Fylik
Nombre de messages : 24 Age RP : A définir Fiche perso : (Non défini) Date d'inscription : 26/02/2008
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| Sujet: [Fylik] Une arrivée bien tranquille Dim 9 Mar - 0:04 | |
| Fylik Post N°1Couché dans un vieux lit, Fylik observait le plafond qui semblait pourrir à vue d'oeil. Il avait pris le bateau le moins cher, mais à quels risques ? Il n'était pas sûr d'arriver au Port-Pergas à temps, ni en vie. Il avait fait une belle erreur. Seul avantage, il lui restait en poche une bonne poignée d'écus. Il n'avait plus qu'à les garder précieusement. Il n'avait aucune idée du temps qu'il avait passé à rêvasser, cherchant en vain le sommeil, ni même combien de lieus séparait son île natale de son nouveau but. Ses yeux voulaient se fermer, et le rester, mais il n'était pas confiant, et il lui était tout bonnement impossible de se donner à Morphée. Soudainement, une voix, forte et grave, venant du pont, se fit entendre."Arrivée à quai dans dix minutes !"Se redressant lentement, le jeune homme s'assit au bord du lit miteux, et se massa le haut de son crâne, décoiffant ses cheveux châtains. L'air était sale, impropre et pourri, et lui montait au nez. Trouver un cadavre non loin de-là ne l'aurait pas tant surpris.
*Quelle odeur, j'crois qu'j'vais mourir si je reste là !*
Il quitta la chambre, claquant la porte qui manqua de tomber, et se glissa dans l'étroit couloir dont les murs semblaient être peint d'entrailles humaines. Les murs en avaient bien l'odeur et la texture. N'en pouvant plus, il monta jusqu'au pont. L'air y était bien plus frais, et une légère brise caressait son visage. Le soleil venait tout juste de se lever et venait chatouiller son visage. Il esquissa un sourire ; ces sensations étaient agréables. Il était tôt, très tôt, et il n'avait pas encore dormi. Il avança au devant du navire, se demandant si les planches du pont tiendraient sous son poids. Il se demanda comment le navire avait pu flotter. Il regarda devant lui ; très proche, une ville s'offrait à son regard. Etait-ce la terre qui le porterait jusqu'à la fin de sa vie ? Il osait encore en douter ; il ne fallait pas trop alimenter les braises de l'espoir vain, juste les maintenir en vue d'un bienveillant avenir. Il avait hâte.
Le navire arriva à quai, tanguant dangereusement. Lame à la ceinture, la petite bourse dans sa poche, il quitta le miteux navire. Soulagement. Les sensations terrestre étaient bien étranges, et il crut tomber à quelques reprises. Il n'avait presque rien, le strict nécessaire : il avait mangé ses dernières provisions la veille au soir. Il quitta doucement le port, observant d'un oeil suspect les quelques personnes déjà levées à cette heure. Il lui fallait trouver de quoi se nourrir : voilà quel était son premier objectif.Quelques achats. | |
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