit rien. La porte était tout ce qu’il y’a de plus normal. Alors que plus personne ne parlait dans la pièce, elle entendit des voix ! Eh oui, il y avait quelqu’un qui allait rentrer dans la maison. En lançant un combat, ils avaient oubliés que les autres habitants de la maisonnée pouvaient rentrés à tout moment. L’inconnu qui lui était un peu plus connu maintenant se remit à parler :

- Bon, je n’ai pas le choix … Suis-moi !

* ça fait plaisir de se sentir aimer ...*

Aelia récupéra Velours, qui alla se mettre sur son épaule, et suivit l’homme sans poser de questions. Elle le suivrait partout où il irait. Elle l’écoutait maintenant comme elle écouterait Umbre. En toute confiance. Il monta les escaliers aussi silencieusement que la mort elle-même, Aelia essayant tant bien que mal de le suivre, et s’arrêta en haut des marches. Il s’accroupit, lui fit signe de ne prononcer aucun mot. L’apprentie-assassin l'imita et attendit. A peine quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrit brutalement.

- Mais qu’est-ce qui lui a prit à cette andouille de fermer la porte à clé !! B*****, il a peur de quoi ! Qu’on le cambriole ??? Pffff ….C’est terrible comme il peut être débile.

La voix qui venait de faire valoir son avis était indéniablement masculine. Sans êgtre ni grave, ni fluette, elle était sonore. Il était très facile d’identifier son propriétaire entre les deux personnes présente. C’était un homme de taille normale, d’une trentaine d’année. Les cheveux blonds, les yeux verts bouteille, il ressemblait beaucoup à l’homme mort atrocement à l’étage. Ce devait être son frère, ou son fils … A ses bras Aelia pouvait apercevoir une ravissante jeune fille rousse. Les cheveux longs et bouclés, flamboyant et plein de reflets grâce à la lumière qui venait de pénétrer dans la pièce, elle avait des yeux verts pomme sur un visage constellé de tache de rousseur. Elle ne devait pas avoir plus de 20 ans. En prenant en compte sa façon de caresser le bras de l’homme près d’elle, et aux habits qu’elle portait, ce devait être une fille de joie. Radoucissant son ton de voix, après quelques jurons bien sentis, le jeune homme se tourna vers sa compagne.

- Tu viens ?

- On va où ?

- A l’étage, dans la chambre de mon père, il est absent ….

Après ce court échange de parole, il ferma la porte, et se dirigea vers les escaliers, la jeune femme le suivant de près…
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MessageSujet: Re: Quete à Port-Pergas   Quete à Port-Pergas EmptyMer 10 Oct - 16:35

Poste N°7
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L’assassin près d’Aelia n’attendit pas que les deux personnes se trouvent devant lui pour bouger, dès que ceux-ci eurent fermée la porte, il se dirigea vers le bout du couloir, dans la chambre du mort, là où devait aller les deux nouveaux venus. Evidemment Aelia le suivait de près, ne voulant pas risquer sa peau en restant là-bas plus longtemps. Ils marchaient courbés, courant le plus vite possible, pour rester dans les zones non éclairés par les lanternes. Ils entrèrent dans la chambre du défunt en faisant attention à ne pas faire grincer la porte. A l’intérieur, la jeune femme failli vomir tant l’odeur de décomposition était horrible. Cela faisait déjà plusieurs heures que l’homme était mort. Sans le vouloir, elle regarda le cadavre, par terre. Et elle ne put en détacher les yeux. Le premier mort qu’elle voyait. Elle était sur de s’en souvenir toute sa vie.

L’homme, lui, s’activait sans perdre de temps. Il prit un sac dans un coin de la chambre, en sortit une corde et la déroula. Elle avait l’air solide. Il trouva une prise non loin de la fenêtre ouverte, et y attacha la corde en faisant un nœud efficace mais très difficile à faire. Pendant ce temps là, la jeune femme avait réussi à détacher son regard du corps sans vie qui gisait sur le sol. Elle s’était approchée d’un petit bureau, éclairé d’une lampe à huile, et recouvert de parchemin, de carnet et autres paperasses. En y faisant plus attention, elle vit un petit carnet de voyage. La couverture était en cuir noire, et une centaine de feuille vierge était reliées entre elle à l’intérieur. L’ouvrage semblait de bonne qualité. Assez pour attirer l’attention d’Aelia. Elle savait lire, mais aussi écrire, utile lorsqu’on est herboriste. Elle avait même des herbiers, qu’on lui avait donné où qu’elle avait écrit du temps où elle était encore dans sa famille adoptive. Alors ce petit carnet l’intéressait vraiment …

Sans plus hésiter, elle s’en empara, et le rangea dans son sac, puis alors que l’on entendait des pas dans le couloir, l’assassin qui lui sauvait la vie en lui trouvant un moyen de sortir l’appela. Il fallait qu’il s’en aille. Elle acquiesça, et se précipita vers la corde. Elle la prit, grimpa sur le rebord de la fenêtre, et commença à descendre. Elle fut relativement facile. Savoir grimper faisait partie de son métier, mais Aelia n’était pas habitué à le faire dans ces conditions. Il faisait presque nuit noire, les prises était quasiment absente, et la peur de se faire découverte trônait par-dessus tout. Pourtant, elle arriva bientôt sur le sol, et fit signe à son compagnon qu’il pouvait y aller. Mais l’homme était déjà au sol, juste derrière elle.

Elle n’avait pas compris ce qui c’était passé et ne voulait pas comprendre. Le seul fait de savoir qu’un jour elle pourrait le faire lui suffisait. Alors qu’il essayait de récupérer la corde, on entendit un cri aigu semblable à ceux que l’on pousse lorsqu’on découvre quelque chose d’affreux.Les cris que l'on affectionne tant lorsqu'on regarde un film d'horreur. Ce cri fut suivant de jurons et de pas précipité. En effet, l’homme apparut à la fenêtre, aperçut les deux silhouettes grâce à la lune, qui fut rapidement caché par de noirs nuages. Ainsi, les deux assassins purent se coller au mur et avancer silencieusement vers les autres côtés de la maison, pour ensuite disparaître dans les ruelles sordides des quartiers malfamés. Malheureusement, l’homme s’époumona comme un dingue en criant :

- A la garde !!! Au secours !! Ils ont tué mon père, ils l’ont tué !!! Aux assassins !!!! Au secours !! A la garde !!! … Mais rattrapez-les nom de Dieu !!!

Et ce fut ainsi pendant les cinq minutes qui suivirent la découverte du corps de l’homme aux yeux bouteille. Dans les quartiers malfamés, les gardes ne couraient pas les rues, ils préféraient largement les habitations plus riches, où ils abondaient. Pourtant, un petit groupe de milicien s’élança dès les premiers cris. Ils prirent la direction présumé des assassins, sans se douter que ceux-ci partaient de l’autre côté. Ce n’était pas gagné pour autant. Bientôt des dizaines de gardes ratissèrent les habitations pour trouver ses deux hors-la-loi. L’homme qui avait été tué était très respecter, et tout le monde pensait qu’il y aurait une récompense pour ses meurtriers. Ceux-ci déambulaient donc prudemment dans les sombres ruelles. A chaque bruit suspect, ils s’arrêtaient et se mettait à l’abri, l’arme au poing. Aelia ne savait pas du tout où ils se dirigeaient, elle était comme une aveugle dans cette ville. Elle suivait avec confiance l’homme devant elle.Sans lui, elle se serait fait attrapé depuis longtemps. Il se dirigeait avec aisance, évitant sans mal les objets sur le sol. Au bout de quelque temps, alors que les cris des gardes et les aboiements des chiens semblaient plus lointains, il s’arrêta devant une porte. Ressemblant comme deux gouttes d’eau à toutes celles dans la rue, elle était en bois, de qualité moyenne.

Il frappe trois petits coups brefs, suivi de deux plus long. A peine une seconde plus tard, la porte s’ouvrit dans un grincement, permettant à Aelia et son compagnon d’être à l’abri pendant un moment. Ils traversèrent deux pièces, un dortoir et une cuisine, sans y rester. Leur guide, qui les menait à travers la maison, était vêtu comme sa nouvelle connaissance, d’une armure en cuir. Il leur ouvrit une petite porte à l’arrière de la cuisine, qui menait dans une cave. Remplie de denrées et de vins, elle semblait tout à fait ordinaire. Sur le sol, on pouvait remarquer une couche de poussière qui imprimait la forme de leurs pas à leur passage. Leur guide s’arrêta au beau milieu de la salle, s’agenouilla, et ouvrit une trappe. Puis il se releva, et laissa le second homme passer devant. Ce fut ensuite au tour d’Aelia. Ils arrivèrent dans des souterrains, manifestement souvent utilisé. Leur guide repassa devant et avança. Il ne l’avait jamais entendu parler, et eux même n’avait pris la parole. Ce fut donc une surprise quand leur hôte leur adressa pour la première fois la parole.

- Nous sommes arrivés …

Et en effet, ils arrivèrent dans une sorte de salle, avec plusieurs issus de secours. Assez grande, elle ne contenait pour meubles qu’une grande table ronde entourée de siège. Mais pour ce qu’elle en voyait, la salle était totalement vide. Elle se retourna donc vers son compagnon et leur hôte pour voir que celui-ci avait disparu. Il s’était totalement volatilisé. Et Aelia aurait eu beaucoup de mal à dire comment. Ne sachant pas pourquoi ils étaient là et ce qu’ils devaient y faire, la jeune femme décida d’explorer en long et en large cette salle. Propre dans l’ensemble, elle n’y trouva aucun objet personnel, ni de valeurs. Cet endroit pouvait être abandonné très facilement, et aucune trace de ses occupants ne serait trouvée.

Après avoir fait ce petit tour, elle alla rejoindre le prétendu ami de son maître qui c’était assis à même le sol, et qui nettoyait ses armes. Il avait d’une rapière, tout comme la jeune femme, d’une dague, mais aussi d’un arc démonté. En plus, il détenait une impressionnante collection de couteaux à lancer. Il déposa toutes ses armes devant lui, sur un grand tissus noirs, et un à une les nettoya, les graissa, puis les rangea.
L’apprenti assassin, qui n’était pas très patiente, ce vit bientôt obligé de prendre la parole :

- Excuse-moi si je te dérange, mais que faisons-nous ici précisément ?

Elle c’était exprimée d’un ton faussement courtois, qui ne trompait pas sur son état d’esprit.

- Eh bien, ça ne se voit pas ? On attend.

Sachant qu’elle devrait se satisfaire de cette réponse, elle s’asseya à côté de l’homme et sortit à son tour son arme. De médiocre qualité, elle avait bien besoin de se faire changer, et Aelia se promit d’en racheter une si elle gagnait l’argent de sa mission. Bien que pour cela il faille qu’elle récupère la bague que son compagnon détenait. Alors qu’il était arrivé depuis 30 min, il finit enfin de nettoyer tout son armement. Il se leva donc, et voyant que sa coéquipière d’un soir s’ennuyait seul dans son coin, il vint la rejoindre.

- Cela te dirait d’apprendre à lancer des couteaux ? Je t’aurais bien proposé l’arc, mais il ne serait pas adapté à ta taille…

Tu rigoles ?!?!

- Non c'est vrai, il serait trop grand pour toi ...

Aelia sourit, mais ne répondit pas. Elle ne se leva pas non plus, attendant plus de la part de son interlocuteur.

- Bon, alors viens.

Cette fois-ci,elle se leva et le suiva sans hésiter.
La Demoiselle était abasourdie. Cet homme, qu’elle connaissait à peine, lui proposait de l’entraîner à lancer des couteaux !!! Il voulait lui apprendre quelque chose !!! Tout le monde savait jeter un couteau, c’est vrai que ce n’étai pas compliqué, mais peu de personne maîtriser l’art qui en découlait. Ne voulant pas montrer son excitation, elle la cacha derrière un visage sobre. Son nouvel instructeur ouvrit une des portes. C’était une salle d’entraînement spectaculaire. On ne pouvait y trouver aucune arme, mais un formidable terrain. Des cibles de tir à l’arc et des mannequins de paille faisaient parti de l’extraordinaire inventaire des objets présents. Il la mena à une série de cible placé à des hauteurs différentes, et la leçon commença.

------------
Une heure plus tard …

Aelia, ruisselante de sueur, suivait sans trêve les exercices de son maître de substitution. Depuis une heure qu’elle travaillait, elle ne pensait pas avoir fait de progrès. C’était la seule chose qu’elle avait eu le temps de penser. Il n’arrêtait pas de lui faire faire des entraînements où elle devait mobiliser toutes les parties de son corps. Même son cerveau. Aussi elle ne repensait plus qu’ils attendaient quelqu’un. Elle ne pensait plus qu’Umbre devait la retrouver pour le feu de camp. Elle ne pensait plus qu’elle avait une mission à terminer. Elle ne pensait plus à rien….
Concentré à l’extrême sur le nouveau travail que lui avait confié son nouveau maître, elle ne remarqua pas l’arrivé d’un deuxième personnage, qui était d’ailleurs silencieux comme une ombre. Ceux qui n’empêchèrent pas le second occupant de la pièce de le remarquer. Pourtant celui-ci ne fit rien pour l’arrêter, et ne l’interpella pas. La silhouette silencieuse continua donc son chemin tranquillement, pour venir se placer derrière la jeune fille. Puis il sortit une épée de son fourreau, et la posa doucement sur la gorge de la jeune femme.

- Surprise ! On ne bouge plus …

[HRP : MDJ adoré, pouvez-vous me rajouter un carnet de voyage vierge ? Merciii]

[B : Fait]
PS : utilise pas le rouge réservé aux MDJs pour le HRP, merci Wink
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MessageSujet: Re: Quete à Port-Pergas   Quete à Port-Pergas EmptyDim 14 Oct - 23:02

Poste N°8
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* Et ça recommence …*

Comme on lui avait si gentiment proposé, Aelia ne bougeait plus. Elle respirait calmement, pour évacuer son stress, et n’essayait surtout pas de comprendre ce qui se passait. Elle ne voulait surtout pas essayer de savoir pourquoi son nouveau mentor ne l’avait pas protégé, ou même averti. Elle ne voulait surtout pas comprendre qui lui en voulait. Alors qu’elle avait passé une vie calme et reposante pendant de nombreuses années, elle se retrouvait une lame contre la gorge deux fois en une même journée. Réfléchissant intensément, elle essaya désespérément de trouver une solution à son problème. Comment faire pour se sortir de là ? Elle ne pouvait faire aucun mouvement sans se blesser et risquer de mourir. L’aide de sa nouvelle rencontre semblait inexistante, et parler à son ennemi était donc le seul moyen. Pourquoi Umbre n’était pas là !?!?!
L’homme ne parlait plus, pas plus qu’il ne bougeait. Et c’était incompréhensible. Aelia ne savait plus quoi faire, elle était désespérée. Mais décidé à ne pas mourir dans l’ignorance, elle appela Velours :

S’il-te-plait, aide moi, qui est-ce qui me menace ?

J’ai l’impression de le connaître, mais c’est comme si … il avait caché son odeur, oui c’est ça. Comme si il portait un masque qui m’empêchait de le voir vraiment.

… Bon alors essaye de le piquer.

OK !!


Heureuse de reprendre du service, l’araignée s’approcha doucement de l’homme cherchant l’endroit le plus apte à recevoir sa piqure. Et alors qu’elle allait se précipité sur une partie du corps de l’homme découverte, il reprit la parole :

- Eh bien, le temps de réaction est long, Aelia. Tu ne sais pas quoi faire? Tu comprends la nécessité maintenant d’être toujours sur ses gardes ? Et pour lui-même : la pratique est toujours meilleure que la théorie.

STOP !!!! Velours ne le touche pas !!

Ça va, ça va, j’ai compris..


Alors que la lame quittait la gorge de l’apprentie-assassin, celle-ci se tourna vers Umbre et prit la parole :

C’est vraiment pas drôle.

Moi je trouve que si.


Aelia vexer de s’être fait surprendre aussi facilement se mit à bouder. Elle aurait pu se faire tuer sans rien n’avoir pu faire. En plus Umbre l’avait retrouvé facilement. A croire qu’il savait ce qu’elle avait fait toute la journée. Qu’il savait où elle avait été, et comment elle s’était débrouillé. Après cinq minutes de boudin dans un coin éloigné de la salle d’entraînement, la jeune femme se dirigea vers les deux hommes. Assis à même le sol, il discutait à voix basse, l’air détendu. Pourtant, l’apprentie-assassin, qui les connaissait plus ou moins savait qu’il n’en était rien. Ils étaient sur leurs gardes prêts à faire face à n’importe quoi. Une surveillance sans relâche et sans repos. Elle savait qu’elle devenait comme ça. Peu à peu, elle apprenait à vérifier la nourriture qu’elle mangeait dans les auberges et l’eau qu’elle y buvait. Cela devenait des habitudes.

C’est en faisant ces constations qu’elle s’approcha des deux assassins. Ils ne lui jetèrent même pas un regard, et continuèrent à se parler. Mais elle n’entendait toujours rien, il fallait qu’elle s’approche encore plus. Ce qu’elle fit. Et à ce moment là, ils arrêtèrent leur conversation pour ce tourné vers elle. Umbre prit la parole :

- Aegnor m’a raconté votre brillante rencontre … J’ai encore beaucoup de chose à t’apprendre, tu ne crois pas ? Mais ce n’était pas une question, il reprit : Tu as donc fait ta première mission sans m’en parler, dans ton coin, sans conseil d’aucune sorte ? Il haussa un sourcil. Je croyais que tu me portais plus d’estime.

Aelia ne répondit pas. Elle ne le pouvait pas, et ne le voulait pas. Que répondre à ça ? Qu’elle voulait l’impressionner, lui montrer qu’elle avait fait des progrès ? Elle baissa simplement la tête, en signe de soumission et de honte.

- Mais nous parlerons de ça plus tard, pour l’instant tu vas continuer ta leçon pendant que je vais chercher un coin pour dormir, je reviens te chercher plus tard.

Sur ce, il se leva, sans attendre de réponse de la part de son apprentie. Il se dirigea vers la porte, et, sans un dernier mot, la franchi et s’en alla. Aelia se releva à son tour, se tourna vers Aegnor, attendant ses instructions. Aucune expression ne se peignait sur le visage de l'homme, il ne commenterait surement pas la scène qu'il venait de voir. Aelia essaya de se créer une expression semblable à la sienne, avec des résulats mitigés.

- Bien nous allons donc reprendre nôtre entraînement …

-----------------
2 heures plus tard

Après un entraînement intensif, Aegnor et Aelia était retourné dans la première salle, pour attendre le maître-assassin qui ne devait plus tarder. Pendant les deux heures qui avaient suivis son départ, l’homme avait fait subir à son apprentie d’un soir une leçon des plus sportives. Des exercices, des étirements, des échauffements, mais aussi des astuces pour les combats avaient été abordés. Quelques conseils pertinents avaient été donnés, ainsi que des tours de passe-passe. La jeune femme en était ressorti fatigué mais heureuse, elle avait appris beaucoup de chose, et des choses très utiles.

Enfin, Umbre arriva. Il dit au revoir à son ancien compagnon, et sortit comme il était entré, dans un coup de vent, attendant qu’Aelia le suive. Mais elle ne le fit pas tout de suite. Elle alla d’abord chercher son sac, qu’elle avait laissé là depuis qu’elle était arrivés, puis se dirigeant vers la sortie, elle passa d’abord voir Aegnor, lui fit rapidement la bise,sans un mot, et ressortit aussi rapidement que son maître, pour le rattraper. Elle laissa donc l’homme seul dans la grande pièce. Celui-ci ne tarda d’ailleurs pas à la quitter, la laissant dans l’état où il l’avait trouvé. Il se dirigea ensuite vers l’opposé de la direction prise par ses deux compatriotes. En effet, lui se dirigeait vers le siège de la Guilde des Assassins…


--> Prochain poste dans la Taverne :Pour une nuit. La fin de la quête s'y déroulera...
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