[Gahn] Réveil parmis les veilleurs

Post n°124
<Gahn>
Action précédente dans la forêt



Le soleil vint réveiller Gahn, frappant ses yeux d'une lumière aveuglante et réparatrice. Les yeux azurs du nain s'ouvrirent lentement, révélant un regard morne, triste...
Tout le corps du nain était bandé, des cataplasmes d'une grande efficacité l'envelloppait. Son torse, son bras et sa jambe gauche était ainsi maintenus, évitant tout risques.

Le guerrier se leva péniblement dans son lit, et regarda alentours. Il était dans une petite chambre faite de bois, apparemment au sommet d'un arbre, à en juger par le cris des oiseaux et la proximitée avec la lumière. Son lit, fait de branche et de feuilles, était la dernière chose qu'il s'appratait à voir en pareil endroit.
Gahn ne put réprimer un sanglot, se prenant le visage dans sa main valide. Il pleura, longtemps, se maudissant lui même de ne pas savoir s'il avait sauvés Lutarg et Erganum.
-Je les ais abandonnés...

Ses pensées furent interrompues par l'entrée d'un homme dans sa chambre. Il avait par ailleurs belle allure, la mine et l'uniforme impeccable. Un bouc grisonnant bien taillé et le regard jovial venait completé le tableau.
-Ah! Vous êtes réveillé !
L'homme s'assis sur son lit, spupirant d'aise en voyant son invité en bonne forme.
-Il s'en est fallut de peu. Vos blessures étaient extrêment graves. Vous auriez sans doute été dévoré ou pire si vous aviez été capturé. Kegöh seul sait ce que ces nécromans font dans la Tanière...

Le veilleur regarda Gahn. La mine du nain était affreuse, les yeux rougit par les pleurs, le regard vague, les mouvements saccadés...
-Tout va bien?
-Parfaitement bien... Quand pourrais-je me lever?
-Vous levez? Eh bien, bientôt, d'ici deux à trois jours. Combattre sera une autre affaire. Dans quelques semaines, à moins d'utiliser la magie...
Les yeux de Gahn brillèrent. La magie? Serait-ce la solution? Pourrait-il partir chercher ses deux compagnons? Pourrait-il continuer sa traque?

Le guerrier regarda plus attentivement l'écusson du veilleur alors que celui continuait de parler à propos de son sauvetage. Hautesylve.
-Vous êtes de Hautesylve, pas vrai?
L'homme, comme surpris, eut un petit sursaut, puis répondit :
-En effet, j'en viens. Mais pourqu...
-Quand partez vous pour la ville?
-Euh, eh bien. Bientôt. Nous devons faire notre rapport à Idraya sur la situations des mort-vivants de la forêt...
La solution était toute trouvée pour Gahn :
-Emmenez moi avec vous...

[20 exp RP]

Post n°125


La journée tirait sur sa fin, affublant l'horizon d'un disque de feu magnifique. Gahn ne se lassait pas, sur la cime des arbres, de regarder la mort de Kegöh, pour finalement revivre le lendemain matin.
Un petit balcon était ammenagé sur l'arbre central du camp. Là, le nain appréciait une légère brise sur son visage.

Eulorn, le veilleur impeccable du matin, l'avait autorisé à les accompagner à Hautesylve, à la condition qu'il recouvre ses capacitées. Le temsp pressait. La horde des mort-vivants était à son apogée, et le pire était à craindre.
Gahn ne perdait cependant pas de vue sa propre vengeance. Son visage d'assombrissait en repensant à Amon le jour où celui ci avait quitté la base des loyalistes de Port-Pergas. Il l'avait forcé à donner la charge, entrainant beaucoup d'hommes à la mort. Il revoyait inlassablement ce visage sous une capuche. En pensant à cela, il caressait langouresement sa hache, attendant le jour où il retrouverait ce gredin.

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Quelques jours passèrent avant que Gahn ne puisse marcher sans une bequille. Après que sa jabme puisse à nouveau le tenir, le nain se prépara physique au départ. Il retourna s'entrainer au tir, à la hache, tranchant le bois en pensant avoir une goule au bout de sa lame.

Vint le jour où Eulorn vint avertir Gahn du départ imminent d'une troupe de veilleurs pour Hautesylve.
-Salutations Gahn! Moi, deux magiciens et deux épéistes de la garde royale d'Hautesylve partons pour la ville faire notre rapport, quel est votre état de santé?
Rien n'avait changé dans son physique, toujours aussi impeccable. Soutenant le regard du veilleur, le nain tenta de gonfler ses forces pour forcer Eulordn à l'emmener.
-Je peux marcher ! Vous autres, les elfes et les hommes, ne savez pas vous défendre, il vous faudra la ruse naine et son talent innégalable pour ...
-...pour la modestie, oui oui, on m'en a parler, dis l'homme en riant. Eh bien, tant que vous ne nous ralentissez pas... et que vous ne mourrez pas en route, nous vous emmenons ! Soyez prêt d'ici deux heures, la route est longue et le travail l'est tout autant...

Post n°126
<Gahn>

La nuit tombait petit à petit sur la sombreforêt, calmant les troubles d'une nouvelle journée. La corruption de la Tanière s'étendait peu à peu, nimbant le sol d'une brume irréelle.
Entre les troncs, marchant d'un pas leste et décidé, un petite troupe se frayait un chemin dans l'obscurité de la forêt.

Les six silhouettes étaient encapuchonnées, aux aguets. L'homme de tête tenait un arc, déjà paré à tirer. Venait ensuite deux femmes, à en juger par leurs statures. Elles tenaient toutes deux un bâton, scintillant légèrement dans la pénombre. Trois hommes fermaient la marche. On aurait pu dire deux hommes et un enfant au vu de la taille du dernier, si sa barbe n'avait pas été si opulente.
Les deux hommes, visiblement nerveux, tenaient chacun une épée et un bouclier, l'oeil et l'oreille visiblement tendue vers le moindre bruit suspect.

-Halte, souffla Eulorn.
Le capitaine écarta un buisson et examina une clairière. Au centre, on distinguait trois acolytes, visiblement déjà morts, dépecant un jeune homme, également mort.
La melopée de mots sombres parvenait aux oreilles de Gahn, sentant en lui une juste colère contre les assasins. Il dégaina sa hache, se faisant retenir par Eulorn.
-Pas comme ça, vous voulez notre mort?
Le veilleur, sans ajouter un mot, désigna des positions à ses camarades, et ajouta à Gahn :
-Vous n'êtes pas en état de combattre, restez donc ici.
*Pas en état de combattre, pas en état de combattre... Est-ce que je te fais une remarque sur ta barbe de...*

La réflexion de Gahn fut coupée net par un éclair de feu qui partir d'un arbre. Il fit mouche, et transperca de part en part un acolyte, sans qu'il ait pu bouger. Sa carcasse carbonisée s'étala au sol, répendant une odeur de chair brûlée.

Les deux autres furent visiblement surpris. La flèche d'Eulorn traversa la tête d'un deuxième, mettant un terme à sa surprise. Quand au dernier, il fut coupé en deux par l'un des elfe surgissant derrière lui, ne lui laissant aucune chance.

La petite troupe se rassembla dans la clairère, voyant avec satisfaction avec quelle vitesse et quelle efficacitée ils avaient réduit en charpie ces trois énergumène.

-J'aurais pu en faire autant, dit Gahn en sortant de son buisson, boitant de sa jambe bléssée.
-Nous n'en doutons pas, nain, s'amusa une des magicienne, cependant, nous ne voudrions pas vous mettre en danger !
-Silence...

Eulorn leva la main, tendant l'oreille vers les ténèbres.
-Par la main d'Agrath, des morts vivant, des dizaines. Notre odeur ou la leurs à dû les attirer. Depêchons !

Sans un mot, les six personnes partirent au pas de courses, talonnés de prêt par un danger plus qu'important...

[Amis MDJ, sommes nous rattraper par les morts-vivants? Merci ]

Post n°127
<Gahn>

-Loan, Elmir, en formation !
Eulorn s'était retournés plus vite que Gahn n'aurait pu l'imaginer chez un humain. Il poussa ses pieds et tira une flèche puissante de toute la force que pouvait projeter son arc.

La flèche se planta entre les cotes du gigantesque mort-vivant... sans effets.
-Par la sainte lumière...
Loan et Elmir, les deux épéistes, sortirent de part et d'autre de leur enemis, l'échec de leurs capitaine ne les déstabilisant pas plus que cela.
D'un mouvement rapide, leurs deux épées tentèrent de trancher la tête et un bras de la goule.
Les lalmes se fichèrent dans la carcasse de la goule, et dans un sursaut de frayeur, les deux épéeistes furent tués, la boite cranienne défoncée par la masse de la goule.

-Non !
Les deux cadavres des elfes jonchèrent le sol, inondant le sol de leurs sang bouillonnant.
-Tu vas me payer ça !
Une des mage s'était mise en position peu de temps auparavant, et foudroya la goule géante d'un éclair enflammé impréssionant.

Gahn assistait impuissant à ce combat qui le dépassait, lui, pauvre guerrier. Le dechainement de force face à lui le sonnait totalement.

-Gahn, partons d'ici, mugit Eulorn en prenant Gahn par l'épaule.
-Mais et vos deux...
-Elles nous retrouveront. Les deux épéistes étaient leurs frères, la vengeance prend le pas sur la raison dans pareilles situations.

Courant aussi vite qu'ils le pouvaient, le Veilleur et Gahn furent bientôt hors de portée de son. Un dernier bruit lui parvint, celui de cris de femmes vaincues...

[*B* : 10 exp RP + 20 exp combat]

Post n°128
<Gahn>

Eulorn courait toujours devant Gahn. Ce dernier percevait que son nouvel ami versait des larmes pour ses quatre amis, morts face aux sbires d'Agramand. Le guerrier connaissait cela, il ne l'avait que trop vécu.

Au petit matin, et après une course éffrénée, la forêt s'ouvrit enfin sur la vallée de Hautesylve. Les hautes tours étaient déjà visible, tandis que le soleil frappait la vallée d'une lueur de miel et d'or.

-Je ne me lasserais jamais de voir cette vallée...
Eulorn ne releva pas, il entama la descente d'une crête en direction de la ville.
-Ne cessez vous donc jamais de parler, vous autres nains? SILENCE !
Gahn s'arreta net, les yeux brillants de tristesse et de colère.

-Que dois-je comprendre?
-Vous le savez bien, cracha le veilleur, c'est votre faute si mes amis sont morts.
-Ma faute? Vous perdez l'esprit...
-Nous aurions du vous laisser ce soir là dans la forêt, mourrir face à cette horde de zombies...
-Si c'est ma mort que vous voulez Eulorn, venez la cherchée.

Se disant, Gahn tira sa hache de sa ceinture et dégraffa son bouclier. Il se mit de profil, le visage toujours cachés dans son capuchon.

-Je ne souffrirais aucune insulte, humain, pas même celles venant de la bouche de mon sauveur, aveuglés par une douleure qu'il ne maitrise pas...

[Amis MDJs, il me faudrait la réaction d'Eulorn ! Décide-t-il de se jeter sur Gahn comme vengeance, ou continue-t-il son chemin sans plus prêter attention au jeune guerrier? Merci ]

Post n°129
<Gahn>


Le guerrier se sentait maintenant honteux de l'effet produit sur son compagnon. Il ne s'attendait pas à ce qu'il se retourne, d'ailleurs, Eulorn était déjà loin sur le chemin d'Hautesylve.

L'entrée dans la ville se fit sans encombre, seul les forces armées de Hautesylve mobilisées en totalité interloqua Gahn.
Les épéistes elfiques lustraient armures et boucliers tandis que les forgerons aiguisaient les lames et fourbissaient les haches.

Gahn apparit pas un officier que les troupes se préparait à la défense de la ville, prévénus quelques jours plutôt par Eulorn. Celui ci venait enfait compléter son rapport à la magicienne nommée Idraya.

*Il me faut de nouveaux bandages, après ça, je pourrais repartir...*

Le nain se dirigea donc vers la maison de guérison de la ville où il y trouva les soins nécéssaires. Ainsi soigné, Gahn se reposa quelques semaines, avant de choisir si oui ou non il repartait chercher Amon.

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