[Nils Popperpot]Chapitre 1: en direction de Tristerive(fini)

Post n°15
<Nils Popperpot>

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Cela faisait à présent 3 jours que Nils avait quitté Roc-Rétif. Il avait profité d’une escorte marchande pour prendre la route de Tristerive, le fait de se glisser dans se cortège de carriole le rassurer symboliquement. La présence rassurante d’un dizaine de personne suffisait à calmer les angoisses qu’il avait ressenties sur les monts du Nord alors qu’il marchait seul. Seulement, comme lui avait dit le chef de file, en tant que convoi marchand, les risques n’étaient plus les ours ou les loups, voir même les brigands de grand-chemin, mais les escouades armées, spécialisées dans le pillage de convoi ou autre et dans ce cas, il était surement plus facile d’échapper à un ours.

Nils fut réveillé par une femme alors qu’il dormait à l’ombre d’un mimosa. Le soleil brillait depuis quelques heures et la femme lui indiqua que le convoi repartirait dans 1 heures à peu prés.
Nils se réveilla promptement et après quelques secondes fouilla dans sa besace, les maigres provisions l’incitèrent à pratiquer le jeun, le temps d’arriver au moins à Tristerive.
Il se leva et s’éloigna du bivouac vers une source d’eau à quelques lieues de là. Il traversa un sous-bois, puis s’engagea dans un bosquet assez touffu, sauvage. La présence des hommes en ces lieux était, semble t-il inexistante, aucun chemin ne se profilait devant lui, l’obligeant à enjamber en permanence les fougères et les buissons.
Bientôt un gémissement le stoppa net entre les arbres. Puis un autre gémissement l’interpella, il sauta deux buissons, à l’affût du moindre bruit, puis écartant d’un bras un jeune arbrisseau, il entrevu un corps allongé dans l’herbe, visiblement entaché de sang.

Nils fut partagé entre l’envie de secourir cet homme et de fuir pour alerter les hommes du convoi. Il finit tout de même par prendre son courage à deux mains et se précipita vers l’homme blessé afin de l’aider.
Nils se mit à genou et examina l’homme. Les multiples plaies montraient que cet homme avait était attaqué par des armes tranchantes, ce qui glaça le sang de Nils.
Il remarqua aussi que ce ne pouvait être un ours car les coupures n’étaient pas parallèles mais anarchique et différemment profondes.

Monsieur ?...Monsieur ??...Nils essayait de voir si le blessé était conscient.

Est-ce que vous m’entendez monsieur ?...je vais vous aider ne paniquez pas !!
Au fond Nils se disait ça pour lui car l’homme était dans un état semi-comateux.

Nils débarrassa l’homme de sa besace de cuir tachée de sang, celle-ci était lourde et l’encombra un peu plus. Il plaça un bras sous les siens, releva prudemment l’homme afin de le mettre debout.

Le blessé ne réagissait que très fébrilement, titubant, vacillant se laissant pendre au bras de Nils.

Alors qu’ils avaient péniblement fait quelques mètres, une série de hurlements firent sursauter Nils. Derrière eux, une poignée d’hommes casqués de crâne ou de casque en peau et vêtus de peau de bête se dirigeait sur eux, sautant par-dessus les mauvaises herbes et autres buissons.
Le temps de se retourner, une volée de flèches vinrent s’écraser dans leur périmètre.
Certaines plantées dans le sol, d’autres sur les troncs d’arbres à proximité et deux autres vinrent se perdre dans le dos du blessé qui s’écroula sur le champ.

Nils en voulant porter son patient en avait fait un bouclier humain...

Alors que les bruits de pas s’approchaient additionnés de hurlements divers mais féroces
Nils se jeta sur son patient :

Monsieur ! Relevez-vous vite !!! Il faut partir !!!!

Le corps inerte de l’homme ne répondez pas à l’impatience de Nils qui réitéra sa demande à plusieurs reprises.
Alors que les hommes en peau de bêtes s’étaient dangereusement rapprochés, Nils tenta une dernière fois de réveiller le blessé puis instantanément fit un quart de tour et bondit dans le sens opposé de leur venu.
Il courrait comme si la mort en personne le poursuivait, il se mordait les lèvres inférieures et les larmes montaient aux yeux à mesures qu’il s’engouffrait à toute allure à travers les bois.
Une espèce de rage, lui ôtait le sentiment de peur. Il était à la fois horrifié par ce qu’il venait de subir avec son patient et en même temps il en voulait étrangement à ces hommes en peau de bêtes. C’est à ce moment qu’il se rendit compte qu’il courrait avec sa dague dans la main.

C’était la première fois que spontanément, en situation de danger, il la sortait.
Les hommes en peau de bête étaient à ses trousses mais Nils les gardait à distance.
Il savait que temps qu’il était dans les bois et surtout en mouvement, les archers ne se tenteraient pas à gaspiller leurs munitions.
Il venait de quitter les bois profonds et ils entraient tous dans les sous-bois, alors Nils hurla. Il hurla de toutes ses forces en courant vers le bivouac.
Il espérait que les gens du convoi entendraient ses appels et se tiendraient prés à recevoir ses poursuivants.
Il recommençait à entendre les sifflements des flèches dans les branches et la peur commença vraiment à le saisir. Quand il sortit du sous-bois à pleine vitesse il voyait les gens du convoi regarder dans sa direction mais seulement un d’entre eux, vint à l’encontre des ses appels.

Quand ils virent Nils galopant vers eux, une dizaine d'hommes sortirent leur épées, présentant les dangers. Les hommes en peau de bêtes surgirent du sous-bois en hurlant de plus belle. Quelques femmes crièrent à leurs tours mais d’effroi, et toutes se précipitèrent dans leur carriole pour se protéger.
Les quelques hommes du bivouac s’élancèrent contre les hommes en peau de bêtes.

Post n°16
<Nils Popperpot>

Le combat semblait inégal. Les hommes en peau de bête avaient l’air mieux équipés.
3 des barbares étaient en retrait et s’apprêtaient à tirer avec leurs arcs, 5 autres, munis de viandards et de haches courtes, se ruaient vers les hommes sans tactique quelconque. 4 autres s’étaient éparpillés en direction des carrioles.

Nils que la peur avait fait courir jusqu’au cercle de caravane, prit compte de la situation. Il se rendit compte par ailleurs qu’il portait toujours la besace de son patient.
Le chef de file du convoi s’occupait des archers après avoir franchi le front, les empêchant de tirer leurs projectiles, il hurlait des ordres aux autres hommes :

Les carrioles !!! Protégez les carrioles !!!

Un des marchands plaqua au sol un barbare qui essayait de forcer la porte d’une des carrioles, Un autre se dirigeait vers Nils.
Prit dans la cohue et les cris de la bataille, Nils partit en hurlant à l’encontre du barbare, serrant sa dague à deux mains.
Le barbare porta une frappe puissante et Nils voulant la parer encaissa moyennement le coup, reculant sous la charge. Il recula ainsi sur quelques mètres afin de parer tant bien que mal les assauts répétés de son adversaire.
Après le dernier coup d’épée puissant, Nils, qui se préparait à encaisser le prochain, ne vit pas le point de son agresseur et prit une droite qui le fit décoller du sol. Il s’écrasa par terre, secoué et vit le barbare au dessus de lui éclater de rire. Nils en profita pour lui faire une balayette, lui fauchant ainsi les deux pieds.
Alors que le barbare s’écrasait à son tour, Nils lui bondit dessus, envoyant de toutes ses forces son point dans les gencives.

Le barbare en prit un, puis deux et balança un coup de tête qui fit chavirer Nils en arrière.
Du temps qu’il se remettait de cette attaque, le barbare ramassa son arme et se dirigea vers Nils.
Nils se releva et lui fit face en fronçant des yeux, il savait pertinemment que le combat était perdu d’avance.
Alors il glissa discrètement sa main gauche dans sa besace du temps que de l’autre saisissant sa dague au sol, il s’essuyait le sang de la bouche.
Son adversaire s’avança tranquillement avec un sourire mesquin et Nils sortit sa main lentement de la besace, tenant fermement un bout de lierre.

Nils cracha du sang en regardant son adversaire, entreprit une gestuelle mystique et leva sa dague au ciel. Du temps qu’il agitait sa main il hurla en direction de son adversaire :

« Täarinnité Kegarkâgh expité lumiarëx !!!!!! ».

Alors une faible lueur bleue commença par transpirer de l’enveloppe charnelle de Nils.
Une implosion sourde puis une explosion de couleur bleue jaillie dans un cercle de 1 mètre autour de Nils.

Nils en profita pour foncer sur le barbare en hurlant l’onomatopée nordique destinée aux vaches qu’il avait entendu de la bouche de Gwendaroc sur les routes des monts du Nord.
Le barbare eu l’air surpris par cette effet magique et au vu de ce bonhomme si fébrile quelques instants auparavant, maintenant transformé en guerrier à l’aura bleue, paniqua et s’enfuit dans la direction opposée à Nils.

Nils, pas mécontent de son astuce, eu quand même l’air surpris, après coup, que ça ait marché.

Un autre barbare, un peu plus loin, venait d’assister à la scène, Nils en profita pour se ruer sur lui en hurlant un autre yaourt paysan digne du vieux Gwendaroc.

Le barbare eu d’abord l’air surpris, puis fonça à son tour vers Nils.
Il devait surement connaître cette vieille magie nordique qui a pour seul but de procurer de la lumière à son incantateur.

Nils, prit de panique, freina des deux pieds, et fit demi-tour à la hâte pour partir chercher des renforts.
Avec un barbare aux fesses, il traversa de long et en large le petit champ de bataille entouré par une aura bleue et hurlant à qui voulait l’entendre qu’il allait mourir....
Ce qui ne manqua pas de déstabiliser les combattants...

Le chef de file venait d’empaler le dernier archer. Il s’empara d’une lance et la projeta sur le poursuivant de Nils qui alla s’écraser au sol.

Le chef de file fit un signe de tête à Nils qui lui renvoya,encore choqué, un salut épuisé.

Vous deux, venez avec moi, il faut aller aider les femmes !!! dit le chef de file en s’adressant à ses hommes.

Vous deux, occupez vous de celui qui essaye de voler les chevaux !!! vite !!! dit-il en s’adressant à Nils et un de ces hommes.

Nils et le guerrier partirent vers les chevaux.
Un barbare était en train d’en voler un pour s’enfuir. Le guerrier brandit son arc, décocha une flèche qui désarçonna le voleur. Nils était en tout point impressionner par les combattants qu’il avait vu aujourd’hui, la moindre personne lui semblait invincible...

L’endroit fut rapidement sécurisé et Nils expliqua comment il avait été pris en chasse, l’homme blessé et...la besace, il portait encore la besace de son patient.
Il s’assit et la fouilla.
Il en sortit 1 mortier, 2 fioles vides et 2 fioles brisées en morceaux, 3 champignons à points blancs, 2 champignons de Port-pergas.

[MDJ pouvez vous me rajouter ces objets? s’il vous plait ]
Et pouvez vous me retirer 1 branche de lierre...
Objets trouvés:
-une besace de cuir
-un mortier
-deux fioles vides
-trois champignons à points blans
-deux champignons de Port-pergas
[S : Fait. Au fait comment fais-tu pour invoquer ton aura lumineuse alors que tu n'as pas de lierre ? Fait aussi.]

Post n° 17
<Nils Popperpot>

La bataille était finie depuis une heure et les marchands étaient en train de nettoyer le champ de bataille. Certains entassaient les corps des barbares, d’autres les avaient intelligemment dépouillés de tous ce qui pouvait être vendu. Nils en profita pour ramasser le viandard d’un de ses poursuivants, il espérait pouvoir le revendre à Tristerive.
Alors qu’il venait de ramasser l’arme au sol, il s’aperçu que l’endroit était parsemé de fleurs des prés et de fleurs sauvages.
Il s’empressa d’en ramasser une demi douzaine de chaque et les rangea dans sa besace.
Il regarda les marchands mettre le dernier corps sur le tas, et y mirent le feu.
Par chance la bataille n’avait fait que des blessés légers dans les rangs des marchands.
Le chef de file cria à tout le monde de se mettre en route et s’approcha de Nils.

Nils se sentait responsable de l’attaque et regardait le chef de file avec apeurement.
Le regard sombre, le chef de file le dévisagea de la tête au pied.
Nils essayait de cacher maladroitement le viandard derrière lui. Il se mit à penser qu’il n’avait peut-être pas le droit de le prendre.

Tu n’as pas l’air trop blessé...dit le chef de file en regardant les contusions au visage de Nils.
Tu vas monter avec Doriss à l’arrière de la carriole, tu pourras t’y reposer pour le reste du trajet.

Merci...et...excusez-moi pour tout à l’heure ! je ne ...
Nils n’eu pas le temps de finir sa phrase, que le chef de file qui avait déjà tourné les talons lui dit.
Je ne veux pas te voir bouger de la carriole pour le reste du trajet, on a assez eu d’emmerdes comme ça pour aujourd’hui...

Nils rejoignit la carriole en question et alors qu’il montait à l’arrière et saluait la dite Doriss, il entendit le chef de file crier à ses hommes :

En route ! la fumée va surement en attirer d’autres, nous ne ferons escale qu’à Tristerive !

Nils prit place sur un petit banc solidaire à la carriole, posa ses besaces sur la table qui lui faisait face et sentit la carriole se mettre en marche.
Par le hublot il put voir le bûcher s’éloigner.

[MDJ, rajoutez moi, 6 fleurs des prés, 6 fleurs sauvages, et un viandard, s’il vous plaît]
[S : Fait, viandard=hache médiocre]

Post n°18
<Nils Popperpot>

La carriole était d’une taille assez grande mais l’encombrement à l’intérieur lui donner un air de débarras. Les objets, divers et variés étaient bringuebalés ça et là, ceux qui étaient suspendus comme les épées courtes et les ustensiles de cuisines s’entrechoquaient en permanence créant une atmosphère sonore bruyante.
Nils reconnu la femme qui l’avait réveillé le matin même, elle le regardait avec amusement.
Nils était gêné et n’osait pas la regarder.

Elle lui tendit un onguent et lui dit

Tiens, mets toi ça sur le visage, ça t’aidera à dégonfler....

Nils prit l’onguent et se le plaça sur le visage tuméfié.

T’en as ramassé une belle ! dit Doriss en rigolant.Nils esquissa un sourire timide et rebaissa les yeux.

Alors comme ça tu es alchimiste ?

Oui, lui dit Nils, enfin herboriste...

Et que fait tu parmi nous ?

Je cherche à rejoindre Tristerive.

Sain et sauf, je suppose ?

...euh...oui...dit Nils avec étonnement.

Eh bé, c’est bien partit...dit la femme regardant les objets danser de ci, de là.

Nils ne sut quoi répondre. Il se tenait l’onguent sur la figure.

Je peux travailler ? cela ne vous dérange pas ?

Non dit Doriss, mets toi à l’aise, on en a pour 6 heures de trajet encore.
Sur ce, elle s’allongea, s’enroula dans une couverture en laine et s’assoupit.

Nils sortit son mortier et ses ingrédients.
Il disposa devant lui les deux fioles vides, les fleurs sauvages et les fleurs des prés, les champignons à points blancs et les champignons de Port-pergas.
Il regarda avec excitation tout ce fatras sur cette table.

*Alors...d’après ce que je me souviens de chez moi et de chez Brontär, 2 champignons de Port-pergas avec 2 fleurs des prés font une lotion purifiante et 1 lotion purifiante avec 3 champignons à points blancs et 4 fleurs sauvages et ...ah meeeerde, j’ai pas d’ange...bon j’en achetarai à Tristerive... enfin...
Tout d’abord la lotion purifiante... * se dit-il.

Nils se leva et mit une casserole d’eau sur le poêle à bois. Celui-ci était petit mais permettait de faire chauffer la pièce et les aliments, une petite cheminée en ferraille sortait par le plafond afin d’évacuer la fumée. Parfois un sursaut de la caravane faisait tout vaciller, faisant déborder la casserole sur le poêle et faisait rouler les fioles vides sur la table.

Nils fit bouillir de l’eau et déposa dans un pot vide les 2 champignons de Port-pergas. Il les fit cuire dans un bain marie afin de leur ôter l’eau et l’humidité. Du temps qu’il faisait cuire les champignons, il prit les 2 fleurs des prés et en préleva soigneusement les pétales. Il les plaça à leurs tours dans le mortier et les écrasa doucement.
Il recueillit la mixture et la plaça dans une coupole.
Il réalimenta le feu à plusieurs reprises et finit par sortir les champignons. Ils semblaient rabougris mais leur humidité persistait. Il les plaça alors dans un récipient en verre pourvu de minuscules trous sur le couvercle et le mit directement dans le foyer du poêle.
Il attendit une bonne dizaine de minute et ressortit le récipient du feu à l’aide de torchons épais. Nils éminça les champignons et les mit dans le mortier. Il saisit les fleurs des prés et s’en prit au pistil. Il le récupéra et le mit dans le mortier. Nils saisit le mortier et malaxa le tout, créant une pâte marron.
Nils se leva et versa l’eau chaude dans un autre récipient de la taille d’une de ses fioles. Il saisit ensuite la coupole dans laquelle était entreposé la mixture de pétales et la versa dans l’eau encore frémissante. Il remua pendant quelques minutes puis vida le tout dans le mortier.
Il malaxa doucement pendant encore une dizaine de minutes afin de dissoudre les morceaux et une fois le contenu du mortier liquide, il le mit dans la fiole et la referma fortement.

*Voilà...se dit-il avec fierté...je viens de finir ma lotion purifiante*
Il vit Doriss se redresser de sa couchette.

Excusez-moi, madame, je me suis permis d’utiliser vos ustensiles.

J’ai bien vu, oui...avec le bordel que tu m’as foutu, même à Tristerive, il doivent être au courant que t’as travaillé...

La carriole s’arrêta brusquement et Nils et la bonne femme se regardèrent avec étonnement.
Nils s’approcha du hublot et regarda dehors. Il aperçu le chef de file s’approcher de leur carriole.
Il s’engoufra dans l’entrée.

Mais qu’est ce que c...mais c’est pas vrai !!!...me dites pas que vous avez fait du feu !!!...vous voulez qu’on nous repère à 20 lieues ? dit le chef de file passablement énérvé.

Sur ce il saisit le reste d’eau de Nils et le jeta sur le foyer.

Il regarda Nils et Doriss avec regard noir et claqua la porte. La carriole se remit en marche et Nils et la bonne femme éclatèrent de rire.

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[mdj, je teste votre endurance nocturne^^...
Retirez moi 1 fiole vide, 2 fleurs des prés et 2 champignons de Port-pergas et remplacez moi les par une lotion purifiante s’il vous plaît]
[S : Fait, mais où as tu appris à faire une telle potion ?]

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