[AMON] Les avant-postes d'HauteSylve

Poste N° 11
[Cylia Aërindir]

Cylia commençait à fatiguer, attachée debout à ce fichu poteau. Mais elle ne comptait pas dormir, oh que non. Elle cherchait un moyen de se libérer. Alors qu'elle allait renoncer, du moins pour la nuit, l'elfe envoyé par Amon pour la surveiller fut appelé par son supérieur. Elle entendit un grand vacarme et n'eut plus aucun doute. Une armée, venue de Hautesylve, semblait être en pleine attaque du camp. Voilà sa chance !

Profitant de l'agitation ambiante, elle se débattit violemment, s'entaillant avec force les poignets, sans grand succès. Elle était loin d'avoir la force de dix hommes et cela ne fit rien du tout. Avisant une goule qui passait par là, elle tenta le tout pour le tout :

"Hey, toi là !"

L'immondice se retourna vers la demi-elfe.

"Si tu me détaches, je te donnerai de la chair fraîche à satiété."

Priant intérieurement, elle attendit la réaction de la goule, qui avait deux choix devant elle : manger jusqu'à plus faim ou aller se battre. Les goules sont des créatures stupides, tout le monde sait ça. Celle-ci ne dérogea pas à la règle et alla libérer les poignets entravés de Cylia, qui remercia aussitôt le cadavre ambulant en lui écrasant la tête contre le poteau. Un bien maigre dégât, c'est vrai. Mais ça lui laissa le temps de récupérer son bâton posé contre un mur proche. Ceux qui l'avaient désarmée n'avait pas jugé utile d'éloigner son arme. Après tout, comment auraient-ils pu deviner qu'elle s'échapperait ?

Une fraction de seconde après qu'elle eut récupéré son arme, la goule se jeta sur elle, furieuse. Elle tenta de l'esquiver, ce qu'elle réussit de justesse. La goule lui heurta tout de même violemment la jambe, ce qui les fit toutes deux tomber. Cylia réussit à se relever avant son adversaire - de justesse - et lorsque la goule, maintenant folle de rage, lui sauta dessus, le seul réflexe qu'eut Cylia fut de lever son bâton... La goule venant s'y empaler d'elle-même.

Hélas, on arrête pas une bestiole comme celle-ci en l'empalant sur un bâton... L'horreur commença à se débattre dans tous les sens, et Cylia, d'une violente poussé -de toutes ses forces, en fait - envoya la goule et le bâton valser contre le mur le plus proche. Son bâton se brisa en deux, mais la goule était sonnée. Avant qu'elle ne reprenne ses esprits, Cylia l'avait étroitement ligotée - beurk elle avait failli vomir en la touchant - et était sortie du camp, profitant du chaos qui règnait dehors. (On note toutefois qu'elle avait récupéré son bâton, car brisé ou pas c'était sa seule arme.)

Là, elle avait tenté de fuir dans l'ombre, mais les ombres étaient difficiles à trouver à cause des torches un peu partout, et alors qu'elle croyait être sauvée, elle se sentit attrapée par les épaules.

[Aux MDJs de décider si c'est un mage ou un soldat d'Amon qui me récupère]
Erg: C'est trois goules, tu en as tués une et une bete goule est Niv 2, donc tu reviens à la case départ désolé

[EDIT : J'ai pas tué de goule, je l'ai juste assomée... Mais bon, les MDJs sont tout-puissants...]

POSTE N°131
<AMON>

Amon remarqua le désarroi du mage, profondément affecté par cette vision, ces actes serait moins précis et risquait d’être décisif dans la bataille. Il courut vers eux en compagnie de Sernet, qui avait dégainé son poignard. Celui qui n’avait pas été touché par la vision prépara une dernière sphère de feu, mais il se rendit vite compte qu’elle serait inutile, Amon et Sernet étaient trop près. Il dirigea la puissance du feu sur le sol, faisant fondre la glace.

_Tu t’occupe de celui qui a encore toute sa tête, je ne veux plus le voir vivant.

Sans rien ajouter à cela, l’elfe corrompu, un sourire sadique aux lèvres, commença le corps à corps avec le mage, tandis qu’Amon s’approchait de l’autre, encore sonné, mais il s’arrêta, et lui parla :

_Ce que tu a vu es ton futur, un futur ci proche. Mais il n’est pas trop tard pour le changer, rend-toi et la vie te sera épargnée.

Le mage regardait dans le vide, en proie a un violent doute, il ne savait pas quoi décidé… La vision de son corps manger par les insectes l’hantait encore.

_Souhaite tu ce futur la ? Un corps sans vie, sans âme, qui pourrit au vu et au su de tous ? Agenouilles toi maintenant et modifie ce destin si funeste !

Amon le regarda avec un sourire satisfait s’agenouiller et déposé son bâton sur le sol.

_Relève-toi imbécile ! Tu ne vois pas que….

Sernet lui trancha a gorge à tant, il n’aurait pas du baisser sa garde. Le corps de mage s’écroula à terre, près de son compagnon.

_Regarde le. Il a eu tord de s’opposer, il aurait du suivre ton exemple. Mais il en a décidé autrement et c’est désormais lui qui occupe la place de ta vision. Relève toi et suis moi.

Les 3 hommes et leurs tigres, quand a eux, avait été pour ainsi dire déchiqueter. La barbarie des goules était encore démontrée, n’hésitant pas à mettre leurs corps en jeu pour avoir à manger. Soudain, Amon regarda un événement insolite, Cylia était sortie du camp et s’était retrouvé face à une goule, qui s’apprêtait à plonger dessus. Amon s’approcha d’elle, tandis que tous les autres formèrent un cercle autour de la prisonnière.

_Tu as osé profiter de la bataille pour t’enfuir ? Alors, je te propose quelque chose : Si tu arrive à tuer un démon mineur, tu peut partir.

L’une des ces créatures redoutées brisa le cercle et pénétra dans l’arène improvisée. Le mage, qui regardait la terre, pensif, était toujours pres d’Amon.

_Tu seras mon invité, je suis sur que ce petit divertissement t’amuseras autant qu’a moi.

Deux siege en bois furent apporté, Amon et le mage s’asseyerent.

_Vous pouvez commencé le combat.

Poste N° 12
[Cylia Aërindir]

Alors qu'elle était presque parvenue à s'enfuir, elle se sentit attrapée par les épaules. Un grognement et un peu de bave sur l'épaule plus tard, elle était encerclée par trois goules.

**C'est bien ma veine !**

Elle poussa un soupir résigné et s'attendit au pire en voyant Amon arriver. Il semblait avoir capturé un mage. Le pauvre... Il allait souffrir... Rapidement, un cercle se forma autour d'elle, et les murmures de la foule furent brisés par la voix d'Amon.
Elle voyait déjà sa fin arriver lorsque l'homme lui proposa un marché : sa vie si elle tuait un démon mineur. Là, elle faillit éclater de rire à cause des nerfs. Il lui laissait la vie sauve si elle terrassait un être cent fois plus fort qu'elle ? Bon, d'accord, cent fois c'était peut-être abusé. Mais un démon, même mineur, était quasi impossible à tuer, surtout pour une personne seule !

Elle regarda ses deux morceaux de bâton et se dit que c'était bel et bien fichu lorsqu'elle vit le démon mineur en question franchir la barrière de curieux. Il en imposait de par sa taille et sa corpulence, et son allure toute entière aurait fait mourir de peur n'importe qui. Cylia, bien que terrorisée, serra très fort ses deux bouts de bois dans ses mains et pria - qui ? Neis, tiens, puisqu'on était la nuit - de lui venir en aide. Elle inspira très profondément et lança à Amon :

"D'accord, j'accepte !"

Une fraction de seconde après qu'elle ait dit ça, le démon attaqua, et elle tenta d'esquiver en se disant qu'après tout, un gros monstre comme ça ne pouvait pas être aussi rapide qu'une jeune demi-elfe...

Poste N° 13
[Cylia Aërindir]

Le démon attaqua, et elle tenta d'esquiver en se disant qu'après tout, un gros monstre comme ça ne pouvait pas être aussi rapide qu'une jeune demi-elfe...

Quelle belle erreur de sa part ! Elle le vit s'élancer vers elle, puis elle le vit à ses côtés, il la bouscula et l'envoya bouler dans la foule, où le choc de sa chute fut un peu amorti. Hélas, elle était quand même groggie, et elle eut à peine le temps de reprendre ses esprits avant d'être renvoyée dans le cercle par les troupes de cadavres en attente de sang frais. Le démon et elle se mirent à se tourner autour, lui savourant d'avance ce combat dont il connaissait déjà l'issue, elle cherchant un point faible à la créature démoniaque. Autant dire qu'il eut été plus facile de trouver une aiguille dans une meule de foin...

Brandissant un morceau de son bâton brisé comme une épée de fortune, elle se jeta sur le démon en poussant un hurlement. On pouvait ressentir la colère, la terreur, la vengeance, tout ce qu'Amon avait fait subir à Marek, elle voulait le faire payer à ce gros démon face à elle.

Mais la créature était rapide, et elle n'eut même pas l'opportunité de l'érafler... Son adversaire saisit le bout de bois dans une seule de ses mains et le brisa d'un coup, le réduisant en miettes. trop tard pour reculer. Il l'attrappa par la taille, lui emprisonnant les bras au passage, la souleva à hauteur de son visage et commença à serrer, petit à petit pour la voir hurler de douleur, ce qu'elle fit.

"Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarg !!!"

**Si je ne fais pas quelquechose maintenant, il va me broyer les os !**

Avec l'énergie du désespoir, elle lui envoya un coup de tête dans le front, ce qui lui fit pousser un grognement de surprise. Furieux qu'elle ait pu le toucher, il serra plus fort et toute l'assistance put entendre deux os craquer. Les hurlements de Cylia redoublèrent d'intensité.

POSTE N°132
<AMON>

Cela faisait des semaines qu’Amon n’avait plus rit, mais le spectacle qui s’offraient à lui était tellement pitoyable qu’il en rit. Le mage, lui, ne partageait pas l’ivresse d’Amon : il regardait le sol, toujours pensif.

_Doute tu de la justesse de ton acte ? Tu ne devrais pas, regarde ce qui arrive à ceux qui me tiennent tête.

C’est à ce moment la que Cylia brandit son morceau de bois, faisant office d’épée. Amon éclata d’un rire froid, jamais il n’avait vu pareil combat. Une petite bête poilue sauta bien vite sur ces genoux, c’était Gribouille.

_Ah te voila, tu as aussi envie de te divertir ?

Le chat le regarda en miaulant, puis se tourna vers l’arène en ronronnant.

_Bien, parlons un peu, tu étais venu juste pour me tuer?

Le mage hésita à parler, mais la vision du chat le rassura un peu.

_HauteSylve donne de l’argent et de la nourriture à qui cause des ennuis à votre armée. Les 3 mercenaires nous ont recruté moi et mon ami. Ils nous ont dit qu’avec eux, nous ne risquions rien.

Le mage consentit enfin à relever la tête .malheureusement pour lui, ce fut quand le démon pris Cylia dans ses bras, ce qui lui fit directement baissé la tête.

_HauteSylve sous-estime donc mon armée pour n’envoyer que des …?

Le son des os de Cylia coupa Amon, qui se reconsentra sur le combat.

Poste N° 14
[Cylia Aërindir]

Cylia sentait ses os se broyer les uns après les autres, sans rien pouvoir faire d'autre que souffrir et hurler sa douleur. Le démon sembla se lasser de cette prise car il l'envoya valdinguer aux pieds d'Amon, où elle atterrit sans douceur. la poussière se souleva alors que son corps brisé venait s'écraser sur la terre du camp. La foule poussa un hurlement de joie alors que la jeune femme tentait de se relever. Les larmes coulaient toutes seules sur ses joues, à cause de la douleur, bien sûr, mais aussi de l'humiliation et de la haine farouche qui avait envahi son âme. Elle se releva sur les genoux, une douleur insoutenable lui vrillant le ventre, et elle se dit à cet instant que si elle faisait un mouvement de travers, une côte brisée risquait à tout moment de lui transpercer les poumons.

Contre toute attente, le chat posé jusqu'alors sur les genoux d'Amon avait sauté de dessus son maître et s'approchait d'elle de son pas tranquille. Ce fut à cet instant qu'elle eut une illumination. Son tortionaire semblait tenir à ce chat comme à la prunelle de ses yeux. Si elle pouvait l'attraper, elle s'en servirait comme moyen de pression. Un otage, en somme...

Le démon approchait, lentement, pour que tous puissent se réjouir du spectacle de la belle agonisante. Elle savait qu'elle pouvait se mettre debout, mais pourtant elle ne bougeait pas, toujours sur les genoux. Du regard, elle appelait le chat.

**Minou, minou... Un peu plus près, encore...**

"Miaou..."

Gribouille, puisque c'était son nom, vint ronronner à côté d'elle. Rapidement, elle l'attrapa d'une main par la peau du cou et de l'autre elle sortit son dernier morceau de bâton. Alors que le démon arrivait sur elle, elle hurla à l'attention d'Amon :

"S'il me touche je tue le chat !"

Ce disant, elle plaça le morceau brisé du bâton - morceau pointu, donc - à quelques milimètres de la gorge du chat, qui à présent ne ronronnait plus.
Cylia haletait, la douleur de ses côtes était insoutenable, pourtant il fallait qu'elle tienne, pour sa survie...
C'était maintenant à Amon de décider. S'il voulait que Cylia meure, il devrait faire avec la mort de son chat sur la conscience. La demi-elfe savait qu'elle jouait gros, mais c'était la seule chose qui lui était venu à l'esprit alors.

POSTE N°133
<AMON>

Amon regarda Gribouille, tenu par cette femme, une lueur de rage dans ces yeux. Il ne riait plus, au contraire, il avait du mal à déglutir.

_Ecartez-vous tous

Sa vois tremblait par la fureur qui l’animait désormais, tous les morts-vivants se placèrent rapidement derrière Amon, de peur d’être un bouc émissaire. Il la regarda profondément dans les yeux, aussi froidement que possible, perçant son âme. L’atmosphère était soudainement devenue pesante, et le Soleil levant, symbole de la résurrection de l’astre n’y changea rien.

_Rentrez tous au camp et emmenez-y le mage. Mettez les ouvriers au travail.

Alors que Sernet allait aussi partir, Amon le retint discrètement par le bras.

_Voila que tu me défies sur mon propre camp... Mais je ne peut rien y faire.

Il chuchota discrètement à Sernet :

_Suis la et ,quand tu peut, récupère Gribouille. Que le réceptacle de l’âme soit profané.

D’une voix presque inhumaine, il ajouta à Cylia.

_Tu peut partir, il ne te seras fait aucun mal…

Poste N° 15
[Cylia Aërindir]

Il la laissait donc partir comme ça, si facilement ? Si elle se doutait qu'il la ferait suivre, elle ne fit aucun commentaire. Pour elle, c'était réglé, elle était libre et c'était tout ce qui comptait. Pourtant, une dernière chose la chiffonnait. Interpellant de nouveau Amon, elle sourit, un peu de sang s'écoulant maintenant de sa bouche. Sa main tenait toujours le pieu improvisé contre le chat, qui miaulait et tentait de se débattre, en vain.

"Libère le mage, il vient avec moi !"

Comme si elle se doutait qu'Amon refuserait sans doute, elle appuya un peu le pieu contre le ventre du chat, qui miaula de peur. Elle ne comptait lui faire aucun mal, bien sûr. Mais ça, il ne pouvait pas le deviner tant les yeux de la belle luisaient d'une haine immense. On aurait dit qu'elle était prête à tout pour survivre, même à trucider une petite bête sans défense. Les griffes du chat lui lacéraient les poignets, mais la douleur était bien moindre que celle causée par ses côtes, et elle en fit abstraction. Elle penserait à souffrir plus tard.

Elle se releva maintenant tout à fait, tenant plus que jamais le chat en joue avec son bâton brisé. Elle tremblait de peur, Amon pouvait s'en rendre compte, mais ses mains semblaient ne pas trembler comme le reste de son être. Son regard était décidé, elle s'enfuirait ou bien elle mourrait.

Erg : Incohérence là, tu as les os broyés, comment feras tu pour t'échapper ? Et de plus si tu te retourne le démon mineur te tueras, tu n'as aucunne échapatoire, Sernet est niv 4 !

POSTE N°134
<AMON>

Amon écouta la dernière requête de Cylia avec attention, la fureur de l’enlèvement passé, il réfléchissait de nouveau correctement.

**Elle va probablement utilisé le mage pour se défendre**

Il se tourna vers Sernet.

_Va chercher notre mage.

Pendant que Sernet accourait, Amon fixa Cylia, un lourd silence s’installa. Gribouille s’arrêta de se débattre et regarda son maître. Rapidement, Sernet reviens avec le mage.

_La demi elfe souhaiterais t’emmenez avec elle. Elle tient la vie de mon chat et je ne peux refuser cette requête, mais je crains pour ta vie. Son âme est imprégnée par la mort, sa colère l’a aveuglée et risque de te porter préjudice. Si tu l’accompagnes, sa folie risque te blesser, voir de te tuer. J’ai revu la même image de ton corps, mais cette fois-ci Cylia se tenait à coté de ton corps sans vie, le couteau à la main, sanglant. Reste auprès de moi et la vie te sera heureuse, autour d’elle, le désespoir
Il regarda le mage des les yeux.

_Certes mon corps n’est pas normal, mais outrepasse les apparences et comprend mes paroles. Cette fille n’est la que pour ton malheur, elle souhaite t’utiliser pour la défendre, comme un bouclier humain… Refuse encore une fois le futur qui t’es destiné et reviens sur le chemin de la vie ! Je t'ai déja sauvé la vie en te montrant la bonne voie, n'est-ce pas une preuve de ma bonne foi?

[MDJ : que décide le mage ?]

Poste N° 16
[Cylia Aërindir]

Alors que tout semblait bien parti, Amon, ce fourbe, tenta de corrompre le mage, lui torturant l'esprit avec de fausses idées. La jeune femme sembla hésiter à partir immédiatement, mais elle se ravisa. Plantant son regard vert dans celui du mage, elle le regarda avec une certaine forme de... Pitié. D'une voix plus douce qu'avant, mais toujours aussi décidée, elle tenta de le convaincre en ces termes :

"Ne l'écoute pas, je ne suis pas folle..."

Elle toussa et cracha du sang. peut-être avait-elle une blessure plus importante que ce qu'elle pensait, en fin de compte. Elle poursuivit néanmoins :

"Jamais je ne tuerai l'un des miens, on est pareil, toi et moi, ne te laisse pas influencer par cette ordure... Si tu restes ici tu mourras, il sera capable de te tuer de ses mains. Alors que moi je serai de retour à hautesylve, en pleurant sur ta mort et en me reprochant de n'avoir pas pu te sauver. C'est ce que tu souhaites ? Si tu viens avec moi, tu seras libre !"

Elle toussa de nouveau. Le chat avait à présent cessé de se débattre, ayant sans doute compris que ça ne lui servirait à rien.

"Tu es venu ici avec les autres dans le but d'anéantir Amon et ses troupes. Tu ne vas quand même pas rester leur prisonnier ?"

Son regard se fit plus insistant, elle tentait de lui faire passer ses émotions, ce qu'elle ressentait. il pouvait bien voir que si elle était dans cet état actuellement, c'était bien par la faute d'Amon. Et il avait vu ce qu'Amon avait fait aux autres. Comment pouvait-il dès lors décider de rester ici ?

Cylia le laissa libre de choisir. S'il refusait de venir, elle partirait donc seule. S'il voulait mourir, elle respecterait son choix.

[MDJs, à vous ! ^^]

- Non, je ne viendrai pas ! Je mourrai si je viens avec vous ! Soyez résonable, les démons mineurs nous rattraperont en deux trois mouvement, il est impossible de s'échapper ! Amon m'a montré comment survivre et je préfere rester avec lui que d'aller avec une novice !

Il avait les yeux remplis de peur, ne pouvait plus bouger et hésitait fortement mais restait sur sa position. Tandis que Cylia essayait de le convaincre, perdant sa concentration, le chat en profita pour griffer son bras et s'échapper tandis que le démon mineur l'avait déjà attraper à la gorge. La bête était prete à la tuer.

POSTE N°135
<AMON>

Amon regarda le corps de Cylia désarticuler s’écrouler à terre, cette folle avait eu tord de le défier sur son territoire. Gribouille était revenu se frotter contre sa jambe, un peu fourbu par l’enlèvement.

_Tu as bien fait de l’exterminer, elle devenait dangereuse, mais ta tache n’est pas terminé, écrase son crâne, je ne veux plus voir ces yeux.

Le démon ne se fit pas prier, il abattit violemment son pied sur le visage ce Cylia, qui éclata, éparpillant des morceaux de cervelles. Le mage, qui était encore resté la, avait assisté à la scène. Il n’avait pas eu le temps de détourner la tête et tressaillit à la vue de la suppliciée. Amon le remarqua et s’empressa de continuer son conditionnement.

_Observe, encore une fois, tu as sur détourné le destin sur ceux qui allait t’amener à ta perte. Les Dieux sont avec toi et ils m’ont fait part de leur désir. Ils souhaitent que tu rejoignes mon armée pour combattre la vil HauteSylve.

Comme pour appuyer la parole d’Amon, Gribouille descendit de son perchoir et alla se frotter en ronronnant aux mages. Une lueur étrange s’alluma dans l’œil du mage :

_J’accepte votre proposition.

_tu as pris la bonne décision, mais je ne connais toujours pas ton nom

_Tefnakth

_Bien, Tefnakth, il est temps de rentrer, nous devons accélérer la cadence.

Amon donna l’accolade à Tefnakth, puis ils rentrèrent dans le camp oû les ouvriers s’affairaient déjà à terminé les casernes.

[MDJ: enlevez 1 goules lanciers, tué lors de l'attaque des 3 mercenaires, et en mettre 1 blessées. Ajoutez Tefnakth, mage de lvl? ]
[S : Fait, et Tefnakth est niveau 1.]

POSTE N°136
<AMON>

Il était enfin midi, l’heure où les ouvriers prenaient leurs pauses, depuis le levé du Soleil, ils avaient achevé le toit des casernes, et les remparts avec ces 5 tours de guet étaient totalement finis. Déjà, des morts vivants se déplaçaient sur le chemin de ronde. Ils avaient eu le temps d’entamer l’armurerie et le laboratoire d’Amon, dont le toit était plus bas que celui des autres : Amon avait décidé que son bâtiment serait construit 1 mètres dans le sol et qu’il n’y aurais aucune fenêtre.
Sernet et Tefnakth faisaient partie désormais de sa garde personnelle, pour l’instant la chance l’avais sourit dans les combats, mais tout a une fin et il ne souhaitait pas en subir les conséquences. Grunf arriva près d’Amon, il avait organisé un système d’éclaireur qui empêcherait que des initiatives du même genre que Cylia se reproduisent.

_Cette fille a faillit s'enfuir, elle aurais été prévenir HauteSylve sur l'avancée des travaux, t’aurais du faire plus attention.

_Je le reconnais, j’ai fais une erreur. J’aurais du directement la disséqué, mais je n’avais pas encore mon matériel. Quand mon laboratoire sera terminé, tout prisonnier inutile ne survivras pas plus d’une heure dans ce camp.

Grunf regarda le chat qui trônait dans les bras d’Amon d’un mauvais œil.

_Et fait attention avec cette bête, elle nous a déjà assez causé d’ennui

_Sans cette « bête », comme tu dis, je serais comme ces lavettes de zombie.

_Bon…Essaye de la contrôler alors, qu’elle ne vienne pas tout gâcher.

_Ne t’inquiète pas.

Les relations entre l'orc et Amon étaient de plus en plus froide. Grunf n'appréciait pas ce mort-vivant trop intelligent et Amon méprisait la barbarie de l'orc. Le maître de chantier, qui avait fini de vérifier le plan de l’armurerie, rappela les ouvriers. Ils construiraient le 1er mètre de la bâtisse en pierre dur, puis les 2 derniers en bois. Enfin, le toit serait légèrement incliné et en chaume. Le laboratoire serait circulaire et entièrement en pierre brute. Il ne dépasserait que d’un mètre du seul et son toit serait plat, soutenu par une colonne en son milieu.

POSTE N°137
<AMON>

Pour faire les toits en chaume, Grunf avait envoyé ses orcs en éclaireurs pour trouver une ferme de blé ou de seigle. Une heure plus tard, le dernier revint, il passa d’abord par Grunf.

_Il y a une ferme au sud-ouest, à environ 10 kilomètres d’ici. Elle produit du blé

_Bon travail, remettez en place le dispositif de sécurité.

L’orc repartit dans la foret tandis que Grunf rentrait dans le camp pour parler à Amon.

_Y a une ferme de blé près d’ici, je prends quelques goules.

_Inutile, ce sera moi qui ira. Tes orcs n’obéissent qu’as toi et en cas d’attaque, tu es plus fort que moi.

Grunf ressortit en grommelant une phrase incompréhensible.

_Les trois goules et deux autres goules lanciers, avec moi. On va aller rendre une petite visite à ce cher fermier.

La petite troupe sortit du camp, Amon avec Sernet et Tefnakth en première ligne. HauteSylve était encore loin de la, mais un silence pesant régnait autour d’eux. Heureusement, ils arrivèrent rapidement en vue de la ferme, 4 gardes surveillaient le champ et 3 fermiers étaient en train de préparer une charrette avec des fourches. Au centre du champ, une petite maisonnette d’où s’échappait une odeur de soupe. Sernet observa les hommes armés attentivement.

_Ils n’ont pas l’air très fort et ils ont visiblement relâchés leur vigilance. Ils ne doivent pas s’attendre à un assaut mort-vivants.

_Mais les fermiers ont des fourches, si ils se rassemblent, ils pourraient nous causer des dégâts non négligeables rappela le mage.

_Il vaudrait mieux les encerclés et les prendre un par un.

Amon, qui n’avait toujours rien dit, regardait la scène.

_On se réunit en un groupe compact et on attaque les gardes en premier. Pas de folie, on essaye d’être rapide et efficace.

Le groupe sortit rapidement de la forêt et s’élança sur le premier garde. Ce dernier, surpris, n’offrit qu’une faible résistance. Les 3 autres, qui avaient vu cela, coururent pour aider leur compagnon. Ils ne s’étaient pas réunis et se fut leur erreur, isolés, ils ne pouvaient attaqué dans toutes les directions à la fois, les goules en vinrent facilement à bout. Amon avait reçu un coup d’épée dans le bras, un mince filet de sang noir coulait et la ou les gouttes tombaient, la terre pourrissait. Les fermiers avaient eu une réaction décisive sur le combat, ils s’étaient enfermés dans leur maison. Amon, ignorant la douleur, ordonna à ce qu’on les encercle.

_Regardez cette charrette, ils ont fait le travail à notre place.

Sernet rit bien fort.

_Ils devaient probablement aller remplir les greniers d’HauteSylve… On fait quoi des fermiers ?

_Nous n’avons pas de temps à perdre avec eux, on prend la charrette et on part. Avec un peu de chance, ils reviendront dans quelques jours et cultiveront de nouveaux le blé.

Deux goules tiraient la charrette, remplie de blé, qui servirait à faire le chaume pour les toits

POSTE N°138
<AMON>

Quelques heures plus tard, Amon avec sa petite troupe était de retour, les ouvriers s’affairaient toujours dans le camp, tandis que les morts-vivants organisaient des rondes. Dés que la charrette de blé fut posé, les ouvriers la prirent en charge pour faire le chaume des toits.

_Retournez prendre vos places auprès des autres.

Les goules qui avaient accompagnés Amon pour attaquer la ferme rejoignirent leurs congénères. Amon, lui, s’approcha de Grunf, ce lieutenant orc qui manquait sérieusement de tact.

_Aucun incident à signaler durant mon absence ?

_Un gars qui s’est approché trop près de la zone de sécurité, mes orcs l’ont intercepté.

_Et ou se trouve-t’il ?

_Dans le laboratoire

_Bien… je vais aller voir sa.

A l’intérieur du camp, les ouvriers étaient soumis à une stricte discipline, pour éviter toute tentative de rébellion. Le laboratoire d’Amon se trouvait au centre, il ne restait plus que le toit à faire. En attendant une porte de bois, la seule ouverture était un voile, qui servait plus à décorer qu’autre chose. A l’intérieur, un homme était étalé par terre, ces vêtements n’étaient plus que des lambeaux et son visage était en sang. Amon l’examina brièvement.

_Sernet, va me chercher Grunf.

Ce dernier vint à son aise.

_Qu’est-ce qu’il y a ?

_Tu l’as déjà interrogé ?

_Ce n’est pas à moi de faire sa

_Alors comment ce fait-il qu’il soit dans cet état ?

_Mes orcs ont du le maîtriser.

_Ils ne l’auraient pas plutôt lynché ? Je ne peut rien tiré de sa, c’est à peine si il vie ! Essaye de me donner autre chose que des cadavres, il est juste bon à nourrir les goules.

Grunf sortit en mâchant une insulte dans ses dents, pendant que Sernet traînait le corps dehors, pour les goules

POSTE N°139
<AMON>

Pendant que Sernet s'occupait de nourrires les goules, Amon parcourait le camp de long en large et observait l'avancée des travaux. Les ouvriers s'attaquaient au toit, tache assez complexe ou tout devait etre calculé pour éviter que celui-ci s'éffondre sur lui meme. Son inspection fut interrompé par l'arrivée d'un garde.

_On annonce l'arrivée d'un convoi qui vient de la Taniere.

_Fais le entrer et amene moi la personne qui le dirige.

_Bien

Un groupe sortit de la foret et s'approcha lentement du camp, à sa tete un femme. A son entrée, elle fut prise de convulsion et s'écroula à terre

**Elle ne doit pas etre habitué à ce genre de spectale (rire intérieur)**

Un orc l'aida a se relever ** Tien, deviendrais t'il galant?** Mais il l'envoya dans la boue **Evidemment...** L'orc l'aida encore une fois et la transporta jusque devant lui

-La vla maitre. Elle vous apporte l'cadeau d'la liche.

_Bien... tu peut disposer.

Il regarda ensuite la nouvelle venue.

_Bienvenu dans mon camp, votre arrivé n'a malheureusement pas été tres glorieuse, les orcs ont...comment dire...leur propre sens du tact. Mais ne restons pas ici.

Amon l'emmena dans son laboratoire, dont le toit était pratiquement fini.

_D'apres nos chers orcs, vous avez un cadeau de la part de Nosh?

Post N°4
Lamatsu

_Bien... tu peut disposer.
-J't'attend à l'entrée du camp la fiote. Lança l'orc à Lamatsu.

La vue de tant de désolation rendait Lamatsu très mal à l'aise. L'arrivée dans le laboratoire d'Amon fut pire encore. Il y avait un cadavre ... non, Lamatsu sut, sans savoir comment, qu'il était toujours vivant en plein milieu. Cela ne semblait pas gèner Amon plus qu'autre chose. La vampire se retint de vomir à nouveau et fixa son interlocuteur qui lui demandait le cadeau de la liche. Lamatsu lui donna alors le cadeau : le livre, la plume et le pot d'encre. Pendant qu'elle lui donnait, Lamatsu observait autour d'elle quelque chose d'humain dans toute cette puanteur mais rien n'y faisait. Elle leva les yeux et vit des zombies entrain de construire le toit. Elle baissa les yeux immédiatement et fixa les pied d'Amon. Au moins, c'était quelque chose qui ne lui donnait pas la nausée.

-Agramand m'envoie bruler une ferme non loin de ce campement ou se trouvent des livres de magies d'Hautesylve. Où est-elle ?

La vampire jeta un coup d'oeil à l'homme par terre. Sans toujours savoir pourquoi, elle savait qu'il ne lui restait pas longtemps à vivre. C'était surement du à ses sens de vampire ... Pouvoir ressentir ça ... C'était terrifiant mais en même temps tellement joussif ... Comment Pouvait-elle trovuer ca jouissif ? Gloria venait de perdre encore un peu plus de terrain sur Lamatsu.

-Il vient de mourir. Son coeur s'est arreté. Dit-elle en désignant du doigt le cadavre.

[MDJ : me retirer le cadeau et le donner à Amon]
[S : Fait, échange effectué]

POSTE N°140
<AMON>
-Il vient de mourir. Son coeur s'est arreté.

A ce moment, Gribouille entra dans le laboratoire, il vint se frotter contre Amon et monta dans ces bras. Il s'immobilisa soudain en voyant la vampire.

_Ne t'inquiete pas, c'est une amie... Récemment, il a eu quelques problemes avec une humaine, il se méfie un peu des etres de sexes féminins.

Il descendit de ces bras et alla pres de Lamatsu. Quand à Amon, il s'approcha du cadavre et l'observa: peau extrement blanche, chaleur corporel en dessous de la normale, aucune réponse du coeur dans les canaux. Il enfonca sa dague à l'endroit ou devrais se trouver une artere, mais le sang ne gicla pas, son coeur s'était bel et bien arreté.

_C'est exact, vous avez d'assez bonne capacité dans cette matiere à ce que je peut voir... Par contre, je ne pourrais vous aider pour cette ferme. Nous en avons attaqué une, mais il n'y avait pas de mage. Je peut juste vous conseiller d'aller voir vers le sud, plus prés d'HauteSylve

Sernet entra brusquement avec un enfant, un de ses bras avait été arraché et la plaie était couverte de terre. Il devait avoir une douzaine d'années.

_C'est quoi sa?

_Les orcs l'ont capturé, il etait dans la zone de sécurité

_Qu'est ce que les elfes ont dans la tete? Ils sont inconscient de notre présence on dirait... un enfant qui se balade ici...Et je ne pourrais rien tirré de lui, sa plaie est tel qu'il a surement déja attrapé la gangrene et on ne saurait meme pas l'amputer. Par contre, on va pouvoir prelever ces organes, mais je n'ai pas le temps de faire sa maintenant. Tu t'en occuperas Sernet... le coeur, le pancréas et le cerveau suffiront, si tu as du mal a les trouver, appelle-moi...Et fait sa dehors, je termine de m'occuper de notre vampire

Sans se faire prier, Sernet emmena l'enfant dehors qui hurlait de peur.

_Bon...ou en étais-je?... Ah oui, la ferme, je suis désolé, mais je ne saurais vous fournir de meilleur information, il va falloir fouiller la zone de la foret au sud d'ici.

Post N°5
Lamatsu

Alors qu'elle informait Amon que son prisonnier était décédé, un chat pénétra dans la tente. Il n'était peut-être pas très joli mais comparé à tout ce qui bougeait dans ce camp, il ressemblait à un ange. Elle voulut le caresser mais l'animal prit peur en la voyant. Amon réconforta ensuite sa bête et le chat alla se frotter entre les pattes de la vampire. A ce moment, un elfe entra dans la pièce. Qu'est-ce qu'un elfe faisait là ? Et en plus il tenait un enfant avec un bras en moins. La vue de ce pauvre malheureux relança Lamatsu qui vomit une nouvelle fois. Gribouille prit peur et s'enfuit de la tente. Le mage noir renvoya Sernet d'ou il venait avec l'enfant puis il se tourna vers Lamatsu.

_Bon...ou en étais-je?... Ah oui, la ferme, je suis désolé, mais je ne saurais vous fournir de meilleur information, il va falloir fouiller la zone de la foret au sud d'ici.

La jeune femme hocha la tête et acquitta le laboratoire. Plus vite elle quitterait ce camp mieux ça serait. Une fois dehors, elle leva les yeux vers le ciel. Il faisait nuit et la lune éclairait le camp. Elle retrouva l'orc et le zombie et se mit en marche vers le sud. La peau verte et le mort vivant avançait péniblement dans la pénombre de la foret et cela ralentissait considérablement leur avancé. Lamatsu par contre, voyait parfaitement grâce à ses yeux de vampire. Après une bonne demie-heure de marche, le zombie fini par sentir l'odeur de la chair fraiche. La ferme ne devait pas être très loin. Il lâcha donc un léger râle pour les prévenir. Lamatsu se tourna alors vers l'orc, ne comprenant pas ce qu'il voulait.

-Qu'est-ce qu'il veut ?
-Il a senti l'odeur de la viande.

Sans attendre l'ordre de Lamatsu, l'orc fonça tête baissé vers l'endroit ou le Zombie indiquait sentir la chair fraiche. Lamatsu lui cria d'attendre mais elle n'avait pas assez d'influence pour arrêter la bête. Elle partit donc à sa poursuite, suivie par le zombie. Elle le rattrapa rapidement car elle était nettement plus agile et souple que lui pour esquiver les branches que lui ne voyait même pas. Elle lui fit un croche patte pour l'arrêter. L'orc s'effondra littéralement dans la boue.

-Je t'ai dit d'attendre. Il nous faut un plan.

L'orc se releva alors et se tourna vers la vampire. Il porta sa main à sa ceinture, prêt à prendre sa massue. Dans son regard, on lisait qu'il allait tuer la pauvre vampire. Elle n'aurait pas du l'agresser ainsi. Pendant un instant, elle fut pétrifiée mais son envie de vivre fut plus forte.

-Si tu fais ça, la punition de Malcius sera terrible pour toi ... Lança-t-elle fièrement, bien qu'au fond d'elle même, elle était pétrifiée.

Sa provocation eut l'effet escompté et l'orc rangea sa massue à sa ceinture. Il grogna tout de même et se tourna vers la ferme. Les fermiers étaient à l'intérieur. Surement autour du feu. Pas besoin de plan pour l'orc manifestement.

-Pas b'soin d'plan. On rentre, on les massacre, on trouve ce bouquin et s'tire.
-Et si les mages d'Hautesylve ont placé des pièges ou même des magiciens pour protéger les livres hein. Tu fais comment ? Tu sra mort avant de les avoir vu abruti.

La réflexion de Lamatsu laissa bouche bée l'orc. Comme beaucoup de sa race, il n'avait pas cherché à réfléchir. Les paroles de la vampire étaient logiques et sensées. Il baissa les yeux et grogna encore une fois. Lamatsu détacha alors son katana et le donna à l'orc. Elle déchira sa tenue, froissa ses cheveux et s'entailla la peau en divers endroit. Elle ressemblait maintenant à une jeune femme complètement perdue au centre d'une forêt dangereuse. Une parfaite innocente, la nuit cachant sa pâleur. Elle ordonna à l'orc et au zombie de rester caché en attendant son signal. Elle quitta alors la foret et se dirigea vers la ferme. Elle toqua à la porte d'une rapidement et fortement tout en se plaquant contre l'encadrement. Elle simula d'être essouflé et dès que le fermier ouvrit la porte, elle tomba à ses genoux.

"Je vous en prie, protégez moi s'il vous plait. Il y a un orc qui me poursuit." Lâcha-t-elle précipitement en s'agrippant au pantalon de l'homme et sanglotant.

[MDJs : tombe-t-il dans le piège de Lamatsu ? Vous pouvez faire la réponse ou alors je m'en charge ^^.]

[Suite ICI]

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Post n°5
<Innakht>

La journée arrivait a son terme quand Innakht vit enfin les contours de ce qu'il pensait etre l'un des avant post de ce fameux Amon dont lui avait parler le grand necromancien.

Le garçon s'approcha parmis les buissons et les arbres et finit par arriver dans une sorte de clairiere ou tout semblait avoir été rasé, sans doute pour faciliter l'observation autour du camp fortifié...
Celui ci était en effet plus avancé que Innakht le pensait et des palissades solides entouraient le camp, d'où dépassaient par endroits des toits de chaumes.

Un grognement lointain venant de l'avant post retentit alors et, tandis que Innakht avançait vers les palissades, des silouettes s'approcherent rapidement et finalement une dizaine de goules se stoperent quelques metres devant le garçon et sa troupe.
Sans doutes avait elles compris en voyant les 5 zombies et les 2 squelettes que Innakht était du même bord qu'eux...

Les zombies se resserent derriere Innakht et grognerent vers les goules, tandis que les squelettes, de leurs airs impassibles semblaient tout de même resserer leurs mains sur leurs armes.

** Hum... On dirait que même chez les morts vivants, les conflits existent **

En effet, les creatures se menaçaients les unes les autres de leurs dents acérés ou de leurs armes, grognants et trepignants de leurs pattes putrefiées.

_Laissez moi passer, je viens de la part du grand Agramand, pour venir en aide a un certain Amon.

A peine ce nom fut il prononcé que les goules du camp se calmerent un peu, et petit a petit laisserent passé les nouveaux venus sans néanmoins empecher, encore, quelques provocations sans doute incomprehensibles pour les humains comme Innakht qui auraient pensé qu'en l'absence de sentiment, les mots vivants ne pouvaient pas exprimer de rancoeur les uns envers les autres.

Finalement le garçon passa la palissade et se retrouva dans le fameux camp, dont certaines parties étaient éclairées par de grandes torches plantées dans le sol.

Un Orc immense s'approcha du groupe qui s'arreta et Innakht put entendre a nouveaux les grognements penibles des goules et des zombies dans son dos.

_Qui es tu petit ? Je vois que des cadavres t'accompagnes, c'est la seule raison pour laquelle tu es encore entier...

_Je viens de la part de Agramand, mon maitre, voila 4 ans que je m'entraine pour lui dans son repere et maintenant il m'a honnoré d'une mission aupres d'un dénommé Amon.

_Amon ? Hum.... Il est dans son laboratoire, tu n'le loup'ras pas, c'est le batiment le plus bas du camp.

Un zombies et une goules grognerent un peu plus fort, attirant l'attention de l'Orc et du garçon.

_Mais qu'est c'qu'ils ont eux ?! ARRETES VOUS !

Ils hurla quelques ordres aux goules qui s'eparpillerent dans le camp.

_C'est curieux, des morts vivants qui se hurlent dessus entre eux comme ça. Enfin bon, va donc voir Amon sans tarder gamin !

_Merci.

Et Innakht s'en alla suivit de ses soldats et trouva le laboratoire, dont le toit de chaume n'était pas terminé et dont la porte était ouverte.
Le garçon entra sans dire au reste du groupe de l'attendre et s'arreta au centre de la piece, sa troupe entassée derriere lui.
L'odeur de cadavre et de renfermé atteint les narines du garçon, rappelant vaguement l'ambiance de la tanniere a innakht.

Cela s'expliquait pas un cadavre qui trainait sur un socle.

Finalement un homme, faisant pensé a un alchimiste ou une sorte de mage experimenté en potions a la peau tuméfié et crouteuse fit son apparition.

_Vous devez être Amon ? Je suis Innakht, Agramand m'envoie vous épauler.

Le bras du garçon le demangea legerement et un court filet de fumée bleu s'echappa d'entre les bandages avant de s'evaporer dans l'air.

POSTE N°141
<AMON>

Apres que Lamatsu fut partit, Sernet pénétra dans le laboratoire, ses mains ruisselait de sang, il tenait un bocal ou était enfermé les organes qu'Amon lui avait demandé.

_Voila, j'ai donné les restes aux goules. Que venait faire ce vampire?

_Une mission, elle devait récupéré un livre de magie dans une ferme.

_Un livre de magie? Il doit surement etre défendu par quelques mages.

_En effet... Les travaux avancent?

_On pourrait meme dire tres bien, on dirait que les ouvriers se font un peu à leur condition et travaille mieux.

Depuis le départ de Lamatsu, ils avaient terminé la moitié du toit de l'entrepot, permettant de confier la moitier des effectifs à l'édification du camp d'entrainement. Ce dernier ne se composait d'une cour entouré d'une palissade en bois avec divers partir, pour l'entrainement au tir d'arc, à l'épée, au corps à corps, ect... Le rapport de Sernet fut interrompu par l'arrivée d'un zombie.

_homme zombie approche...

_Bien, Sernet, tu peut sortir? et réunis quelques morts-vivants pour acceullir nos arrivants.

Quelques secondes, plus tard, il entendit le grognement caractéristiques des morts-vivants pour signifier la menace puis la voix de Grunf retentit. Un petit temps s'espaca et enfin un homme entra, il avait un de ces bras envellopé dans un tissus.

_Vous devez être Amon ? Je suis Innakht, Agramand m'envoie vous épauler.

_C'est exact, bienvenu dans cet avant-poste.

Pendant qu'il parlait, Amon manipulait les organes prélevé sur le corps de l'enfant, tournant le dos à Innakth

_Notre role est pour l'instant de construire cet avant-poste et de le défendre durant cet période. Nous avons déja subis quelques assauts de mercenaires, mais rien de bien important pour l'instant, ce qui me fait croire que les elfes attendent le bon moment pour lancer le siege. Avant de commencer quoi que ce soit, je te conseille de prendre connaissance de l'organisation du camp

Amon vida l'estomac sur le sol, il y avait encore des restes d'une viande.

_Le propriétaire de cet estomac devait avoir manger récemment.

POSTE N°142
<AMON>

Amon observa cet humain modifié, avec ces pierres qui sortait de son bras et son iris vide. Agramand a probablement du l'utiliser pour une expérience

_Ah oui. Et ou pourrais je trouver des armes un peu mieux pour ma troupe ? Vous devez bien en avoir quelque part que vous auriez "recupérées" aupres des elfes ?

_Des armes?

Amon se souvint de ses attaques contre les avants-postes, sa ne faisait pas si longtemps mais il avait déja oublié cet épisode, sa mémoire biologique commencait à lui faire défaut, il devait désormais compté plus sur son esprit.

_Demande à Grunf, notre général orc. Fais attention à lui, il n'a aucune diplomatie, si je n'avais pas eu le meme grade que lui, il m'aurait probablement déja tué.

Gribouille entra tout aussi soudainement que rapidement, il avait un oiseau dans sa bouche, il était encore en vie, mais une des ses ailes était arrachée. Il commenca à jouer avec lui en le lachant puis en ressautant dessus toutes griffes dehors.