POST N°1
<Tempus>Dans les habitations de Port-Pérgas, au Cercle des Adeptes de Polixis (le CAP).
Le rayon de soleil inspectait comme tous les matins, à travers la fente des volets, pour voir s'il y avait quelquechose de nouveau dans la cellule de frère Tempus.
Une table basse avec une vasque pour la toilette, un sommier de bois sous une paillasse, un livre et une couverture sur le moine endormi, non rien de plus que d'habitude dans l'austère refuge.
Gislain savourait ce moment, laissant son corps dormir encore un peu il explorait mentalement la pièce, se laissait bercer par le brouhaha naissant des adeptes affectés aux corvées matinales.
Il en profitait aussi pour se remémorer les évènements de la veille, et projeter son emploi du temps de la journée.
La RIM de la veille avait été productive, à son habitude.
La RIM ? La réunion d'intéractions avec le monde. C'est une réunion bihebdomadaire des membres du cercle que nous avons dû mettre en place, depuis que nous avons retrouvé un de nos membres inanimé dans sa cellule de méditation.
Bizarrement ceux qui vénèrent le Dieu du Temps semblent en perdre la notion, par excès d'abstraction, sans nul doute.
Hors de question que cela se reproduise, aussi l'un des nouveaux préceptes ajoutés depuis à nos doctrines est :
les Adeptes de Polixis sont pour la longévité (et tout ce qui en découle).
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Note pour plus tard : en toute logique, il va falloir proposer la mixité de l'ordre, si on veut sa longévité...**
Bref, pour résumer la réunion, nous sommes plus nombreux et le père Abbé nous a invité à réfléchir par anticipation à l'avenir de notre confrérie, comment elle peut évoluer, subvenir à ses besoins, que faire lorsque nous serons trop nombreux pour nos locaux actuels, etc. Il n'a pas oublié non plus d'assigner les plus fantasques d'entre nous aux exercices physiques obligatoires.
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Tu parles, c'est toujours les 2-3 mêmes ! ^^ **
Je laisse dériver un moment mes pensées sur le sujet, appelant Polixis pour observer les trames du temps possibles.
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Voyons quel est le point de départ ?
Une douzaine de personnes dirigées par le père Abbé Forcelme dans sa maison, avec son intendant Frère Calyst, et moi, son disciple. Ils sont tous déjà bien occupés à prier, et accessoirement travailler un peu pour faire vivre la communauté. Amusant de voir qu'il y a encore des adeptes qui pensent que tout va leur tomber tout cuit dans la bouche. Pourtant Polixis nous pousse naturellement à l'action, ne serait-ce que par la faim Re-note pour plus tard : voter pour un paragraphe sur la fainéantise.
Quelles sont les routes possibles ?
Un bâtiment plus grand, plus de gens, un bâtiment encore plus grand, un Temple, une Ville, un Pays, et après ? Le monde ?
Hmm cela ressemble trop à une guerre de conquète, Polixis l'a déjà, le monde.
Reprenons :
Un bâtiment plus grand, plus de gens motivé pour répandre les connaissances bénéfiques de l'enseignement de Polixis, plus de gens pour ramener les connaissances qui se rapportent à son enseignement au Cercle, aussi, un Temple, et des gens qui partent partout dans le monde pour l'aider grâce à ses préceptes. Mieux. **
Je préfère ce type de route, mais je ne sais pas pourquoi, l'orphelin en moi hurle dans un coin de mon esprit, il sait, lui, que les orphelinats partaient d'un bon sentiment, et il a vu ce que cela donnait...
Et je me reprends à avoir peur. Cela me fait toujours cela quand je pense trop précisement à un sujet sérieux.
Je me sens minuscule et impuissant devant la montagne, la tâche à accomplir.
Force m'est d'admettre que la vérité fait souvent peur.
Je me raccroche à mon utilité dans l'univers, moi, petit engrenage dans l'immensité de la trame décrite par Polixis, Dieu temporel disparu dont les lois régissent pourtant toujours le monde...
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Et moi, donc, que puis-je faire pour le Cercle ?
- progresser dans mon art à déceler l'action du temps sur le monde, donc bosser mon alchimie :p
- me renseigner sur les tarifs des bâtiments, pourquoi pas.
- essayer d'obtenir un rendez-vous auprès du comte de Port-Pergas pour le père Abbé, peut être le Comte nous aiderait-il s'il réalise que ce serait une bonne chose pour la ville d'avoir une communauté religieuse... (En parler d'abord à mon père) Ca y est j'ai encore peur, et si le Comte n'aimait pas ça, du tout ? **
Je me lève enfin, timidement, mais content d'avoir une idée de ce que sera mon avenir proche
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Chaque chose en son temps, d'abord le plus accessible**
Je déjeune en companie de ceux qui ont fait voeux de silence pour ne pas être importuné par ceux qui se plaignent de leur exos de théologie, et pour ne pas avoir non plus à leur filer les réponses. **
Comme s'il y en avait de toutes prêtes **
J'aide au débarras, et vais à l'office du matin en attendant que le père soit disponible dans son bureau.
Aussi guilleret que possible, j'entre dans son bureau :
Bonjour mon père ! J'ai l'intention d'aller chez l'herboriste, est-ce que vous avez des courses à m'y faire faire, ou quoi que ce soit d'autre ?**
Et à l'occasion demander à ce marchand combien d'argent il faut pour monter une échoppe, cela me donnera un ordre d'idée...**
[20 exp bonus RP et encouragement ; oublie pas de mettre tes paroles et pas seulement tes pensées en couleur ]