Lakhaln Nagh
Nombre de messages : 46 Age : 33 Age RP : A définir Fiche perso : (Non défini) Date d'inscription : 04/03/2008
Inventaire Troupes: Equipement: Attaques personnelles:
| Sujet: [Lakhaln Nagh] larcin nocturne Dim 9 Mar - 17:25 | |
| Lakhaln Nagh Post n°1
Ombre parmis les ombres, la jeune fille trottinait tranquillement sur le toits d'une maison de Roc-rétif.
Celà faisait maintenant deux ans qu'elle vivait ainsi, dérobant de quoi vivre dans les habitations des bourgeois de la ville. Jusqu'à maintenant, la milice ne l'avait jamais attrapée, malgrès le fait de savoir que quelqu'un s'en prenait aux bourses des riches. Et celà ne plaisait ni à la milice prouvant ainsi son incompétence, ni aux riches qui ne se sentaient plus à l'abris derrière leurs murs.
Sa cible, cette nuit, était un marchand prétentieux du nom d'Edouard McLeiff. Encore un noble imbu de lui-même et affligé d'un ventre plus rond que la lune. Encore un noble se sentant intouchable.
*crois moi, tu ne vanteras plus la lourdeur de ta bourse après mon passage...*
Tout à ses pensées, Lakhaln arriva près la maison de McLeiff. C'était une bâtisse aux murs décrépis, blanchis à la chaux, coincé entre un entrepot et une taverne miteuse. Sautant de toits en toits, Lakhaln s'approcha d'une fenêtre fermé par deux massifs volets du coté de l'entrepot. C'était simple, il lui suffisait de glisser sa lame dans l'interstice entre les deux battants en bois, et de faire basculer le petit loquet en métal pour ouvrir le refuge du marchand. Derrière se trouvait une grande mesure de lin huilé. Comme beaucoup de bourgeois Edouard McLeiff étalait sa "fortune" mais n'avait pas moyen d'acheter du verre. Coupant discrètement cet ersatz de vitre, Lakhaln entra silencieusement dans la chambre du bougeois. La chambre sentait le renfermé, la sueur, la graisse et l'urine. Il y reignait un désorde indescriptible, des vêtements sales ou non jetés sur le sol, des tables, des statues, divers reste de repas. Avançant sur la pointe des pieds, la jeune voleuse s'approcha pres d'un petit corrindon sur lequel se trouvait une petite bourse. D'un geste rapide, elle s'en emparât et l'enfonça dans sa sacoche. Inspectant ensuite les alentours, cherchant quelque chose d'autre pouvant avoir une quelconque valeur. Malheureusement, il n'y avait rien.
Résignée à ne rien trouver, Lakhaln s'apprêta à repartir par là d'où elle était venu, lorsqu'elle sentit quelque chose la retenir. C'était un jeune félin, un petit puma à peine sevré. Il avait planté ses griffes dans le bas de la cape de l'elfe noir, comme pour la retenir. Son corps rachitique portaient les marques de nombreuses violences, un traitement éhabissant sur cette créature exotique relativement hors de prix sur les marchés animalier.
Tandis qu'elle examinait le petit animal, Lakhaln croisa ses grands yeux jaunes vif, ce qu'elle y vit lui donna un sentiment de déjà vu : haine des humains, haine pour ceux ayant déchiré son avenir premier, volonté de vengeance... rage de vivre ! Capté par ce regard farouche, hurlant ses revendications envers la vie, Lakahln perdit toute notion de temps et d'espace. Ce félin l'attirait, la fascinait, il lui ressemblait... Combien de temps elle resta là, accroupi, fixant les yeux de ce puma, elle ne le sût jamais. Quand elle reprit conscience du temps, la lune commençait déjà à descendre vers les montagnes. Le jours n'était pas loin. Alors elle trancha le lien de cuir qui maintenait le l'animal attaché au lit du marchand. Puis elle s'approcha d'Edouard McLeiff toujours en train de dormir... Et lui trancha froidement la gorge.
*Que les humains s'entre-tuent, se déchirent et se maltraitent ne me gène aucunement, mais sur un animal...* Retirant sa dague, Lakhaln entreprit de la nettoyer dans une petite baignoire en bois à moitié remplie d'eau près du lit. Un petit miaulement attira son attention. Le puma lui aussi était sale, poisseux des habits trempé de sueur , répugnant des restes de repas jeté sur lui, le reste elle n'osait y penser. Prenant le félin par la peau du cou, l'elfe noir mis dans la baignoire et le lava rapidement. Sans jeter un seul regard sur le cadavre du marchand, Lakhaln repassa à travers la fenêtre et s'éloigna de la batisse, le seul temoin de ses exactions dans sa main. Levant le félin à hauteur de ses yeux, elle lui dit :
- Je m'appelle Lakhaln Nagh... Pour m'avoir fait perdre un temps considérable, tu viendras avec moi, jusqu'à ce que je considère mon temps perdu comme remboursé. A partir de maintenant, tu repondra au nom de Kelas... Je prends ton silence pour une acceptation de ce contrat.
D'un geste souple, elle placa l'animal dans le capuchon de sa cape. Alors qu'elle recommençait à courir, elle sentit un ronronnement lent, profond, régulier vibrer dans son dos. Pour la première fois en deux ans, Lakhaln sourit tandis qu'elle s'apprêtait à quitter la ville sous les premiers rayons du soleil levant. | |
|