[Gahn] Emplettes et ventes

Post no 399
<Gahn>

Action precedente sur les routes

Après une semaine infernale dans les rues tortueuses de Hautesylves où Gahn avait vu la mort en face plus d’une fois, retourner à Port-Pergas était un sacré soulagement. Le repos du guerrier en quelques sortes, et il fallait le prendre au sens littéral du terme, le semi-nai n n’étant pas tout à fait remis de sa blessure. Comme à chacune de ses visites dans la ville, le vieux guerrier avait cette impression de coeur battant, celui de la population vivant au gré du vent, peu soucieux de ce qui arrivait au delà de leurs murs. Gahn eut alors une pointe d’amertume en pensant aux hommes du Port tombé pour la cité des mages, Oltdorf en tête. Cette perte rendait le semi-nain réellement amer, pensant que le pauvre homme n’avait plus beaucoup d’année à passer dans l’armée avant d’être retirer des lignes de front et de finir avec un poste plus stable à la caserne de la ville par exemple.

Prenant une bonne partie de la rue, montant en pente douce, le groupe fit son chemin jusqu’à la citadelle. Gahn eut tout le loisir de discuter avec ses compagnons, content d’avoir remplis une partie du chariot de victuailles, mais surtout de bière. L’alcool avait manquer ces derniers temps, et il fallait vraisemblablement que les vieilles coutumes naines refassent leur apparition dans la compagnie. Arrivés au poste de garde, Gahn descendit du chariot avec le sac de toile contenant les têtes des brigands, suivis du voyageur, son fils restant près de l’attelage. Le garde de faction, un trentenaire à l’air jovial acceuillis le petit groupe, reconnaissant même le semi-nain, la taille et la barbe restant apparemment assez bien ancrées dans les mémoires. La main pendant à sa ceinture, son autre main se tenant à sa lance, l’homme s’exclama :

-Ce serait-y pas l’bon vieux Rom? J’espère que tu n’as pas déranger ce bon seigneur hein? Tes manies de voyager seul te coûteront cher un jour ou l’autre.
-Eh bien, euh... Ce jour est arriver. Le semi-nain m’a aidé avec un groupe de brigands particulièrement dangereux ayant kidnappé mon fils. Je leur avait promis une récompense, mais je n’ais plus rien...
-Et qu’est-ce que je peux y faire? Malgré tout le respect que je dois au seigneur Gahn, il n’y a pas grand chose que la garde puisse faire à ce sujet.
-Allez Rudm, tu sais bien que les brigands sont trop nombreux pour la garde, et que ces hommes méritent une récompense... Rappelle toi de cette tourte au lard que ma femme t’avait faite, tu m’en devais bien une non?
-Ouais, mais là on parle gros sous... Bon, attendez ici, dit-il, résigné. Je vais voir avec l’sergent...

Dix minutes plus tard, le soldat revint, un sac à la main. Visiblement, l’officier s’était montrer généreux, et offrait 50 écus par tête plus 50 pour celle du chef du groupe. Ce groupe avait en fait terrorisé plusieurs caravanes dont une liée au sergent en personne : que cette vengeance était douce. Allourdis de 650 écus et 2 écailles de dragons, Gahn quitta alors le voyageur et son fils, quelques accolades et remerciements s’échangeant. Le semi-nain n’aimait pas qu’on le remercie pour ce genre de chose qui, après tout, faisait partie d’un quotidien bien huilé depuis un an et demi. La rumeur de l’anoblissement d’Agrath, le vieux compagnon de Gahn, ne parvint même pas aux oreilles de ce dernier qui, au moment où le premier devenait baron, fit tourner son chariot en direction du quartier marchand de la ville.

Rapidement, la petite troupe parvint dans cette partie de la ville, encore plus animé, si cela était possible, que les rues avoisinantes. Ne cherchant pas de boutique en particulier, le semi-nain trouva un comptoir assez présentable, une sorte d’armurerie pour voyageur du dimanche. Gourdins, haches, épées, matériels de tout les jours... Rien d’une qualitée très prestigieuse. Entrant à la suite de Lamnir, le semi-nain s’accouda au comptoir, contemplant le visage cireux de son interlocuteur.

-Bienvenue, brave seigneur, à “L’aventurier vertueux”. Que puis-je faire pour vous? Dit-il d’une voix trainante, n’inspirant rien de la vertue ni même de la vie d’aventurier.
-Quelques objets à vendre, voyez par vous même...

Sortant de sa boutique, l’homme observa la marchandise, en plutôt bon état, tergiversa sur les prix, arrachant des hurlements de fureur à Lamnir et Elijah, jurant à raison que cela avait été acquis de haute lutte. Finalement, un prix fut convenue : 1 600 écus pour toutes les armes ainsi que les fontes de selles. Un prix honorable au demeurant, que Gahn fut heureux de voir passer entre ses mains...

Action suivante a la Taverne !

[Amis MDJs, merci de me retirer toutes les armes de mon chariot (y’avait une épée scintillante en trop !) et les fontes de selle, ainsi que m’ajouter 1850 or et 2 écailles de dragons.]
[Merci d’avance pour votre aide !]
[PS : Agrath, si tu veux une petite rencontre, je serais à la taverne...]

A: Fait