[Golgoth] Négociations

<•°'-,… Post précédent dans le quartier des habitations de Sryam …,-'°•> Morts d'oiseaux mystérieuses …,-'°•>
Post N°45 de

L'alchimiste tueur d'oiseaux, celui qui était indirectement responsable de la mauvaise santé de Tourse, attrapé, Golgoth pouvait en revenir à ses préoccupations premières. C'est à dire mener à bien son opération de renflouage de bourse en vendant son butin inutile récupéré à Garh'Dyr. Il devait aussi rembourser la mère de Motus. Même si elle était censée lui avoir effacé ses dettes, il avait compris que Jonque avait raconté l'histoire à Malphas, et que le paladin fanatique ne l'entendait pas de cette oreille... Toutes ces raisons, donc, le poussèrent vers les quartiers marchands. Il passa devant la boutique de l'alchimiste sus nommé, puis atteignit la rue des forgerons. Les forges avaient foisonné. Beaucoup de jeunes gens avaient dû faire des armes leur métier, et maintenant que la paix était revenue provisoirement, ils devaient bien gagner leur vie.
Errant d'une boutique à l'autre, Golgoth en avisa une qui sortait du lot après un examen expert. Le collègue qui s'en occupait était un forgeron, donc musclé, le teint halé, il avait un air assez banal, le crâne rasé, un léger bouc et une boucle en or à l'oreille droite :

- Bienvenue dans mon humble commerce, messire. Vous désirez acheter une arme ? En tout cas, vous êtes au meilleur endroit pour ça !

- À vrai dire je suis plutôt venu vendre...

- Ah... C'est aussi le meilleur endroit pour vendre ! Et qu'est-ce que vous voulez m'vendre alors ?

Le forgeron sourit à la demande de son collègue et fit glisser dans ses mains son bouclier en bois et une de ses masses, celle qu'il avait obtenue en même temps que le bouclier :

Eh bien ceci.

- 65 or les deux ! Pas plus.

- Je suis forgeron moi aussi, je connais les prix.

- Mouais bah vous connaissez les règles du marchandage, hein ! Faut parfois tenter sa chance... Enfin donc, c'est 75 or alors.

- Mouais, et si j'vais voir à côté ? 75 or, alors que vous les revendrez 110 ou 120 ? Faire 40 or de bénéfices sur juste ça, c'est un peu beaucoup, vous trouvez pas ?

- 75 or.

- 100 !

- 80.

- J'ai dit 100.

- Et z'avez beau dire, c'est vouloir m'arnaquer ! Donc, 80.

- 95, et c'est mon dernier prix !

- Dans ce cas, vous pouvez aller voir ailleurs, mon dernier prix à moi, c'est 85 or, pas un sou de plus.

- Bien, je pense en effet qu'à côté, je pourrai leur vendre à 90 or. Au revoir !

Le marchand hésita un instant avant de répondre, mais il se résigna finalement :

- Bien, 90 or, j'accepte, heureusement que tous mes clients sont pas aussi tête de mule que vous !

- Désolé de ne pas être un pigeon, mais c'est parfait, affaire conclue.

Les armes et les écus changèrent de mains :

- Aussi, je voudrais vous demander, est-ce que votre forge est occupée ?

- Je n'ai pas de forge à moi, j'utilise la forge commune... Mais l'utilisation en est réservée. Il faut être forgeron pour l'utiliser...

- ... Je suis forgeron.

- Vous l'avez déjà dit, je sais. Mais vous ne travaillez pas en ville. Il vous faudra payer assez cher pour l'utiliser.

- Combien ?

- 30 or la journée, si je me souviens bien, puis ça peut augmenter selon ce que vous comptez forger.

- Un marteau de guerre à 100 or.

- 35 or dans ce cas, 40 or si on vous prête du matériel. Mais vous pouvez aussi l'acheter ici, je vous le vends seulement 110 or, et ça vous fera gagner du temps

- Moui non, ça fait longtemps que je n'ai rien forgé, ça me manque. Mais je vous achèterai les matières premières. 10 minerai de fer et un manche en bois, s'il vous plaît.

- 48 or, je vous apporte ça.

- Bien, le prix m'a l'air correct

Deux minutes plus tard, Golgoth se retrouvait avec un lourde caisse de minerai brut dans les bras, un solide manche en bois posé dessus, tandis qu'il devait délier sa bourse.

Puis prenant poliment congé de son collègue, il se dirigea vers la forge commune.

[AUX MDJ : 90 or - 48 = 42 or à m'ajouter, ainsi que 10 minerais de fer et un manche en bois. À m'enlever : 1 masse médiocre + mon bouclier en bois. Merci d'avance, gentils Zêmdéjhis ^^]
[ Eliz : Fait ]

[Post de forge, j'ai essayé de relativement coller à la réalité mais comme je ne suis pas expert en forge, je suis conscient de toutes les invraisemblances qui pourront sauter aux yeux d'un véritable forgeron, notamment par rapport à la durée des opérations et de leur complexité]
Post N°46 de Golgoth

...

La forge commune se trouvait sur un talus, un peu à l'écart des autres habitations pour qu'aucun incendie ne puisse se propager. Construite il y a longtemps au bord de l'eau pour pouvoir bénéficier de l'énergie hydraulique, elle avait depuis été fortifiée à maintes reprises suite aux guerres successives qui avaient touché la ville. Plutôt qu'une seule forge, c'était surtout un mélange de plusieurs ateliers et puissants martinets agencés autour d'un haut-fourneau principal, divisé en plusieurs parties et chauffé au charbon.

Aux yeux d'un forgeron comme Golgoth, c'était une véritable œuvre d'art.

À son arrivée, il dut, comme annoncé par son collègue, débourser 40 or. De plus, comme il était inconnu, un des rares gardes de la forge fut assigné à sa surveillance.

Avisant un des ateliers libres, le forgeron déposa à côté la lourde caisse de minerai brut et le manche en bois. Sa grande masse était toute fébrile à l'idée de forger à nouveau. Il devait d'abord débarrasser le minerai de fer de toutes ses scories, afin de pouvoir l'utiliser correctement. Dans ce but avoué, il commença par ajouter quelques pelletés de charbon de bois dans son fourneau. Puis quand il jugea celui-ci assez chaud, il enfourna le minerai. Sous l'effet de la haute température et de l'effet du carbone dégagé par la combustion du charbon de bois, le fer commença à s'épurer. Au bout d'un moment, Golgoth activa le puissant martinet mis à sa disposition. Martelé, le fer fut à nouveau débarrassé de plusieurs déchets, et enfin, il sortit sous forme de barres. Le forgeron en avait découpé dix. Il ne restait maintenant plus qu'à les fondre à nouveau (ou plutôt les désolidifier légèrement, à la limite de la température que permettait le fourneau, pour obtenir une masse visqueuse et malléable) pour leur donner la forme d'un marteau de guerre. Finalement, après avoir longuement martelé le métal, il obtint une tête de marteau prête à être emmanchée (je ne décris pas exprès car je ne connais vraiment pas cette partie du boulot pour la forge d'une tête de marteau). Donc, après avoir percé les entailles nécessaires sur le manche, il y emboîta la tête du marteau, puis à l'aide de coins métalliques, il fixa solidement les deux parties l'une à l'autre. Golgoth avait maintenant un solide marteau bien forgé entre les mains.

Fier de son travail, il quitta la forge après avoir préparé l'arme contre la rouille. Et comme la nuit commençait à tomber (les jours étaient longs à cette période), il se précipita à la boutique où il avait vendu son butin. Son collègue allait justement fermer mais reconnaissant un de ses clients de la journée, il s'arrêta :

- Vous revoilà ! Que voulez-vous ?

- J'n'ai plus besoin d'ce marteau là ! Alors j'vous le revends aussi !

- Je n'ai pas le temps de marchander malheureusement !

- Alors 40 or.

- Marché conclu ! J'vous la reprends !

L'échange effectué, Golgoth se rendit à l'auberge pour disposer d'un bon repas et d'un sommeil mérité selon lui. Il faudrait qu'il pense ensuite le lendemain à aller chercher Tourse, son autour.

†~°Post suivant à la taverne du pendu avec la congrégation de Neis (+ Gahn et garde rouge (Glorac too ^^))°~†

[Chers MDJ : 40 - 40 = 0, l'or ne varie pas. Mais il faut m'enlever les 10 minerais de fer et le manche en bois, ainsi que ma dernière masse médiocre. Par contre, il faut me rajouter une masse bien forgée. N'oubliez pas de MDJiter aussi mon post précédent ! Merci ^^]
[ Eliz : Fait ]

» [Golgoth + Malf'] Golgoth, Neuvième du nom, recherché vif.
» -Quête-[Golgoth] Golgoth au grand cœur !
» La fin de la route...et le début d'une autre.
» Golgoth
» Golgoth N°87