En route vers Roc-Rétif

N° 67
Post précédent : Les Portes à Port-Pergas : La mission Commence

Agrath et ses trois acolytes sortirent, accompagnés de Pedro, ainsi que s’appellait le cheval, une bête solide et rapide, un de ces bâtards qui sans faire des montures excellentes ni de bons chevaux de guerre, pouvaient vous tenir plusieurs jours au pas de course, et se montrait d’une obéissance et d’une intelligence assez surprenantes parfois. Agrath désirait entamer la conversation et en apprendre plus sur ses camarades ; aussi il leur dit :

Bon, j’voudrais qu’un’ chos’ soit clair’ dès l’départ. Ici, c’est moi l’chef, c’est moi qui command’. Je suppos’ que l’Lieut’nant a bien insisté la d’ssus, mais j’voulais qu’ça soit clair (Les mercenaires n’émettant pas de protestation, il passa à autre chose). Alors, Parlez-moi un peu d’vous. Quell’ sont vos qu’lités, qu’savez-vous fair’ ?

Elgor prit la parole le premier, d’une voix chantante :

Je suis un elfe de la forêt de Jade. Un renégat, en quelque sorte. Pour ce qui est des compétences, il vous suffit de lancer une pomme le plus fort possible devant vous, et je vous montrerai.

Agrath ne se faisant pas prier, car ce genre de distractions agrémentait le voyage, sortit d’une des sacoches que portait Pedro, une pomme, tandis qu’elgor tirait son arc et encochait une flèche.

Agrath sifflotait, comme si de rien n’était, continuant à marcher, puis d’un coup, brusquement, lança son bras vers l’arrière et projeta la pomme loin devant et haut dans le ciel, de toute ses forces. L’archer décocha à la vitesse de l’éclair, et la flèche fila haut dans le ciel, sans qu’il fut possible de savoir si elle avait touché son but ou non.

Agrath entendit Aldus et Nissias passer un pari :

5 pièces qu’il a raté son but !
Tenu.

Ils continuèrent à avancer, et quelques dizaines de mètres plus loin, Agrath quitta la route pour aller chercher la pomme qui se démarquait sur l’herbe rase de la plaine. Il la montra : une flèche était plantée en son cœur. Nissias, en maugréant, sortit sa bourse et paya Aldus qui, joyeusement, donna une tape amicale dans le dos d’Elgor.

Nissias lança : Au lieu de crâner parce que tu as gagné un pari, tu ferais mieux de nous dire ce que tu sais faire !

Eh bien ma foi, il n’y a pas grand-chose à dire. J’ai servi comme sergent dans le corps des Chevaliers de la Tour Noire durant 20 ans. J’ai fait partie du dernier carré de braves qui résistèrent à l’ultime assaut des hommes d’Outre-mer. Nous étions 200, ils étaient 20.000. On a tenu 10 heures, 10 épiques heures où nous avons gagné la gloire. Puis les défenses ont cédé, l’ennemi a pénétré dans la tour, et nous avons accepté de nous rendre : résister plus longtemps, ç’aurait été courir à la mort, et sans aucun bénéfice pour la cause que nous servions. On nous a laissé la vie sauve à condition de jurer sur l’honneur de ne plus jamais servir Djel’Fa, afin de ne plus jamais avoir l’occasion de combattre les hommes d’Outre-Mer. Entre ça et la mort, autant rester en vie, on n’aurait pas mieux servi notre pays en se laissant abattre. Mais un Chevalier de la Tour Noire n’a qu’une parole. Après la signature du Traité qui sacralisait la possession de l’île par Les Hommes d’Outre-Mer, et l’échange de prisonniers, les 80 braves qui avaient survécu ont tous quitté l’armée. Et voila comment je suis devenu mercenaire, pour manger. Mais ne vous y trompez pas, j’ai toujours choisi mes contrats, et gardé mon honneur. Je travaille depuis bientôt 4 ans pour le Comte ; je le respecte beaucoup, et je vous respecte pour la loyauté que vous lui avez témoignée. Et vous deux, qui êtes-vous ?

Agrath inventa un gros mensonge : On a grandi dans l’mêm’ pat’lin, et on s’est enfuis à 14 ans tous l’deux pour vivr’ la grand’ vie. Mais on a vit’ déchanté, et on a été r’crutés par un’ band’ de voyous qui détroussaient l’voyageurs. Mais on aimait pas ça, et après avoir appris à s’battr’ on a intégré un group’ d’mercenair’. On s’était perdus d’vue d’puis plusieurs années, et on s’est retrouvés d’puis peu. Moi j’suis un ingénieur, expert en arm’ de sièg’, guet-apens et explosifs. Quant à Nissias, c’t’un guerrier hors-pair, il sait tr’ver la faill’ chez un enn’mi et l’exploit’ à l’perfection. Et il sait fair’ preuv’ d’initiativ’ aussi.

Sur ces mots, le silence retomba, faute de plus de choses à se dire. Désormais chacun savait à qui il avait affaire, la confiance s’était installée, et ils cheminèrent le reste de la journée, ne s’arrêtant que pour manger. Une fois la journée terminée, ils avaient bien avancé, et avaient fait les deux-tiers du chemin jusqu’à Tristerive. Ils installèrent le campement, et Elgor, qui avait besoin de moins de repos que les humains, prit le premier quart de guet.


[J : 30 xp pour le RP]

N° 68

Les 4 mercenaires repartirent de bon matin. Ils arrivèrent en vue de Tristerive, qu'ils évitèrent, car il valait mieux que trop de monde ne les rencontre pas sur le chemin : on n'était jamais trop prudent... Ils passèrent par le guet, s'éloignèrent du village puis déjeunèrent à l'orée d'un bois qu'ils avaient traversé, puisant dans la réserve de vivres que Pedro le cheval portait pour eux.

Alors qu'ils étaient en train de finir leur diner, et qu'Aldus était parti faire ses besoins naturels, non loin de la route ils virent s'avancer vers eux, sortant du sous-bois, une bande hétéroclite d'hommes vêtus de haillons, armés de faux, de haches de bûcherons ou encore de couteaux. Ils étaient 7, paraissaient affamés et usés par une vie de rapines. et Agrath aurait été étonné qu'ils leur veuillent du bien.

... T'nez vos arm's prêt's ... Chuchota Agrath.

Ses hommes et lui même saisirent discrètement leurs armes, laissant avancer les autres.

L'un d'eux, qui semblait être le chef, et qui devait les prendre pour de simples voyageurs, se plaça a quelques mètres en face d'Agrath et cria :

Lachez vos armes si vous voulez avoir la vie sauve ! On est 7, vous n'êtes que 3 ! Vous n'avez aucune chance ! Si vous avez assez de monnaie dans vos poches, et que vous nous les donnez bien gentiment, on vous laissera en vie... Peut-être ! (les hommes derrière lui ricanèrent). Si vous résistez, on vous tue sûrement ! (autres ricanements) Alors...

Il n'eut pas la possibilité de finir. La flèche lancée à la vitesse de l'éclair par Elgor perfora le cou du meneur, qui s'écroula. Nissias saisit sa hache en hurlant, mais Agrath le retint d'un regard.

Alors qu'à quelques mètres de la les hommes commençaient à sortir de leur stupeur et s'élançaient vers eux, Agrath avait tiré prestement de sa poche une grenade et son briquet. Tenant la grenade d'une main, il heurta de l'autre d'un geste plein d'expérience le silex et le percuteur, faisant jaillir une étincelle qui enflamma la lame souffrée. Il la lança derrière le groupe ennemi qui fut projeté en avant, soufflé par l'explosion, tandis qu'Agrath, Elgor et Nissias se retrouvaient assis sur les fesses et se relevaient prestement.

Bon Dieu Agrath espèce de fou-furieux ! Pesta Nissias.

Des 6 assaillants, seuls 4 se relevèrent. Nissias fonça sur eux, esquivant d'une feinte un coup de fourche. Elgor sortit sa dague, et fit face à un ennemi armé d'un couteau. Agrath sortit sa hache, la tenant à deux mains.

Il avait en face de lui un homme mal habillé, sec et noueux, armé d'une mauvaise épée. Si l'homme ne semblait pas être un vrai soldat, il semblait avoir l'expérience du meurtre, cela se lisait dans ses yeux. L'homme donna un coup d'épée, qu'Agrath esquiva sans mal en reculant. L'autre en donna un second, mais Agrath para en bloquand de la large lame de sa hache.

alors que l'ennemi se remettait en position, Agrath cria : B'DABOUM !

Sa hache partit du sol, traçant un fin uage de poussière, pour en un mouvement ascendant heurter la lame de son adversaire qui avait eu le réflexe de parer. L'arme de son ennemi, de très mauvaise qualité, vola littéralement en éclats. Agrath ramena son arme, et donna un violent coup de hache vers la droite, que l'homme esquiva : la hache heurta néanmoins son bras et le trancha. Son hurlement se transforma en gargouillis lorsque le coup suivant pénétra profondément son flanc. Il glissa lentement sur la lame et tomba au sol.

Elgor, esquivant sans cesse, venait de toucher son adversaire au coude ; celui-ci se tenait le bras, tout en essayant de garder son couteau en main. issias avait plus de souci, car il devait sans cesse parer les coups de ses ennemis, peu précis mais néanmoins dangereux. Agrath allait se porter à son secours, quand il aperçut Aldus qui courait comme un demeuré, à quelques mètres seulement derrière Nissias. Il saisit son épée, et la lança comme un javelot. La lame pénétra profondément dans le dos d'un assaillant, qui s'écroula. Le dernir ennemi eut le réflexe de se tourner pour voir d'où venait le danger, mais son épaule rencontra la hache de Nissias, et il tomba lui aussi à terre, agonisant.

Tandis que chacun reprenait son souffle, Nissias lança :

Mais c'est aps possible Agrath t'as pas changé ! T'as failli nous tuer avec cette bombe ! T'es un vrai danger public !

Oh et t'aurais pr'féré qu'on s'batt' à un cont' deux l'temps qu'Aldus arriv' ptêt' ?

Tandis qu'Agrath et Nissias fouillaient les cadavres, ils continuèrent à s'invectiver durant plusieurs minutes, sous l'oeil amusé de leurs deux acolytes...

[Besoin de l'exp du combat ; que me rapporte la fouille des corps ?]


[J : 25 xp de combat. Sur les corps des voleurs : 5 or et une dague bien forgée.]

Post n° 69

Après cette altercation imprévue, les 4 mercenaires laissèrent les cadavres baignant dans leur sang et reprirent leur route. 2 jours plus tard, ils arrivèrent sans encombre au croisement entre la route provenant de Tristerive et menant à Roc-rétif ou Vieilletombe. Agrath prit la parole :

Bien Aldus, ç’va êtr’ à toi d’jouer, c’toi qui as l’plus d’exp’rienc’ pour c’boulot, à part Elgor, mais en tant qu’elf’ y s’fera trop r’marquer. On va s’répartir l’matériel du ch’val. Tu l’prends, t’vas à Roc-Rétif et tu attends qu’l’baron s’point’. La, discrèt’ment tu les d’vanc’ en vérifiant avant leur allur’ et leur nombr’. Pendant c’temps nous on va s’pointer au pont, et on va l’s acc’illir comm’ il faut ! Tu nous r’joint l’plus tôt possibl’.

Aldus partit en direction de Roc-Rétif, tandis que Elgor, Agrath et Nissias se dirigeaient vers le pont. Ils y parvinrent au bout de quelques heures, le pont enjambait un canyon profond. Ils le traversèrent et Agrath annonça :

Bien. L’but va pas êtr’ d’les att’aquer sur l’pont comm’ l’comt’ nous l’a d’mandé. Détruir’ un pont laiss’ des trac’ et la ça pass’ra comm’ un assassinat politiqu’, et … Il faut abs’lument éviter.
Nous allons att’quer à un ou deux kilomètr’ d’ici. Y’a l’rout’ qui pass’ entr’ deux collin’. Des bois sont pas loin et nous perm’ttront d’fuir si b’soin est. N’oubliez pas : Désormais, Elgor est Shashk, Nissias est Pril, Aldus est Nerdin et moi j’serai « La Fouin’ ». Si vous p’vez éviter d’vous nommer fait’ le sauf pour moi. Mais si vous d’vez vous app’ler fait’ le pour moi.

Euh … d’accord Agr… La Fouine, mais pourquoi ? Demanda Pril alias Nissias.

Eh bien ya un’ band’ d’soudards qui en veul’ au roi d’Roc-Rétif, des d’serteurs. Leur chef La Fouin’ a vu sa têt mis’ à prix. Vous allez rir’. On va s’fair’ passer pour lui. On a des sac d’jut’ qui nous masqu’ront l’visag’. On connaît tous l’expédit’vité d’la justic’. Si on entend l’mot « La Fouin’ », et qu’on déguis’ ça en meurtr’ crapuleux, personn’ ne pens’ra mêm’ à douter du sc’nario. Moi j’devrai fair’ un effort sur ma manièr’ de parler par contr’. Bien, tout est clair ?

Oui, La Fouine, tout est clair, mais comment se débrouiller pour transformer ceci en meurtre crapuleux, et surtout pour s’en sortir demanda Shashk allias Elgor. On peut supposer pour un petit baron, 4 ou 5 hommes d’armes, soit des miliciens soit des gardes, et 5 ou 6 serviteurs. Les serviteurs ne devraient pas poser de problèmes ; mais les autres…

J’pens’ t’mettr’ sur l’collin’ Shashk (Elgor). Tu lanc’ras l’attaqu’. Ton but s’ra d’descendr’ l’baron. Moi j’serai d’lutr’ et j’enverrai un p’tit cocktail d’ma confection. Pril (Nissias) coup’ra la rout’ à tout’ tentativ’ d’percée, et Nerdin (Aldus) attaqu’ra par derrièr’. Si nous avons trop d’enn’mis contr’ nous, nous attaqu’rons d’manièr’ plus groupée. Un’ dernièr’ chos’. Il faut qu’au moins un’ ou deux personn’ puiss’ s’enfuir ou survivr’ à not’ captur’, car ils d’vront emm’ner la preuv’ qu’c’est bien la Fouin’ qui les a att’qués. Normal’ment après c’combat sa têt’ d’vrait êtr’ mis’ à prix bien plus cher. Et j’irai moi-mêm’ à sa rencontr’. Et vous rirez quand l’roi d’Roc-Rétif viendra m’r’mercier d’avoir arr’té l’mécréant qui a tué un d’ses estimés barons HA HA HA HA !Pour l’moment, t’nons nous prêts. Nous allns dr’sser l’camp entr’ c’bois et cett’ troisièm’ collin’ nous s’rons hors d’vue.

La Fouine, Shashk et Pril, dressèrent le campement et attendirent Nerdin.

Post N° 70

Pril, Shashk et La Fouine, se reposaient tranquillement en attendant Nerdin. Cela faisait une journée et demi qu'il était parti, quand un cavalier s'approcha au trot ; ils tirèrent les armes, avant de reconnaître Aldus sur Cheval.

Ah, Nerdin (Aldus), t'es d'retour ! pas d'souci sur l'chemin ?

No, pas de problème, et j'ai les informations qu'il nous fallait, dit Nerdin (Aldus) en descendant du cheval.

Alors, vas-y, n'nous fais pas attendr' !

[MDJs, merci de faire le rapport d'Aldus par sa bouche : combien de troupes, quel type, qu'a-t-il appris d'autre, le baron avait-il tendance à avancer devant sa troupe ou derrière, et combien d'avance a Aldus sur eux, sachant que eux sont chargés et que les chariots vont bien moins vite qu'un cheval ]

Agrath Trak'Nard
Post N° 71

Rappel :
Shashk : Elgor
Pril : Nissias
Nerdin : Aldus
La Fouine : Agrath

Bien, dit Agrath. La partie va êtr’ difficil’ les gars ! Ils sont plus nombreux qu’nous, et on va d’voir jouer serré, j’vous l’dis ! Tous mes talents d’stratèg’ vont êtr’ mis à rud’ épreuv’ ! Mais on va s’en sortir. Bien, sur la collin’ ouest, Elgor tiens-toi prêt à les arroser. Nissias, tu te mettras av’c Elgor, et tu descendras pour les bloquer par devant. Aldus, tu s’ras avec moi d’lautr’ côté d’la rout’ sur la p’tit’ collinn’ et tu te jett’ras sur eux. L’but est de descedr’ l’baron. Mais attention ! J’vais lancer des bomb’, faut absolument leur couper la rout’ par derrièr’ pour pas qu’ils traversent le pont ! Ca j’m’en charg’ ! Et n’oubliez pas de crier mon nom, La Fouin’, et d’laisser un typ’ au moins s’enfuir !

Elgor et Nissias prirent pied sur la colline en face, cachés par un petit bosquet qui poussait en son milieu ; Agrath et Aldus se postèrent sur la colline de l’autre côté, cachés par l’arrête que formait celle-ci.

Agrath ne perdit pas de temps : il ficela des bombes par 3, et fit 3 petites caches en pierres, bien dissimulées, dans lesquelles il installa 4 paquets de 3 bombes ; puis il fit un petit feu afin de disposer de braises, et que la fumée soit dissipée une fois les ennemis en vue. Il plaça les paquets de bombes de telle façon : deux à 8 mètres du pont de part et d’autre de la route, un autre à l’entrée du pont, mais assez loin pour qu’il ne soit pas allumé par l’explosion des deux premiers, puis un quatrième à 15 mètres du pont. Puis ils cachèrent Cheval dans le petit bosquet, l’attachèrent de manière à ce qu’il reste calme et invisible. Ils enfilèrent chacun une cagoule fournie avant le départ. Puis Agrath vérifia que le feu ne faisait plus de fumée, les braises étaient prêtes…

Agrath prit la parole : Tout l’mond’ à son post’ ! Ils vont pas tarder !

Tout le monde se mit en place, et attendit l’arrivée de l’ennemi…



(Pas de MDJtage, merci)

Agrath Trak'Nard
Post N° 72

Alors que Agrath et ses compères attendaient depuis un petit moment, enfin ils entendirent arriver le groupe du baron, qui discutait bruyamment : Ils ne s’attendaient vraiment pas à une attaque ! Ils traversèrent le pont, et arrivèrent à portée…

Le groupe se présentait de telle manière : devant, un homme à cheval, suivi de deux gardes ; puis quatre gardes et le baron, le cocher et le serviteur sur leur chariot, et enfin derrière quatre autres gardes. Aucun ne semblait armé d’arc ou d’arbalète, ce qui allait leur faciliter la tâche. Agrath attendit que le groupe qui s’étendait sur quelques mètres s’avance. Au moment où le groupe de 3 arrivait au niveau des caches 2 et 3, il alluma deux cocktails molotov aux braises, puis hurla, en prenant un accent traînant typique de La Fouine : A l’attaque !

Au moment où il jetait son premier cocktail, le groupe des 3 avait légèrement dépassé les caches et le groupe de 4 plus le baron juste derrière n’était pas bien loin de celles-ci. Le cocktail atterrit en plein sur la cache qui s’embrasa, puis l’explosion des deux caches fit un énorme cataclysme de feu…

**Peut-être ai-je trop mis d’explosif**, se dit Agrath. **6 bombes, ça fait beaucoup**…

Mais il n’était plus temps de réfléchir et il jeta son deuxième cocktail sur la cache 1, qui explosa à son tour : le pont serait sûrement endommagé. Les 3 bombes alliées au projectile incendiaire, firent une seconde nappe d’enfer ; les 4 soldats de derrière étaient à deux ou trois mètres, mais avec un peu de chance la puissance de l’explosion les mettrait hors combat. Le chariot était désormais pris entre les deux collines et deux murs de feu, assez loin pour ne pas s’embraser et exploser à son tour, mais tout de même relativement près des flammes. Aldus descendit en hurlant, sa cagoule sous son heaume le rendant encore plus terrifiant, tandis que Nissias se jetait en avant pour terrasser un éventuel survivant et lui couper la route. Elgor encocha une flèche, d’autres plantées au sol pour être vite prises et décochées, et la tira sur le cocher afin de le mettre hors combat. La flèche fila droit et toucha l’homme qui tomba au sol, malgré la forte luminosité qui émanait des flammes. Agrath tira sa hache, et lui aussi courut pour prêter main-forte à Aldus…

[Merci à un MDJ de me dire combien d’hommes meurent et où ; il faudrait lire mon post pour pouvoir me dire avec précision lesquels s’en sortent]
Erg : 9 Soldats meurent sous l'effet des flammes

Agrath Trak'NArd
Post N° 73

9 Hommes restèrent sur le tapis. Devant, les trois hommes furent carbonisés. Des 4 soldats qui suivaient, trois ne se relevèrent pas. Le comte et un homme se relevèrent. Le serviteur, sur le chariot, tétanisé, ne bougeait pas. Derrière, 1 homme seulement tenait le coup, appuyé sur sa lance, mais mal en point.

Nissias, bloqué par les flammes, ayant vérifié que personne ne pouvait s’en sortir devant, commença à faire le tour par la colline, mais il ne serait pas la de suite. Aldus sauta sur le Baron et son acolyte, agrath arrivant derrière, tandis que Elgor achevait le guerrier de derrière, immobile, d’une flèche dans le cou.

Rendez-Vous, ou La Fouine va vous faire la fête ! Hurla Agrath. Le Baron Volder répondit :
Ainsi c’est toi, misérable vermine l’instgateur de tout cela ? Tu t’en es pris à trop gros pour toi cette fois-ci ! Toute l’armée de Roc-Rétif sera à tes trousses après ce coup-la !

Puis il se jetta sur Agrath, qui para difficilement la première attaque. Pendant ce temps Aldus alias Nerdin se battait contre le garde restant, un peu sonné. Aldus était un vétéran, un garde de la Tour Noire, il parait sans difficulté les assauts de son ennemi. Agrath en revanche, souffrait contre le fin bretteur qu’était Volder. Il para un premier coup, en évita un second qui lui laissa une entaille sur le bras. Heureusement une flèche d’Elgor vin l distraire et il se jeta en arrière, évitant le trait de peu. Agrath en profita pour hurler : T’kass’Têt’ ! et jeta son arme de bas en haut sur le baron. Celui-ci, déséquilibré par son esquive précédente, para maladroitement et son arme lui fut éjectée des mains. Mais il se baissa, et jeta de la poussière au visage d’Agrath qui se recula, avant de se ruer sur le chariot dans l’espoir de prendre les rênes. Aldus avait fini par se débarrasser de son ennemi en l’assommant de la garde de son arme, et se rua vers le chariot, mais Elgor fut le plus rapide : une flèche vint traverser le bras du baron, qui hurla de douleur, tandis que Agrath, juste derrière, plantait sa hache dans son dos…

Foi de La Fouine, déclara Agrath, je suis pas faché d’en avoir fini avec celui-la ! Nerdin, ficelle-moi ce garde, moi je m’occupe du serviteur !Le serviteur terrifié, ne résista pas, même s’il se souilla de terreur. Les deux survivants furent déposés sur le bord de la route.

Fouillez le chariot et les cadavres, vite ! Hurla Agrath alias La Fouine de la même voix traînante. Faut pas moisir ici !

Ils récupérèrent le coffre contenu dans le chariot, et Agrath prit quelques sachets de salpêtre dans les tonneaux de poudre. Durant ce temps, Elgor et Nissias fouillèrent les cadavres notamment celui du baron, ainsi que les deux survivants.

Bien, allons-y ! Les deux comiques seront retrouvés par une patrouille, notre petit feu doit être visible depuis Vieilletombe au moins !

Ils chargèrent le coffret sur Cheval, tuèrent les chevaux du chariot, trop excités pour obéir. Avant de partir, Agrath récupéra les bombes de la dernière cache qui n'avaient pas explosé. Puis ils suivirent Elgor à travers champs et collines, par des chemins secrets que seul un elfe peut connaître…

(HRP :
=> Qu'avons nous trouvé sur les cadavres et dans le chariot ? Partagez en 4 le résultat et ajoutez-moi ma part.
=> Rajoutez moi 3 ou 4 sachets de salpêtre svp ; le coffre je l'ouvrirai plus tard )
=> Enlevez moi 9 bombes et 2 cocktails molotov svp)
Erg: Il y a une paire de gant en cuir, une paire de dague mal forgée, une carte de Norgod, 8 saucisses, 16 or, une paire de boucles d'oreille mal fichues et des dossiers sur les agissements de Roc rétif en Norgod. Ta part est donc : Une paire de gant, une dague mal forgée, une carte, 2 saucisses, 4 or, la paire de boucles d'oreilles et les dossiers, mais attention, tu dois cacher la plupart des objets que tu as pris Je m'occupe du reste.

Agrath Trak'Nard
Post N° 74

Suite à cela, Agrath et ses compères s’éloignèrent du lieu du crime. Avec Cheval qui portait leurs affaires, ils pouvaient se déplacer rapidement, et les petits chemins que leur faisait prendre Elgor leur permettait d’éviter toute poursuite. Ils marchèrent tout le jour, se cachèrent la nuit tombée sans faire de feu, mangé chichement une partie de la nourriture qu’il leur restait du départ. Le lendemain, ils avaient changé de vêtements, enlevé les cagoules et brûlé le tout, puis enterré les cendres, rien ne permettait de les reconnaître.

Mais le coffre pouvait les faire repérer, si tant est qu’ils croisent quelqu’un. Ils décidèrent donc, cachés comme ils étaient au milieu de nulle part dans une grotte secrète dissimulée dans un bosquet, de l’ouvrir. Agrath prit la clé, récupérée au cou de Volder, et la tourna dans la serrure, ouvrant le coffre. Chacun des 4 compagnons retint son souffle…

(Merci de me dire ce que contient le coffre)
Erg : 75 Or et une bague avec un diamant incrusté

Agrath
n° 75

Agrath regarda le contenu d'un oeil content :

Bien, ça m'paiera les bomb' ! Quelqu'un y voit un inconv'nient ?

Personne ne protestant, Agrath empocha le tout.

J'suis trop chargé, j'vous laiss' la dagu'.

sur ce, ils enterrèrent le coffre au fond de la grotte, et repartirent tranquillement vers Port-pergas. Le reste de la route se fit sans encombre...

Une fois arrivés à Port-Pergas, ils se séparèrent en deux groupes, Agrath et Nissias passant par une porte et Aldus et Elgor par l'autre. Ils se retrouvèrent à la Citadelle, où ils ne faisaient pas tâche au milieu de gardes et mercenaires employés par le comte. Ils se réunirent et demandèrent une audience privée de la part d'Agrath, demandant à voir le général.

(m'enlever la dague médiocre, merci)
Erg : Fait

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