[Gahn] En avant vers Sryam !

Post n°269


Action précédente au Souk d'Hek'Adir

La première nuit de voyage commença lentement. Gahn, par l'intermédiaire de Fulrim, s'était renseigné sur la durée du voyage. Trois jours. Après ce voyage, il devrait être en mesure de marcher, et après une ou deux journée de plus, il aurait retrouver son aisance naturelle avec ses armes. Encore enbrûmé par les stigmates du combat, Gahn s'endormit d'abord, profitant de la relative sécurité du chariot. La nuit était plutôt fraiche, aussi avait-il eut une couverture quelques minutes auparavant, tandis que Fulrim et le caporal étaient eux aussi armés pour une nuit. Au dehors, les soldats marchaient, visiblement à l'aise. Gahn n'avait jamais vraiment aimé la marche...

Il ouvrit un oeil après ce qui lui avait semblé être quelques heures, bien plus en forme. Derrière lui, Fulrim racontait un blague douteuse sur les gobelins au caporal qui riait nerveusement. Un peu choqu par la vulgarité de son compère, Gahn se concentra sur l'arrière de la route.
La terrain était sacrément accidenté, on pouvait le sentir au soubresaut du chariot à mesure qu'il avancait. Une fois la lumière du jour revenue, Gahn confirmerait ou infirmerai cette thèse.
Sans trouver plus d'interêt à une pensée aussi terre-à-terre, il redirigea ses pensées vers Agrath, Erganum et Elvilia. Comment allaient-ils? Il ne le savait pas, et ne le saurait sans doutes pas avant longtemps. Fulrim était optimiste lorsqu'il disait que ses compagnons seraient à Syram. Pourquoi viendraient-ils? Il se rapella également comment il les avait quitté, un peu rapidement, et ne sachant même pas si son message leur était parvenu.

Gahn se rendormit finalement, pour se réveiller le lendemain matin, confirmant son idée première selon laquelle le terrain était franchement mauvais. La route, ou plutôt le sentier, était percé à de nombreux endroits par des trous de la taille d'une tête, faisant du trajet un véritable enfer pour les reins.
La matinée se passa sans grand incident, hormis un serpent à quelques mètres d'un garde, rien de palpitant. Maintenant, Gahn cuisait dans le chariot, le froid de la nuit remplacé par la chaleur insensée de la journée.

Vers midi, la troupe s'arrêta à l'ombre d'une corniche. Légère excroissance rocheuse au dessus de leurs têtes, cet abri ouvert sur l'ouest leur donnait non seulement un bon couvert mais aussi un peu d'ombre. Une sentinelle fut positionnée en haut de la corniche, épiant l'est, le Nord et surtout le Sud, terrain des hommes d'Outre-Mer.

Fulrim, comme lisant dans les pensée de son acolyte, demanda à brûle pourpoint :

-Au fait, c'est quoi l'Outre-Mer? J'en ais jamais entendu parler...
-Eh bien, vous ne venez pas souvent en Djel'fa, étranger. L'Outre-Mer est un puissant empire dont on ne sait pas grand chose. Ce qu'on sait, c'est qu'il ne sont pas pacifiques. Après les premières années du conflit, il y longtemps de cela, ils se sont installés sur une île au sud de Syram : l'île de la tour Noire.

Fulrim enleva la bâche de la charette, laissant à Gahn le plaisir de sentir l'air sur son visage. Après avoir manger quelques figues séchées et bu un peu d'eau, la troupe se prépara à partir, quand Gahn se leva, plissant les yeux :

-Regardez...
-Qu'est-ce que tu fais, Bjoränn? Restes allongé !
-Regardez bon sang !

Au loin un nuage de poussière s'élevait. Si les yeux de Gahn ne le trompait pas, c'était la marque d'une cavalcade effreinée. Mais menée par qui? Amis ou ennemis?

-Tous aux postes de combats, on ne sait jamais. Vous quatre, places vous dos à la charette et brandissez vos lances. Toi, rejoins la vigie et soyez prêt à paré à toute éventualité avec vos arcs. C'est le moment de nous montrer ce que vous vallez, vous autres, dit le sergent en s'adressant à Gahn et Fulrim. Le premier prit son arbalète et la pointa en direction du nuage de poussière, tandis que le second préparait son marteau avec amour, prêt à recevoir quiconque...

[Amis MDJs, s'agit-il de brigands, d'hommes d'Outre-Mer ou simplement de soldats Syramites? Merci d'avance !]
[ Eliz : Il y a 10 Brigands : 3 de niveau 1, 2 de niveau 2, 2 de niveau 3, 2 de niveau 4 et 1 de niveau 5. ]

Post n°270
<Gahn>

Quelques minutes de flottement précédèrent l'ouragan. La calme avant la tempête comme dise certains. Puis, une fois à portée de vue, Gahn n'eut plus de doutes : des brigands. Trop désordonnés pour être des hommes d'Outre-Mer, trop aggressif pour être des hommes de Syram. Sur les côté d'une espèce de colonne, la vigie annonca huits épéistes, un archer et un cavalier, sans doute le meneur de cette bande de canailles. A neuf dont sept soldats réguliers, le combat promettait d'être épique.

Sur leur corniche, les deux archers bandèrent leurs arcs et lachèrent une petite salve. Personne ne distingua les dégâts parmis toute cette poussière, mais le sergent avait bon espoir, au son des cris qui venaient de la troupe adverse, qu'un ou plusieurs d'entre eux ais étés touchés. De son côté, Gahn attendit d'avoir sa cible en ligne de mire. Derrière le bois du charriot, son arbalète était prête à faire jaillir un *trait ravageur*.

Ils étaient maintenant à une cinquantaine de mètres lorsque tous entendirent :

-Chargez ! Pas de prisonniers !

Plus de doute, plus de retraite, c'était eux ou la troupe loyaliste.

-Tenez bon soldats ! Agrath guidera nos mains !

Cette phrase fut acceuillie par une flèche, la seule de leur groupe, qui tomba net dans la jambe d'un lancier. Jurant de douleur, celui ci tint bon et serra les dents. Enfoncé sous la corniche, les loyalistes avaient l'avantage du terrain : prêt à recevoir une charge de cavalerie et bien protégés sur les flancs. Les premiers visages de déments apparurent d'entrée de jeux : le cavalier, casqué, fendit l'air en signe de charge alors qu'une demie-douzaine, vois plus, de brigands se jettaient en avant.
A peine vingt mètres, Gahn n'eut pas de mal à viser et à faire partir son trait. Il fonça à toute allure vers le premier des brigands, un gros type avec un oeil balafré. Son torse fut percé de part en part, lui faisant perdre une dose répugnante de sang. Un de moins. Les deux archers au dessus de la corniche tirèrent également, et alors qu'une flèche ne touchait que le sable, la seconde s'empalait dans la gorge d'un autre brigand, plus frêle. Et de deux. En réponse, c'est la flèche de leurs archers qui vint cloturer cet échange de politesse : il acheva le premier lancier, jouant de malchance.

Le combat pouvait commencer...

[Amis MDJs, quel est le résultat de la première salve du côté des loyalistes? Merci d'avance ! ]

[Bilan des pertes :
Djel'Fa : un lancier (8 restants)
Brigands : un garde (niveau 2, tué par Gahn) et un brigand (niveau 1) (8 restants)]

Post n°271
<Gahn>

Derrière les planches servant de flanc au chariot, Gahn assista à la charge des brigands. Attaquer dans un pareil goulot d'étranglement revenait à du suicide, et parallèlement, les troupes oyalistes ne devraient subir que peu de pertes en formation serrée. Une dernière salve des archers au dessus de la tête de Gahn vint réduire au silence l'archer adverse, avant que ces premiers ne dégainent leurs épées et viennent prêter main fortes à la ligne. Cette même ligne tint d'ailleurs bon contre la première charge : un homme s'empala purement et simplement sur une lance, et une de ses viscères resta accroché à l'extrêmité en acier de l'arme, laissant son porteur dans l'embarras. Il en fut tiré par le le lancier qui acheva sa vie en frappant le visage.

Déjà quatre morts, et la bataille semblait jouée. Bien que les hommes face à eux soient sans doutes de bons guerriers, leurs chances étaient grandement réduite par la disposition du champ de bataille. Mais contre toute attente, un seul lancier fit mouche, et les autres virent dans la seconde se précipités des hommes enragés. Un lancier fut trop lent et fut décapité sans autre forme de procès, tandis que ses collègues déguanait l'épée et se battaient au corps à corps.
Fulrim pris également le combat à bras le corps. Ce possédé sauta en hurlant dans la mélée, son marteau au dessus de sa tête. Un infortuné brigand pas bien vieux en fut la cible, et son crâne explosa dans une gerbe de sang qui teinta le haut de la paroi rocheuse.

Gahn ne tenait pas debout, mais il était assez en forme pour protéger son chariot. Un inconscient, mais un inconscient en bonne forme, vint à la rencontre du nain, profitant de la pagaille de la mélée. Son énorme sabre faisait peur à voir, tout comme sa face puante, l'écume au lèvres et l'oeil jaune.

-Ah toi mon gaillard, t'es pas tombé sur le bon aujourd'hui !! Hahaha !
-Vermine puante...

Surpris d'une pareille insulte, le gros brigand abattit son sabre sur Gahn qui protégea sa tête du revers de sa hache. Avec sa masse, le nain tenta de fracasser le coude gauche de son adversaire, mais celui-ci, habile, para le coup et retirant au dernier moment sa lame et en arrêtant la masse. Gahn n'en demandait pas tant. Puisant dans ses réserves, le nain exécuta une de ses bottes, une *Attaque Fulgurante*. Exposé, le brigand regarda avec surprise son bras droit coupé net. Dans un gerbe de sang qui éclaboussa son porteur, le gros bonhomme hurla de douleur et s'accroupi juste devant le chariot, jurant et blasphémant de douleur. Gahn n'eut qu'à se lever péniblement, et d'un revers de masse, fendit le crâne de cet imbécile.

La situation était nettement moins bonne sur la ligne. Un autre garde s'était fait embroché par la hallebarde d'un brigand. Un lieutenant à n'en pas douté, tandis qu'un autre s'écroula le torse largement entaillé, suivis de peu par un troisième qui s'écroula sans bras et sans tête, victime du chef des brigands. Seul point positif, le sergent qui avait d'un revers de son cimeterre, décapité un brigand trop sûr de lui. Fulrim, lui, était au prise avec un autre brigand, plus habile que l'idiot a qui il avait fracassé le crâne précédemment. Il était tenu en respect par une espèce de double lame étrange, mais qui ne vallait pas un marteau nain, pour sûr !

Se relevant de son combat, le sergent hurla de tous ses poumons :
-En avant soldats !! Pour Hek'Adir et Syram !

Si dans la mélée le combat tournait à l'avantage des soldats de Djel'Fa, ceux d'en face n'était pas en reste, car quelques uns arrivaient encore...

[Si un MDJ veut intervenir, il peut (je fais des posts plus petit pour permettre une intervention).

Bilan des pertes :
Brigands : Archer et brigand niveau 1 tués, deux brigands 3 tués également (un par Gahn, l'autre par le sergent) et un niveau 2 empallé sur une lance. Total de 3 survivants : Le chef niveau 5, et deux niveau 4.
Djel'Fa : trois lanciers tués. Total 4 survivants. Un lancier, le sergent ainsi que Gahn et Fulrim.]

Post n°272
<Gahn>

L'enthousiasme du départ était retomber, lentement mais sûrement, maintenant que la quasi-totalité des forces en présence avait rendu l'âme. Le sol était jonché de cadavres, plus ou moins agonisants. Mais sept coeur battaient encore. Le chef du groupe de brigand se tenait là, face au sergent. Le premier était flanqué de ses deux lieutenants, un armé d'une hallebarde meutrière, l'autre d'une hache redoutable. Quand aux loyalistes, seul le lancier, l'épée du sergent et la masse du Fulrim se tenaient encore debout. Furtivement, Gahn encocha cependant un carreau dans son arbalète et fit feu rapidement. Trop rapidement. Bien que celui ci fût tiré avec précision, il n'atteint pas sa cible, lui écorchant seulement un peu la cuisse.

Ce fût le départ du dernier combat. Le lancier se jeta sur le blessé, la lance en avant. Adroit, ce dernier perça la jambe déjà blessé de son adversaire d'un violent coup de hampe. Hurlant de douleur, le lieutenant et sa hallerbarde cisallèrent la tête du lancier... Un nouveau cadavre vint jonché le sol. Ainsi libéré, Gahn eut le temps nécéssaire à l'encocahge d'un nouveau carreau, et c'est avec plaisir qu'il vit son trait achever la vie de cet être méprisable.
De son côté, le sergent tenait en respect le chef adverse, rivalisant de parade et de hurlement vengeurs. En parlant de hurlement... Gahn se hissa péniblement sur un caisse un poussa un redoutable *Hurlement vindicatif*, haranguant les deux derniers survivants. Fulrim se sentit poussé des ailes, mais le sergent, trop concentré, n'en ressentit pas les effets.

Fulrim justement, n'était pas au mieux de sa forme. Son adversaire, rapide et puissant, ne lui laissait que peu de pause, mais avec détermination, le premier garda ses options ouvertes. Patient, Fulrim attentit une ouverture liée à la fatigue, à la chaleur ou à tout autre élément externe. Cette faille vint finalement après un coup trop long. Fulrim esquiva d'abord, et emporté dans son élan, le brigand ne put se retourner. D'un geste sec, rapide et net, Fulrim lui brisa la colonne vertébrale dans un craquement sonore et une plainte audible.

Sans perdre un instant, il se jeta sur le chef adverse qui avait de son côté entaillé l'épaule du sergent. Tel un damné, il lui sauta dessus, immobilisant ses bras pour une courte période. Encore assez alerte, le sergent saisi l'opportunité qui s'offrait à lui et planta sa lame dans la gorge du redoutable brigand. Cette canaille avait eu raison de trois de ses guerriers...

Exhangue, le sergent tomba à genoux, pleurant la perte de ses camarades. Fulrim se releva et s'épousseta de la poussière accumulée, soufflant de fatigue. Ca et là, des corps bougeaient encore. Après avoir achevé un brigand malchanceux, il prit le corps blessé d'un lancier et entreprit de bander ses blessures. Peine perdue, son dernier souffle arriva alors que Fulrim le levait à peine. Sur sept guerriers d'Hek'Adir, seul un avait survécu, ainsi que les deux nains. La bande de pillards, elle, ne fairait plus jamais de mal.

-Allons sergent, ils sont mort en braves. Que demander de plus?
-Une scépulture, nain, voilà ce que je demande.

Peu enthousiasmé à l'idée de mettre six cadavres en terre, Fulrim baissa les yeux et se mordit la lèvre inférieure.

-Sergent, si ces hommes n'étaient pas les seuls, nous mourront avant d'en avoir mis deux en terre... Lui dit Gahn.

Les larmes coulant des yeux de l'officier révélèrent son attachement à ses hommes. L'idée de les laisser moisir lui était insupportable.
Le Nodrïn pris ce qu'il pût pour faire office de linceul mortuaire : capes, armures, turbans... Tout un atirail de tissus. Une fois mis bien à l'abri du soleil, sous la parroi, le sergent récita une prière pour l'âme de ses hommes disparus.
Magnanime et insultant, Fulrim fouilla cependant chaque brigands, trop peu enclin à laisser dans la nature un quelconque butin. Sous le regard sévère mais néanmoins muet de l'homme, Fulrim revint vers le chariot chargés de quelques bibelots. Le premier remonta sur son cheval, le second pris les rènes de la carriole. La prochaine attaque, s'il devait y en avoir un, leur serait fatale.

Lentement, et à travers le chemin cahoteux sortant de sous la corniche, la caravane désormais réduite repris son chemin, un silence lourd et pesant en guise d'épitaphe pour les guerriers tombés.

[HRP : combat vite expédié, je dois le reconnaitre, et pas vraiment bien mené. J'ai préféré deux posts de bonne taille que cinq d'une dizaine de lignes chacun. En conséquences, je ne demande qu'un maigre butin pour cette escarmouche. Merci d'avance !]
Erg : Casque en cuir renforcé, 20 Or, 10 Légumes et cinq morceaux de viandes. Je te rajoute le tout.

Post n°273
<Gahn>

Durant les heures qui suivirent l'attaque dramatique des brigands, le sergent garda le silence, assis sur son cheval. C'était compréhensible, la mort de ses hommes l'avait profondemment affectés. De son côté, Gahn cuisait littéralement sous la toile du chariot, l'arbalète toujours pointée vers l'arrière. Fulrim de son côté, comptait le maigre butin du groupe de brigand : une vigntaine d'écus, un casque en cuir et assez de nourriture pour tenir le voyage. Ces scélérats devaient entreposés leur trésors dans le désert, cela fairait une belle surprise au chanceux qui le trouverait dans les années à venir.

La journée s'écoula lentement, laissant place à une autre nuit glaciale. Monter la garde en plein désert s'averait être une tâche ardue, car on n'avait vraiment aucun endroit à privilégié. Mais la vigilance des trois survivants fut longue et sereine. Hormis une très lointaine rumeur de combat, rien ne venait troublait cette paisible nuit.
Alors que la lune était au plus haut et que le sergent montait la garde, Fulrim et Gahn se retrouvèrent pour la première fois depuis leur départ.

-Sale journée, hein? Questionna le Nodrïn
-Ne m'en parle pas, je m'en veux terriblement...

Ses remords tenaient au fait qu'il n'était pas en état de combattre. S'il avait pu, il aurait pu faire la différence dans la mélée, là où sa hache était plus expérimentée que la plupart des brigands.

-Te biles pas pour ça. Les combats, ça nous connaît, et la mort aussi. Je crois que Hilmir lui même n'aurait pas fais mieux.

Gahn sourit intérieurement à la mention du plus grand héros nain. Qu'aurait fait Hilmir? Probablement la même chose, il n'en savait rien. Mais la perte de ces braves le troublait tout de même.

-Un jour, il faudra que tu vois Amresia mon bon Bjoränn. On y est aller une fois, quand j'étais plus jeune. C'est une superbe terre où vivent bon nombre de nos frères, à Garadgar... Des fois, je me demande comment notre peuple à put se diviser ainsi.

Mais Gahn n'écoutait plus. Il ronflait doucement, épuisé. Fulrim le laissa alors en prévision de la dernière journée de voyage. Au soir du lendemain, ils serait à Syram.
Une fois le soleil levé, le chariot reprit sa route, les même occupants à l'intérieur. Si la première journée avait étée chaotique, la dernière fût calme et serreine. En fait, l'entrée dans le territoire de Syram donna un sentiment de sécurité justifiée. Ca et là poussait des avants-postes et des bivouacs de soldats loyalistes, restes épars d'une bataille anonyme.
C'est en fin de journée que la haute, la resplendissante Syram s'éleva. Derrière ses murailles, elle paraissait tenir bon face à une tempête déchainée, matérialisé par ces hommes d'Outre-Mer. A l'horizon, la mer s'étendait, annoncant l'île de la Tour Noire. Les larges étendues noires avant cette même mer devait être une armée prête à déferler sur la ville dans un torrent de violence. Curieuse vision.

C'est ainsi que la petite caravane entra dans Syram l'Eternelle, se dévoilant à chaque nouveau pas aux yeux des deux nains ébahis...

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