[Groupe de Saega] Dès que le vent soufflera...

Post n°161
<[Jonque Tirlau]>

[Action précédente sur les quais de Port-Pergas, cf Sur le départ]



"Mais pas de quoi Galathiel..."



"Alors Jonque, qu'est qui t'es arrivé encore ?"
Dans le bureau sobre et modestement décoré, d'un bureau où se trouvait nombre de parchemins, cartes, instruments de navigations, bourses d'or, des plumes, ainsi qu'un encrier et diverses plumes.
Un tabouret, un coffre, un lit et une chaise se trouvaient dans la pièce où vivait presque en permanence le capitaine, Harkh s'occupant vraiment de ce qui se passait sur le pont.
Sur le lit, Jonque se trouvait là, se faisant soigner par Mordin le vieil alchimiste. Ce dernier avait sortit un attirail de baumes, bandages, lotions et plantes avec des bouts de bois pour soigner la jambe malade de Jonque.
Le mercenaire, jambe cassé allongé, subissait de nombreux soins. Après avoir fini d'enlever les anciens bandages et mis des lotions, Mordin appliquait un baume cicatrisant avec des fleurs dans la mixture. C’était pour soigner plus vite, disait Mordin.


Le capitaine Archus était assis dans son siège, dos à son bureau et donc face à Jonque.
Le guerrier de Roc-Rétif répondit à Archus :
"J'ai affronté des hommes d'Agramand, cet espèce de timbré ! L'un de ses homes m'a donné un grand coup d'épée dans la jambe, et ensuite, de rage, je me suis relevait, et j'ai tué l'gars... Mais j'ai trop forcé sur ma jambe... "
"J'vois... Et tu vas où ?"
"A Syram !"
La mine joyeuse d'Archus se décomposa et il dit tout doucement à son ami guerrier :
"Jonque, Syram est assiégé par les forces d'Outre-Mer... Même si l'accès par la mer est encore possible, bientôt il ne le sera plus... Et ce n'est qu'une question de temps. Et de plus, les navires ennemis rôdent..."
"Je croyais que la devise de ta famille est "Nous ne connaissons pas l'impossible."
"Eh bien je.. Mais oui !" dit Archus, se retournant vers son bureau, sortant une carte et la montra à Jonque. Il continua :
"Si nous passons à partir de là près des côtes, nous pourrions passer sans trop d'encombre... Mais cela prendrait alors la journée. Et nous ne pourrions rester plus qu'un jour."
"Pas grave ! Je m'en fiche éperdument ! Tant que nous arrivons !"
"C'est bon !" fit fièrement Mordin.
"Merci..." dit Jonque en se levant, s'appuyant sur sa béquille.

Il sortit de l'endroit, sentant la douce odeur de la mer... Barbare vint se coller près de lui. Ah, la mer.. Tant de beaux souvenirs.


*/Flashback/*
"Tu crois Clia que le voyage de retour sera calme ?"
"Bien sûr..."

Sur le bateau, Harkh, appuyé sur les marchandises, riait doucement :
"Il n'ira pas loin dans sa carrière l'apprenti officier à courir sa belle..." fit-il, vieux presque d'une demi-décennie de plus que l'apprenti officier. Archus regardait avec inquiétude les deux amoureux.
"Qu'est qui t'inquiètes vieux ?"
"L'père de Clia... Je pense qu'il veut le malheur de Jonque..."
"L'paternel ? C'est un vrai timbré c'gars ! Il est aussi mauvais qu'Agramand !"
"Mouaip... Bon, viens, j'vais voir si y vont bien et après on prendra une bière !"

*/Flashback/*



Jonque marchait sur le pont du bateau, se dirigeant près de l'endroit, où, le matériel de tout le monde avait entreposé. Les deux enfants, le chien pouilleux, les louveteaux et les loups ainsi qu'Ahniya était près du matériel.
Il regarda avec suspicion la fourche du forgeron, qu'il pensait n'être qu'un vulgaire paysan ayant eu quelques ennuis.
D'une voix forte, il fit à tous :
"Ceux qui sont venus avec moi, qu'ils se dépêchent de venir près du matériel du groupe ! Nous devons parler !"

Et soudainement, son ancêtre nécromancien, Vaer Tirlau fit dans sa tête :
*Dis-moi Jonque, alors, que vas-tu faire ?*
*Je vais aller jusque chez toi, en passant par Syram, puis par un trajet par bateau jusqu'à Hek'Adir... J'espère trouver des personnes pour mon groupe ainsi que pour ma congrégation, celle qui chassera les nécromanciens... Mais pour l'instant, je voudrais surtout savoir où Gourmand se trouve...*
*Ton Coureur de Neis ? Il s'est caché dans les marchandises...*
*Eh bien... Ah les voila !*
L'ensemble des personnages du groupe étaient présentes près de Jonque et du matériel rassemblé... Le mercenaire allait faire une liste des besoins, des ventes et des choses à faire à Syram...

Post N°22 de Golgoth
{{{Action précédente sur les Quais de Port-Pergas —> 'Sur le départ'}}}



Après l'arrivée de Jonque, les éléments s'étaient un peu précipités. Ce dernier était en effet rentré dans une colère noire. D'habitude, ce genre d'attitude n'aurait pas impressionné le forgeron, et il aurait même riposté violemment aux insultes du mercenaire, après tout seule la partie avant du chariot avait été un peu abîmée ! Mais, savoir qu'il avait privé d'argent non un riche et radin mercenaire, mais une veuve et son enfant orphelin avait rendu Golgoth penaud et il s'était laissé embarqué avec les autres, essayant cependant d'éviter le regard de Motus. Il s'était alors installé dans un coin, pensif. Il ne voulait pas aller en Djel'Fa lui, mais à Hautesylve pour combattre Agramand ! Cependant, il savait qu'il aurait honte s'il s'enfuyait. Alors, il essayait de se résigner. De toute façon, il devait devenir plus fort avant d'être eficace contre Agramand. Et Djel'Fa ou ailleurs...

Puis, c'est sur ces pensées, enfin, que Jonque le mercenaire demanda à ceux qui étaient venus avec lui de s'approcher. Le forgeron ne s'était pas levé tout de suite mais il avait finalement compris qu'on l'incluait dans le lot. Donc il s'était levé et avait rejoint les autres autour d'un tas de matériel, attendant la suite du discours de Jonque.

Post n°52
Saega

Action précédente : Les Quais de Port-Pergas - [Gagas and Co] Sur le départ

Saega était entrain de revenir vers le chariot lorsqu’il vit tout le monde embarquer sur le bateau. Il attendit que tout le monde monte en se massant le bras. Son bras le faisait toujours souffrir, il savait qu’il ne pourrait plus le réutiliser comme avant, qu’il ne pourrait plus manier son arc avec la puissance qu’il possédait auparavant. Son bras guérissait lentement, trop lentement, mais il prit son mal en patience.

Anhiya monta à bord et s’approcha de lui, elle ne savait pas quelle raison la poussait à faire confiance à ce jeune homme ni ce qui en elle la poussait à lui parler de la menace pesant sur elle. Mais, elle avait besoin de se libérer et de partager son fardeau. Peut être était-ce la sorte de pureté enfantine ou de naïveté qu’elle voyait dans ces yeux. De toute façon, elle ne faisait pas totalement confiance au mercenaire, il était trop calculateur à son goût et posait aussi trop de questions.

Saega, il faut que je te dise quelque chose. Anhiya parlait à voix basse, mais on sentait que celle-ci était chevrotante. Tu peux venir à un endroit où il y aura moins d’oreilles indiscrètes ?

Le jeune homme était intrigué, mais il ne savait où il pouvait y avoir un endroit où la présence de personne serait moindre. Mais, il entendit Jonque demander à tout le monde de se réunir près du matériel du groupe. C’était donc le meilleur moment pour s’éclipser et le fit avec Anhiya. Ils se dirigèrent vers l’avant du bateau, mais y virent la petite fille, et décidèrent de rester à quelque distance d’elle. Il se trouvait près du bastingage, les vagues heurtaient la coque en soulevant des gerbes d’eau salée, et le bruit du ressac couvrirait les paroles qu’ils prononceront à ceux qui auront l’audace de les écouter.

Saega, tu n’as pas remarqué comment les gardes nous ont facilement laissé passer à Hautesylve alors que d’après tes dires tu étais recherché ?
Bah, un peu, mais je pensais surtout à quitter cette ville de toute urgence, pourquoi ?
Tu sais qui est Idraya ?
Euh… oui, c’est la maire de Hautesylve. Quel est le rapport avec tout ceci ?

Anhiya regarda autour d’elle pour voir si quelqu’un se trouvait dans le coin, mais elle ne vit personne. Elle pensait que tout le monde était parti rejoindre Jonque. Elle se rapprocha de Saega pour lui chuchoter à l’oreille.

Je suis sa fille. Et elle me recherche.

Le jeune homme était abasourdi, il ne savait comment réagir. Il savait comment était Idraya, une personne qu’on disait honnête, juste et surtout clémente. Mais pour tout ce qui concernait sa fille, elle était intraitable, et il se doutait de ce qu’elle lui ferait subir si elle le retrouvait. Il avait été vu en sa compagnie et pensait à raison qu’on le désignerait comme ayant enlevé la fille d’Idraya. Être condamné pour meurtres était moins dangereux.

Ah oui quand même, mais pourquoi tu t’es enfuie, quitte à courir autant de risques ?
Tout simplement parce que les choix de ma mère ne me convenaient pas et qu’à mon âge, et ne cherche surtout pas à le savoir, je voulais vivre ma vie telle que je l’entendais. Mais je ne pensais pas que ma mère me rechercherait aussi activement.
Pourquoi moi, pourquoi m’as-tu demandé de t’aider à quitter la ville en sachant que j’étais un criminel ?
Justement, étant une personne recherchée, je pouvais te forcer à faire ce que je voulais et de plus, tu ne me semblais pas dangereux. Au fait, quel est le crime pour lequel on te recherche ?
J’ai tué deux personnes pour aider des amis.

Saega avait parlé sur un ton qui laissait présager qu’il ne répondrait à aucune question concernant cela. Anhiya, elle, regarda le jeune homme et dut changer d’opinion à son égard. Elle ne pensait pas qu’il serait capable de tuer des êtres humains. Maintenant, tout était clair entre eux car ils savaient l'un l'autre les raisons qui les poussaient à quitter Norgod.

L’échange avait duré que quelques brèves minutes, mais ils se dépêchèrent de retourner au point de rassemblement avant que Jonque n’ait fini ses explications. Heureusement, il n’avait toujours pas commencé. Ils espérèrent donc que leur absence soit passée inaperçu, mais ils en doutaient.

Post n°162
<[Jonque Tirlau]>



Difficilement, le mercenaire se hissa sur un caisse de bois proche, et commença à dire d'un ton clair mais fort :
"Y faut savoir qu'on va bien en Djel'Fa mais à... Syram. La ville est asiègé par l'armée d'Outre-Mer, mais la mer n'est pas encore totalement contrôlé par ces imbéciles d'Outre-Mer. On dispose de temps, mais pas en quantité importante. Nous arriverons ce soir avant le coucher du soleil pour repartir demain avant midi.
Nous passerons ensuite à Hek'Adir, pour aller au désert Arkanisas..."
Il laissa le temps à ses coéquipiers de reprendre leur souffle à l'annonce
de leur long et dangereux voyage.
Il ouvrit la bouche, puis continua son discours :
"Il nous faudra, dans cette longue quête, soigné tout ceux qui ont souffert de blessures, récupérer de l'équipement. Toute chose futile récupéré est totalement inutile. Nous avons besoin de dix chèches*, trois cordes tréessés à douze liens, une louche ainsi que de l'équipement alchimique : quatre bols en bois, six fioles en verre et douze bandelettes de tissus.
J'ai deux affaires à régler ; je serais accompagner par Motus, l'forgeron casseur de chariots et mes loups. L'autre groupe, mené par Saega, fera les achats et vendra si besoin. Nous nous retrouverons au bateau d'Archus.
Mais, je vous conseille à partir de maintenant d'avoir une arme près de vous."

Le mercenaire redescendit de son estrade improvisé, et ceux qui étaient présents s'éparpillèrent, vaquant à nouveau à leurs occupations. Jonque, quant à lui, s'assit près des enfants et d'Ahniya, ainsi que des loups. Ayant dernièrement récupérer des bouts de bois, il commença avec sa nouvelle dague à tailler les morceaux de bois. Il allait continuer à faire ses collets, et avait de'ailleurs demandé d'acheter de la corde.
Il lui fallait faire rapidement les collets restants, et cela permettrait d'avoir plus de viande à manger et de choses -notamment des peaux tannés par les soins de Saega- à vendre.
Il réfléchissait aussi au moyen de crée le clan des chasseurs de nécromanciens, ainsi que le moyen d'acheter diverses bombes, parchemins et potions.
Il fallait qu'ils s'équipent en fournitures dangereuses afin de vaincre Agramand et autres suppôts de Nethfer. Tant de choses à faire en peu de temps...
*La vie est courte.* fit-il intérieurement, continuant à tailler les botus de bois.

Trois heures de voyage. Cela allait être long.
Surtout sans Clia.
Il était pensif ce pauvre mercenaire... Très pensif en assemblant les collets. Barbare posa sa tête sur la jambe non abîmé du mercenaire, regardant son maître...
Le guerrier regarda tendrement les louveteaux et les enfants, Motus dormant aux côtés des petits de Barbare... Ce soir, il allait délivrer une terrible nouvelle à la femme de Ganak et retrouver Clia...



[HRP : Longue corde à enlever s'il vous plaît.]
[B : pas tout pigé mais je t'enlève la corde ]

Post N°23 de Golgoth


Le discours tant attendu du mercenaire avait été court mais le forgeron avait appris une chose importante. Ils n'allaient pas à Hek'Adir mais à Sryam ! Et il pensait qu'on aurait pu les prévenir plus tôt, quand même ! Maintenant ils se jettaient dans la gueule du loup par la faute de ce mercenaire... Enfin, Golgoth avait aussi retenu qu'il devrait accompagner Jonque pour ses achats. Sûrement que ce dernier se méfiait encore du forgeron...

Peu de temps après, enfin, un des marins annonça au groupe qu'il restait encore trois heures à attendre avant d'accoster. Golgoth décida alors d'aller se reposer un peu, car la fatigue du voyage et ses blessures s'ajoutant au roulis du bateau et à la chaleur montante auxquels il n'arrivait pas à s'habituer, faisait qu'il avait bien besoin d'une sieste. Cependant, il ne savait pas où la faire car le voyage ne devant durer qu'une journée, aucun membre du groupe, à part Jonque, n'avait de cabine. Et le forgeron n'avait pas du tout envie de dormir dans le bastinguage comme certains le faisait. Mais au bout de quelques temps de recherche, il finit par aviser un banc à l'ombre des caisses de marchandises. Bien sûr, il ne pourrait pas dormir au risque de tomber, mais il désirait juste être un peu allongé, alors ça lui convenait.

Djel'Fa... ce continent aussi avait à affronter ses propres problèmes avec Outre-Mer qui attaquait Sryam. Les temps étaient bien durs en ce moment entre Sryam qui ne tarderait pas à tomber aux mains de l'ennemi, et Agramand en Norgod qui avait déjà pris Roc-Rétif... Tiens, d'ailleurs, ses compagnons de voyage n'avaient pas l'air d'être au courant de cette affaire, et il n'avait pas remarqué non plus une agitation particulière à Port-Pergas. Qu'est-ce que les gens croyaient ? Ils laissaient faire Agramand sans riposter ? Pensaient-ils qu'un miracle viendrait les sauver ? Agramand devait être vaincu. Sa menace était trop pesante.

Puis, Golgoth se mit à penser à sa forge qu'il ne reverrait peut être plus jamais. Et enfin, il finit par songer à ses compagnons de voyage. Une troupe bien hétéroclite, dont il ne connaissait au fond personne. Bon, 80 pièces d'or à rembourser aussi en deux semaines, il se demandait comment il pourrait amasser cette somme si vite. D'ailleurs, il devrait faire ça encore plus vite, car il comptait bien avoir remboursé le mercenaire à Hek'Adir puis rentrer en Norgod !!! Il ne fallait pas croire qu'il comptait se risquer dans le désert ! Quelle idée de fou, si les autres voulaient mourir, tant mieux pour eux, mais lui n'avait aucune raison de les suivre quand il les auraient remboursé... enfin qu'il aurait remboursé Jonque.

Golgoth ouvrit alors les yeux, le soleil avait avancé dans le ciel maintenant. Ils ne devraient plus tarder à arriver. Alors, avec beaucoup de mal, le forgeron se mit en position assise puis se leva pour aller rejoindre les autres à la proue. Beaucoup des membres du groupes étaient tout excités par le voyage. Le forgeron, lui, n'avait plus tellement l'âge de s'émerveiller de tout comme ces jeunes, mais la vue du continent de Djel'Fa, bien différent de celui de Norgod, avait de quoi réveiller son esprit aventurier. Cependant, Golgoth comprenait que la situation n'était pas à la rêvasserie, car ils se dirigeaient vers une ville assiégée, et non pas en paix. Le plus gros des difficultés n'avait pas encore été franchi.

Post n°39
<Nils Popperpot>

Nils avait aidé les marins à embarquer les marchandises comme le lui avait demandé Jonque.
Il était monté et s’était rendu compte petit à petit du nombre de personnes qui avaient suivis Jonque, y compris le dernier venu, le casseur de chariot.

Alors que Jonque expliquait le programme de la traversée, Nils frissonna à l’idée d’atterir à Sryam.
Il n’avait pas été mis au courant et personne autour de lui n’avait l’air de l’avoir été. Cela rassura Nils, mais en même temps il se redemanda intérieurement

* Qu’est ce que je fous là *

Assit sur une caissette Nils regardait une petite fille qui jouait avec une peluche bon marché face aux vagues, le casseur de chariot pensif, en train de se reposer, Jonque ce mercenaire aux loups dont Nils ne savait pas grand-chose et Saega lui aussi, comme Jonque, fraîchement blessé, mais accompagné d’une fille mystérieuse.
Il était là, parmi eux. Tout était allé trop vite.
L’après-midi même, il sortait enfin d’une véritable nuit de sommeil, avait séché ses frusques et s’était remis de la pénible traversée qui l’avait amené à Port-Pergas. Il avait aussi renfloué la caisse et puis…l’enchaînement des portes jusque sur ce navire. Il avait encore du mal à comprendre comment à cause de Fwaou qui avait volé une saucisse, il était en train d’aller dans le seul endroit de la carte où il y avait la guerre.

Alors qu’il regardait la fillette jouer, il se dit qu’une troupe composé d’enfant, de vieillard, et d’infirme ne pouvait pas être fondamentalement mauvaise.
Ceci dit, les blessures de Jonque et Saega ne laissaient pas la curiosité de Nils indifférente.

*Qu’ont-ils fait pour se retrouver dans cet état * se dit-il.

Il regarda Golgoth qui n’avait pas l’air trop en forme non plus mais se rassura en se disant qu’il avait quand même traversé le chariot de Jonque.

Alors qu’il était dans ses pensées, le marin avec lequel il avait discuté sur les quais le rejoignit sur ses caissettes.
Il reprirent leur discussion et le marin sortit une pipe en bois, fine et courbée. La bourra de tabac et prit quelques bouffées.
Nils regarda avec admiration ce geste.
Le marin conscient du regard de Nils, lui en proposa.

Je veux bien goûter dit Nils.

Il tira une taff, s’étouffa légèrement, puis recracha doucement la fumée. Elle avait le goût des sous-bois des Monts de Norgod. Un arrière goût de champignon et d’écorce de frêne.
Nils fut épaté par la saveur de ce mélange et retira sur la pipe. Le marin lui expliqua d’où venait ce tabac et ensemble, ils parlèrent de la meilleure façon de s’en procurer. Il indiqua même à Nils les meilleures adresses pour s’en procurer dans tout Norgod et Djel’Fa.

Au fond, Nils retenait son angoisse.
La même qui l’empêchait d’aller jouer la nuit dans les bois lorsqu’il était môme, la même qui lui incitait à se cacher lorsqu’il croisait des regards durs à sonder.
Mais cette fois-ci, il avait désobéi à son propre instinct, il avait suivi cette troupe, bon gré malgré, le tout sur un coup de tête.
Il pensait à Brontär, à ses parents auxquels il avait dit
« mère, je promets de ne pas vous décevoir »
« Ne t’inquiète pas, tout va aller très bien »

Ces derniers mots résonnaient dans sa tête, étouffant la crainte et l’angoisse qui bouillonnaient en lui.
Coûte que coûte et quoi qu’il se passe, demain il verrait les contreforts de Sryam la sacrifiée.

Post n°53
Saega

Saega ainsi qu’Anhiya avaient écouté le discours d’une oreille. Ils en avaient retiré qu’ils allaient devoir se balader dans Djel’Fa et faire des courses en prévision du voyage terrestre.

Anhiya décida d’aller profiter du reste de la traversée en flânant sur le pont et en profitant des légers embruns que le vent soufflait dans sa direction. Elle s’approcha de la proue du bateau pour profiter du spectacle que la mer lui offrait. Elle observait le ballet de mouettes à tête grise voletant devant le bateau, ce qui indiquait que le voyage maritime ne devrait pas tarder à arriver à son terme. Mais, elle aimait par dessus tout sentir le vent faire voler ces cheveux dans tous les sens et les emberlificoter. Mais, une pensée prédominait, il faudrait qu’elle profite de la prochaine halte pour faire un brin de toilette car elle en avait grand besoin.

Saega décida de son côté d’essayer d’en apprendre un peu plus au sujet des personnes qui l’accompagneraient et qu’il devrait suivre. Il ne connaissait pas le nom de la petite fille, mais il doutait qu’elle le lui révèlerait. Il lui restait donc la personne qui était arrivée avec Jonque et dont il ne savait rien. Le mercenaire avait dû le recruter pendant qu’il allait sur les quais.

Il marcha en direction du jeune homme, mais il ne savait pas comment il allait s’introduire. Puis, il le vit s’approcher d’un marin qui tenait une chose étrange, de laquelle sortait de la fumée, dans sa bouche. Le marin lui tendit l’objet à Nils qui le porta à sa bouche et recracha de la fumée après avoir toussé. Ils étaient en pleine discussion à propos de choses que ne saisissait pas Saega lorsqu’il se décida à lui parler.

Il s’avança en leur faisant face et les salua d’un geste de la main qu’il voulut amical. Il avait ressasser dans sa tête plusieurs choses qu’il pourrait dire, mais il choisit une approche banale.

Bonjour, je m’appelle Saega. J’ai appris que nous devrions faire un bout de chemin ensemble, et j’aimerais en savoir un peu plus sur vous. Surtout comment Jonque vous a convaincu de venir avec lui. Puis remarquant le morceau de bois dans sa main. Au fait, quel est ce mystérieux objet duquel s’échappe de la fumée ?

Saega n’était pas doué pour les rapports sociétaux, même s’il essayait de combler ces lacunes. Il espérait seulement qu’il s’était présenté dans les règles. Conscient de la fatigue envahissant progressivement ses membres, il s’assit en tailleur directement sur le bois dont le pont du bateau était recouvert.

Post n°163 1/2
<[Jonque Tirlau]>



Harkh, face à Saega, ressentit une secousse -comme tout les passagers d'ailleurs- qui le fit choir en arrière, mais le marin se rattrapa avec ses bras. L'ensemble du bateau étant secoué, presque tous étaient tombé à terre.
Le jeune mousse du nom de Saldenis grogna, et se releva dès qu'il eu prit un harpon.
Visiblement, les marins savaient bien ce qu'il les avait touché. Jonque, lui assit, s'était encastrée dans les marchandises et se releva avec difficulté, à cause de sa jambe.
Archus sortit de sa modeste cabine, écumant à moitié de rage par peur de la perte de son navire, une épée dans une main et cria :

"Tuez-moi cette sale bête qu'elle ne touche plus à mon navire !"
"Pas l'peine c'ptain ! La bêt' est partit !" rétorqua le dernier marin, au nom de Goror.
Archus souffla, laissant échapper la peur de mourir noyé ou dévoré par le terrible abyssal.
"Y a d'importantes dégâts Harkh ?" demanda le capitaine, étant encore sous le choc de la rencontre...
Ce dernier, qui se penchait vers la coque, regardait avec ses yeux expert et répondit au capitaine :
"Y a des fentes d'une taille importante !"
"Saldenis et Goror, changer de cap et on part en direction d'Hek'Adir ! Tant pis pour Sryam !"

Le guerrier de Roc-Rétif était dépité, et s'appuyant sur sa béquille, il marcha le plus vite possible vers Archus et lui demanda :
"Pourquoi ?"
"Si un bateau d'Outre-Mer nous attaquent, on est fichus. Je préfère garder en vie mon équipages et mes passagers plutôt que de tenter le Démon..."
Le capitaine repartit dans sa cabine, laissant seul l'équipage et les passagers.

Jonque se ré-assit, affichant un air déçu par cette nouvelle car si Clia se trouvait dans la capital du Royaume de Djel'Fa, il pourrait ne jamais la retrouver...

Post n°54
Saega

Saega était à peine assis qu’il sentit le bateau tanguer violemment. La secousse lui fit faire une roulade arrière. Heureusement, une caisse qui n’avait rien à faire ici, l’arrêta. S’avisant auparavant que les secousses n’avaient plus lieu, il se remit sur ces jambes. Immédiatement, une pensée traversa son esprit.

** Putain, c’était quoi ce bordel ? Et Anhiya, elle est où ? **

Il se mit à arpenter le bateau dans tous les sens en cherchant la femme de manière aléatoire et chaotique. Il interpellait les marins qu’il croisait et qui ne semblait pas trop affairés en leur demandant s’ils n’avaient pas aperçut Anhiya. Seulement, personne ne savait où elle pouvait se trouver. Il finit par être calmé par un des marins qui trouvait que Saega risquait de faire plus de dégâts que la créature abyssale. Désespéré et commençant à penser qu’il se torturait pour rien, il marcha en direction de la proue du bateau.

Il était perdu dans ces pensées sentant le vent frais lui fouetter le visage et charrier une odeur salée à ces narines, lorsqu’il crut entendre un gémissement. Il s’approcha de la figure de proue lorsque la plainte recommença. Cela lui fit baisser les yeux pour tenter dans découvrir l’origine. Quelle ne fut sa surprise quand il vit Anhiya suspendu au dessus de la mer essayant désespérément de se raccrocher à la balustrade.

Sa réaction première fut de se baisser pour aider la femme en détresse, mais étant trop petit il n’arrivait pas à l’atteindre. Il décida de s’y prendre autrement. Il s’allongea sur le pont et fit passer son bras valide entre les barreaux de la balustrade. Après deux essais infructueux, il réussit enfin à attraper le bras d’Anhiya. Mais le temps qu’elle avait passé ainsi accrochée à la merci de la mer, son bras était devenue humide et par conséquent glissant. Il ne put la tenir efficacement et les forces d’Anhiya faiblissant, elle lâcha prise et tomba à la mer.

Pour une raison inconnue, il sauta à la mer directement sans aller demander de l’aide avant. Il atterrit juste à côté d’Anhiya. Les flots les ballottaient comme des fétus de paille. En voulant aider Anhiya, il avait risqué sa vie, mais risquait en plus celle de la femme. Il luttait pour maintenir sa tête hors de l’eau, mais celle-ci semblait vouloir le noyer. Ses habits imprégnés d’eaux l’entraînaient vers le fond, mais il battait des jambes pour tenir.

Pendant ce temps, le bateau s’éloignait d’eux vers sa nouvelle destination. Anhiya avait compris que ces vêtements étaient plus une gêne qu’autre chose et s’en débarrassa ne gardant sur elle que ces sous-vêtements. Saega nagea vers elle pour l’aider mais la vision qui s’offrit à lui le coupa dans son élan. Ce qui faillit avoir raison de lui, une vague le recouvrant, mais il put sortir la tête de l’eau.

Anhiya qui avait remarqué la présence d’oiseaux il y a peu de temps savait que la côte n’était pas loin, mais elle devait l’être suffisamment pour que leurs chances de survie soient très restreintes. Mais elle n’allait pas abandonner tant qu’il lui restait un espoir de survie, aussi mince soit-il. Se fiant à la direction du sillon laissé par le navire derrière lui, elle en déduisit la direction à prendre.

Allez Saega ! Il faut que tu fasses un effort si tu veux vivre assez longtemps pour regretter ton geste.
Tu crois que c’est facile de nager avec un bras blessé ?

Leur dispute inappropriée aurait pu durer un moment si une nouvelle vague ne s’était pas lancée à l’assaut du pauvre garçon. Il résista mais accusa le coup, il ne savait pas encore combien de temps il tiendrait. Mais Anhiya n’avait aucune intention de finir comme ça et motiva Saega. Les deux jeunes gens se laissant à moitié dériver et nageant l’autre moitié du temps, ils purent en économisant leurs forces parcourir une bonne partie du chemin qui leur restait. Pourtant cela n’était pas suffisant, la fatigue s’installait de façon insidieuse et leurs mouvements se mirent à ralentir. Saega n’ayant pas un sens pratique très aiguisé, il avait toujours ces habits sur lui, ce qui faisait qu’il se fatiguait plus rapidement qu’Anhiya.

Ce qui devait arriver, finit enfin par arriver. Saega complètement épuisé, sa volonté ne suffisant pas, il sombra dans les flots. Une chose étrange se produisit devant ces yeux. Alors qu’il coulait, il crut apercevoir un être humanoïde nager vers lui. Mais sa vue se voila et il perdit connaissance.

** Petit homme, m’entends-tu ? Qui es tu, toi qui voyages avec un serviteur de ma sœur ? Sais tu où elle est ? **

La voix semblait venir simultanément de nulle part, mais de partout à la fois. C’était assez déstabilisant pour le jeune homme, mais son état l’empêchait de réagir de toute manière. La voix avait comme disparue après ces quelques questions, mais revint de nouveau plusieurs secondes plus tard.

** Toi qui sembles avoir des liens avec ma sœur, prends soin de sa créature. Si jamais elle apprend que tu as fais du mal à un de ces protégés, tu peux t’attendre à subir sa colère, et la mienne par la même occasion. Mais si jamais tu la vois, dis lui que son frère la cherche. N’oublie pas ceci petit homme. N’oublie jamais. N’oublies pas de lui dire que je la … **

La voix disparut lentement comme un songe et laissa place au vide, vide dans lequel Saega se trouvait.

Action suivante : Les routes de Djel'Fa - [Saega] Non loin de Hek'Adir chez un prêtre

[MDJs, pouvez m'enlever tout mon or ainsi que mon inventaire sauf l'oeuf étrange, et les donner aux personnes sur le bateau qui en voudront.
Merci d'avance.]

Post N°24 de Golgoth


"Dis, tu t'appelles comment ?"

Le forgeron baissa les yeux sur la petite fille. Il ne s'attendait pas à être interpellé par cette dernière, ni par quiconque sur le bateau à vrai dire. Et il n'avait pas envie de jouer à la nurse pour enfants ! Cependant, il répondit :

- Noregrof Dogron.

Ensuite, il ajouta:

- Et toi petite ? Tu t'appelles comment ?

Mais avant que cette dernière ait pu lui répondre, un violent choc faillit les faire sauter par dessus-bord. Heureusement, Golgoth fut arrêté par le bastingage et il put attraper le bras de la petite fille, avant que cette dernière, bien plus légère que le forgeron passe au-dessus.

- Bon, petite, on ferait mieux de s'éloigner des bords en attendant que ça se calme !

Sur ce, le forgeron coduisit la petite vers un endroit plus sécurisé. Puis, l'équipage du bateau leur annonça qu'ils avaient rencontré un monstre marin mais que la mésaventure était finie.

Post N°25 de Golgoth



- Anhiya et Saega ? Hum... Eh bien... Je dirais que le seul moyen de savoir s'ils sont tombés à l'eau, c'est de vérifier qu'ils ne sont pas sur le bateau !!! Armf ! Parce que s'ils sont tombés à l'eau, ils ne sont pas sur le bateau, et s'ils ne sont pas sur le bateau, c'est donc qu'ils sont tombés à l'eau !!!
** Nerf, je sais pas si c'est parce que je tiens compagnie à une petite fille, mais je radote là, c'est pas bon... Enfin, on va chercher Saega et Anhiya. Au moins je sais qui c'est. **

- Bon, petite. Tu les a vus où exactement ? On va essayer de les appeler.

Après avoir eu sa réponse, Golgoth s'époumonna donc à leur recherche mais il n'eut aucune réponse. Et pourtant, sa voix portait sur tout le bateau, c'était pas comme s'il y avait eu une tempête rugissante... Il y avait donc de fortes chances qu'ils soient tombés à l'eau ou qu'ils ne puissent pas répondre. Mais comme le bateau n'était pas gigantesque, ils auraient dus être découverts assez vites.

- Je crois qu't'as raison petite. Ils sont tombés à l'eau. OH LÀ TOUT LE MONDE !!! Y A UN GRAVE PROBLÈME ! J'CROIS QU'SAEGA ET ANHIYA SONT TOMBÉS À L'EAU !! PERSONNE N'LES A VUS ??

Sur quoi chacun prit sa part dans la recherche. On chercha partout, on se pencha par dessus le bastingage, on scruta la mer, mais ils avaient bien disparu du bateau et s'ils étaient tombés à l'eau, personne ne savait où. Finalement un marin remarqua que leur équipement était toujours là, mais rien d'autre. C'était maintenant aux autorités de décider...

- Eh ben, petite, dit le forgeron en lui tapotant la tête, sans toi, on aurait pas su tout d'suite qu'ils étaient tombés... Mais, hum..., reste encore à les retrouver, même si je suis sûr qu'ils vont bien t'inquiète pas. Enfin, armf, tu t'appelles comment déjà ?

Post n°163 2/2
<[Jonque Tirlau]>



"Saloperie de malchance ! Ils sont tombés à la mer ! Arrière toute !" cria Archus à ses hommes, faisant de grands gestes désignant ceux qui devaient manoeuvre.
Le mercenaire de Roc-Rétif cherchait désespérément Saega, regardant entre la moindre vague, le moindre poisson qui passait. Il scrutait à l'horizon depuis la perte de l'explorateur et de la femme qui l'accompagnait.
Harkh se dirigea vers Jonque, posa sa main sur l'épaule du guerrier et lui dit :
"C'est foutu pour lui. Un bras cassé et devant soutenir n femme qui devait savoir à peine nager, ils sont morts. Ils le sont sûrement en tout cas."
Jonque baissa la tête, coupable de n'avoir pas fait attention à ce qui c'était passé. Deux morts.
Archus s'approcha des deux personnages et dit doucement à son ami :
"Il y a toujours son équipement Jonque.... Il faudrait que..."
"Je le récupère. Oui, je sais."
Silencieusement, le Roc-Rétifien vers l'endroit où Saega avait entreposé ses affaires. Il les prit une par une, et il fut bientôt chargé comme un âne...
Il tendit une affaire à chaque personne sur le bateau, enfin les compagnons de Jonque sur les routes. Il donna l'arc bien équilibré à Nils l'herboriste-alchimiste, le fouet de mauvaise facture à Golgoth. A Galathiel, il transmit le collier en argent terni. Le reste, il le garderait et le revendrait en partie.
Il s'assit ensuite les yeux vides contre les marchandises, à moitié mort et anéantit. Le reste des cinq heures restantes de traversée se déroula en silence, pendant que le guerrier regardait fixement le tombeau liquide de Saega et d'Anhiya, enfin selon lui...

Les voila enfin devant Hek'Adir, petit port fortifié...





[Merci Sega ^^ Désolé les autres d'avoir fais avancer l'Rp]
[Transmis de Saega à Nils --> Arc.
Transmis de Saega à Golgoth --> Fouet.
Transmis de Saega à Galathiel --> Collier en argent terni x1.
A moi le reste (sauf oeuf étrange) --> Étoffe de laine x2, Fil d'argent x 1, Petite gemme brute x1, Silex x 2, Gourde x 1 (pleine), Gourde vide x 1,
56 or.]

Post N°26 de Golgoth


** Mais quoi donc y veut j'en y fasse de son fouet là ? Non mais, quelle idée ! **

Golgoth aurait encore voulu s'énerver mais il y avait toujours cette histoire de chariot de veuve et d'orphelin... Et surtout, avec la perte d'Anhiya et Saega, il doutait que ce soit vraiment le moment (d'ailleurs, il espérait que ces derniers aient échappé aux requins pour rejoindre la côte pas si lointaine, même si ça semblait peu probable). Et puis il ne sentait pas tellement de demander à échanger une arme qu'on lui avait bien gentiment donné (N'empêche qu'elle est inutile ! Faudrait arrêter de te laisser marcher sur les pieds Golgoth !)

Finalement, pour se changer les idées, le forgeron décida de s'occuper un peu de Tourse, ce qu'il n'avait pas fait depuis quelques temps. D'ailleurs, ce dernier, comme Golgoth, avait un peu le moral à zéro à force de ne manger que du poisson (et pour le forgeron n'avoir droit qu'à du tord-boyaux de marin quand on a encore le souvenir de la bonne bière fraîche sur les papilles) alors un peu d'attention ne lui ferait pas de mal.

- Alors Tourse, on en a marre d'la poiscaille ? Dis toi donc qu'on arrive dans moins de 5 heures héhé ! A nous la bonne viande, et à moi la bonne bière mwéhéhé ! Armf !

Cependant l'autour ne comprenait rien du tout alors Golgoth pouvait s'acharner autant qu'il voulait, ce n'était pas des paroles qui allaient le rassurer. Et puis on le sait, les oiseaux ne brillent pas par leur intelligence. Enfin voilà, le forgeron se mit au travail, pas des plus délicats, nettoyant un peu les ailes, vérifiant que l'autour n'était pas blessé ainsi de suite jusqu'à ce que ce dernier, agacé, tente de le mordre. M'enfin Golgoth ne s'en soucia point et mit cela sur le compte du voyage et du poisson car il savait que Tourse aimait être propre et beau.
** Sale piaf... **

Puis, enfin, on annonça que la terre était proche. Et quelques temps après même, Hek'Adir était en vue (à ce moment Tourse prit son envol), jusqu'à ce que finalement le bateau entre dans le port. C'était la fin du poisson !


-------------------------------------------------------------------------------------
{{{Action suivante dans la taverne d'Hek'Adir avec plein de gens qui picolent, qui discutent, qui recrutent de gens pour des quêtes dangereuses etc. etc.}}}