[Gahn] En avant et au-délà

Post n°132
<Gahn>

Action précédente dans Hautesylve




Le départ de Gahn de Hautesylve se fit plus rapidement que celui ci l'aurait penser. Il avait été mis au courant qu'une attaque était menée dans la sombreforêt contre le Nécromancien, mais son état de forme actuelle ne lui permettait pas de combattre des troupes entrainées... de surcroît mort-vivantes !
Aussi, le guerrier traversa rapidement les terres sombres entourant la cité magique, ainsi que la ville de Tristerive.
Le paysage changea rapidement, des arbres noueux des régions elfiques aux landes du Sud de Norgod.

Sans grandes rencontres, Gahn arriva en deux jours en vue des magnifiques tours de Port-Pergas, le blason de la famille royale flottant dans le vent du matin.
-Le travail commence ici...
Gahn s'élança alors vers la citadelle, d'un pas vif et sans hésitation.

Action suivante dans Port-Pergas

Post n°134
<Gahn>


Action précédente dans Port-Pergas



La silhouette encapuchonnée quitta Port-Pergas aussi rapidement qu'elle y était entré. Sans chercher à revoir les soldats qui l'avaient servi durant le coup d'état, ou même des connaissances en ville.
Les pas de Gahn le menèrent rapidement vers le Nord, traversant monts et rivières aussi rapidement que possible dans un enchainement de vitesse.

Le soir même, il quitta le fief Pergasien lorsqu'il vit la dernière tour de garde et sa garnison d'élite.
Une nouvelle énergie semblait animer le guerrier qui ne s'arrêtait que pour manger de façon frugale. La motivation et l'endurance naturelle des nains lui donnaient véritablement des ailes.

Le deuxième jour, Gahn traversa le domaine de Tristerive sans passer par la ville. Ce fut une entreprise plus risquée car dans ces parties du domaine, des bandits hors de contrôle rôdent, cherchant une victime. La chance lui sourit cependant puisque pendant la nuit du deuxième au troisième jour, le guerrier était en vue du relief accidenté du domaine de Roc-Rétif.

Une nouvelle journée de marche amena Gahn jusqu’aux pieds des montagnes. La ville était encore à une journée de marche, aussi décida-t-il de s'arrêter dans une auberge aux portes des montagnes.

Sous une pluie battante, le nain entra dans l'auberge, qui malgré une situation géographique éloignée de la première ville, affichait un nombre de clients fort impressionnant.

-Bonsoir voyageur !

Gahn se retourna pour voir le tavernier, un homme à la barbe rousse généreuse et au sourire franc.

-Une table je suppose? Nous avons du rôti de bœuf ainsi que de la bière Pergasienne !

Gahn fit oui de la tête alors qu'il rabattait son capuchon sur ses épaules, voulant profiter de la chaleur environnante.
Quelques instants plus tard, le tavernier apportait une assiette et une choppe de bière à son nouveau client, pris les 3 écus que celui ci lui tendait et entama la discussion:

-Alors? D'où venez-vous et où allez vous étranger?

-Eh bien, je viens de Port-Pergas, j'ai un travail à accomplir plus au nord.

Ce disant, Gahn montra le pommeau de sa hache, faisant comprendre au tavernier qu'il avait en face de lui une sorte de mercenaire, ou en tout cas, d'homme d'arme.

-Vous... vous savez combattre?

-J'essaye tout du moins. Pourquoi, est-ce si inhabituel dans les environs?

-Non, en effet non, mais si vous savez combattre et que vous avez un tant soit peu de courage et de temps, il se peu que j'ai du travail pour vous...

Le tavernier finit sa phrase presque en chuchotant. Il avait aiguisé la curiosité de son client. Gahn se pencha en avant et lui dit :

-Je vous écoute...

[Amis MDJs, il se pourrait qu'une quête attende Gahn. Quelle serait-elle? Merci !]

Post n°136
<Gahn>

Le soleil se levait une fois de plus sur Norgod lorsque Gahn se leva, entendant l'appel du tavernier derrière la porte. Rapidement, Gahn s'habilla et s'arma.
Une fois prêt, le guerrier sortit de sa chambre et découvrit le tavernier au visage blafard, visiblement tendu.
Demandé pourquoi aurait été stupide, aussi le nain ne souffla mot et sortit dans la cour de l'auberge.

Une petite carriole était prête, deux petits poneys frappaient le sol de leurs sabots, attendant le départ. Derrière eux, deux grosses caisses de nourritures.

-Bien, allons-y.

Sans plus de cérémonies, les deux comparses se lancèrent dans les territoires sauvages qui s'étendaient face à eux.

La petite route qui reliait l'auberge au campement militaire était bordée d'immenses sapins. La musique de la forêt, animaux et bruissements, rendait Gahn très nerveux, car il ne savait pas s'il pourrait déceler un bruit suspect dans cette cacophonie.

Au détour d'un virage, un tronc d'arbre barrait la route, la rendant impraticable à moins de le déplacer. Sans hésiter la moindre seconde, le guerrier arma son arbalète, prêt à toutes les éventualités.

-Si vous êtes armés, préparez vous à tout...

Gahn descendit de la carriole, et s'attaqua au tronc à la force de ses bras. Il n'était en tout état de cause pas gros puisqu'il bougea rapidement.
Un craquement de brindille vint alerter le jeune nain. Cela aurait pu être un lapin qui passait par là, mais en voyant un homme gigantesque et gras comme un bœuf, Gahn décida qu'il ne pouvait vraiment pas être un lapin.

-La bourse ou la vie, sang-mêlé ?

Pour accueillir cette phrase, trois autres hommes sortirent des bois. Rapidement, le guerrier analysa la situation. Le géant avait un marteau qui faisait deux nains de haut, deux brigands avaient des lames simples, un une hache. Il pensa raisonnablement qu'aucuns brigands, même les plus stupides, ne s'attaqueraient à une carriole sans au moins un archer, qui devait être encore dans le sous bois.

-Je serais tenter de dire la bourse, mais je suis joueur...

Sans attendre Gahn sortit son arbalète sous les yeux médusés de l'homme gras. Il prit une ou deux secondes pour viser et lâcha son carreau dans la direction des deux plus frêles brigands. Le carreau fendit l'air et ...

[Amis MDJs, quel est le résultat de cette action? Merci ! ]

Le carreau alla se planté directement dans le bras droit du brigand qui lacha son arme sous la douleur, puis il s'évanouit sous la douleur.

- Chef, il faut le neutralisé, il commence a trop être dangereux !

-Ce n'est rien, j'ai tout prévu, ammenez la bête... Dit le chef gras

Tout à coup, un orc armé d'une hache, mais qui n'était pas très musclé, sortit des bois, en furie, il s'appretait à foncer sur Gahn sous le regards des brigands...

Post n°137
<Gahn>

[color=black]La blessure du brigand était une petite victoire, cependant, l'orc était une nouvelle épine dans son pied. Hormis les livres, Gahn n'avait jamais vu un seul orc en chair et en os, il devait rapidement faire son expérience.

Il rabattit son capuchon, et dégaina sa hache et son bouclier. Un rude combat l'attendait.

L'orc fonça sur Gahn, la hache au dessus de la tête, poussant un hurlement de rage à peine contenu. Dans le même temps, le nain laissa la *Rage des Bjoränn* s'emparer de lui alors que ses yeux viraient au bleus le plus glacial.

La première attaque de l'orc surprit le nain. La puissance du coup rompit son bouclier en deux morceaux. Une légère entaille marquait désormais le bras gauche du combattant. Désormais sans sa protection, Gahn ne comptait plus que sur sa force.
Il se releva péniblement du choc, esquivant d'un cheveu la hache de l'orc sui se planta dans le sol. Dans un roulé-boulé, le nain se releva et fit face à la bête.

Il se lança au combat, obligeant l'orc à parer une puis deux attaques latérales. L'orc recula légèrement, mais se rassura en donnant un coup de pied vicieux au nain qui fut repoussé.

Dans une nouvelle charge, l'orc leva sa hache pour achever son adversaire. Peine perdu, le nain évita de nouveau, mais une nouvelle entaille trouva son bras gauche.

*Il faut que je mette fin à ce combat, et vite... La rage se dissipe...*

Comme si Agrath entendait la prière d'un de ses fils, la hache de Gahn trouva une première ouverture dans le flanc de l'orc. Une gerbe de sang l'éclaboussa. Même sans connaitre les peaux-vertes, le nain se douta que ça ne suffirait jamais à le mettre hors course. C'était la tête qu'il fallait trouver.

De rage, l'orc assena un coup de poing violent dans le visage du guerrier qui une fois de plus tomba et roula jusque sous un arbre. Il se releva pour se rebaisser au moment où l'orc tentait de lui trancher la tête. La fortune de Gahn se fit, car la hache resta plantée dans l'arbre. Il ne lui en fallut pas plus pour exécuter son *fendoir*. La tête de l'orc roula sur le sol, les yeux exorbités, dans un geyser de sang rougeâtre.

*Tsss, j'ai été trop insouciant, le reste du combat s'annonce difficile...*[color:b95c=black:b95c]

Post n°138
<Gahn>

La fin de l'orc n'annonçait toujours pas la fin du combat. Gahn lança un coup d'œil au tavernier, blême, sur sa carriole, serrant un couteau de cuisine à sa ceinture.
Malgré le gargouillis de la tête coupée de l'orc, le silence se fit sur la petite route. Un des brigands était hors course, mais il restait le géant, deux de ses comparses et au moins un archer. Cela s'annonçait très mal, d'autant que le bouclier du nain était désormais inutilisable.

*Ca sent mauvais...*

Et comme pour confirmer les craintes du guerrier, le chef hurla :

-Rigg, Wedge, au boulot tas de cloportes !

Les deux brigands se jetèrent en avant. Rapidement, Gahn analysa la situation, sans trop de conviction, il sentait que ce combat pourrait bien être le dernier.
Le choc avec le premier brigand de fit, puis le second. Sans hésiter, le guerrier tourna sur ses pieds et exécuta une *attaque circulaire* et à sa grande surprise, le brigand à l'épée n'esquiva pas. Une large entaille couvrait son corps alors qu'il s'écroulait en hurlant sur le sol.

Imperturbable, le deuxième brigand à la hache sauta purement et simplement au dessus du coup du nain. Il en fut ainsi sur plusieurs attaques du nain, il esquivait aussi facilement qu'un animal. De rage, Gahn donna un plus grand coup, qui ne trouva que le vide. L'espace laissé par ce coup fut rempli par une attaque rapide et concise. Une nouvelle entaille orna le corps du nain à son épaule.

*Ca va mal finir si je continue comme ça...*

N'écoutant plus sa raison, Gahn poussa un *hurlement vindicatif*. Enfin, le brigand sembla apeuré par ce cri. Il n'en fallait pas plus pour le nain qui, avec la rage accumulée, trancha le brigand en deux morceaux.

*C'est fini, je ne vais pas pouvoir tenir face à leur chef... Agrath, donnes moi la force !*

Post n°139
<Gahn>

La petite route était désormais immaculée de sang et de cadavres. Le souffle rauque de Gahn rompait la quiétude des bois, alors que la vue qui s'offrait à lui était encore plus étonnante.

Trois cadavres jonchaient le sol. Le dernier brigand était mort d'épuisement alors que son sang le quittait. Désormais, seul le gros bonhomme et le premier voleur blessé étaient en vie.
Dans sa carriole, le tavernier reprenait espoir, il n'imaginait pas que d'autres hommes pourraient être cachés.

-Tu t'en tire plutôt bien pour un nain. J'aurais juré que l'orc aurait pu te mettre en pièce... Tant pis, je vais devoir finir le travail.

Finissant sa phrase, le chef empoigna sa masse géante. On aurait dit à s'y méprendre un bœuf prêt à charger.

*Finir comme ça... C'est vraiment stupide...*

L'homme se lança dans une course rapide malgré sa corpulence étonnamment dense. Il leva sa masse et l'abattit de toutes ses forces sur Gahn qui n'esquiva que sur le fil.
L'impact projeta le guerrier plus loin encore. Gahn désespérait, il ne trouvait aucune solution, il était à bout.

-Crève charogne !

Une nouvelle esquive sauva la vie de Gahn, mais la masse toucha une de ses jambes, pas assez pour la casser, mais assez pour l'empêcher de courir dorénavant.

-Tant pis, je vais devoir faire front...

La troisième charge sonnait, la masse se leva lorsque derrière le géant, trois flèches se fichèrent dans son dos. Gahn ne saisi pas bien ce qui venait de se produire, mais il comprit lorsqu'il vit un cavalier en armure galopé vers lui, lance au clair, portant l'étendard de Roc-Rétif.

-A mort !

La lance du cavalier se planta dans le dos du géant qui cette fois ci laissa tomber son arme et mis un genou au sol.
La chance avait sourit au nain, une fois encore. Une patrouille providentielle lui sauvait la vie. Il tomba à la renverse, de soulagement alors que le cavalier faisait un second passage et tranchait la tête de brigand.
Rien ne vint plus troubler la quiétude de Gahn. Il était en vie, salement amochés mais en vie. Il se laissa portés par les troupes dans la charrette du tavernier vers le campement des soldats...

Post n°140
<Gahn>

Gahn revint à lui le soir même, après ce qui lui avait semblé être un voyage d'une année. Une fois encore, sa vie avait manqué de lui échapper. Le travail qu'il devait accomplir le mettrait encore en danger, ce besoin de risques le fascinait et en même temps l'apeurait.
Il ouvrit les yeux et se découvrit sous une tente. Nu comme un vers, il avait dors et déjà sont bras et sa jambe gauche sans des pansements frais.

*Mal au crane...*

Massant ses tempes, le nain regarda au dehors et vit le tavernier parler jovialement avec les soldats qui les avaient sauvés quelques heures auparavant.

*Autant ne pas les déranger, je les verrais demain*

Gahn se rendormit alors, retardant au lendemain la reprise du voyage. Son sommeil fut agité de nombreux rêves, mais comme à son habitude, il ne s'en rappelait plus à son réveil.
Comme à son habitude, le soleil se leva sur le relief du comté de Roc-Rétif, obligeant le nain à se lever, s'habiller et affronter ses sauveurs.

-Tiens ! Bon matin maitre nain ! Bien dormi?

Le visage d'un jeune homme souriant s'offrit à Gahn. Il le reconnu sans peine, car s'était le chevalier qui l'avait sauvé d'une mort certaine. Sans son armure il paraissait néanmoins bien frêle.

- Autant que possible dirons-nous... Je dois vous remercier...

-C'était un plaisir. D'autant que j'ai pu voir que vous n'étiez pas à votre premier combat. Un beau tableau de chasse !
Le jeune soldat marqua une pause en considérant son interlocuteur.
-Je suis Laln de Roc-Rétif, chevalier de sa majesté notre bien aimé Roi.

Qu'un garçon à peine sortis de l'adolescence soit chevalier étonna le guerrier. Cependant il ne se permit pas de juger, il existait un grand nombre de guerrier plus jeune et plus talentueux que lui dans le monde.

-Mon nom est Gahn des Bjoränn. Fils des Monts du Nord. Je te dois la vie étranger, un jour je te rendrais la pareille.

Le jeune chevalier parut amusé, comme si cela ne pouvait être possible.

-Je n'en doute pas mon bon ami, dit il comme si il devinait ce que Gahn pensait. Oh tant que j'y pense, voici ce que le tavernier vous à laissés pour votre aide.

Il écarta sa cape et sortit une bourse de cuir qu'il tendit à Gahn...

[Amis MDJs, quelle est la récompense que Gahn découvre dans cette bourse? Merci ! ]

E : 50 Or, je te les rajouterai au prochain post

Post n°141
<Gahn>

*50 Ecus, plutôt généreux...*
Le regard de Gahn s'illumina, il serra la main de Lnan et partagea le petit déjeuner avec lui.
Les histoires de ce jeune chevalier était très intéressantes. A seulement 20 ans, il avait été promu des rangs pour devenir chevalier. Ce fut un grand honneur pour ce fils de soldat.

-...Maitenant, je combat pour mon Roi, et rien ne saurais me détourner de ce but.
Après le repas, le guerrier se prépara à prendre congés de son hôte. Il se réarma, exempté de bouclier, et se représenta devant ses sauveurs.
Les autres hommes s'étaient levés, ce qui consistait en trois archers sous les ordres de Lnan.

-Humains, je vous doit la vie, et qu'aucun dise qu'un nain manque à sa parole. Nous nous reverrons.
Le départ se fit peu de temps après, le temps d'étreindre chaque homme. Après une dernière accolade avec Lnan, Gahn sortit de la clairière où séjournaient les soldats et se retourna pour un dernier salut.
Devant lui, les Monts du Nord, rien ne comptait plus que cette hors-la-loie elfe...

Erg : 50 Or ajouté

Action suivante dans les Monts du Nord

Post n°151
<Gahn>

Action précédente à Tristerive

Le sentier menant au Nord commencait à être vaguement familier. Gahn attardait son regard fatigué sur un arbre tordu qui l'avait marqué lors de ses précédentes marches. La pluie tombat sans discontinuer depuis la veille au soir. Gahn venait de s'en rendre compte, mais il marchait depuis des heures. La fatigue se fit sentir rapidement, et de façon providentielle, un bosquet apparu. Un énorme sapin trônait, laissant présager à Gahn un lit d'épine douillet et un sol sec.

Il n'en fallut pas plus au guerrier pour trouver l'endroit splendide. La chance lui souriait décidemment puisqu'il trouva même du bois sec. Malheuresement, le nain n'avait aucun silex et regarda s'éloigné avec dépit la perspective d'un repas chaud.

*Qu'importe, Wlad n'est plus très loin. Et puis, c'est pas la première fois que je me prive...*

Gahn s'endormis, adossé au tronc de l'arbre, l'arbalète à portée de main sous un tas d'épine du sapin.

Son sommeil le mena dans un rêve. Un rêve où Gahn se revoyait dans son donjon, il devait avoir à peine plus de quelques années. Puis l'image de quiétude disparue pour laisser place aux flammes et aux larmes. Le clan de sang et de larmes comme on appelle le clan Bjoränn. C'est la voix de son précédent rêve qui apparue finalement, disant des phrases incompréhensible en ancien nain. Encore le mot Milgen que Gahn connaissait, et puis le mot statue. De façon providentielle, Gahn vit l'endroit qu'il cherchait. Un endroit reculé au plus profond des forêts des monts...

Le nain se réveilla en hurlant, une migraine s'emparant de lui. Il ne remarqua pas que la pluie avait cessée et que dans l'ombre, une silhouette se cachait...

Post n°152
<Gahn>

*Bon sang, c'était quoi encore ce rêve?*

Gahn balaya le bosquet du regard, tentant de retrouver ses esprits. Il était à genoux, respirant bruyemment. De la sueur coulait de son front, et quand la première goutte de sueur tomba sur le sol, il entendit un léger craquement dans son dos. Problablement un écureuil, sauf si les écureuils ont la peau verte, font deux mètre et porte une hache.

Gahn esquiva tout juste d'être décapité comme un vulgaire poulet. La hache de l'orc se planta dans l'arbre, laissant un peu de repis à Gahn. Rampant comme il le pouvait, le nain saisi son arbalète et tira à bout portant dans le flanc de l'orc. Le montre hurla à en faire trembler un mur d'enceinte alors qu'il arrachait le carreau de ses côtes. Il assena un violent revers à Gahn qui s'envola littéralement à trois mètres.

Reprenant ses esprits, le guerrier dégaina sa hache au moment où l'orc détachait sa hache du tronc. Du sang s'écoulait de sa plaie, mais rien dont il mourrait...
Gahn remarqua que les yeux de l'orc n'était pas du marron habituel de sa race, mais qu'une flamme rouge s'échappait de ses yeux. L'important pour l'instant était de sortir vivant de cette clairière.
Le nain déploya alors toutes ses ressources, il poussa son *hurlement vindicatif* pour se donner des forces et amorça son la rage de son clan. La rage le prenait rapidement, et dans une explosion que lui même ne se connaissait pas, illumina la clairière.

Le guerrier chargea le premier, surprenant la terrible créature qui en patit d'un violent coup de hache dans la jambe. Gahn continua dans sa furie tentant de lui trancher un bras, mais il ne trouva qu'une parade habile de son adversaire...

Post n°153


La clairière brillait de milles feux, tandis que les deux adversaires combattaient. Les radiances rouges et bleues donnaient au combat un caractère épique, mais Gahn ne le vit pas, bien trop absorbés par ce combat passionant.

Gahn ne trouvait plus d'ouvertures, les parades s'enchainaient dans un bruit de métal sec. Les cris de rage ponctuaient la nuit tandis que dans le bosquet la bataille battait son plein.

C'est en exécutant son *fendoir* que Gahn trouva enfin une issue à ce combat qui dura près de dix minutes ininterrompues. Il abattit sa hache sur l'épaule de l'orc qui hurla de douleur et en lacha sa hache. Il mis un genoux à terre, laissant sa plaie béante et sanguinolente à la vue de Gahn. D'un revers de hache, il trancha net la tête de la bête qui s'écroula finalement. Son crâne roula jusqu'à l'orée de la clairière, laissant le seul gargouillis de son sang comme souvenir.

Sonné et perdu, Gahn retrouva ses esprits quelques bonnes minutes après. Il regarda avec mépris son ancien adversaire et fouilla la sacoche qu'il trainait avec lui. Soupesant dans le même temps, il se demanda s'il pourrait la porter jusqu'au prochain marchand pour en tirer un prix quelonque...

[Amis MDJs, que possède l'orc? Gahn peut-il transporter la hache de l'orc? Merci !]
Erg : Petite gemme de feu x 2 et hache bien forgée x 1

Post n°154
<Gahn>

Les gemmes de feu brillait dans la nuit. Les yeux de l'orc tiraient-ils cette lueur de ces gemmes? Impossible, cela n'aurait pas eu cet effet là. Le mystère demeurait entier.
Chargeant le tout dans son sac, le nain reprit la marche vers le Nord. Plus besoin d'aller voir Wlad, Gahn savait où il devait se rendre.
Il reprit la marche aussitôt, déterminé à trouver ce qu'il cherchait.

Action suivante dans les Monts du Nord

Post n°215
<Gahn>

Action précédent à la taverne de Port-Pergas

Les hautes murailles de Port-Pergas s'éloignaient déjà derrière Gahn, qui ruminait sa vengeance prochaine sous le vent glâcé de l'hiver. La température était tombée durant ces quelques jours, mauvais signe pour les uns, bénédiction pour les autres. Une fine couche de neige donnait à la route pavée un air féérique. De la bué s'échappait de la bouche du guerrier à chaque respiration, donnant au loin l'impression d'un fantôme. C'était une de ces journées ou rien n'arrive, pas même le passage d'un cavalier. Norgod était visiblement en paix. Agramand se terrait dans la Sombreforêt, bien que Amon (et Gahn serra les poings à cette pensée) mennait les mort-vivants contre les troupes de Hautesylve. Cette forêt tennait en elle toutes les rancoeurs et les haines du continent...

C'est ainsi que les pieds de Gahn le menèrent jusqu'à la croisée des chemins : Tristerive à l'Est, Roc-Rétif au Nord. Un petit renfoncement sur le côté de la route servirait au nain de refuge pour la nuit, le protégeant du froid, et des loups, il l'espérait. Il sortit de son baluchon une pomme séchée et du saucisson, vestige de la course de la Garde Rouge contre Zordas. Il mâcha machinalement, pensant à ses plans futurs.

*Tristerive est éloignée de tout, sauf de Amon. Je pourrais aussi bien aller le chassé lui, quitte à y perdre la vie... Non, pas encore. Mon heure viendra, en attendant, je dois m'en tenir à ce que me dis Nhev*

C'est ainsi que Gahn s'endormit, réchauffé par sa cape. Le lendemain matin, il prit la direction du Nord. Tristerive serait finalement pour plus tard. Roc Rétif serait sa destination. Il se rappella que la dernière fois qu'il avait vue cette ville, c'était en compagnie de Grorf. Il avait alors à peine quitter le donjon des Fundïn. Souriant à cette pensée, et se demandant ce que devenait son colosse d'ami, Gahn reprit sa marche.

Deux jours après son départ de Port-Pergas, Gahn posa finalement les yeux sur Roc-Rétif, l'ennemie de toujours. La ville se remettait d'une épidémie lancée par Agramand... Le travail serait sans doute au rendez-vous...

Action suivante au Donjon de Roc-Rétif

Post n°245
<Gahn>

Action précédente à Roc-Rétif...

Le trio quitta rapidement Roc-Rétif qui semblait être de moins en moins sûre. En effet, après avoir pris l'or et avoir laissé l'équipement de ses adversaires, Gahn et ses compagnons avaient quittés la ville. Il n'avait aucune envie d'être ralenti par pareil encombrement. Peu de temps après leurs départ, ils croisèrent néanmoins la patrouille qui quelques minutes plus tard verrait le carnage du "poignard volant".

Après quelques heures de marches sur la route royale descendant vers le Sud, vers Port-Pergas, les murailles de Roc-Rétif n'étaient déjà plus en vue. Cela limitait le risque d'être vu par des yeux indiscrets : il était en fait assez rare de croiser autant de nains au même endroits si loin des Monts du Nord. Cependant, Glakria ne pouvait rester avec les deux compagnons. Fulrim avait déjà beaucoup de mal à marcher, sans compter sur les nombreuses blessures de Gahn. Ils seraient des cibles faciles pour des pillards de tout poils, ce qui effrayaient Fulrim.

Arrivés à un croisement, Fulrim s'arrêta :

-Glakria, tu ne dois pas rester, nous sommes en dangers, et tu risques toi même ta vie. Les Monts du Nord sont à une demi journée de marche, vers le Nord. Tu trouveras ton chemin, je te fais confiance, pour l'heure, je ne peux pas te garder avec nous.

La naine lança un regard courroucé à Fulrim, mais elle accepta à contre-coeur, sussurant des mots doux à l'oreille de son bien-aimé. Gahn resta à l'écart tandis que les deux amants se disaient adieu avant de se quitter pour une longue période.
Après le départ de Glakria, la tâche principale fut de trouvé une béquille pour Fulrim qui boîtait encore. Une longue branche fit l'affaire, et rapidement, les deux amis se remirent en route.

Deux jours s'écoulèrent, sans rencontres dangereuses : seule une caravane était passée. Le voyage était rythmé de repas aussi frugaux les uns que les autres, la chasse n'étant pas à l'ordre du jour au vue de leurs piteux états de santé.
Ce fut au matin du 3ème jours que les murailles de Port-Pergas furent en vue, réconfortant Gahn. Ils y passeraient la nuit afin de reprendre des forces. Le lendemain ils prendraient vraisemblablement le bateau en direction de Djel'Fa, un continent dont Gahn ignorait tout...

Action suivante sur les Quais de Port-Pergas

[MDJ : rajouter les 60 or SVP]

[LL : fait ^^]

Post no 340
<Gahn>

Action précédente sur les mers

-Non, tout ce que je dis, c’est que Port-Pergas, c’est plutô joli, mais ca reste plus petit que Sipahan, et comme Sipahan est d’à peut près la même taille que Garadgar... T’en penses quoi Unbar?
-Tout à fait d’accord, répondit le jeune prêtre avec un “oui” frénétique de la tête.

Cela faisait deux jours que le groupe marchait, Elijah ayant de nouveau perdu au pierre-feuille-ciseau, suivit de Throd le lendemain. Le paysage de Port-Pergas, commencant à tirer sur l’orange automnale apaisa le semi-nain, qui depuis un peu plus d’un mois n’avait pas vu le continent de l’Est. Cependant, ce n’était pas l’Automne approchant qui surpris Gahn sur la route, c’était de nombreux groupes de civils marchant vers le Nord : vers Port-Pergas. Les visages étaient marqués, et c’était très souvent des charettes transportant femmes et enfants que le groupe croisait. Elijah faisant pleurer les enfants, le groupe ne questionna personne jusqu’à l’arrivée à l’orée de la Sombreforêt.
Une nouvelle charette sortit du couvert des arbres, et rapidement, Gahn l’arrêta, son groupe attendant de l’autre côté de la voie principale :

-Que voulez-vous?! Demanda l’homme conduisant la charette. Je vous préviens, nous n’avons pas d’or et...
-Voyons, calmez vous monsieur, je ne suis pas un voleur enfin. Je ne veux que vous posez quelques questions.
-Ah... faites vite alors, nous n’avons que peu de temps.
-Que fuyez vous au juste? Cela fait deux jours que je vois des personnes comme vous en direction de Port-Pergas.
-Quoi? Vous n’êtes pas au courant? Cet enfant de chienne, cet infâme créature d’Agramand, il nous torture encore ! Un de ses lieutenants, Amon, à pris deux de nos avants postes, et maintenant, c’est une attaque directe que cette bête immonde profère contre la ville. Les civils qui le pouvaient ont fuis, mais nos vaillantes troupes combattent et... monsieur?

Gahn était déjà route, prenant la place de Throd sur la charette. Le simple nom “Amon” l’avait mis dans une colère homérique. Cet enfant de catin n’était donc pas mort... Eh bien s’il en avait l’occasion, Gahn lui trancherait la tête et la planterait au bout d’une pique. Sa vengeance n’avait que trop attendu...

Action suivante dans le royaume de Hautesylves

Post no 393
<Gahn>

Action precedente dans la Sombreforet

L’arbalète à l’épaule, Gahn et Throd faillirent faire passer un chien de vie à trépas. Dans un souffle, il arrêtèrent leurs doigts sur leurs gachettes, le chien s’arrêtant aussi, regardant le chariot d’un air attendrissant. La petite fille le poursuivant glapissait le nom du chien pour qu’il s’arrête, et lorsqu’elle vit deux arbalètes, elle se tut également, prenant le chien dans ses bras, les yeux cherchant une porte de sortie, si on pouvait le dire ainsi.

-Bon sang, la prochaine fois, j’en fais mon petit déjeuner quoi qu’il arrive, souffla Throd à l’oreille de Gahn.

Les parents de la gamine arrivèrent l’instant d’après, donnant l’impression à Gahn qu’une file interminable de personnes se couraient les uns après les autres, et redoutant de voir les grand parents de la petit fuyarde accourirent eux aussi. Le père, solide gaillard dans ses quarantes ans, mis sa fille et sa femme derrière lui, considérant le chariot avec mépris. Gahn aurait fait pareil : un chariot en pleine forêt rempli de nains à l’air particulièrement énervés, ca vous forge un homme.

-Si vous aviez quelque chose à craindre de nous, vous seriez déjà mort, cracha Throd, fouettant la croupe de Garadgar avec les rènes.

Ainsi, le chariot repris sa route, l’arbalète entre les bras des deux nains, la pipe au coins des lèvres. Ironiquement, Gahn avait vu juste dans cette vision de longue file de poursuiveurs poursuivis, alors qu’une longue caravane se détachait entre les arbres, les grand parents en tête. Faisant note de cette drôle d’anecdote aux autres membres du groupe, la compagnie s’éloigna sur les routes, riants de bon coeur.
L’orée de la forêt n’était pas loin, et en quelques heures, le soleil se fit imposant. Malgré la présence de l’astre de Kegöh, les membres du groupe frisonnèrent alors qu’un vent glâcé soufflait sur la plain au Sud de la Sombreforêt. Désormais, direction le Nord-Est, direction Port-Pergas. Gahn ne savait pas vraiment ce que cette ville pouvait signifier pour lui, Lamnir ayant demander de s’y rendre aussi vite que possible. Visiblement, quelques affaires pressantes l’attendait, mais Gahn se demandait quel rôle il allait jouer là dedans.

Les premières heures du voyage se déroulèrent sans évènements majeurs, l’entrée dans le comté du Port se faisant sans encombre. La tour de garde passée, les risques étaient moindres, mais nombres de brigands rôdaient encore dans les environs, aussi, lorsque le groupe croisa un vieil homme apeuré, les mains se préparèrent à un coupe gorge.
Le chariot remontait alors un chemin tortueux sur un côte, encastré au milieu de nombreux arbres. Plus loin sur le chemin, une charette brûlait doucement, les braises ayant pris la place des flammes. Throd avertis les trois autres à l’arrière, alors que le vieil homme s’approchait du convoi...

[Amis MDJs, un court monologue du voyageur? Merci d’avance !]

L'homme tremblait, sa voie tremblotante essayait de dire ce qu'il avait vécu.
- Des barbares ! Ce sont des barbares ! Ils ont brulé ma charette sans raison. Ils ont kidnapper mon fils ! Apparement ils ont fuit vers Vieilletombe, vous pouvez les rattraper et sauvez mon fils ! Je vous récompenserai ! L'homme essuya les gouttes de sueur sur son front. Ils étaient dix, et leur chef était sur un cheval d'après mes souvenir. Y'avait trois archers, deux arbalétriers, un chevalier, deux gardes et y'avait aussi un homme massif à côté du chef, sûrement son second !
L'homme attendit la réponse du nain, prêt à se réjouir.

Hrp : Voilà va sauver le gosse. Le second du chef est niv 4 et le chef niv 5 à pied et 6 A dada.

Post no 394
<Gahn>

L’homme était paniqué, tremblotant, sa voix imitant celle d’un bègue. Des barbares? Il était assez rare de croiser ces groupes à l’intérieur du comté du Port, la présence de soldats les dissuadants généralement, mais visiblement, ce groupe était assez sûr de lui pour braver ces dangers, et profiter de la faiblesse d’un voyageur pour lui dérober ses biens et ce qu’il avait de plus précieux : son fils. N’ayant jamais été un grand adorateur des brigands, Gahn ne pût se résoudre à refuser de l’aide à cet homme. De plus, la possibilitée de combattre ne dérangeait pas le groupe plus que cela, tous étant véritablement enchanté de pouvoir donné de leurs aciers dans les corps ennemis. Seul Unbar paraissait réticent, mais en temps que prêtre, aucune aide ne pouvait être refusée.

-Montez, dis Gahn à l’homme. Depuis quand sont-ils partis?
-Un peu moins de deux heures je crois, oh mon dieu, faîtes que mon fils soit en vie !

Unbar s’occupa des quelques coupures de l’homme tandis que Throd fouettait la croupe de Garadgar, le cheval se lançant au petit trot sur le chemin. Si l’homme n’avait vu que des fantassins, le chariot ne devrais pas mettre plus d’une heure et demi pour les rejoindre, en espérant être assez discret pour ne pas tomber dans une embuscade, ce qui ne serait pas une mince affaire vu la taille du chariot. Le groupe tourna à droite lorsqu’un panneau indiqua : “A gauche, gué de Port-Pergas” “ A droite, allée Royale pour Vieilletome”. Gahn ralluma sa pipe et tira fortement dessus alors que le chariot bougeait dans tous les sens sur la route pavée, carressant Tranche-Croc du pouce. Il n’avait aucun doute sur les attributs puissants de cette lame, il en redoutait simplement la prétendue malédiction, qui serait de toute façon élucidée avec le combat prochain.

Les roues du chariot crissèrent, le trot du cheval mettant le bois à rude épreuve, et à en juger par les jurons proprement phénoménaux de Lamnir, faisant ressembler ceux de Fulrim, d’Elijah et d’Unbar à des blasphèmes d’enfants de coeur, Gahn se dit qu’il vallait mieux être à l’avant qu’à l’arrière. La fin d’après-midi pendant laquelle le groupe s’était lancer à la poursuite de ces brigands se transforma finalement en crépuscule d’une rare douceur en cette saison, le soleil couchant innondant l’horizon de reflets mauves et rouges, les ombres s’étirant longuement sur la route. Throd opta pour faire marcher Garadgar au pas, le cheval soufflant déjà bruyamment au travers de ses énormes naseaux.

Le chariot roulait désormais dans un décor bien différent des heures auparavant : les chênes du Sud du Port se firent remplacer par des bouleaux et des hêtres de bonne taille, le tableau prenant une dimention sonore avec le bruit de l’eau d’une rivière descendant avec fracas vers la mer. Un petit pont de bois la traversait, et c’est là que le groupe de Gahn vit pour la première fois les brigands.

Garadgar s’arrêta, laissant descendre les cinq passagers à l’arrière, Lamnir jurant encore comme un charetier. Le voyageur fut invité à rester dans le chariot, comme Unbar, gardant ainsi leur moyen de locomotion, et pouvant prendre soin d’éventuels blessés si la situation dégénérait.
La visibilité était mauvaise, mais à en juger par un feu brûlant près du pont, Gahn supposa que les brigands s’arrêtaient pour la nuit. Il était raisonnable de penser que même si leur victime n’avait plus de moyen de locomotion, les brigands se doutaient que des mercenaires, ou pire, la garde du Port, les chercherais. Entrer dans le comté de Roc-Rétif serait alors salvateur, aucune troupe du Sud ne pouvant pénétrer sur les terres du Roc sans sa permission. Ainsi, Gahn supposa qu’une ou deux sentinelles devaient être en faction, d’où l’interêt de s’arrêter à plus ou moins cinq cent mètres de leur campement. Les cinq”membres” de l’attaque se réunirent alors, les mains à portée d’armes.

-Bon, on sais pas grand chose malheureusement de ces types, à part leur nombre et leurs aptitudes, ce qui en soit n’est pas rien. Ce qui est plus gênant, c’est qu’on ne sait rien des endroits qu’ils occupent et quelle lignes de vue ils ont. Des volontaires pour partir en éclaireur?

Throd leva naturellement la main, son passé de pisteur dans l’armée de Garadgar, la ville, pas le cheval, faisant de lui un éclaireur de bon calibre. Secouant ses dreadlocks, l’arbalétrier laissa son arme entre les mains de Fulrim et s’en fut, silencieux comme une ombre entre les bouleaux. Le rendez vous avait été décider derrière un rocher de bonne taille à moins de cent mètres du feu, permettant un déploiement rapide. Deux minutes après le départ de Throd, les autres se mirent en marche, formant une ligne espacée entre chaque membres. Ventre à terre, les cinq prirent positions, derrière des rochers, allongés dans les fougères ou derrière un bouleaux. La main sur son arbalète, Gahn attendit patiemment le retour de son éclaireur, respirant profondemment, l’oreille aux aguets. Après un quart d’heures, le semi-nain commeça à s’inquiéter, mais le retour de Throd se fit quelque minutes après. Un peu essouflé par le stress de la première ligne, comme il l’appellait, l’arbalètrier fit un rapport détaillé de ce qu’il avait vu...


[Amis MDJs, pouvez vous me dire ce que Throd a vu? Sentinelles? Dormeurs? Allure générale du campement? Merci d’avance !]
Erg : Un archer et Un garde tournent autour d'un campement positioné en cercle. Au milieu il y a une charette et le fameux cheval de l'homme. Apparement, un arbalétrier et un garde roupille dans les pailasse. D'autres boivent autour d'un feu et le chef est à côté de son cheval en train de parler avec son second, le gosse ligoté non loin.

Post no 395


-Bon, y’a plus simple comme situation, mais les gaillards n’ont pas franchement l’air très sur leur garde. Tu vois ce rocher en forne d’enclume? Y’a un archer qui est positionné dessus, il fait un peu le tour et couvre le Nord et l’Ouest, enfin, avec la mauvaise visibilité, il doit pas voir grand chose : heureusement que le feu est dans son dos, sinon je l’aurais pas vu.
-Une seule sentinelle? Demanda le semi-nain
-Non, y’en a une deuxième qui couvre le Sud et l’Est. C’est un type avec une épée j’crois, plutôt posé. Il m’est passer tout près a cause de cette foutue nuit sans lune, sans quoi je serais revenu plus tôt. Le reste de la troupe picole ou dort, et ce qui à l’air du chef discute avec un colosse, rien de méchant.

Gahn essaya de penser à une stratégie simple. Le problème n’était pas tant les hommes, car un à un, ils ne devraient pas être des fines lames, mais tous en même temps ne laisseraient aucune chance au groupe. Dans les conditions de visibilitée, il n’était pas utile d’utiliser les arbalète à moins de cinq mètres de distance, autant dire qu’il ne vallait mieux pas les utiliser. Cependant, Throd avait vu un poste de tir décent d’où il pourrait être le moins inutile possible. Ainsi, la ligne se mit en marche, lentement, à pas de loups, les visage fermés et le souffle court.
Lorsque le groupe atteignit une relative proximité, pouvant voir les cibles avec précisions, la ligne s’arrêta et mis un genoux à terre. Gahn en profita pour mettre son casque, cachant son visage sous les épaisses plaques Naines couvertes de runes. Maugréant comme jamais, Lamnir avait sa pipe à la bouche, refusant de se battre sans. Haches, marteaux et épées étaient au clair, portées basses pour éviter tout reflet indésirable.

Gahn et Fulrim prirent la droite tandis qu’Elijah et Lamnir prenaient la gauche, les cibles premières étant bien sûr les sentinelles. La consigne était de faire le moins de bruit possible pour permettre à Gahn et à Throd d’utiliser leurs arbalètes une fois la surveillance brisée. Avec ces tirs, les chances de victoire seraient plus acceptable qu’en l’état, car pour l’heure, le vieux guerrier doutait sincèrement des chances de victoire de son groupe. S’il avait l’avantage de la surprise, les brigands avaient l’avantage du nombre, et plus certainement du terrain.

L’archer descendit du rocher, bâillant aux corneilles, la journée ayant visiblement été longue, la marche ayant raisonnablement fatigué les hommes. Si c’était le cas de tous, la situation n’en serait que meilleure. Cachés dans les ombres, les deux guerriers retinrent leur respiration, laissant l’archer passé. Levant Tranche-Croc, Gahn eut l’honneur de donner le premier coup. La lame siffla à peine dans l’air, et se planta nette dans la chair de l’homme. Le vieux guerrier avait déjà sa main sur la bouche de l’archer, retirant avec stupeur sa lame. Jamais il n’avait eu la même sensation : Tranche-Croc alliait rapidité et puissance, le mithril étant d’une légéreté que Gahn ne connaissait à aucun autre métal. Ajouté à cela une rare puissance grâce à l’inertie, et vous obteniez la meilleure hache que le nain n’ait jamais eu entre les mains.

Tirant le cadavre encore chaud dans les ombres, le semi-nain prêta l’oreille : la rumeur était la même, visiblement, personne ne fut alerté. Gahn fit alors signe à Throd de le rejoindre, les deux s’allongeant sur la roche froide. Les deux arbalètes visèrent le centre du groupe, attendant qu’Elijah et Lamnir en ait finit avec leur propre cible.

Au moment où Gahn tuait l’archer, Elijah et Lamnir se préparait à faire de même avec le garde. Cependant, cette fois, aucun rocher ne les cachaient, et comme Throd l’avait dit, le risque était d’être vu à courte distance. Les deux compagnons décidèrent d’une chose, que la furtivité n’était pas pour eux, et que si ils devaient faire du bruit pour tuer un brigand, ils en feraient. Ainsi, allongés à même le sol, les deux fines lames attendirent. Dans les hautes herbes, ils étaient difficile, mais pas impossible à voir. Le petit corps de Lamnir passa innaperçus pour le garde, mais les grandes jambes d’Elijah éveillèrent quelques soupçons.

-Qu’est-ce que c’est que cette saloper...
-Raaaah !!

Elijah avait bondis, l’épée en avant. Sa lame fut dévié par réflexe par l’homme, qui n’esquiva néanmoins pas le coup de hache de Lamnir. Son oeil dansant comme celui d’un fou, le nain fumait à grande bouffée tout en abbattant sa hache comme un sourd. D’une entaille dans le dos, l’homme se retrouva à genoux, le crâne fendu.

Le campement fut alertés par le cri du garde, et par réflexe, tirèrent leurs armes. Throd lâcha alors son carreau, tandis que Gahn avait pris le temps de se concentrer et d’utiliser un fragment de son énergie pour tirer un *Trait ravageur*.
Maintenant, le semi-nain allait pouvoir voir ce que sa hache pouvait réellement faire...

[Amis MDJs, résultats du tir de Throd et du Trait Ravageur de Gahn? Merci d’avance !]
[Un archer et un garde mort, le reste des hommes sont alertés]

[Brise : Le trait ravageur de Gahn rate sa cible, il ne s'est pas assez concentré pour réussir le coup ; le tir de Throd touche et met hors combat un soldat lambda]

Post no 396
<Gahn>

La courte salve aurait put être plus dévastatrice, mais Gahn se contente de voir son carreaux rater de quelques bons centimètres le corps d’un archer, tandis que celui de Throd touchait sa cible. Un garde dormant à poings fermés s’était réveiller lors du premier cri, et en relevant sa tête, il y reçu le trait de Throd, renvoyant l’homme dans un sommeil cette fois ci éternel. Visiblement pris au dépourvu après une longue journée de marche et la soudaineté de l’attaque, la majorité des brigands, plus portés sur le tir que le contact, perdit de précieux instants à chercher armes et traits, laissant le temps au groupe de fondre sur eux, lames au clair.
Clairement en infériorité numérique, le groupe ne pouvait se permettre d’éterniser un combat qui leur serait fatal, aussi, la présence rapprochée des deux brigands menant le groupe se présenta comme une mauvaise nouvelle. Alors que Lamnir et Elijah entamait leurs combats, respectivement contre ce qui ressemblait à un chevalier et un arbalétrier, Gahn faisait face au chef, tandis que Fulrim prenait son second. Pendant ce temps, Throd prit grand soin de recharger son arme, patiemment, sachant qu’il était inutile de s’agiter dans pareille mélée.

Le casque sur la tête, Gahn laissa libre cours à la rage de son clan, ses orbites s’illuminants de flammes. Sortant des trous noirs de son casque, les flammes illuminèrent le saphir au milieu du front du semi-nain, tandis que son souffle rauque lançait des nuages de buée proprement phénoménaux. Hésitant une seconde, le chef se lança tout de même sur Gahn, n’ayant pas pris le soin de monter à cheval dans pareil environnement : trop étriqué, pas assez de visibilité...

-Hilmir lui-même m’est témoin, brigands, aucun d’entre vous ne passera la nuit... Raaaah !

A dire vrai, le *hurlement vindicatif* de Gahn était comme répercuté par le métal, qui en réalité, donnait à Gahn plus profonde et terrifante que celle qu’il avait d’habitude. Glapissant comme un chiot, un archer lâcha son arme et partit en courant en direction du pont. Grossière erreur, puisque Throd eut tout le loisir de visé et de lacher un nouveau trait avec confiance. Le carreaux ne tua pas l’homme, la mauvaise visibilité en étant sans doute responsable, puisqu’il ne poussa qu’un petit cri de douleur avant de s’éffondrer. Sa jambe avait été touchée, l’empêchant de marcher.

L’oeil virevoltant dans tous les sens, Lamnir beuglait comme un beau diable, Elijah essayant de rivaliser à ses côtés. Tirant à plein poumon sur sa pipe, le vieux guerrier effectuait quelques passes d’armes bien sentie, qui patiemment, mettait le chevalier en difficulté. Le chevalier de Roc-Rétif n’eu pas ce problème, son adversaire ne lui opposant qu’une dague. D’un revers bien armé, Elijah envoya son coude dans le visage du brigand, brisant son nez sur le coup. Dans la stupeur, l’homme ne réalisa pas qu’une épée lui avait traversé la gorge lorsqu’il tomba. Moqueur, Elijah eu un petit rictus avant de se lancer sur les autres archers.
La situation aurait pu être meilleur pour les deux originaires des Monts du Nord, faisant face à des adversaires d’une grande qualitée. Fulrim ne pouvait pas faire grand chose à part parer les attaques d’une force de boeuf que lui opposait le brigand, récolant même un coup de poing qui lui couta une dent. Hargneux, le nain cracha un peu de sang avant de rugir de rage.

Gahn avait moins de mal, mais ne trouvait aucune ouverture. Si ses deux haches lui conferrait un avantage sur le nombre de coups portés, le chef avait visiblement plus de rapiditié dans ses parades. Portant une rondache et une épée, il parait avec aisance, éloignant un bras de Gahn pour espérer toucher avec sa lame. Il y parvint une fois, mais le métal du plastron du semi-nain s’opposa, laissant les tripes du vieux guerrier intactes. Rugissant comme jamais, le semi-nain effectua la même technique que son adversaire, écartant l’épée du chef et levant Tranche-Croc bien haut, effectuant sa botte préférée, le Fendoir ...

Bléssé à l’épaule, Lamnir rugit. Cela faisait des années qu’il n’avait été blesser, la dernière étant l’explosion de sa forge lui coûtant un oeil et quelques cicatrices. Tirant comme jamais sur sa pipe, le nain passa sous la garde du chevalier, sa petite taille l’y aidant, et il effectua un revers de sa hache rageur, tranchant nette une jambe et entaillant sévèrement l’autre au niveau des genoux. Rugissant comme jamais, l’ancêtre frappa comme un sourd sur le dos du chevalier, mort depuis quelques secondes, avant de cracher sur sa dépouille et de rejoindre Elijah...

[Un chevalier et un arbaletrier mort, un autre archer est hors combat. Lamnir et Fulrim légèrement blessés.]
[Résultat de mon Fendoir avec Tranche-Croc? Merci d’avance !]

Post no 397
<Gahn>

Intérieurement satisfait par les dégâts d’une rare violence qu’il avait fait, Gahn retira sa hache de l’avant-bras brisé du chef des brigands. Serrant les dents pour atténuer la douleur, l’homme faisait montre d’une rare combativité : une épaule déboité et un avant bras casser aurait mis plus d’un homme hors-combat, mais celui-ci désirait continuer à se battre, qu’importe la douleur, qu’importe l’issue. Cependant, avec sa seule épée face aux deux haches de Gahn, l’homme ne tiendrait pas longtemps, alors que les orbites du semi-nain reprenait leur apparence normale. La première attaque fut un coup d’estoc paré qui errafla néanmoins le haut du bras de Gahn, fort heureusement atténuer par ses épaulières.
La scène avait un parfum de déjà vu, celui des nombreux combats que le groupe avait mener, le plus récent étant bien sûr à Hautesylve. Cette rage, cette combativité, le chaos que celui produisant et en même temps, l’harmonie du métal, le concert de hurlements, la valse des armes. Les arts de la guerre était bien plus qu’un moyen de gagner de l’or pour Gahn, c’était devenu un véritable art qu’il prenait plaisir à exercer, mettant sa vie inconsidéremment en jeux en espérant que son destin ne devait pas s’arrêter lorsqu’une nouvelle bataille éclaterait. Depuis plus d’un an, depuis le premier loup que le semi-nain avait blessé, depuis le premier homme que sa hache avait envoyé chez Nethfer, Gahn n’avait cesser de vivre pour la mort, en quelque sortes. Il n’était pourtant pas partisan d’une quelconque violence gratuite, mais ne craignait plus l’usage des armes ni ses conséquences.

-Rahahaha ! Allez tas de pourceaux, venez tâter de mon acier ! Wahahaha !!

La voix d’Elijah, entrant dans une de ses crises de folie tira Gahn des pensées le traversant, se reconcentrant sur son adversaire. Les quatre combattants s’activaient à être dans les premiers à faire passer leur acier dans les tripes et les chairs des brigands, rivalisant des meilleures bottes et des pires coups bas. Coupé au niveau de l’oreille, Lamnir n’hésita pas à mordre jusqu’à l’os la main d’un archer, avant de lui envoyer son poing dans l’estomac. Elijah faisait de même, l’épée sifflante au dessus de sa tête, le regard fou. Fulrim avait plus de mal, sa patience naturelle l’ayant sauver d’une mort affreuse lorsque le second du groupe de brigand avait faillis lui trancher une jambe de sa flamberge.

Le semi-nain s’appliquait quand à lui à être aussi rigoureux que possible dans ses attaques et parades, qui malgré le handicap certain du chef, devaient rester de la même qualitée. Même avec la douleur et un bras inutilisable, l’homme était une menace, et le vieux guerrier ne doutait pas que son adversaire avait dût tuer presque autant que lui, et que l’art des armes avait le même sens. Un accord tacite régnait alors : celui de la prière à Agrath. Aucun homme d’épée ne devait, quels que soient ses méfaits, rejoindre Nethfer sans l’appel au dieu de la guerre. Le semi-nain comprennait maintenant pourquoi cet accord devait régner, et cela pour que jamais les armes ne deviennent les maîtres des mortels. La présence divine voit tout, et il ne serais pas bon de la mettre en colère.
Parant une dernière fois de sa hache dans la main gauche, Gahn emporta le chef dans son élan. Il s’écarta alors sur la droite, et d’un coup porté de haut en bas, abbatit sa hache, l’inertie de son bras la rendant plus puissante à l’impact. Le mithril brisa alors la colonne vertébrale de l’homme, un flot de sang s’écoulant de son dos. L’homme eut un dernier battement de coeur, et ferma ses yeux à jamais. Cependant, une vive douleur s’empara alors du semi-nain qui vit un trait lui rentrer dans l’abdomen, lui arrachant un râle venu d’outre-tombe. L’archer avec qui Lamnir se battait avait repoussé son assaillant, et d’un geste rapide, avait décoché une flèche victorieuse.

Gémissant de douleur, le semi-nain mit un genoux à terre avant de s’écrouler sur le flanc, les dents sérées.
L’archer victorieux n’eut pas le temps de fêter son exploit que déjà, la hache de Lamnir le pourfendait, lui ouvrant le bas du ventre et déversant ses tripes sur le sol poussiéreux. Elijah fit de même avec son adversaire, la dague de l’arbalétrier ne pouvant rien face à la longueur de l’épée du chevalier et sa dextérité. D’un mouvement ample, Elijah planta le métal de sa lame dans l’épaule de l’homme, le traversant de part en part. Le chevalier la retira ensuite d’un coup sec avant de trancher du bout de sa lame la gorge de l’arbalétrier. Ce dernier se tint la gorge, son sang s’en échappant inexorablement, lui arrachant des gémissement de peur et de desespoir.

Le second du défunt chef, alors seul, sentit sa fin arriver. Alors qu’Elijah hurlait à Throd d’aller chercher le chariot, et surtout Unbar, Lamnir fonça sur le dernier survivants, son souffle rauque semblable à celui d’un taureau, grimacant à chaque pas à cause de sa coupure à l’épaule.
L’arbalétrier de Garadgar courut à perdre haleine pour appeller Unbar, trébuchant mê sur une souche, l’état de Gahn ne présentant rien de bon. Une fois à portée de voix, le nain hurla à Unbar de venir, ce qu’il fit en fouettant la croupe de Garadgar, le cheval, arrivant la minute suivante près du petit pont.
Entre temps, le brigand jeta ses dernières forces dans la bataille, impassible et finalement assez digne dans son combat. Son coude frappa une dernière fois Fulrim, qui s’écroula le souffle court, mais fut finalement mis à bas par les armes conjointes d’Elijah et Lamnir, la hache et l’épée achevant la vie de méfaits de cet homme.

-Où est-il? Demanda le prêtre novice en sautant du chariot.
-Là, lui répondit simplement Elijah.

Fulrim se relevait difficilement, se massant les côtes et la machoire à cause de sa molaire perdue. Tirant avec force sur sa pipe, Lamnir assista Unbar en sortant des bandages du sac de Gahn et retirant le plastron du semi-nain. Pendant ce temps, Throd marcha tranquillement jusqu’au pont où le dernier archer rampait pour sa vie, hurlant comme un damné lorsqu’il vit la mine du nain. L’arbalète à la main, ce dernier n’écouta pas les suppliques de pitié du brigand et tira, à bout portant, sur l’archer.

-Allez petit, tu vas pas crever alors que t’as récupérer les reliques de ton père, si?
-Il devrait s’en sortir, la flèche n’est pas entrer trop loin j’ai l’impression. Quelques centimètres de plus, et c’était les poumons, et je n’aurais rien put faire, observa Unbar.

En effet, le trait avait perdu de sa puissance en entrant dans l’acier du plastron, et il était raisonnable de penser que dans la précipitation, l’archer n’avait pas donner assez de puissance à son trait, la corde ne devant pas être assez bandée. Soupirant sur la chance du semi-nain, Unbar apposa ses mains, soignant petit à petit le vieux guerrier.
Le voyageur n’avait pas attendu de savoir comment Gahn allait pour chercher son fils. L’adolescent gisait, inconscient, dans un coin du campement, vivant apparemment. Lançant des bénédictions à tout va, l’homme exprima sa joie de la plus humaine des manière : des larmes de bonheur coulèrent de ses yeux, sa progéniture sauve.

-Passe moi trois bandages. On va faire un solide pansement avec. Dit Unbar presque mécaniquement.

Ainsi, le novice fit plusieurs tour autour de l’abdomen de Gahn, passant également par l’épaule. Jurant comme Lamnir l’aurait fait, le semi-nain prit grand soin de sortir sa propre pipe et de fumer à plein poumon.

-Il va lui falloir du repos maintenant, il n’aura pas le force de se battre avant quelques jours, autant adopter un profil bas d’ici là. Aidez moi à le mettre dans le chariot.

Finalement, pendant que Garadgar broutait paisiblement, Gahn donna quelques instructions avant de s’endormir. Les têtes devaient être collectée ainsi que tout objet de valeurs sur les cadavres : armes, bijoux et or, principalement. Puis, les cadavres devraient avoir le visage couvert, honorés par une courte prière. Le groupe s’éxecuta alors, laissant Gahn dormir comme une masse après cette peur affreuse de revoir Nethfer. Une fois la tâche accomplie, la petite troupe s’endormit, une fois le sujet brûlant des tours de garde résolu...

[Amis MDJs, quels objets se trouvent sur les cadavres? Merci également de m’ajouter les 10 têtes de brigands que mes hommes récoltent.]
[Merci de me retirer trois petits bandages]
[Merci d’avance !]
[LL : Alors vous trouvez : 1 épée scintillante, 1 masse en acier trempé, 2 arbalètes bien équilibrés, 3 épées bien forgées, 3 arcs médiocres, 4 dagues médiocres, 5 torches, des fontes de selles, 1 chaudron, 3 tentes, 15 beaux morceaux de viande, 20 fruits et légumes, 3 tonnelet de bière, 5 saumons et 10 pains complets ainsi que 100 écus. Je ne te rajoute rien pour le moment. Les têtes le sont par contre et les bandages sont retirés.]
[LL : Le cheval s'est malheureusement enfui pendant le combat]
[LL : De rien ]