[Nils Popperpot] Le départ [fini]

Post n°1
<Nils Popperpot>

Il était tôt encore quand Nils eu finit de refermer sa besace. Il n’y avait mis qu’un couteau et quelques parchemins vierges. Il alla rejoindre ses parents qui patientaient dans la salle commune de leur modeste fermette. Ils étaient penauds et le regardaient avec attendrissement, trahissant ainsi ce qu’ils pensaient vraiment. Ils étaient inquiets des desseins de leur fils...
Sa mère l’interpella :
Es-tu toujours sur de vouloir partir ?
Nils répondit sans la regarder :
Oui j’ai pris ma décision...Mais je promets de vous écrire régulièrement...
Mère ?
<Nils se tourna rapidement vers sa mère>
Je vais prendre ce parchemin et je vais retrouver cette plante, je te promets de devenir un grand apothicaire...
Sa mère lui dit en caressant sa joue :
Ne fais pas ça pour moi, tu n’as rien a me prouver ou racheter...Si tu pars c’est pour accomplir ta vie et non satisfaire la mienne...
Tiens, prends ces cent-trente pièces d’or...utilise les à bon escients, elles représentent toutes nos économies...
<Nils prit la bourse et la rangea soigneusement dans ça besace>
Merci mère, je promets de ne pas vous décevoir

Post n°2
<Nils Popperpot>

Une fois prés, il serra fort sa mère dans ses bras, et ne put s’empêcher de verser une larme. Il sécha ses larmes furtivement, se redressa comme pour s’adresser à un officier de police. Il se dirigea vers son père qui se tenait stoïquement devant la fenêtre, faisant semblant d’être préoccupé par autre chose.
Il lui dit :
Au revoir papa ! J’espère être...
Mais son père qui restait fixe devant la fenêtre commença à se mordiller la lèvre inférieure et éclatant en sanglot se précipita aux pieds de son fils, ce qui eu l’air de surprendre Nils :
Fais bien attention mon fils, sois vigilant et n’attrape pas froid...Ecris nous régulièrement et n’oublie pas que nous sommes là si il y a besoin...Dis au revoir à ta mère, la pauvre, et as-tu pris le couteau?...
Nils coupa la parole de son père visiblement en plein monologue angoissé et angoissant.
Ne t’inquiète pas tout va aller très bien
Dit-il en tapant sur le dos de son père en larmes.
**enfin je l’espère** se dit-il intérieurement.
Sur ce, il sortit rapidement ne se retournant que quelques mètres, sachant pertinemment que ses parents le regardaient par la fenêtre. Il les salua une dernière fois.
La faible petite fumée qui s’échappait de sa bouche était le signe de la fraîcheur matinale.
Il se dirigea vers la tombe de sa petite sœur. Elle était située en bout de terrain derrière les barrières du champ, sous un arbre fruitier.
Il s’agenouilla sur l’herbe. Il regarda fixement l’épitaphe...
Les larmes montèrent aux yeux, et ses mains de colère arrachèrent une poignée de terre, qu’il s’empressa de jeter...
Il se leva, séchant une dernière fois ses larmes et pris la direction de Roc-rétif d’un pas déterminé.

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