[Amon] en route pour une mission

POSTE N°171


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Amon marchait depuis une trentaine de minutes sur une petite route qui devait mener à Tristerive, il espérait faire une rencontre dessus durant le chemin. Autour de lui, il n’y avait que des terrains verts à perte de vue, une abomination pour Amon. De temps en temps, un oiseau le survolait, attirant l’attention de Gribouille qui se léchait de suite les babines d’envie. Au loin, une carriole tirée par un cheval approchait, Amon rabattit la capuche de Sernet pour qu’il y ait assez d’ombre sur son visage pour le cacher. Bientôt, elle arriva près d’Amon

_Oyez mystérieux voyageurs, es-tu à la recherche d’un quelconque bien ?

Amon masqua sa voix sordide pour essayer de retrouver celle qu’il avait étant humain.

_En effet marchand, mes vêtements sont crasseux, j’aimerais les changer.

_Ah ! j’ai tout ce qu’il vous faut. Vous préférez très bonne ou médiocre qualité ?

_Le juste milieu me suffiras. Il me faudra précisément une robe, un pantalon, des gants, une capuche, la plus ample que vous possédez et une cape.

_OK, en tout, sa vous feras 180 pièces d’or, mais je vous fait un prix pour l’ensemble à 170 pièces d’or. Qu’en dites-vous ?

_Voyez-vous, je souhaiterais refaire ma vie à Tristerive, et j’ai déjà peu d’argent. Cinq pièces d’or en moins me soulageraient énormément.

_ Sa fait quand même cinq pièces en moins dans mes bénéfices…

_Vous les récupérez bien vite. S’il vous plait, acceptez, et vous aurez toute la gratitude d’un homme qui recommence sa vie.

_Bon, allé, va pour 165 pièces d’or.

**Par mesure de sécurité, peut être devrais-je… **

_Vendez-vous des masques en bronze ?

_J’en ai deux en stock, c’est 10 pièces d’or l’unité.

_Je vous en achète un... et un flacon de parfum

_Sa ne vous seras pas inutile… vous avez une odeur…extrêmement étrange… heu, sa vous feras 185 piéces d’or

_Voici 160 pièces, plus un magnifique collier de saphir, le surplus garantissant ton silence sur certains détails

_C’est compris cher client.

Amon pris les vêtements avec les autres objets que lui tendaient le marchand, en contrepartie, il lui donna les 160 pièces dues et le collier de saphir, puis le marchand continua sa route. Amon resta la sans bouger, Sernet vint alors prés de lui.

_Le marchand ne s’est pas méfié ?

_Ce sont des êtres qui ne sont intéressés que par l’argent, ils vendraient même au pire des criminels. Bien, allons derrière cet arbre.

Une fois derrière l’arbre qui se trouvait au milieu de la campagne, Amon enleva ses vieux vêtements et revêtit ces nouveaux récemment achetés. Il plaça aussi le masque sur son visage, et plaça la capuche devant sa tête : même si un rayon solaire venait à illuminer son visage, personne ne verrait son état de putréfaction. Il rendit la cape à Sernet et s'aspergea d'un peu de parfum, juste pour couvrir un peau l'odeur de mort.

_Bien, maintenant, il nous faut rejoindre le village. Tu me suivras discrètement dedans et tu essayeras de voir dans quelles habitations je passerais la nuit. Nous nous revoyons demain après midi sur la cote nord du lac des songes. Tu attendras qu’il n’y ait personne et que je soit accroupi pour me rejoindre. Tu t’approcheras, en t’accroupissant de façon à me tourner le dos.

_Bien… mais est-ce nécessaire une telle sécurité ?

_Si nous voulons que ce plan soit mené à bien, il faudra que tu te plie strictement à mes ordres. Tu essayeras d’ailleurs de te faire voir par quelques habitants, mais discrètement.

_C’est compris.

_Bien, continuons notre chemin de la même façon qu’avant.

Amon sortit le premier et revint sur le sentier, habiller de ces nouveaux vêtements. A quelques dizaines de mètres, Sernet le suivait discrètement dans la campagne.

[HRP : alors, ajouter robe en tissus, pantalon en tissus, gants en tissus, capuche en tissus, cape en tissus, masque de bronze, flacon de parfum.
Retirer 160 pièces d’or et le collier de saphir]

elv: fais!

POSTE N°172
<AMON>

Amon marchait depuis trois heures à la vitesse maximale que son état de zombie lui permettait. Doucement, le Soleil se rapprocha de l’horizon pour continuer sa course dans un monde inconnu. Amon aperçu un homme portant un panier, il marchait en direction du mort-vivant. Ce dernier adopta une marcha plus difficile, mimant un certain épuisement. Quand l’homme fut assez proche d’Amon, il lui dit, suppliant

_Je vous en supplie, aidez-moi, cela fait deux jours que je n’ai rien but. Donnez moi à boire, par pitié.

Amon éprouva la plus grande douleur à ce baisser de la sorte devant la pourriture humaine, mais la mission était à ce prix. L’homme s’approcha en sortant sa gourde.

_Tenez, prenez sa, sa vous aideras

Amon prit la gourde que lui tendait l’homme puis il fit semblant de boire l’eau.

_Merci… merci beaucoup

_Ce n’est rien, je ne laisse jamais une personne dans le besoin. Vous avez du faire un long chemin ?

_Oui, je viens d’HauteSylve, mais je n’ai pas prévu assez d’eau pour tout le voyage… et avec les bêtes de la Sombreforêt qui vous sautent dessus, sa n’arrange rien.

_HauteSylve ? C’est un très long voyage, vous devez être épuisé. Pourquoi ne viendriez-vous pas manger chez moi ce soir ?

_Ce serait très généreux de votre part, je vous remercie

Ils se mirent alors en route, TristeRive n’était plus qu’a une vingtaine de minutes de marches. Amon tourna sa tête discrètement vers la gauche, il aperçu Sernet qui se cachait maladroitement pour montrer à son maître qu’il était la.
Bientôt, ils entrèrent dans le village de TristeRive, avec le lac des songes qui le bordait. Amon observa consciencieusement cet endroit, dans quelques temps, les armées infernales d’Agramand déferleraient sur ce misérable village condamné à la combustion et ces habitants à la torture. Il eut même l’idée de corrompre l’eau du lac avec du poison, par infiltration, les armées de Port-Pergas seraient forcément atteintes. Mais pour l’instant, il devait se concentrer sur son objectif : le bourgmestre. L’homme l’emmena dans le plus grand quartier, celui des habitations.

_TristeRive est un beau village, et grâce à son statut d’étape entre Port-Pergas et Roc Rétif, il se développe économiquement très bien. Maintenant, les jeunes sont plus attirés par la ville, la plupart font leur apprentissage ici et parte soit vers Port-Pergas, plus rarement vers Roc Rétif, mais sa arrive de temps en temps.

_Et le lac doit attirer de nombreuses personnes ?

_Surtout les artistes ! Cet endroit est tellement magique par son ambiance que l’inspiration vient immédiatement.

Ils s’arrêtèrent devant une belle et grande maison, richement fleurie. Amon l’évalua à l’une des plus belles du quartier, il devait être tombé sur un bourgeois ou une personne influente.

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