[Aube] A Tasminia, bourgade proche de Sryam

Post N° 1

Aube Silabelle

La ville n'était pas si grande, sans pour autant être minuscule. Les marchands et les habitants allaient et venaient, vaquant à leurs occupations, autour de l'épine dorsale, le poumon du village : la taverne de la botte mouillée.
Etrange nom pour une taverne proche du désert, d'autant plus qu'il ne pleuvait que très rarement, à Tasminia, comme sur tout le continent de Djel'Fa.

Un peu excentrée de toute cette cohue, une jeune femme regardait un groupe de marchand et d'aventurier quitter Tasminia pour rejoindre Sryam, et de Sryam, l'Aventure, pensait la jeune femme...

La jeune femme, c'était Aube Silabelle, Oracle de l'Eglise, conrant de pensée vénérant la déesse Seeliah, déesse de la vieillesse.
Aube avait aquis son statut d'Oracle par le simple fait que rares étaient les jeunes femmes vénérant cette déesse, donc, lorsqu'elle en sut suffisemment sur les us et coutumes de la déesse, le rang lui revint tout naturellement et sans concurence, car le rang était vaquant. Mais attention, il ne pouvait être concidéré qu'elle l'avait usurpé pour autant, car ses études avaient joués sur elle une triste alchimie, dont la maigreur était le fardeau, après avoir passé des années, plongée dans les Ecrits de toute sorte.

Le groupe s'éloignant du village avait disparu à la vue d'Aube depuis plusieurs minutes, désormais, mais elle regardait toujours dans leur direction, cherchant à rêver les aventures qu'ils étaient surement déjà en train de vivre.
Après un petit soupir, elle se décida enfin à tourner le dos, et retourner d'un pas trainant vers le petit édifice en pierre qui servait d'Eglise.

A peine avait elle franchit le seuil qu'une voix résonna dans la petite voûte.

-Aube ?
-Oui, Haut Cardinal ?
-Viens.

D'un pas empreint de respect, Aube se dirigea donc vers la source du bruit, jusqu'à une chambre comme toutes les autres de l'édifice, exception faite du bureau qu'il y avait en plus. A celui ci, était accoudé un vieil homme, lisant une missive.

Aube était droite, les mains en coupelles, collées sur son abdomen, le regard fixé au sol, attendait que le vieil homme se décide à lui parler, ce qui ne fut pas long.

-Aube, il se passe quelque chose, quelque chose qui va totalement boulverser nos vies...
-Boulverser ? Mais...
Sentant sa propre incorrection, Aube stoppa sa phrase d'elle même, attendant que le Haut Cardinal lui explique ce qu'elle devait savoir.
-Je viens de recevoir une lettre du grand conseil de Seeliah. L'homme agitait lentement la lettre et ce qu'elle m'annonce est purement la destruction de toute... de toute... ma vie...
Annonçant cela, l'homme semblait avoir perdu quelques centimètres de sa taille habituellement si fière et noble, et ses avant bras retombèrent mollement sur le bureau, lâchant la lettre. Aube ne savait que faire, même si elle voulait réconforter le Haut Cardinal, elle n'ôsa pas bouger, de peur de mal faire.
-L'Eglise de Tasminia sera abandonnée dès ce matin... Elle l'est déjà, en réalité.
Aube, à son tour, sentait sa vie s'écrouler en elle. Le choc était tel qu'elle ne pouvait rien faire d'autre que de regarder le Haut Cardinal, la bouche entre-ouverte, aphone.
-Il est vrai que tous nos disciples nous ont déserté les uns après les autres et que nous ne sommes plus que deux, depuis bientôt un an, et le grand conseil ne s'appuie que sur ce fait, pour prendre cette décision... Et sur le fait que le haut cardinal de Sryam a été tué lors du dernier raid des hommes du sud sur cette ville. Vu son âge canonique, je pense que, rien qu'à la vue des barbares, le coeur du Haut Cardinal devait déjà le lâcher. Quoi qu'il en soit, je suis envoyé là bas pour le remplacer.
Le Haut Cardinal regardait Aube. Toute la tristesse du monde semblait avoir élu domicile sur ses épaules.
-Aube, tu... tu ne peux pas me suivre. Sryam est trop dangeureuse, je ne veux pas te faire courir le moindre risque. Les livres de notre temple resteront ici et seront transférés dans les mois qui suivront. Je t'en prie, prend ceux qui te tiennent le plus à coeur, ainsi que... celui-ci.
Le Haut Cardinal caressait la couverture rugueuse d'un livre aux lettres d'or. "Encyclopédie des bénédictions et sorts de protection" ornaient noblement la couverture.
Aube, que le chagrin commençait à submerger, laissait couler silencieusement des larmes sur ses joues encore rosies par le vent matinal.
-Cet ouvrage est certainement un des seuls que tu n'as pas encore lu, et pour cause, il n'a, en quarante ans, jamais quitté ma chambre. Il y est noté tout ce qu'il te faut savoir, si tu souhaites protèger, bénir, soigner, toi même ou ceux qui t'entourent. Je sais que, pour le moment, tu ne te sens pas prête à affronter les dangers, et je sens que tu ne l'est pas, également, mais si un jour.... Ce que tu y apprendra te sauvera peut-être la vie.
Alors que le Haut Cardinal continuait de parler, des pas se firent entendre, résonant dans la pièce religieuse, jusqu'à laisser apparaître dans l'encadrement de la chambre deux hommes sentant déjà faiblement l'alcool.
-M'sieur Patenpoix, z'êtes prêt ? On pars maint'nant, avec ou sans vous.
Le Haut Cardinal n'avait pas ôté son regard gris et doux de la jeune femme. Après un court silence, il finit par répondre en se levant.
-Je suis prêt, nous pouvons y aller. Puis, il se retourna vers Aube et ajouta Aube, n'oublie pas, tous les livres qui te sont chèrs... Prends soin de toi, Oracle, et que Seeliah te préserve.
Aube n'arrivait pas à bouger tandis que le Haut Cardinal prenait ses affaires. Elle ne pouvait rien faire d'autre qu'écouter, quand les pas des trois hommes se dissipaient, pour finalement ne laisser de place qu'au silence, habituellement si chaleureux, mais tellement lugubre, cette fois-ci. Elle ne pouvait que trembler de peine, ses joues luisantes de larmes, alors que le soir commençait à arriver. Ca ne fût que lorsque la nuit avait envahit les lieux qu'elle trouva la force de s'effondrer au sol, laissant libre cours à son chagrin, sanglottant discrètement...

Dernière action: sur les route du nouveau continent.

Post N°67
<Elvilia>

Blyme et Elvilia était sur le seuil de cet petite ville encore étrange. Blyme sur son épaule, guettant tous mouvements suspects. La nuit était presque présente.

Pas un bruit.

Soudainement, alors qu'Elvilia était au milieu de la rue une porte claqua...

-Revient ici tout de suite toi!! Tu ne sortiras pas ce soir encore!!
-Trop tard maman! Je suis dehors! Ha ha ha ha! Tu ne m'as pas eu!

Un petit homme, un garçon sortit en courant de la maison, derrière, sa mère épuisée. Le garçon courrait.

**Oh, toi tu n'iras pas loin, croit moi.**

Le garçon n'avait pas vus la jeune Elfe. Elvilia l'attrapa d'une main et le souleva au dessus du sol....

-Aïe! Lâchez moi. Bon dieu, lâchez moi! Je doit partir.
-Tais-toi!!

**Elvilia, doucement, ce n'est qu'un enfant...**

-Reposez moi, je vous l'ordonne!
-Tu n'es pas en mesure de me donner des ordres. Humain!
-A.G. revient là tout de suite!...

La femme vit son fils au porté par une étrange personne. Elle courut vers lui l'arracha des mains d'Elvilia et lui donna quatre claques sur les fesses. Le garçon pleura, pensant qu'Elvilia réagirait. Sans effets. Elle resta impassible.

-Tien, voila, tu l'as cherché. Et arrêtes de pleurer. Tu vas faire sortir tout le monde.

Elle lâcha l'enfant qui rentra dans la maison sanglotant. La jeune femme se tourna vers les 2 compagnons. Elvilia avait un capuchons sur la tête.


-Je ne sais comment vous remercier. Mais, qui êtes vous? Derrière cette capuche, je ne peux pas distinguer votre visage.
Je suis, Elvilia.

Elvilia avait dis ces mot en elfique, sa langue natale...
La jeune femme eu un mouvement de recul. Elle était effrayer. Cette langue qu'elle n'aavit jmais entendue la terrorisa. Bien que fluide et jolie, la langue elfique n'était connue que de 2 personnes à la connaissance d'Elvilia: Elle et la femme qu'elle avait vus dans l'entrepôt pendant la grande bataille.

-Qu..qui êtes-vous?
Elvilia parla la langue courante:
-Je m'appelle Elvilia. Je vient de l'autre continent: Norgot.

L'autre femme fut très troublée. Elle murmurait dans sa "barbe". Elle s'excusa et pris la direction de l'endroit ou se trouvait l'Oracle. Seule elle pouvait savoir qui était cette femme à la capuche sombre qu'elle avait vus. L'Oracle, Aube Silabelle...

**Pauvre humaine, ton sens de l'hospitalité est misérable.**
**Qu'est qui t'as pris de lui parler elfique?**
**Les humain son naïf, il se cachent et ont peur dès qu'un étranger vient. Cette femme, là, va chercher quelqu'un. Je ne sais pas qui mais elle se dirige très bien pour quelqu'un qui à peur. Je vais me mettre là, et me reposer. Blyme, tu peux faire ce que tu veux pendant ce temps...**

Elvilia s'assit dos à une maison et Blyme se percha sur un toit,guettant une proie facile pour dévorer...

Post N° 2

Aube

Aube avait pleuré toute la nuit. Elle était resté couchée, là, sur les pierres glaciales du parterre du temple.

Elle était encore allongée là, roulée en boule, quand des bruits de pas résonnèrent dans le temple, après une nuit de désolation silencieuse, où seuls les sanglots avaient percé la pénombre.

-Aube.... Au-auuube !!!
Les pas se rapprochaient peu à peu. L'Oracle n'avait toujours pas bougé. Elle n'écoutait même que d'une oreille détachée les appels de la femme qui battait le sol de ses semelles en cuir.
-Non d'un cheveux blanc, Aube, qu'est-ce que vous faites par terre ? Vous allez attrapé la mort !
Le femme aidait Aube à se relever, même si elle aurait préféré rester au sol, se laisser mourir à petit feu.

-Lieuhaut ciardignal, l'est poartiiii hi hiiiiii...
Les sanglots reprenaient de plus belle, ayant trouvé pour nouvel ecrin l'épaule de la femme.
-Allez allez, on s'remet, alleeez
La femme tapotait le dos de l'Oracle tout en regardant l'entrée du temple, comme si elle redoutait qu'un invité non souhaité ne s'invite.
-Bon, c'est pas l'tout, mais... y a une femme étrange, en ville, elle parle une langue que je ne connais pas et elle dit venir de Norgod.
-D'où ça ?
Aube avait relevé la tête, imbibée et embrumée de sanglots.
-Norgod.. Norgod !! Vous savez bien, voyons !! Le grand continent à côté du notre !! Roooh, mais c'est pas possible, ça ! Bah, si vous savez pas où c'est, c'est pas grave, je suis pas venu pour vous parler géographie, mais parce qu'elle m'inquiète, cette dame...Vous pourriez pas demandez au Haut Cardinal Patenpoix de faire quelque chose ?
Aube s'arretta instantanément de sanglotter, se redressa faiblement, mais dignement. Elle venait de réaliser que cette femme n'était venu à elle que pour demander quelque chose, pas pour elle...
D'un large mouvement, titubant par les pleurs trop versés qui l'avaient affaiblit, Aube montrait les environs désolés de vide.
-Voyez par vous même.. Le Haut Cardinal est parti pour Sryam hier matin et ce temple, n'a plus lieu d'être. Seeliah n'aura plus d'adèpte à Tasminia...
-Mais... Comment je fais, moi, avec cette femme étrange ? Vous pourriez pas faire quelque chose pour la faire fuir ?
-Si, bien sûr, je pourrais lui raconter ma vie...je suis sure qu'elle s'enfuirait bien tôt... Sinon, je ne vois pas bien ce que je pourrais faire pour vous, madame... Car je suis Oracle d'un formidable courant d'air, me semble t'il...Maintenant, laissez moi, je vous prie, j'ai du tri à faire... avant de quitter ce lieu, à mon tour...
-Mais..
-Laissez moi, je vous en prie...
Sans attendre de réponse, Aube saisissait l'ouvrage que le Haut Cardinal lui avait offert et quittait la chambre en direction de la petite bibliothèque du temple.

La femme regardait un temps la jeune oracle, ne sachant que faire, puis, plus contrainte qu'autre chose, resortit du temple, bredouille, en direction de sa maison.

[B: 30 exp elvilia 20 exp aube RP]

Post N° 3

Aube

Aube avait entendu le petit bruit à la fenêtre, mais sa curiosité était bien trop émoussée par sa vie qui se chamboulait totalement.

La nuit était passée, elle s'était attelé a regrouper tous les livre qui lui tenait à coeur, en les entassant sur la table de la bibliothèque.
En milieu de nuit, la selection était d'une cinquantaine de livres, bien trop pour tous les prendre.
Ca n'est qu'au petit matin que Aube, le teint blafard par la nuit blanche, avait retenu quatre ouvrages, en plus de celui que le haut cardinal lui avait donné :
Un livre sur la flore des différents continents;
Un livre expliquant en détail l'histoire des différentes villes, ainsi que les sentiers, plus ou moins sûrs, pour y acceder;
Un petit guide des animaux et monstres rencontrés jusqu'à présent, et leurs zones d'habitat;
Un livre des coutûmes et des dieux qui s'y apparentent.

Elle était satisfaite de ses choix, même si elle eût préféré les emporter tous.
Puis, elle se dirigea vers le garde manger, où se trouvait toutes les réserves du temple. Habituellement, pour une journée de prière, Aube se contentait d'un morceau de pain. Elle savait que, si elle devait prendre la route, un jour ou l'autre, il lui faudrait faire ration double de ce qu'elle était habituée à prendre. Elle se saisit d'une longue colonie de quinze saucisses, quelle emballa précieusement dans un tissu, et de cinq pains rond, mettant le tout dans son sac de voyage.

Enfin, elle se dirigea vers sa chambre pour y prendre ses affaires de rechange. C'est alors qu'elle remarqua un petit mot et une bourse en cuir, sur sa paillasse. Ne comprenant pas, elle prit la lettre, reconnu instantanément l'écriture du Haut Cardinal, et lu la lettre :

Bonjour Aube
A l'heure ou j'ecris cette lettre, tu es, comme chaque instant que tu as de libre, en train d'admirer les voyageurs qui quittent notre ville. Je vais devoir t'annoncer une nouvelle, que tu dois déjà connaitre, tandis que tu lis ces lignes...
Quoi qu'il en soit, même si la vie d'avanture est dangeureuse, je sais, depuis bien longtemps, que c'est la voix qui a été décidée pour toi, Aube. Le livre que j'ai dû t'offrir, apprends en le plus possible, ça sera ton arme, face aux dangers multiples qui rôdent en notre monde de misère, mais tu devra pour cela toujours être accompagnée. Va voir le jeune Eder, Il brûle, comme toi, de découvrir le monde, et si tu sais le protéger, il te protègera aussi, car son coeur est noble. Va donc lui proposer l'aventure, mais apprends quelques sorts de défense, avant de te lancer aveuglément sur les routes.
J'espère un jour avoir la chance de te revoir, fidèle Oracle, et que Seeliah te présèrve.

PS : Dans la bourse, quelques pièces. Ca n'est pas grand chose, j'aurais voulu pouvoir te laisser plus. Sers toi a ta guise dans notre réserve de nourriture.

Haut Cardinal Patenpoix.

Aube, une larme coulant de nouveau, referma la lettre, rangea la bourse, et ouvrit le livre de sorts de protection, afin d'y apprendre à maitriser au moins un sort. Le jour se levait dignement, et ses rayons commençaient à percer à travers l'unique petite fenêtre de la chambre.

Dans l'unventaire :
Livre de bénédiction et sorts de protection
Livre de flore
Livre géographique
Livre de faune
Livre des coutûmes et des dieux
Bourse d'Or (me dire combien)
15 saucisses
5 pains ronds

[ Khelv' : Livres, Bourse de 8 pièces d'or et nourriture ajoutés ]

Post N° 4

Aube

Aube avait l'habitude de ne pas dormir toutes les nuits. Elle restait souvent deux jours sans dormir, et pouvait en tenir quatre, tout en restant aiguisée dans ses raisonnements. Toutefois, lorsqu'elle veillait aussi longtemps, lorsque la fatigue prenait place en ses yeux, elle pouvait dormir toute une journée.

Elle passa cette nouvelle journée exclusivement à lire le livre que le Haut Cardinal lui avait offert, découvrant ces sorts comme un enfant découvre la lumière. Emerveillée a chaque ligne par ce nouveau monde qui s'offrait à elle, elle ponctuait ses lecture de pauses, ou elle répétait les mots de pouvoir, comme pour mieux les mémoriser. Elle s'entraînait à faire les gestes qui devaient être liées aux incantations, pour être sûr qu'ils étaient correctes.
En milieu d'après midi, Aube avait compris ce qu'elle devait faire pour trois sorts.
Le premier se nommait L'arme d'Agrath. Elle savait qu'Agrath était un dieux, même si elle n'avait pas encore précisément compris quels étaient ses talents et son caractère.
L'objectif du sort était de faire apparaitre une arme éthérée, afin qu'Aube puisse la diriger, tel un garde qui défendrait Aube, dans les situations les plus dangereuses.
Son coeur palpitait à l'idée des expériences qui pourraient nécessiter un tel sort.

Le second sort était appelé plus simplement Guérison. Il s'agissait, comme son nom le laissait entendre, d'un sort de soin.

Le troisième sort, Bénédiction était un sort de protection, permettant une parade quasi systématique d'un ou plusieurs coup.

D'après les descriptifs que le livre faisait des sorts, Aube comprenait que la puissance de la plupart des sorts augmentait avec la maitrise et l'expérience du lanceur de sort. Il lui faudrait donc de longues heures d'entrainement, avant de lancer les sorts qu'elle pourrait apprendre à de puissants niveaux.

Ses premières tentatives furent sur le sort de soin.

Le journée passait lentement, sous les psaumes qu'égrennait Aube. De temps en temps, son sceptre s'illuminait légèrement, quand ses paroles et ses gestes s'approchaient de la vitesse, de la synchronisation, et de la puissance de la voix qu'elle devait effectuer pour que le sort fonctionne, mais aucune fois elle ne sentit que le sort avait fonctionné.
Ca n'est que tard dans la nuit, alors que le sceptre s'illuminait de plus en plus, à chaque tentative, que le sort fonctionna enfin, pour la première fois :
Ses gestes furent gracieux, sa voix était portée, sans être pour autant criée, ni chuchotée. Le sceptre brilla dès le début de l'incantation, et prit rapidement en intensité. A la dernière sillage, au dernier geste, une lumière blanc-bleue éclatta en étincelles tout autour de Aube, retombant lentement sur tout son corps, dans une sensation apaisante et chaleureuse. Aube n'était pas blessée, elle ne se sentait donc pas soignée, mais elle avait la légère impression d'être moins fatiguée.

Heureuse de voir enfin le sort fonctionner, elle stopa ses essais là pour cette fois, se laissa tomber sur sa paillasse et s'endormis, simplement, habillée qu'elle était.

Post N° 5

Aube

Une nouvelle fois, sur le grand continent chaud et sec, se levait, immuable, le soleil. Malgrès tout, l'air était encore frais, car il n'avait pas encore eut le temps de se baigner de rayons.
Quelques petit oiseaux gazouillaient joyeusement, au dehors.
Dans le temple, Aube était ur le point de se réveiller, mais... pas encore... Le rêve qu'elle faisait parlait de monstres gigantesques qui se faisaient découpés par une immense épée éthérée que Aube contrôlait.

Ses paupières firent battre ses longs cils, ses yeux cherchant à comprendre où elle se trouvait, où était le monstre, puis elle compris qu'elle était réveillée.
Un sourire à ses lèvres fines, elle referma les yeux quelques minutes, espérant retrouver la gloire dans les méandres de son imagination, puis finalement, s'étira et trouva tout de même le courage de se lever.

D'un pas lent mais habitué, elle se dirigeait vers la salle d'eau, où une simple source glissait au milieu des fondations.
Après avoir laissé sur un péroquet ses affaires, Aube prit une cruche qu'elle plongea dans l'eau claire et fraiche. Les éclaboussures qui attegnirent ses pieds et jambes nues esquissèrent un petit sourire de plaisir, par la froideur de l'eau.
Une fois la cruche remplie, Aube retourna vers une petite table, où gîsait un gros savon et une petite jatte.
L'eau se déversait dans la jatte alors qu'Aube penchait la cruche. Observant ce liquide cristallin, Aube savait que Seeliah ne flétrissait pas tout en ce monde, mais s'amusait seulement à retirer pour donner autre chose, à chacun d'en apprécier le don.
Aube posa la cruche encore à demi remplie et se saisit du savon, qu'elle humidifia, et commença sa toilette matinale, son esprit ancré dans le moindre de ses gestes, afin d'apprécier la richesse du temps qui coule, comme l'eau : inéxorablement.
Enfin, elle se rinça le corps et le visage en versant directement sur elle le reste d'eau que contenait la cruche.
Par petits versements, l'eau ne manquait pas de faire frémir la peau de la jeune femme à chaque fois. Cette petite souffrance était exquise, pour Aube, qui tentait à chaque fois de trouver la quantité d'eau qui lui donnerai ce plaisir sans la faire trop souffrir.
Une fois totalement rincée, la peau luisante, parfumée et tremblante, Aube se saisit d'un tissu propre avec lequel elle se tamponna la peau délicatement.

Elle s'était revétue d'un robe identique à celle des jours précédents quand elle rassembla la jatte, la cruche et le savon, enroulés dans quelques tissus propres, pour les ranger dans son sac de voyage, avec une tenue de rechange.

Le soleil commençait tout juste à réchauffer l'air quand Aube reprit le livre des sorts et protections, afin d'apprendre à maîtriser d'autres sorts tout en mangeant un pain rond qui traînait encore dans le garde-manger, les autres étant déjà dans son sac.

**Alors...ce matin, entraînons nous à... l'Arme d'Agrath !!**
Ouvrant le livre à la bonne page, Aube se mit à lire assidument les longs paragraphes manuscrits.


Récupéré Savon, Petite Jatte et Cruche

[ajouté savon, petite jatte et cruche]
[40 exp RP]

Post N° 6

Aube

Plus la journée passait, plus Aube réalisait qu'elle ne parviendrait pas à maîtriser le sortilège Arme d'Agrath aussi facilement que cela...
Ses mains tremblaient maintenant, à force d'avoir répété les mêmes geste toute la journée. Ses bras, ses jambes, son dos, n'étaient plus que souffrance. Ses énergies mystiques avaient depuis longtemps été toutes utilisées.

Son succès s'était limité à une légère ombre, ressemblant, à grand renfort d'imagination, à une épée, mais elle s'était évaporée dans l'oublie en quelques secondes. L'échec perpétuel commencait à avoir raisoàn de son courage. Elle réalisait à quel point il serait difficile de vivre en milieu hostile, que ça lui serait impossible seule...

**-Eder-**

les yeux écarquillée, venant de comprendre l'évidence, Aube repensait à ce jeune garçon...
Eder avait 17 ans, il était grand, solide. Toutefois, ce qu'Agrath avait posé dans ses muscles, Meeliah le lui avait oté dans les traits de son visage.
Faute d'être un bourreau des coeurs, Eder avait donc décidé de semer la terreur parmis les buches de bois. Aube souriait souvent à le voir rentrer au village, les bras chargés de bois, dégoulinant d'une sueur qui collait sa chemise dans son dos, dans une grande tâche. Eder pensait naïvement que seule sa force impressionnait Aube, alors que cette dernière était amusée du ridicule du garçon, quand il se retenait de respirer, comme si cela avait pu faire gonfler un peu plus ses muscles.
Eder disait à qui voulait l'entendre qu'un jour, il partirait à la dercouverte du monde d'aventure. Il économisait tout ce qu'il pouvait sur son salaire de bucheron depuis qu'il avait commencé.
Eder, était un gentil garçon, mais l'insouciance d'Aube envers ses propres atours voilait à sa connaissance l'attirance que le jeune homme avait pour elle. Aube était d'alleurs la raison secrète au fait qu'il n'avait pas encore quitté sa vie sans avenir.

**-Bien sûr !! Le Haut Cardinal a tout a fait raison ! Eder sera parfait et complètera mes faiblesses ! Enfin... si je parviens à le convaincre...**

Au fil de ses réflexions, Aube s'était assise sur sa paillasse, tentant de reprendre un peu de ses forces, dans l'espoir de pouvoir reprendre son entraînement avant la tombée de la nuit.
Regardant pensivement par l'unique fenêtre, le ciel déjà ocre des dernières minutes de clareté, Aube imaginait déjà le tandem qu'elle pourrait former avec Eder, ne laissant comme choix que la mort ou la fuite aux créatures pourraient rencontrer.

**-Ce soir, il est trop tard... J'irai le voir demain... J'espère qu'il acceptera...**

Aube allongea sur son lit ses jambes fines couleur de lait, reposant sa tête sur son oreillé. Doucement, la main qui serrait le sceptre desserrait son emprise, peu à peu, tandis que le sommeil couvrait les yeux d'Aube.

La nuit était maintenant noire.

Post N° 7

Aube

Le jour n'avait pas commencé à poindre que la demoiselle était déjà debout, toute emoustillée qu'elle était à bientôt prendre la route pour vivre la grande vie des voyageurs.

Equipée des vêtements propres et des ustensiles de toilette, Aube se rendit rapidement à la salle où le ruisseau coulait en permanence.
Alors qu'elle savonnait son corps, elle réalisait qu'il serait certainement bien plus complexe de conserver une bonne hygiène, sur les routes. Même si cela la répugnait un peu, elle était prète à ce sacrifice; il fallait bien en faire quelques uns, pensait-elle.
L'eau, toujours aussi mordante et froide hérissait encore et toujours sa chair, extirpant une respiration saccadée, parfois même un petit cri strident, de la bouche d'Aube et l'obligeant à plisser les yeux, tellement le liquide était glacial.

Ce cérémonial, torture parfumée, Aube l'adorrait, non par masochisme, mais par plaisir une fois fini.
Une fois sa nouvelle robe passée, Elle rassembla ses affaires et parti les ranger à nouveau dans son sac.
Elle aimait tant sentir les frottements de sa peau douce et propre sur le tissu de sa robe. Réalisant cela, Aube comprennait que l'hygiène serait trop important pour elle, pour ne pas continuer de se laver, autant que faire se peut, durant son voyage à venir...

Aube avait maintenant regroupé, pensait-elle, tout ce qui pourrait lui être utile en chemin. Prenant le chemin de la sortie du temple, elle s'arretta net à quelques pas de la porte principal. Elle venait d'appercevoir trois petites torches à mèche.
Sa soif d'aventure et son impatience, la poussaient à ne pas attendre plus, tandis que son 6e sens féminin et une partie de son instinct maternel l'invitaient à reconsidérer les lieux, à la recherche d'éventuels objets usuels.

Jetant un regard autour d'elle, Aube avait déjà répéré les torches, deux écuelles, une petite casserolle de voyage et une couverture de sol.
Dans un soupire, tiré par son côté impatient, Aube fini par poser son sac pour rassembler ce qu'elle avait repéré et chercher ce qui pourrait encore lui être utile.

Récupéré 3 petites torches, 2 écuelles, 1 petite casserole et 1 couverture de sol (c'est ce qu'on met au sol, pour dormir, quand on est obligée de dormir dehors
Pouvez vous me dire si Aube trouve encore autre chose ? Genre utilitaire de voyage, mais des objets précieux, ça me va aussi

[J : Fait. Tu as aussi trouvé 3 pommes, 1 Bas-Morceau de Viande une bague en cuivre et un collier garni.]

Post N° 8

Aube

Aube avait trouvé également encore un peu de nourriture, mais son regard s'illumina à la vue d'un collier garni de perles de couleur ocre et jade entrelacées et d'une jolie bague finement ouvragée.

**Après tout, ça n'est pas parce que je vais aller sur les routes que je ne peux pas être un minimum coquette** Pensait-elle, en plissant sa fine bouche, puis en mordant d'espièglerie sa lèvre inférieure, en attachant le beau collier à son cou.

Aube jouait un instant avec les perles, en les faisant glisser entre ses doigts fin. Les perles avaient une légère forme ovale, et le reflet des perles noires avaient, à mieux observer, un petit chatoiement vert.
Aube était rayonnante, ainsi équipée. Elle imaginait faire fuir tous les monstres, rien qu'avec la joie peinte sur son visage.
Puis, vint le tour de la bague, qu'elle glissait lentement à son index droit, comme pour savourer ce moment.
Elle avait souvent vu de belles femmes en porter à tous les doigts. Elle même, s'était souvent amusée à s'en fabriquer avec des fleurs. Cette bague et ce collier étaient les premiers qu'elle venait à posséder.
La bague était de diamètre adéquat pour son index, ce qui la réjouit plus encore. Tendant son bras, observant comment son nouvel atour refletait, Aube souriait sans pouvoir se contenir, puis peu à peu, reprenant son sérieux, Elle joignit ses mains en prière.

-Seeliah, Déesse de la viellesse, je te vénère depuis si longtemps, maintenant. Je suis ton Oracle, déesse qui fâne les jolie fleurs pour nous rappeller combien les belles choses sont éphémères, mais... Je ne peux m'empêcher de penser que te vénérer ne m'empèche pas d'apprécier les belles choses, sorties de l'imagination prolixe de leurs créateurs, guidés par les images de Meeliah la belle, Meeliah la jeune et magnifique qui partage son corps avec toi. Je t'en prie, Seeliah, préserve moi de tes sortilèges autant que tu le pourra et je promet de ne jamais t'oublier, quelques soient les divinités que je pourrais venir à adorer, au cours de mon chemin.

Aube redressait la tête, puis sorti enfin du temple, fière de ses nouvelles aquisitions, en direction du petit bois un peu à l'écart du village, devant lequel une grande silhouette robuste s'accharnait sur un pauvre arbre incapable de se défendre.

Aube à équipé le collier garni et la bague de cuivre merci pour le cadeau, cher "J"

[MDJ (Jonque), alias J : Ce n'est rien Aube comparé au délices ton RPG ^^ Ah oui, le collier garni se transformera en chocolat dès que tu auras faim ^^]

Post N° 9

Aube

Le vent était encore frais à Tasminia, et jouait sensiblement avec quelques grains de sable en les faisant tourbillonner.
Aube sentait cette douce brise sur son visage alors qu'elle atteingait le petit bois où Eder commencait à débiter l'arbe qu'il venait d'abattre.

-Bonjour Eder.
Eder, déjà en sueur, n'avait pas entendu Aube s'approcher de lui, si bien que la surprise se lut dans ses yeux un instant, cédant à deux tâche rosissantes sur ses joues.
-Heu... bon..bonjour Aube... Quoi de neuf ?
D'un revers de manche, le jeune homme s'essyait le frond perlé de gouttes de transpiration, favorisées par son travail et la presence d'Aube à ses côtés.
-Et bien, quoi de neuf ? Je quitte la ville ce matin... Eder ouvrit la bouche de surprise, les yeux écarquillés ... Je pars vivre la vie d'aventure !
...M...mais heu.... mais....enfin...Et qu'est ce que j.. qu'est ce qu'on va devenir, ici, sans toi ? T... tu ne peux pas partir comme ça... Si ?
Aube regardait Eder avec un sourir radieux, alors que le pauvre garçon semblait désemparé
-Si
-Mais...comment tu vas faire, pour manger et tout ça ?
-J'ai de l'argent et des réserves de nourriture... Et de toute façon, je ne mange pas beaucoup.
-Oué, ça c'est l'moins qu'on puisse dire... Tu manges presque rien, oui ! Mais... pour te défendre ! Si on t'attaque, comment tu fera ?
Aube, jouant la jeune fille naïve, faisait un mine attristée
-Je n'aurais qu'à faire une prière aux dieux chaque soir, ainsi, le lendemain matin, aucun obstacle ne se dressera sur ma route... Et s'il en advenait un tout de même... Et bien...
Aube fesait mine de regarde sa bague, tout en observant la réaction d'Eder, pour voir s'il remarquait les beaux bijoux qu'elle portait, mais surtout pour voir s'il se décidait à lui proposer de venir pa protéger.
Eder quant à lui, semblait $etre en train d'atteindre le seuil critique de température cérébrale. Pour un peu, ses oreilles auraient commencé à bouillir.
-Et si heu...Et si je...
-Et si ... Et si quoi ?
-Et si jeuuuuuh
-........... Et si tu quoi ? Tu peux parler librement, tu le sais bien.
-Et si je... heu...enfin, si tu...
-Mais enfin, décide toi !!
Eder regardait Aube, de plus en plus surpris
-Désolé Eder, c'est juste que j'ai prévu de partir ce matin. Si tu as quelque chose à dire, ne prend pas trois jour pour le faire...
-Heu... Donc, tu pars seule, c'est ça...
Aube soupira
-Pour l'instant, oui
-...Et si je... enfin, si tu...
-Oh non hein ! Tu vas pas recommencer ! Bon, si tu veux venir avec moi, décide toi maintenant !
Eder était de plus en plus étonné.
-Mais... Comment tu sais que... que c'était ce que je voulais te demander ?
Aube commencait à desespérer, Eder n'était vraiment pas malin.
-...Je suis Oracle...
-Ah ? Ah, oui....
-Alors, tu veux venir, ou pas ?
-Heu.... Oui ?
-Non, ne me demande pas, c'est à toi de te décider...
-AH ? Alors... heu... Oui !
**Enfin !!
-Bien ! Bon... Aube regardait Eder des pieds à la tête. Le garçon tenait sa hache d'une main, la cognée posée sur son épaule Va chercher tes affaires, mais fais vite, surtout. Prend aussi de la nourriture, et tou ce qui pourrait te sembler utile.
-D'accord Aube !
Et le garçon partit au pas de course vers chez lui.

Aube revenait tranquillement vers les maisons.
**Si je veux qu'il puisse me protéger efficassement, il lui faudra une arme un peu meilleure que sa pauvre hache de bûcheron... Mais d'un autre côté, la hache est certainement l'outil qu'il sait manier le mieux...**
Tout en refléchissant ainsi, Aube stoppait sa marche dans la petite bourgade devant la seule boutique de bric à brac de Tasminia.
Le marchand, un vieux bonhomme d'un âge canonique, somnolait devant sa boutique, sur une chaise rafistollée de tous bords.
-Bonjour monsieur Querlinois.
Le vieil homme n'avait pas bougé d'un centimètre, à part pour ronfler.
-Monnnnsieuuuur Querlinoiiiiis
Le vieux marchand ouvrit les yeux et répondit d'une voix tremblottante.
-Hein ? Quoi ? C'est pour quoi ?... Oooohohohhhh, c'est toi, ma petite Aube ? Qu'est ce que tu veux ?
-Je voudrais savoir si vous aviez une hache de combat, dans votre magasin. Vous en avez ?
-.... Heu... Le vieil se grattait la tête, signe qu'il reflechissait intensément ... Non, je ne l'ai pas vue... C'est une amie à toi ?
Aube, bouche bée, se demandait un instant ce que le vieil homme avait bien pu comprendre.
-EEEST CEUUUU QUE VOUUUUUS AVEEEEZ UNEUUUUH HAAACHE DEUUUH COMBAAAAT ?
-Heu.... Le vieil homme se remit à se gratter la tête, tandis que Aube, inquiète de ce qu'allait répondre le marchand, tentait de reprendre son souffle, après avoir crié si fort
-Non plus... en fait, je ne sais même pas ce que c'est, une mâche de compa... Mais si c'est une arme que tu cherches, je crois bien que j'ai une vieille hache de combat qui traîne dans ma reserve.
Aube fit un grande signe de la tête, pour faire comprendre au marchand que ça lui conviendrai.
Le vieux monsieur se leva alors, tout tremblottant de partout, marchant à petit pas vers sa reserve.
Quelques minutes plus tard, le marchand revenait avec un objet enveloppé dans un drap qui avait dû être blanc dans sa jeunesse.
Posant l'objet enveloppé sur le comptoire, il repossa un pan du tissu d'une main ridée et tremblante.
-C'était la hache de mon père... Il lui avait même donné un nom ! Ha ha... il l'appellait "Ma jolie Hache", Tout simplement, en fait...
La hache était toute simple, et le bois du manche avait bruni à force d'être sérée par des main rugueuses. La tête était composée de deux tranchants, ce qui la différenciait d'une hache de bûcheron traditionnelle. Les tranchants semblaient légèrement émoussés, mais encore coupants, et le fer n'avait pas vraiment vieilli.
-Si elle te va, cette arme, ma petite Aube, je te la fais à 100 Or. Et encore désolé de ne pas avoir de mâche de compa...
Ne voulant pas continuer le dialogue de sourd plus avant, Aube posa doucement cent pièces d'or sur le comptoir, se saisit de l'arme qui sembla peser aussi lourd qu'un troupeau de chèvre boulimique, et tenta de sourire au marchand tout en titubant sous le poids de l'objet.

Alors qu'elle sortait difficilement de l'échoppe, Eder la rejoignit et se saisit de l'arme pour débarrasser Aube.
-Ayé, je suis pret ! Hé hé, on peut y aller. C'est quoi, ce machin ?
-C'est pour toi... Si tu veux être utile, il faut que tu sois mieux équipé qu'avec ta hache de bûcheron
-Pour moi ? Eder laissai tomber le tissu au sol et brandissait d'une main, le bras tendu, l'arme qu'Aube avait eu tant de mal à seulement soulever.
-Oh... C'est une hache de combat ?
**Non, c'est une dentelle de Sryam...**
-...Oui...
-Oh.... Et c'est pour moi ?
**Non, c'est pour ma soeur...**
-...Oui...
-Oh... Hé hé, merci ! Oh, c'est quoi ce machin que tu as autour du coup ?
**Là, tu mériterai une claque, Eder...**
Aube ne répondit même pas, tellement elle était véxée.
Le duo marchait tranquillement sur la route. Quand ils arrivère à la hauteur de la barrière à laquelle s'accoudait Aube pour regarder les voyageur partir au loin, Aube senti un petit noeud au ventre, tandis que Eder continuait de parler, en pensant naïvement qu'Aube l'écoutait...



j'ai fais cette histoire de marchand pour rendre réaliste l'arrivée d'Eder dans mes troupes j'espère que ça vous aura plus
Rétiré 100 Or, Ajouté Eder dans mes troupes. C'est un combattant à la hache, pour les Eder parmis nous qui n'auraient pas compris
[J : 100 or retirés. Eder est ajouté dans tes troupes en tant que millicien Mias attention, il est armée d'une hache mais il est extrèmement indiscipliné. tiens ne compte ]

Suite : petite route longeant le desert